Drynaria

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Drynaria est un genre de fougères de la famille des Polypodiaceae. Il contient environ 16 espèces et un hybride naturel.

Ce sont des fougères épiphytes ou épipétriques qui sont originaires d'Afrique tropicale, du sud et du sud-est de l'Asie, d'Australie et d'Océanie. Certaines espèces sont économiquement importantes comme plantes médicinales.

Description[modifier | modifier le code]

Drynaria rigidula poussant sur des rochers en Australie. Les frondes fertiles sont grandes et vert foncé, les frondes stériles sont brunes et regroupées à la base des frondes feuilles
Sores sur la face inférieure d'une fronde de Drynaria quercifolia.
Drynaria quercifolia, parc national de Khao Yai, Thaïlande

Les Drynarias sont caractérisées par la présence de deux types de frondes, les frondes fertiles et les frondes stériles. Les frondes fertiles sont vert foncé, grandes (0,6 à 1,2 m de long), avec des tiges allongées. Elles sont profondément lobées ou pennées et portent des sores (structures de production et contenant des spores) sur leur face inférieure[2].

Les frondes stériles sont plus petites, situées à la base des frondes fertiles. Elles ne portent pas de sores et sont persistantes, sont brunes et sont persistantes[2]. Elles forment un « panier » caractéristique qui ramasse les déchets et les débris organiques[3]. La décomposition des débris recueillis fournit à la plante les nutriments qu'elle ne pourrait recevoir autrement lorsqu'elle est suspendue au-dessus du sol[4],[5].

Les deux types de frondes poussent généralement à partir de rhizomes ancrés sur un arbre ou un rocher[6],[7]. Les rhizomes de Drynaria sont rampants et densément couverts d'écailles brunes[2].

Habitat et répartition[modifier | modifier le code]

Les Drynarias sont des fougères épiphytes (qui poussent sur les arbres) ou épipetriques (qui poussent sur les rochers). Elles peuvent aussi parfois se retrouver dans des structures artificielles comme des murs de briques[8]. On les trouve dans les environnements tropicaux humides, généralement dans les forêts tropicales[3]. Leur aire de répartition naturelle s'étend de l'Afrique équatoriale à l'Asie orientale, l'Australie et l'Océanie[9].

Cycle vital[modifier | modifier le code]

Espèces[modifier | modifier le code]

Selon NCBI (5 août 2011)[10] :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. IPNI. International Plant Names Index. Published on the Internet http://www.ipni.org, The Royal Botanic Gardens, Kew, Harvard University Herbaria & Libraries and Australian National Botanic Gardens., consulté le 11 juillet 2020
  2. a b et c (en) Sarita Negi, Lalit M. Tewari, Y.P.S. Pangtey, Sanjay Kumar, Anita Martolia, Jeevan Jalal, & Kanchan Upreti, « Taxonomic Studies On The Family Polypodiaceae (Pteridophyta) Of Nainital Uttarakhand », New York Science Journal, vol. 2, no 5,‎ , p. 47–83 (ISSN 1554-0200, lire en ligne, consulté le )
  3. a et b (en) Russell Cumming & Jan Sked, « Drynaria & Platycerium: Interesting Fern Genera »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Society for Growing Australian Plants, (consulté le )
  4. (en) Frederick Garrett Dickason, « The Ferns of Burma », The Ohio Journal of Science, vol. 46, no 3,‎ , p. 109–141 (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Cliver Jermy et Roger Chapman, Tropical Forest Expeditions, Londres, RGS-IBG Expedition Advisory Centre, Royal Geographical Society, , 5e éd., 197 p. (ISBN 978-0-907649-84-7, OCLC 85895368, lire en ligne), p. 15
  6. (en) Sir William Jackson Hooker, Illustrated by Walter Hood Fitch, Garden ferns; or, Coloured figures and descriptions of a selection of exotic ferns adapted for cultivation in the garden, (lire en ligne)
  7. (en) Robert Lee Riffle, The Tropical Look : An Encyclopedia of Dramatic Landscape Plants, Portland, Timber Press, , 428 p. (ISBN 978-0-88192-422-0, OCLC 37820015, LCCN 97041819, lire en ligne), p. 152
  8. (en) H.C. Chang, D.C. Agrawal, C.L. Kuo, J.L. Wen, C.C. Chen and H.S. Tsay, « In Vitro Culture of Drynaria fortunei, a Fern Species Source of Chinese Medicine "Gu-Sui-Bu" », In Vitro Cellular & Developmental Biology – Plant, Springer, vol. 43, no 2,‎ , p. 133–139 (ISSN 1475-2689, DOI 10.1007/s11627-007-9037-6, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) « Drynaria (Bory) J.Sm. », Global Biodiversity Information Facility (consulté le )
  10. NCBI, consulté le 5 août 2011

Liens externes[modifier | modifier le code]

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