~1~
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES
Département de Gestion des Ressources Naturelles
Renouvelables
Multiplication générative et croissance en pépinière de Dalbergia
boehmii Taub (Fabaceae) à Lubumbashi
KAYA BWANA Henry Henes
Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du titre
d’ingénieur en gestion des ressources naturelles
renouvelables
Décembre 2022
~2~
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES
Département de Gestion des Ressources Naturelles
Renouvelables
Multiplication générative et croissance en pépinière de Dalbergia
boehmii Taub (Fabaceae) à Lubumbashi
Présenté par : KAYA BWANA Henry Henes
Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du titre
d’ingénieur en gestion des ressources naturelles
renouvelables
Dirigé par : Dr.Msc.Ir. NUMBI MUJIKE Saint-Désiré
Encadré par : Msc. MBINGA LOKOTO Boniface
Année académique 2021-2022
~i~
EPIGRAPHE
« Ecouter la forêt qui pousse, plutôt que l’arbre qui tombe ».
Friendrich hegel
~ ii ~
DEDICACE
A KYUNGU MWANDJA Hans et MUGALU KAHOZI Elisabeth, mon frère jumeaux et ma
sœur aguerrie et irremplaçable, je dédie ce travail. Vous qui, malgré les innombrables difficultés,
m’avez soutenus comme une seule personne. Que ce travail vous donne un amour probant pour
les sciences naturelles.
~ iii ~
REMERRCIEMENT
Ce travail de fin d’étude constitue, à coup sûr, l’ensemble de tous les efforts de grandes
envergures consentis tout au long des années faisant partie de ce cycle, il nous semble juste et
reconnaissant d’adresser nos remerciements à tous ceux et celles qui nous ont apportés leur
soutien matériel, financier, moral et spirituel.
Il convient de remercier, avant tout, le bon Dieu, lui qui a permis que nous parvenions à arriver
au bout de ce périple voyage malgré tant de difficultés rencontrées.
Je me dois de remercier aussi le Professeur NUMBI MUJIKE Saint-Désiré, directeur de ce
travail, nonobstant ses différentes occupations, il n’a cessé d’être là pour nous en nous
transmettant son savoir-faire et son savoir-être au biais des conseils et de sa direction. Nos
remerciements vont également au Master MBINGA LOKOTO Boniface, notre encadreur, pour
sa disponibilité et sa volonté de travailler avec nous malgré ses occupations diverses.
Il est impérieux qu’indispensable de remercier aussi les autorités académiques de notre faculté
des sciences agronomiques, soucieux de contribuer efficacement à la formation de l’Elite
congolais, qui ont rendu ce travail possible. Il s’agit donc de : Professeur NGOY SUTCHA
Mylor en qualité du doyen de la faculté, Professeur BASIRAKE BASILE en qualité du vice
doyen chargé de recherche, le Professeur CHOCHA MANDA en qualité du doyen chargé de
l’enseignement, Professeur MASENGO Wilfried en qualité du secrétaire académique, et le
Professeur KASONGO Emery en qualité du départemental de la faculté.
Nos remerciements vont aussi aux membres de ma famille qui ont contribués directement ou
indirectement à l’accomplissement de ce travail : A ma Mère EFILE KAZADI Marceline et à
mon défunt Père KAHOZI MAWAZO Gaston qui se sont donné corps et âmes dans la
construction de mon humble personne que je suis. A ma deuxième maman, MUNEME
Clémantine. A mes sœurs : MAUWA Clarisse, MUKONKOLE Charmante, BALUKIE
KIBAMBE Sarah, EFULA Ruth, BWANA MBU Eliane et MUGALU KAHOZI Elisabeth. A
mes frères : Honorable KITENGE Vithal Aristote, Cédric KAZADI, KAHOZI Chadrack, Luc
KAHOZI, Arsène TSHITE, Déogratias MULENGA et KYUNGU MWANDJA Hans.
Enfin, nous remercie tous les amis (es) et connaissances qui nous ont soutenus tout au long des
travaux de recherche. Nous remercions donc Ir. Henriette LUBO, Ir. Elie MUKENDI, Ir.
Géneviève MUKEZA, Cabri MASUMBUKO, et Bienfait MUTAYONGWA.
~ iv ~
RESUME
La forêt du Miombo fait face à plusieurs menaces d’origine anthropique qui contribuent à la
dégradation de l’habitat et à la disparition de la biodiversité. Cette étude a pour objectif global
de contribuer à la domestication des espèces surexploitées de grande valeur socio-économique à
travers un essai de multiplication générative. Les graines récoltées ont été réparties en trois lots
de prétraitement de levé de dormance (témoin, trempage dans l’eau de robinet à la température
ambiante et le trempage dans l’eau bouillante) suivant un dispositif complètement randomisé de
6 traitements répétés 7 fois.
Les résultats obtenus montrent qu’il est possible de multiplier générativement Dalbergia boehmii
en conditions ex situ est d’obtenir des résultats fort satisfaisants en utilisant surtout les graines
trempées dans l’eau bouillante jusqu’au refroidissement (57%), le trempage des graines dans
l’eau de robinet à température ambiante est à déconseiller (7% du tout de germination). Le temps
d’attente pour observer une germination est relativement long (plus de 45 jours). Le substrat riche
en matière organique favorise une bonne croissance de plantes en pépinière.
Les données de cette étude sont cruciales dans la mesure où elles peuvent être utilisées comme
élément de référence dans les projets de reboisement visant à utiliser les espèces locales.
Mots clés : Germination, Croissance, Domestication, Dalbergia boehmii, Miombo.
~v~
ABSTRACT
The Miombo Forest faces several threats of anthropogenic origin that contribute to the
degradation of habitat and the disappearance of biodiversity. This study aims at contributing to
the domestication of the over-exploited species of great socio-economic value through a trial of
generative multiplication. The seeds harvested were divided into three batches of dormant raise
pretreatment (witness, soaking in the tap water at room temperature and soaking in the boiling
water) following a completely randomized 6 repeated treatments 7 times.
Obtained results show conclusively that it is possible to generatively multiply Dalbergia boehmii
in conditions ex situ is to obtain satisfactory strong results using especially the seeds soaked in
boiling water until cooling (57%), seed soaking in room temperature tap water is to be advised
(7% of all germination). Waiting time to observe a germination is relatively long (more than 45
days). Organic-material-rich substrate promotes good growth of plant in nursery.
The data in this study is crucial to the extent that they can be used as a reference element in
reforestation projects aimed at using local species.
Key Words : Germination, Growth Domestication, Dalbergia boehmii, Miombo.
~ vi ~
TABLE DE MATIERE
EPIGRAPHE ............................................................................................................................... i
DEDICACE................................................................................................................................. ii
REMERRCIEMENT ................................................................................................................ iii
RESUME .................................................................................................................................... iv
ABSTRACT .................................................................................................................................v
TABLE DE MATIERE ............................................................................................................. vi
LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX .............................................................................. viii
ABREVIATIONS, ACRONYMES ET SIGLES .................................................................... ix
INTRODUCTION .......................................................................................................................1
CHAPITRE 1. REVUE DE LITTERATURE ..........................................................................3
1.1
Aperçu général sur la forêt claire de Miombo ...........................................................3
1.1.1
1.1.1.1
Végétation ........................................................................................................3
1.1.1.2
Climat ...............................................................................................................3
1.1.1.3
Répartition........................................................................................................4
1.1.2
Services éco-systémiques ........................................................................................4
1.1.3
Menaces et conséquences .......................................................................................5
1.2
Techniques de production de plants forestiers ..........................................................5
1.2.1
1.3
Multiplication générative .......................................................................................5
1.2.1.1
Avantages .........................................................................................................6
1.2.1.2
Inconvénients ...................................................................................................6
1.2.1.3
Notion de la dormance de la graine .................................................................6
1.2.2
2
Caractéristiques ......................................................................................................3
Multiplication végétative ........................................................................................6
1.2.2.1
Avantages .........................................................................................................7
1.2.2.2
Inconvénients ...................................................................................................7
Présentations de l’espèce étudiée.................................................................................7
1.3.1.1
Écologie et habitat ............................................................................................8
1.3.1.2
Usages ..............................................................................................................8
CHAPITRE 2. MILIEU, MATERIELS ET METHODES ..............................................9
2.1
Milieu .............................................................................................................................9
2.1.1
Localisation ............................................................................................................9
2.1.2
Climat ......................................................................................................................9
2.1.3
Sol..........................................................................................................................10
2.2
Matériels ......................................................................................................................10
~ vii ~
2.2.1
Matériels biologiques ...........................................................................................10
2.2.2
Matériels techniques.............................................................................................11
2.3
Méthodes......................................................................................................................11
2.3.1
Mise en culture .....................................................................................................11
2.3.1.1
Traitement de graines .....................................................................................11
2.3.1.2
Dispositif expérimental ..................................................................................12
2.3.1.3
Entretien .........................................................................................................12
2.3.2
Paramètres observés .............................................................................................13
2.3.2.1
Taux de levée .................................................................................................13
2.3.2.2
Nombre de feuille ..........................................................................................13
2.3.2.3
Hauteur ...........................................................................................................13
2.3.2.4
Temps de latence............................................................................................14
2.3.3
3
Analyses statistiques de données ..........................................................................14
CHAPITRE 3. PRESENTATION DE RESULTATS.....................................................15
3.1
Paramètres de germination........................................................................................15
3.1.1
Taux de levée ........................................................................................................15
3.1.2
Taux de survie ......................................................................................................15
3.1.3
Temps de latence ..................................................................................................16
3.1.4
Durée de germination ...........................................................................................16
3.1.5
Dynamique de germination ..................................................................................17
3.2
Paramètres végétatifs .................................................................................................18
3.2.1
Hauteur .................................................................................................................18
3.2.1.1
3.2.2
Dynamique de croissance...............................................................................18
3.2.2.1
Nombre de feuilles ................................................................................................19
4
Dynamique de nombre de feuilles .................................................................19
CHAPITRE 4. DISCUSSIONS .........................................................................................21
4.1
Influences de prétraitements sur la germination de D. boehmii.............................21
4.2
Influence du substrat d’enracinement sur la croissance de D. boehmii en pépinière
22
5
CONCLUSION ..................................................................................................................23
6
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................24
7
ANNEXES ..........................................................................................................................29
~ viii ~
LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX
Figure 1: la répartition de la forêt claire de Miombo, (source : FAO, 2019) ...............................4
Figure 2: Dalbergia boehmii dans l'arboretum et au sanctuaire de MIKEMBO (crédit, Bwana) 8
Figure 3: Carte du champ expérimental (Crédit: BWANA, 2022) ..............................................9
Figure 4: Diagramme ombrothermique de la ville de Lubumbashi, Climate-Data.Org (2022). 10
Figure 5: Taux de levée des graines en pépinière. .....................................................................15
Figure 6: Temps de latence des graines en pépinière. ................................................................16
Figure 7: Durée moyenne de germination par traitement...........................................................17
Figure 8: Illustration sur la dynamique de germination (S: semaine). .......................................17
Figure 9: Dynamique de croissance en pépinière de plantes par semaine (S : semaine). ..........18
Figure 10 : Hauteur de plantes en pépinière ...............................................................................19
Figure 11: Dynamique de nombre de feuilles ............................................................................20
Figure 12: Nombre de feuilles par plante en pépinière. Les traitements suivis par la même lettre
ne montrent pas de différence significative au seuil de probabilité de 5%. ................................20
Tableau 1: Illustration schématique du dispositif expérimental de Dalbergia boehmii Taub ...12
~ ix ~
ABREVIATIONS, ACRONYMES ET SIGLES
FAO : organisation de nations unies pour l’agriculture
MEA : Millenium ecosystem assessement
OMS : organisation mondiale de la santé
CIRAD : Centre de Coopération internationale en Recherche agronomique pour le
Développement
COMIFAC : Commission des forêts d'Afrique centrale
DIAF : Direction des Inventaires et d'Aménagement Forestiers
ICRAF : Centre international pour le Recherche en Agroforesterie
MECNT : Ministère de l’environnement conservation de la nature et tourisme
OFG : Observatoire de Gouvernance Forestière
RDC : République Démocratique du Congo
UICN : Union internationale pour la Conservation de la Nature
~1~
INTRODUCTION
Les forêts tropicales sont d’importantes ressources, elles sont non seulement les puits de
carbone, mais aussi une source indispensable de produits forestiers ligneux et non ligneux
nécessaires à la survie de la population (Nasi, et al., 2011 ; Wasseige et al., 2014). Dans les
pays en développement, la médecine traditionnelle est, pour du moins, le premier recours pour
plus de 80% de la population, du fait de son accessibilité géographique, économique et culturelle
facile (OMS, 2001 et Sofowora, 2010). Cette situation remporte l’avantage surtout dans les
milieux ruraux, caractérisés par une insuffisance en médecins conventionnelle, avec une
moyenne pouvant varier de 0,5 à 10 médecins pour 100.000 habitants (Chifundera, 2001 ;
Bouffard, 2009).
Dans le haut-Katanga, les plantes médicinales sont exclusivement récoltées dans la nature, et la
demande ne cesse de croître, alors que leur disponibilité diminue à cause de l’anthropisation
du milieu naturel résultant des pratiques agricoles inappropriées, de la production du bois
énergie, de feux de brousse, de l’exploitation minière et de l’urbanisation (Gilet et al., 2016 ;
Useni et al., 2017).
Dans cette optique, la domestication des plantes, surtout celles à usage médicinal, reste un
moyen indispensable non seulement pour garantir un approvisionnement durable de produits
forestiers, mais aussi pour assurer la pérennité des espèces surexploitées et de réduire la pression
sur les populations sauvages (Chen et al., 2016 et ICRAF, 2017). Mais malheureusement, le
manque des connaissances relatives aux techniques de propagation est l’une des principales
contraintes.
Cette étude vise à contribuer à la conservation des plantes ligneuses à usage médicinal par le
biais de la domestication. Spécifiquement, elle vise à :
o Tester l’effet de prétraitement de graines sur la germination des D. boehmii ;
o Evaluer l’influence du substrat d’enracinement sur la croissance en pépinière de plantes
Hypothèses ;
o Le trempage dans l’eau à température ambiante pendant 48 heure permettrait d’optimiser la
germination de l’espèce ;
o Le substrat riche en matière organique permettrait d’accélérer la croissance de plantes en
pépinière.
~2~
Ce travail, sur le plan écologique, permettra à réduire la pression sur les écosystèmes en milieu
naturel. Socialement, il permettra de garantir l’approvisionnement de produits provenant de ces
deux espèces : D. boehmii et sur le plan scientifique, il placera de jalons sur les connaissances
de la domestication des espèces surexploitées.
Du point de vue structurelle ; ce travail, excepté l’introduction et la conclusion, est subdivisé
en 4 chapitres :
o La revue de la littérature : ce dit chapitre comprend différentes explications sur les éléments
qui font l’objet de ce travail.
o La méthodologie : ce chapitre, quant à lui, contient les informations sur le milieu
expérimental, les matériels utilisés et la procédure méthodologique.
o Les Résultats : ce chapitre fait objet des résultats tirés des analyses effectuées lors de
l’expérimentation et de leur interprétation.
o La discussion : dans ce chapitre, il sera finalement question de faire une discussion parallèle
aux résultats de ce travail et de ceux trouvés précédemment par d’autres chercheurs.
~3~
CHAPITRE 1. REVUE DE LITTERATURE
1.1
Aperçu général sur la forêt claire de Miombo
1.1.1 Caractéristiques
Le concept « Miombo » est un mot swahili qui désigne les arbres du genre Brachystegia comptant
de nombreuses espèces d’arbres tropicaux africains (Smith, 2004). Le terme miombo est utilisé
par les langues bantoues de la région, telles que le shona et le bemba. En bemba, le
mot miombo est le pluriel du mot Muombo, qui est un nom spécifique pour les
espèces Brachystegia longifolora. Miombo est un mot swahili pour Brachystegia, un genre
d'arbre comprenant un très grand nombre d’espèces (Munishi et al., 2010, Zimba et al., 2021).
1.1.1.1 Végétation
Le Miombo est une savane aride caractérisé par les espèces du genre Brachystégia, Julbernardia
et Isoberlinia (white, 1983), qui sont trouvées dans la grande vallée du Zambèze. Cette forêt
claire a plus de 8.500 espèces végétales, dont plusieurs sont endémiques à la région (FAO, 2019).
Elle est composée seulement d’un étage d’arbres d’une hauteur moyenne de 15m (Chindumayo,
2010), d’un sous étage discontinue d’arbres à feuille et une strate herbacée continue et présente
pendant la saison de pluie. Cette structure végétale du Miombo est due au passage régulier du
feu (GIZ, 2015).
1.1.1.2 Climat
La forêt claire du Miombo est située dans la zone tropicale et subtropicale de l’Afrique Australe.
Près de deux tiers de la région entrent dans la classe du climat Koppen CW, indiquant un climat
chaud, caractérisé par une longue période de sécheresse (Malaisse, 1997). L’autre partie de la
région est dans les classes climatiques : Aw (indiquant le climat chaud) et Bsh (savane steppique
chaude). Les coefficients de variation dans la précipitation annuelle sont moins de 30%. Plus de
90% de précipitation annuelle se produisent pendant 5 à 7 mois de la saison sèche (Pundu et al.,
2017).
~4~
1.1.1.3 Répartition
La forêt claire de Miombo s’étant sur une vaste superficie, près de 12% du continent ( Joseph et
al., 2012), allant de l’Afrique centrale, l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, respectivement
au sud et au centre (Timberlake et al., 2010) de la République démocratique du Congo, en
Zambie, au Zimbabwe, en Mozambique, au Malawi, en Angola, en Tanzanie, au Botswana, en
Namibie et au nord de l’Afrique du sud, en RDC, (SPIAF, 2007) cette forêt est présente dans
l’ancienne province de Bandundu, Kasaï Centrale, Lomami, Sankuru , Haut-Lomami, HautKatanga, Lualaba et Tanganyika, Maniema. Millington et Al. (1994) mettent une figure de plus
2.7 millions de km2. Cependant, la superficie actuelle du Miombo semble être confuse, car elle
peut comprendre les zones n’appartenant pas au Miombo ainsi qu’aux zones appartenant à celuici.
Figure 1: la répartition de la forêt claire de Miombo, (source : FAO, 2019)
1.1.2 Services éco-systémiques
Les services éco-systémiques sont un ensemble d’avantages que bénéficient les êtres humains,
qui soient tirés des écosystèmes (MEA, 2005). Ces services sont d’une grande valeur et ont un
impact direct et indirect sur l’humanité (Demont, 2011). Ils fournissent des services
naturellement et artificiellement, selon aussi l’implication de l’homme, par le truchement des
activités humaines (agriculture et élevage).
~5~
Du point de vue économique, ces services sont classés selon leur valeur directe, indirecte et de
non usage. Par-là, nous avons le service d’une valeur de legs qui concoure au principe de
développement durable, le service d’une valeur d’option et le service d’une valeur d’existence
(NAPA, 2022 et Pagiola et al., 2004)
Sur le plan écologique, les services éco-systémiques contribuent à la régulation du climat, dans
la mesure où les écosystèmes permettent une adaptation aux changements climatiques (Gill et
al., 2007).
Socialement, les services éco-systémiques fournissent la nourriture aux populations qui vivent
autours des écosystèmes (MEA, 2017). Les forêts sont les principales sources de nourriture et
des médicaments (PNFNL) pour les populations en termes d’écosystèmes.
1.1.3 Menaces et conséquences
La forêt claire du Miombo fait face à plusieurs menaces liées aux activités anthropiques,
nonobstant les services qu’elle rende à l’humanité. Ces menaces rendent vulnérables cette forêt
(MECNT, 2012). Les causes de cette dégradation et déforestation de cette forêt sont pour la
plupart : les feux de brousse, l’exploitation du bois d’œuvre, l’exploitation de charbon de bois
(Useni, et al., 2017). Outre ces causes, nous pouvons ajouter l’urbanisation qui a un impact direct
et indirect sur le Miombo (Munyemba et al., 2018). Les conséquences les plus plausibles
auxquelles le Miombo cours sont celles liées à la modification du sol soit un impact négatif sur
la teneur en matière organique et la disparition de la diversité de la faune sauvage (Yumba et al,.
2016).
1.2
Techniques de production de plants forestiers
1.2.1 Multiplication générative
La reproduction sexuée est un mode de multiplication par graines qui concerne notamment les
plantes à fleurs (angiospermes). À l’origine, il s’agit de deux cellules sexuelles (gamètes male et
femelle) produits par la plante « parent », fusionnent qu’on appelle « la fecondation » (Oracz et
al., 2007). L’objectif de la multiplication générative est celui de donner un individu différent de
la plante « parent » (Job et al., 2008).
~6~
1.2.1.1 Avantages
Cette technique présente plusieurs avantages, qui sont entre autres (Toole et al ; 2006 et Sodhi,
2011) :
o Produire un nouvel organisme qui est une combinaison provenant des traits des parents ;
o Occasionne une variabilité génétique des organismes de la même espèce, voire parmi la
progéniture d’un seul couple ;
o
Il peut y avoir deux parents qui veulent sur la progéniture.
1.2.1.2 Inconvénients
En dehors des avantages, la multiplication par graines présente également un nombre
d’inconvénients tel que (Toole et al ; 2006 et Sodhi, 2011) :
o Demande beaucoup d’énergie pour les travaux d’entretiens ;
o Nécessite de trouver de bons semenciers ;
o Il faut non seulement la fusion de deux gamètes, mais l’un doit être un male et l’autre une
femelle.
1.2.1.3 Notion de la dormance de la graine
La dormance d’une graine est le blocage ou l’arrêt de celui-ci à dérouler de la meilleure des
façons la germination d’une graine viable dans les conditions favorables. Il y a plusieurs types
de dormance, à savoir : la dormance physique, la dormance morphologique, la dormance
physico-morphologique, et la dormance physiologique ; qui, à son tour, présente trois niveaux
de dormance, la dormance profonde, la dormance intermédiaire et la dormance non profonde.
Pour qu’une graine viable, mais incapable de germer puisse germer, il faut l’enlever de la
dormance en y appliquant le prétraitement (Lefèvre et al., 2010).
1.2.2 Multiplication végétative
La multiplication végétative est un mode de régénération et dissémination d’un végétal par
multiplication asexuée sans intervention des gamètes (mâle et femelle) à partir de certains tissus,
cellules ou organes (Meunier, 2015). A la différence des semis qui donnent un nouveau
patrimoine génétique, la multiplication végétative génère les clones. C’est un phénomène aussi
naturel qui a été longtemps utilisé par l’homme pour le clonage de végétaux.
~7~
La multiplication végétative a pour objectif primordial de multiplier les arbres remarquables et
d’identifier le clone dans le but d’éviter toute incompatibilité phénolique (Agbogan, 2015).
Les techniques de multiplication végétative les plus utilisées (Bellefontaine et al., 2015) sont :
o Le bouturage ;
o Le marcottage ;
o Le drageonnage ;
o Greffage ;
o Culture in vitro ; etc.
1.2.2.1 Avantages
La multiplication végétative a pour avantages de (Bellefontaine, 2018, CIRAD, Jaenicke, 2003) :
o Maintenir des génotypes supérieurs ;
o Provoquer l’apparition des fleurs et des fruits précocement ;
o Etre une alternance liée à la germination et le stockage des graines ;
o Combiner une seule plante les caractères convoités de plusieurs génotypes ;
o Contrôler certaines phases de développement ;
o Arborer l’uniformité des plantations.
1.2.2.2 Inconvénients
La multiplication végétative présente aussi quelques inconvénients, voici quelques-uns
(Bellefontaine, 2018, CIRAD, Jaenicke, 2003) :
La colonisation se fait le milieu proche de l’individu ;
Trop forte propagation de certaines variétés au détriment d’autres peut aussi réduire la
diversité biologique.
1.3
Présentations de l’espèce étudiée
L’espèce D. Boehmii est appelé en Bemba « Mutetampuku » et en anglais « Larged leave », c’est
une espèce de la famille de Fabacée (Leguminosae) et de la sous-famille de Faboidé. C’est un
arbre ou grand arbuste atteignant plus ou moins 18m de hauteur, caducifolié, ses rameaux sont
glabres. Les feuilles sont alternés, composé-imparipenné à 9-15 foliole ; pétiole 2-5 cm ; foliole
~8~
elliptique ou ovale ; obtuses ou aigues de 2,5 à 7 x 1.5-3 a apex souvent mucron, glabre, vert
franc. Les fleurs sont en particulier très ramifiées atteignant 10 cm de long à l’extrémité des
rameaux ; corolle blanche, papilionacée, de 5 à 6.5 mm de long. Ses fruits sont sous formes de
gousses elliptiques, plates et minces contenant en moyenne 3 graines (Meerts, 2016 et Nyemb et
al., 2022).
1.3.1.1 Écologie et habitat
L’espèce D. boehmii est un peu partout en Afrique subtropicale, du Sénégal jusqu’en Afrique du
Sud. On le retrouve généralement dans les forêts claires et les savanes de dégradation à
dominance Zambézienne et soudanienne (Vagilica, 2016).
Figure 2: Dalbergia boehmii dans l'arboretum et au sanctuaire de MIKEMBO (crédit, Bwana, 2022)
1.3.1.2 Usages
L’espèce D. boehmii est utilisée dans la médecine traditionnelle, principalement en Tanzanie où
elle est plus utilisée pour le traitement du paludisme chez les enfants. Les écorces de la plantes
sont aussi utilisées pour traiter des brûlures au niveau de la peau (Lemmens, 2008 ; abdou, et al.,
2022).
~9~
2 CHAPITRE 2. MILIEU, MATERIELS ET METHODES
2.1
Milieu
2.1.1 Localisation
L’expérimentation a été conduite dans le champ expérimental de la Faculté des Sciences
Agronomiques de l’Université de Lubumbashi. Les coordonnées géographiques correspondant à
l’emplacement sont : 11°36’31.39° latitude Sud et 27°28’36.34 longitude Est.
Figure 3: Carte du champ expérimental (Crédit: BWANA, 2022)
2.1.2 Climat
La ville de Lubumbashi dispose d’un climat du type Cw6, selon la classification de Koppen
(FAO, 2015). C’est un climat tropical caractérisé par deux saisons qui sont : une saison sèche
bien marquée allant du mois de Mai au mois de septembre et une saison de pluie allant de
novembre à mars. Les deux mois, Avril et octobre, sont considérés comme étant les mois de
~ 10 ~
transition. La moyenne annuelle des températures à Lubumbashi est principalement de 20°C et
celle des précipitations est plutôt estimée à 1200 mm (Mpundu et al., 2017).
Figure 4: Diagramme ombrothermique de la ville de Lubumbashi, Climate-Data.Org (2022).
2.1.3 Sol
Les sols de Lubumbashi sont caractérisés par la dominance des groupes referenciels des sols tels
que les feralsols, regosols, combisols, vertisols, fluvisols, et glevysols (Kasongo et al ; 2009). Ils
ont généralement la couleur rouge, jaune et brin et sont dominés par la kaolinite ou l’argile du
type 1/1. Le pH des sols de Lubumbashi et de la région du Miombo, en général, sont
majoritairement acide, compris entre 4,5 à 5,8 (Chindumayo et Kwibisa, 2003), et leur capacité
d’échange cationique est de 2,0 et 9,5 (Mapenda et al ; 2013).
2.2
Matériels
2.2.1 Matériels biologiques
~ 11 ~
Le matériel biologique utilisé dans cette étude est constitué des graines de D. Boehmii récoltées
dans le sanctuaire de Mikembo sur de semenciers vigoureux et en bon état sanitaire en date du 7
août 2022.
2.2.2 Matériels techniques
Les matériels techniques utilisés pour mener à bien ce travail sont :
o Des sachets polyéthylènes : pour le remplissage des sols des expérimentations.
o La bêche : cet instrument, nous a beaucoup aidé dans le prélèvement des sols, mais aussi
dans d’autres pratiques sylvicoles.
o La houe : nous l’avons utilisé pour le prélèvement de sol.
o Les bocaux : ces objets nous ont aidés dans la conservation des graines.
o La latte : ça nous a aidés pour prélever les données.
o Les Clous : les clous nous ont permis de trouer les sachets.
o La brouette : ce matériel nous aidé pour transporter le sol.
o Les gants : les gants nous ont servis de matériels de sécurité.
o Les boites à pétris : effectuées la pré-germination.
2.3
Méthodes
2.3.1 Mise en culture
2.3.1.1 Traitement de graines
Les graines récoltées ont été réparties en 3 lots de prétraitement des semences. Le premier lot de
graines a été considéré comme témoin et n’a subi aucun traitement, le deuxième lot est constitué
des graines trempées dans l’eau bouillante jusqu’au refroidissement et le troisième lot, des
graines trempées dans l’eau à température ambiante pendant 48 heures. Deux types de substrats
d’enracinement ont été testés, le sol forestier prélevé dans l’arboretum et le sol du champ
expérimental.
~ 12 ~
2.3.1.2 Dispositif expérimental
Les graines ont été semées dans des sachets polyéthylène noirs à une profondeur d’environ 2cm
en raison d’une graine par sachet. L’expérimentation a été conduite suivant un dispositif
complètement randomisé de 6 traitements répétés 7 fois. Le prétraitement des graines constitue
le facteur principal et le substrat d’enracinement, le facteur secondaire.
Tableau 1: Illustration schématique du dispositif expérimental de Dalbergia boehmii Taub
T0
T1
T2
T3
T4
T5
T1
T2
T3
T4
T5
T0
T2
T3
T4
T5
T0
T1
T3
T4
T5
T0
T1
T2
T4
T5
T0
T1
T2
T3
T5
T0
T1
T2
T3
T4
T0
T1
T2
T3
T4
T5
Légende :
o T0 = Graines Témoins semées dans le sol forestier
o T1= Graines Témoins semées dans le sol de champ
o T2 = Graines trempées dans l’eau froide et semées dans le sol forestier
o T3 = Graines trempées dans l’eau froide et semées dans le sol de champ
o T4 = Graines trempées dans l’eau chaude et semées dans le sol forestier
o T5 = Graines trempées dans l’eau chaude et semées dans le sol de champ
2.3.1.3 Entretien
Pour les travaux d’entretiens, ils ont spécialement consistaient aux pratiques liées à l’arrosage,
qui se faisait une seule fois par jour pendant la saison sèche ; le binage, qui était fait en vue de
~ 13 ~
faciliter l’infiltration de l’eau ; ainsi que le désherbage, qui était fait pour enlever les mauvaises
herbes en vue d’éviter la compétition avec la plante.
2.3.2 Paramètres observés
2.3.2.1 Taux de levée
La germination a été observée à partir du 10/09/2022. La formule nous servant de connaitre le
taux de germination est la suivante : TG = (n/N)*100
TG= taux de germination
n= nombre de graines germées
N= Nombre total des graines semées
2.3.2.2 Nombre de feuille
Nous avons commencé avec le prélèvement de nombres de feuilles à partir du 17 septembre
jusqu’au 5 décembre. Le nombre de feuilles moyen par plante est calculé pour chaque traitement
par la formule suivante :
𝑁𝐹 =
∑ 𝐹𝑃
NP
D’où : NF : nombre de feuilles moyen ;
FP : nombre de feuilles pour chaque plante ;
NP : nombre de plantes.
2.3.2.3 Hauteur
Le prélèvement de la hauteur a débuté à partir du 17 septembre jusqu’au 05 décembre 2022. La
hauteur moyenne de plantes par traitement est calculée par la formule ci-après :𝐻 =
D’où : H : hauteur moyenne ;
∑ℎ
NP
~ 14 ~
h : hauteur de chaque plante ;
NP : nombre des plantes.
2.3.2.4 Temps de latence
C'est le temps moyen au bout duquel on observe la première germination. La formule suivante a
été utilisée :
T = PG - PS
D’où : TL : Temps de latence
PG : Période de germination ;
PS : Période de semis.
2.3.3 Analyses statistiques de données
Les données récoltées ont été encodées dans une feuille Excel2013, ensuite traiter en comparant
les différents paramètres observés. L’analyse de la variance à un facteur a été effectuée, à l’aide
du logiciel Minitab 16, pour déterminer le niveau de différence entre les moyennes de différents
paramètres.
Si P> 0,05 : pas de différence significative,
Si P< 0,05 : la différence est significative,
Si P< 0,01 : la différence est hautement significative,
Si P< 0,001 : la différence est très hautement significative.
~ 15 ~
3 CHAPITRE 3. PRESENTATION DE RESULTATS
Les résultats obtenus par rapport à l’expérimentation sur la multiplication générative et la
croissance en pépinière de D. boehmii dans les conditions de Lubumbashi ont permis d’avoir les
données liées aux paramètres de germination et les paramètre végétatifs au bout de trois mois.
3.1
Paramètres de germination
3.1.1 Taux de levée
Le graphique ci-dessous présente le comportement des graines sur le taux de levée de chaque
traitement. Par rapport aux prétraitements de graines, le trappage dans l’eau chaude s’est révélé
comme le meilleur prétraitement avec un taux de levée de 57%, suivis des graines témoins avec
28%, et enfin les graines prétraitées dans l’eau froide avec 7%. En se basant sur le substrat, le
taux de levé le plus haut était trouvé avec le sol de champ (33%) et le plus faible était trouvé avec
le sol forestier (28%). L’analyse de la variance ne montre pas de différence significative entre les
traitements (0,11).
Taux de levée (¨%)
120
100
80
60
40
20
0
T0
T1
T2
Figure 5: Taux de levée des graines en pépinière.
3.1.2 Taux de survie
T3
T4
T5
~ 16 ~
Par rapport au taux de survie, les résultats obtenus montrent que toutes les plantules (100%) sont
restées en vie depuis la germination, jusqu’à la fin de l’expérimentation.
3.1.3 Temps de latence
Le graphique ci-dessous illustre le temps que les graines ont pris depuis leur semis jusqu’à la
germination. Le temps de latence dans sa globalité est d’une moyenne de 40 jours, et se basant
particulièrement sur chaque traitement, le temps de latence est de 48 jours en moyenne pour les
graines trempées dans l’eau chaude, puis 49 jours en moyenne pour les graines témoins, enfin 50
jours pour les graines trempées dans l’eau froide. En ce qui concerne les substrats, le temps de
latence est de 53 jours en moyenne pour le sol forestier et 42,5 jours pour le sol de champ.
L’analyse de la variance n’a pas montré de différence significative entre les traitements (P=0,7).
Temps de latence (Jours)
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
T0
T1
T2
T3
T4
T5
Figure 6: Temps de latence des graines en pépinière.
3.1.4 Durée de germination
Ce graphique illustre le temps entre la date de la première germination à la dernière germination.
En prenant en compte tous les traitements réunis, la durée de germination moyenne est de 74
jours. Particulièrement pour chaque prétraitement, le nombre de jour le plus faible est de 74 jours
pour les graines trempées dans l’eau chaude, suivis de 81 jours pour les graines témoins, et enfin,
le nombre le plus élevé est de 84 jours pour les graines trempées dans l’eau froide. En fonction
~ 17 ~
du substrat, la durée de germination la moins élevée est de 67 jours pour le sol forestier et la plus
élevée est de 84 jours pour le sol de champs.
Durée de germination (jours)
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
T0
T1
T2
T3
T4
T5
Figure 7: Durée moyenne de germination par traitement
3.1.5 Dynamique de germination
Le graphique ci-après illustre l’évolution de la germination pour chaque traitement au cours de
l’expérimentation.
Dynamique de germination (%)
50
40
30
20
10
0
S1
S2
S3
T0
S4
T1
S5
S6
T2
S7
T3
S8
S9 S10 S11 S12
T4
Figure 8: Illustration sur la dynamique de germination (S: semaine).
T5
~ 18 ~
L’analyse des résultats présentés dans le graphique ci-dessus montre que les traitements T0 et T1
ont atteint le maximum de germination à la huitième semaine. Alors que le traitement T4 a atteint
son taux maximal de germination quatre semaines après le début de la levée. Les traitements T2
et T5 ont atteint le maximum de leur germination à cinquième et à la sixième semaine
respectivement.
3.2
Paramètres végétatifs
3.2.1 Hauteur
3.2.1.1 Dynamique de croissance
Les résultats de la croissance en hauteur des plants présentés dans le graphique ci-après, montrent
que, d’une manière générale, l’espèce D. boehmii croit à une de 3,59 cm par mois en pépinière.
En prenant en compte le facteur substrat et prétraitement de graines, T2 s’est montré le traitement
qui accélère la croissance de plantes en pépinière, avec le plus apte avec une croissance moyenne
mensuelle de 6,2 cm, suivit de T1 et T0 avec 3,4 cm et 2,8 cm respectivement. Les traitements
T5 et T4 se sont montré comme les moins aptes avec des moyennes respectives de 2,5 et 2,45
cm.
Dynamique de croissance
25
20
15
10
5
0
S1
S2
S3
T0
S4
T1
S5
S6
T2
S7
T4
S8
S9
S10
T5
Figure 9: Dynamique de croissance en pépinière de plantes par semaine (S : semaine).
~ 19 ~
Les résultats de l’analyse de la variance à un facteur pour la hauteur de plantes, présentés dans
le graphique ci-après, ne montrent pas de différence significative (P= 0,19).
Hauteur en cm
25
20
15
10
5
0
T0
T1
T2
T4
T5
Figure 10 : Hauteur de plantes en pépinière
3.2.2 Nombre de feuilles
3.2.2.1 Dynamique de nombre de feuilles
L’illustration ci-dessous présente l’évolution de nombre de feuilles par semaine pour chaque
traitement. Il en ressort que, pour tous les traitements confondus, les nombres augmente d’une
manière exponentielle jusqu’à la sixième semaine avant de se stabiliser.
~ 20 ~
Dynamique de nombre de feuilles
6
5
4
3
2
1
0
S1
S2
S3
S4
T0
S5
T1
S6
T2
S7
S8
T4
S9
S10
T5
Figure 11: Dynamique de nombre de feuilles
Les résultats sur l’analyse de la variance de nombre de feuilles, présentés dans le graphique cidessous, montrent une différence significative entre les moyenne de nombre de feuilles pour tous
les traitements pris ensemble (P=0,018).
Nombre de feuilles
7
6
ab
ab
5
a
4
ab
b
T4
T5
3
2
1
0
T0
T1
T2
Figure 12: Nombre de feuilles par plante en pépinière. Les traitements suivis par la même lettre
ne montrent pas de différence significative au seuil de probabilité de 5%.
~ 21 ~
4 CHAPITRE 4. DISCUSSIONS
4.1
Influences de prétraitements sur la germination de D. boehmii
Les résultats obtenus dans notre travail ont montré un effet significatif du traitement des graines
sur le taux de levée. Garba et al. (2020) ont aussi montré que l’effet de prétraitement des graines
influence sur la germination, avec 4 traitements dont celui des graines scarifiées, puis celui des
graines trempées dans l’eau chaude, et enfin celui des graines trempées dans l’acide sulfurique.
Les résultats trouvés par Guil, Perrot et Rich et al. (2009) au Benin, sur l’espèce Prosopsis
africana, de la famille de fabacée, sont en adéquation avec ceux trouvés dans ce travail, d’où
l’eau chaude a favorisé la germination.
Dans cette étude, nos résultats montrent que le trempage des graines dans l’eau bouillante est le
meilleur traitement. Mojermane et al (2022) indiquent que l’eau chaude permet de ramollir la
graine et induit la germination. Badru et al (2004) attestent que le taux de germination des espèces
de la famille de Fabacée est influencé par le ramollissement du tégument de la graine pour laisser
passer l’eau et l’oxygène.
Cependant, le taux de levée de 57% obtenu dans cette étude au bout de 3 mois, est inférieur au
100% obtenu par Garba et al. (2020) sur l’effet de traitement de la germination de Tamarindus
indica au Niger. La principale raison de cette différence serait expliquée par la durée de
l’expérimentation. En effet, le présent travail a été conduit pendant 3 mois alors que Garba et ses
collaborateurs ont fait leurs expérimentations pendant 5 mois.
Par rapport au temps de latence, les résultats obtenus démontrent visiblement que le lot de graines
traitées dans l’eau chaude avait le temps de latence le plus court par rapport à d’autres
prétraitements bien que l’analyse de la variance n’ait pas montré de différence significative entre
traitements. Le temps de latence moyen trouvé dans cette étude est inférieur aux 60 jours trouvés
par Sogo et al. (2017) dans leur étude sur la multiplication générative de Detarium senegalense
au Togo. Il est aussi supérieur à celui trouvé par Maku et al. (2014) dans leur travail sur les
caractéristiques germinatives et la vitesse de croissance de Mansonia altissima. La raison de cette
différence peut être due à la profondeur de semis ou la durée de conservation des graines.
~ 22 ~
4.2
Influence du substrat d’enracinement sur la croissance de D. boehmii en pépinière
Dans cette étude, une hauteur moyenne d’environ 20 cm a été enregistrée à la fin de notre
expérimentation avec un effet non significatif du traitement. Ces résultats sont contraires à ceux
obtenus par Endonto et al. (2020) en République Démocratique du Congo dans leur étude sur la
germination des graines et la croissance des plantules d’Afzelia bipendensis dans laquelle la
hauteur des plantes en pépinière était significativement influencée par le substrat d’enracinement.
Et indiquent, le substrat forestier riche en matière organique avait montré des plantules de plus
grande taille. Nos résultats sont aussi inférieurs à ceux trouvés par Garba et al. (2020) qui ont
enregistré une hauteur moyenne de 47cm avec les plantes de Tamarindus indica. L’âge de plantes
en pépinière est la principale raison de cette différence.
Le résultat sur le nombre de feuilles a montré l’influence significative d’un substrat riche en
matière organique comme cela a été démontré par Endonto et al. (2020) et Lègba et al. (2021).
Les résultats obtenus sur le nombre de feuilles lors de l’expérimentation sont inférieurs à ceux
obtenus par Sogo et al (2017) sur l’espèce Detarium senegalense (Fabaceae), qui ont donné un
nombre de feuilles moyen de 12 en 140 jours, soit 4 mois et 20 jours d’expérimentation.
Pour ce qui est de la dynamique de croissance et de feuille, nos résultats sont comparables à ceux
obtenus sur Afzelia africana, présenté par Adomou et al. (2021), qui ont montré que
l’augmentation significative de la croissance se produit au bout de 40 jours, avec une hauteur de
20 cm en deux mois.
~ 23 ~
5 CONCLUSION
Notre travail poursuivait deux objectifs principaux : (i) évaluer l’effet de prétraitement sur la
germination de graines et (ii) déterminer l’influence du substrat d’enracinement sur la croissance
et le développement de plantes en pépinière.
Dalbergia boehmii s’est montré être une espèce à multiplication générative satisfaisante. Les
résultats obtenus que le trempage des graines dans l’eau bouillante jusqu’au refroidissement est
le meilleur traitement permettant d’optimiser la germination de Dalbergia boehmii. L’hypothèse
selon laquelle le substrat riche en matière organique améliorerait la croissance de plantes en
pépinière n’a pas été confirmée vu la courte période d’observation.
Des travaux supplémentaires devraient être conduits pour déterminer l’influence de la taille de
graines sur le taux de germination. Le suivi en champ devraient aussi être envisagés afin
d’appréhender la capacité de l’espèce à croître en conditions ex-situ.
~ 24 ~
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7 ANNEXES
NOMBRE DE FEUILLES
————— 22/01/2012 08:43:48 ————————————————————
Bienvenue dans Minitab, appuyez sur F1 pour obtenir de l'aide.
Statistiques descriptives : nombre de feuilles
Variable
nombre de feuilles
Traitement
T0
T1
T2
T4
T5
Moyenne
4,500
3,500
5,0000
4,0000
3,000
EcTyp
0,500
0,837
0,000000
0,000000
1,000
ANOVA à un facteur contrôlé : nombre de feuilles en fonction de Traitement
Source
Traitement
Erreur
Total
S = 0,6794
Niveau
T0
T1
T2
T4
T5
N
3
6
3
3
3
DL
4
13
17
Somme des
carrés
8,125
6,000
14,125
CM
2,031
0,462
R carré = 57,52 %
Moyenne
4,5000
3,5000
5,0000
4,0000
3,0000
EcTyp
0,5000
0,8367
0,0000
0,0000
1,0000
F
4,40
P
0,018
R carré (ajust) = 44,45 %
Limites de confiance = 95 % distinctes pour la
moyenne en fonction de l'écart type regroupé
--------+---------+---------+---------+(-------*-------)
(-----*-----)
(-------*-------)
(-------*-------)
(-------*-------)
--------+---------+---------+---------+3,0
4,0
5,0
6,0
~ 30 ~
Ecart type regroupé = 0,6794
Informations de groupement avec la méthode de Tukey
Traitement
T2
T0
T4
T1
T5
N
3
3
3
6
3
Moyenne
5,0000
4,5000
4,0000
3,5000
3,0000
Groupement
A
A B
A B
A B
B
Les moyennes ne partageant aucune lettre sont sensiblement différentes.
Intervalles de confiance simultanés de Tukey = 95 %
Toutes les comparaisons deux à deux sur les niveaux de Traitement
Niveau de confiance individuel = 99,23 %
Traitement = T0 soustrait de :
Traitement
T1
T2
T4
T5
Inférieur
-2,5116
-1,2454
-2,2454
-3,2454
Centré
-1,0000
0,5000
-0,5000
-1,5000
Supérieur
0,5116
2,2454
1,2454
0,2454
Traitement
T1
T2
T4
T5
---------+---------+---------+---------+
(-------*-------)
(--------*-------)
(--------*-------)
(--------*-------)
---------+---------+---------+---------+
-2,0
0,0
2,0
4,0
Traitement = T1 soustrait de :
Traitement
T2
T4
T5
Inférieur
-0,0116
-1,0116
-2,0116
Centré
1,5000
0,5000
-0,5000
Supérieur
3,0116
2,0116
1,0116
Traitement
T2
T4
T5
---------+---------+---------+---------+
(-------*------)
(-------*------)
(-------*------)
---------+---------+---------+---------+
-2,0
0,0
2,0
4,0
Traitement = T2 soustrait de :
Traitement
T4
T5
Inférieur
-2,7454
-3,7454
Centré
-1,0000
-2,0000
Traitement
T4
T5
---------+---------+---------+---------+
(--------*--------)
(--------*--------)
---------+---------+---------+---------+
-2,0
0,0
2,0
4,0
Traitement = T4 soustrait de :
Supérieur
0,7454
-0,2546
~ 31 ~
Traitement
T5
Inférieur
-2,7454
Centré
-1,0000
Supérieur
0,7454
Traitement
T5
---------+---------+---------+---------+
(--------*--------)
---------+---------+---------+---------+
-2,0
0,0
2,0
4,0
HAUTEUR
————— 22/01/2012 09:11:30 ————————————————————
Bienvenue dans Minitab, appuyez sur F1 pour obtenir de l'aide.
Statistiques descriptives : hauteur en cm; hauteur en cm
Variable
hauteur en cm
Traitement
T0
T1
T2
T4
T5
hauteur en cm
T0
T1
T2
T4
T5
Moyenne
15,30
15,60
21,000
18,00
17,00
EcTyp
2,30
3,85
0,000000
3,61
3,04
15,30
15,60
21,000
18,00
17,00
2,30
3,85
0,000000
3,61
3,04
ANOVA à un facteur contrôlé : hauteur en cm en fonction de Traitement
Somme des
carrés
71,30
129,32
200,62
Source
Traitement
Erreur
Total
DL
4
13
17
S = 3,154
R carré = 35,54 %
Niveau
T0
T1
T2
T4
T5
N
3
6
3
3
3
Moyenne
15,300
15,600
21,000
18,000
17,000
CM
17,83
9,95
F
1,79
P
0,191
R carré (ajust) = 15,71 %
EcTyp
2,300
3,853
0,000
3,606
3,041
Limites de confiance = 95 % distinctes pour la
moyenne en fonction de l'écart type regroupé
--------+---------+---------+---------+(-----------*----------)
(-------*-------)
(----------*----------)
(----------*-----------)
(-----------*----------)
--------+---------+---------+---------+14,0
17,5
21,0
24,5
Ecart type regroupé = 3,154
Informations de groupement avec la méthode de Tukey
Traitement
T2
N
3
Moyenne
21,000
Groupement
A
~ 32 ~
T4
T5
T1
T0
3
3
6
3
18,000
17,000
15,600
15,300
A
A
A
A
Les moyennes ne partageant aucune lettre sont sensiblement différentes.
Intervalles de confiance simultanés de Tukey = 95 %
Toutes les comparaisons deux à deux sur les niveaux de Traitement
Niveau de confiance individuel = 99,23 %
Traitement = T0 soustrait de :
Traitement
T1
T2
T4
T5
Inférieur
-6,718
-2,403
-5,403
-6,403
Centré
0,300
5,700
2,700
1,700
Supérieur
7,318
13,803
10,803
9,803
Traitement
T1
T2
T4
T5
--------+---------+---------+---------+(---------*---------)
(----------*-----------)
(-----------*----------)
(----------*-----------)
--------+---------+---------+---------+-7,0
0,0
7,0
14,0
Traitement = T1 soustrait de :
Traitement
T2
T4
T5
Inférieur
-1,618
-4,618
-5,618
Centré
5,400
2,400
1,400
Supérieur
12,418
9,418
8,418
Traitement
T2
T4
T5
--------+---------+---------+---------+(---------*---------)
(---------*---------)
(---------*---------)
--------+---------+---------+---------+-7,0
0,0
7,0
14,0
Traitement = T2 soustrait de :
Traitement
T4
T5
Inférieur
-11,103
-12,103
Centré
-3,000
-4,000
Supérieur
5,103
4,103
Traitement
T4
T5
--------+---------+---------+---------+(-----------*----------)
(----------*-----------)
--------+---------+---------+---------+-7,0
0,0
7,0
14,0
Traitement = T4 soustrait de :
Traitement
T5
Inférieur
-9,103
Centré
-1,000
Supérieur
7,103
Traitement
T5
--------+---------+---------+---------+(-----------*----------)
--------+---------+---------+---------+-7,0
0,0
7,0
14,0
~ 33 ~
TAUX DE LEVEE
————— 22/01/2012 10:11:44 ————————————————————
Bienvenue dans Minitab, appuyez sur F1 pour obtenir de l'aide.
Statistiques descriptives : Taux levée
Variable
Taux levée
Traitement
T0
T1
T2
T4
T5
Moyenne
33,3
50,000
33,3
50,000
66,7
EcTyp
28,9
0,000000
57,7
0,000000
28,9
ANOVA à un facteur contrôlé : Taux levée en fonction de Traitement
Somme des
carrés
2361
10000
12361
Source
Traitement
Erreur
Total
DL
4
13
17
S = 27,74
R carré = 19,10 %
Niveau
T0
T1
T2
T4
T5
N
3
6
3
3
3
Moyenne
33,33
50,00
33,33
50,00
66,67
CM
590
769
F
0,77
P
0,565
R carré (ajust) = 0,00 %
EcTyp
28,87
0,00
57,74
0,00
28,87
Limites de confiance = 95 % distinctes pour la
moyenne en fonction de l'écart type regroupé
+---------+---------+---------+--------(----------*-----------)
(-------*-------)
(----------*-----------)
(-----------*----------)
(----------*-----------)
+---------+---------+---------+--------0
30
60
90
Ecart type regroupé = 27,74
Informations de groupement avec la méthode de Tukey
Traitement
T5
T4
T1
T2
T0
N
3
3
6
3
3
Moyenne
66,67
50,00
50,00
33,33
33,33
Groupement
A
A
A
A
A
Les moyennes ne partageant aucune lettre sont sensiblement différentes.
Intervalles de confiance simultanés de Tukey = 95 %
Toutes les comparaisons deux à deux sur les niveaux de Traitement
~ 34 ~
Niveau de confiance individuel = 99,23 %
Traitement = T0 soustrait de :
Traitement
T1
T2
T4
T5
Inférieur
-45,04
-71,26
-54,59
-37,92
Centré
16,67
0,00
16,67
33,33
Supérieur
78,38
71,26
87,92
104,59
Traitement
T1
T2
T4
T5
-------+---------+---------+---------+-(----------*---------)
(-----------*-----------)
(-----------*-----------)
(-----------*----------)
-------+---------+---------+---------+--60
0
60
120
Traitement = T1 soustrait de :
Traitement
T2
T4
T5
Inférieur
-78,38
-61,71
-45,04
Centré
-16,67
0,00
16,67
Supérieur
45,04
61,71
78,38
Traitement
T2
T4
T5
-------+---------+---------+---------+-(---------*----------)
(---------*---------)
(----------*---------)
-------+---------+---------+---------+--60
0
60
120
Traitement = T2 soustrait de :
Traitement
T4
T5
Inférieur
-54,59
-37,92
Centré
16,67
33,33
Supérieur
87,92
104,59
Traitement
T4
T5
-------+---------+---------+---------+-(-----------*-----------)
(-----------*----------)
-------+---------+---------+---------+--60
0
60
120
Traitement = T4 soustrait de :
Traitement
T5
Inférieur
-54,59
Centré
16,67
Supérieur
87,92
Traitement
T5
-------+---------+---------+---------+-(-----------*-----------)
-------+---------+---------+---------+--60
0
60
120
Temps de latence
————— 22/01/2012 10:56:05 ————————————————————
~ 35 ~
Bienvenue dans Minitab, appuyez sur F1 pour obtenir de l'aide.
Statistiques descriptives : Temps de latence
Variable
Temps de latence
TRAITEMENT
T0
T1
T2
T4
T5
Moyenne
50,5
47,0
50,50
36,5
57,50
EcTyp
34,6
20,6
4,95
14,8
9,04
ANOVA à un facteur contrôlé : Temps de latence en fonction de TRAITEMENT
Somme
des
carrés
623
2965
3588
Source
TRAITEMENT
Erreur
Total
DL
4
9
13
S = 18,15
R carré = 17,37 %
Niveau
T0
T1
T2
T4
T5
N
2
4
2
2
4
Moyenne
50,50
47,00
50,50
36,50
57,50
CM
156
329
F
0,47
P
0,755
R carré (ajust) = 0,00 %
EcTyp
34,65
20,61
4,95
14,85
9,04
Limites de confiance = 95 % distinctes pour la
moyenne en fonction de l'écart type regroupé
------+---------+---------+---------+--(-------------*--------------)
(----------*---------)
(-------------*--------------)
(-------------*--------------)
(----------*---------)
------+---------+---------+---------+--20
40
60
80
Ecart type regroupé = 18,15
Informations de groupement avec la méthode de Tukey
TRAITEMENT
T5
T2
T0
T1
T4
N
4
2
2
4
2
Moyenne
57,50
50,50
50,50
47,00
36,50
Groupement
A
A
A
A
A
Les moyennes ne partageant aucune lettre sont sensiblement différentes.
Intervalles de confiance simultanés de Tukey = 95 %
Toutes les comparaisons deux à deux sur les niveaux de TRAITEMENT
Niveau de confiance individuel = 99,17 %
TRAITEMENT = T0 soustrait de :
TRAITEMENT
T1
T2
T4
T5
Inférieur
-56,40
-61,09
-75,09
-45,90
Centré
-3,50
0,00
-14,00
7,00
Supérieur
49,40
61,09
47,09
59,90
TRAITEMENT
T1
T2
---------+---------+---------+---------+
(------------*------------)
(--------------*--------------)
~ 36 ~
T4
T5
(---------------*--------------)
(------------*------------)
---------+---------+---------+---------+
-40
0
40
80
TRAITEMENT = T1 soustrait de :
TRAITEMENT
T2
T4
T5
Inférieur
-49,40
-63,40
-32,69
Centré
3,50
-10,50
10,50
Supérieur
56,40
42,40
53,69
TRAITEMENT
T2
T4
T5
---------+---------+---------+---------+
(------------*------------)
(------------*-------------)
(----------*---------)
---------+---------+---------+---------+
-40
0
40
80
TRAITEMENT = T2 soustrait de :
TRAITEMENT
T4
T5
Inférieur
-75,09
-45,90
Centré
-14,00
7,00
Supérieur
47,09
59,90
TRAITEMENT
T4
T5
---------+---------+---------+---------+
(---------------*--------------)
(------------*------------)
---------+---------+---------+---------+
-40
0
40
80
TRAITEMENT = T4 soustrait de :
TRAITEMENT
T5
Inférieur
-31,90
Centré
21,00
Supérieur
73,90
TRAITEMENT
T5
---------+---------+---------+---------+
(------------*------------)
---------+---------+---------+---------+
-40
0
40
80
~ 37 ~