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Contributions à l'étude des forêts de Madagascar. V. Sur une petite famille de Sapindales propre à l'Afrique australe et à Madagascar : les Ptaeroxylaceae

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NOTES ET ACTUALITES

Contributions à l'étude des forêts de Madagascar

Par J. F. LEROY.

Sur une petite famille de Sapindales propre à l'Afrique australe et à Madagascar : les Ptaenoxylaceae ( 1 ) •

La petite famille des Ptœroxylaceœ, dont je propose l'agrément aux botanistes, sera fondée sur les deux genres Ptœroxylon (Afrique australe : Transvaal, Sud du Mozambique, Angola) et Cedrelopsis (Madagascar). On ne saurait prétendre, cependant, qu'elle soit absolument nouvelle puisqu'elle figure déjà dans la Flora capensis (1859-1869) sous la responsabilité de Sonder qui la place, avec doute d'ailleurs, en annexe des Sapindaceœ. On ne connaissait à l'époque que le Ptœroxylon décrit d'abord comme Rhus obliquum par Thunberg (1818) puis créé, en tant que genre, par Ecklon et Zeyher (1835). Jusqu'en 1890 la tendance est générale à situer le Ptœroxylon dans les Sapindaceœ ou dans le voisinage de cette famille (Harvey, Sonder, Bentham et Hooker, Bâillon). Mais l'année 1890 marque un tournant. A la suite des travaux de Radl- kofer (1890, 1931-1934) et de Harms (1896, 1940), savants qui font respectivement autorité en ce qui concerne les Sapindaceœ et les Meliaceœ, le Ptœroxylon se trouve rejeté des Sapindaceœ et admis, quoique sous réserve, dans les Meliaceœ. Dès 1896, Harms fait état du Ptœroxylon et du Cedrelopis (genre nommé par Bâillon, et publié en 1893) dans les Meliaceae-Cedreloideœ. Cette conception nouvelle, renforcée par la consciencieuse étude de Courchet (1906) trouve sa forme la plus précise dans la dernière édition du Traité de Harms (1940). Cet auteur n'hésite pas, en effet, à distinguer trois tribus de Cedreloideœ : Cedreleœ, Ptsero- xyleœ, Cedrelopsideœ. Les objections, pourtant si justes de Mauritzon (1936), défenseur des anciennes vues, non plus que la thèse de Krirs (1930), pour qui le Ptœroxylon est une Rutacese, n'ont ébranlé la conception de Harms. Je me propose, dans la Note présente: 1° de montrer que l'énoncé d'une définition serrée de la famille des Ptœroxylaceœ spécialement de certains de ses caractères essentiels, conduit à lui donner rang de famille à part, et tout à côté des Sapindaceœ; 2° de mettre en relief les caractères distinctifs et aussi l'étroite parenté des genres

(1) C. R. Ac. des Sci., t. 248, séance du 16 fév. 1959.

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