Crotalaria
La production de biomasse est pour moi capitale si l'on veut améliorer les rendements agricoles a Madagascar: le NPK est trop cher, non durable, importé (avec un coût de gasoil pas joli joli), avec tous les problèmes qu'il créé dans les sols.
Le fumier de zébus est absolument insuffisant, et souvent de mauvaise qualité: peu de fumier est composté et decomposé. Nous n'avons souvent le choix qu'entre du fumier d'étable non decomposé et du fumier tout sec très appauvri.
Mon approche se base sur l'observation de la flore environnante sauvage : rechercher des espèces spontannees d'intérêt, tels que les crotalarias.
Le plus connu, le crotalaria grahamiana, ne me plaît que guère: ses graines sont détruites entre 90 et 100% par des chenilles. La solution n'est a mon sens pas très pérenne, d'où le fait d'aller chercher des crotalaires locaux qui produisent et biomasse et semences, sans avoir a choisir entre soit l'un, soit l'autre.
Voici donc 3 espèces parmi les 6 que j'ai sélectionné cette année pour faire des essais a moyenne échelle, puisque les.essais a petite échelle ont donné de beaux résultats.
Le premier, au parfum doux et sucré, est aussi endémique de Madagascar et classe sur liste rouge de l'iucn.
Un dernier ne sera jamais présenté, malheureusement: celui dont les fleurs sentent le monoï de Tahiti. Parfum divin, mais production de semences assez faible et la récupération de ces dernières est fastidieuse.
Une merveilleuse manière de valoriser les espèces endemiques!
Dirigeant bénévole du centre de formation chez Chambéry Cyclisme Formation (CCF)
3 moisflorian fraix-bavuz, misaotra betsaka pour TOUS vos posts, vous êtes une encyclopédie à vous tout seul 👏 👏 👏 C'est très appréciable et enrichissant de découvrir et lire vos posts passionnants 💪 👌 👍 Un vrai retour à la terre et notre environnement. J'espère vous croiser lors d'un prochain séjour.