104
2014
D U M O RT I E R A
Dumortiera publishes articles – in English, Dutch
or French – on the lora and vegetation of Belgium and adjacent areas: vascular plants, bryophytes, lichens, algae and fungi. Themes that are
discussed include the changes in the indigenous
and non-indigenous lora, revisions of ‘dificult’
or overlooked groups, keys as additions to Flora
van België / Nouvelle Flore de la Belgique, results
of ield surveys, short communications, etc. Each
manuscript is refereed before publication.
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Dumortiera publiceert bijdragen – in het Nederlands, Frans of Engels – over de lora en vegetatie
van België en de aangrenzende gebieden: vaatplanten, mossen, korstmossen, algen en paddenstoelen. De inhoud omvat de evolutie van de inheemse en niet-inheemse lora, revisies van moeilijke of miskende groepen, sleutels als aanvulling
bij de Flora van België, resultaten van inventarisaties, korte mededelingen, enz. Elk aangeboden
manuscript wordt door referenten gelezen.
Dumortiera verschijnt uitsluitend in digitale
vorm. Het abonnement is gratis. Schrijf u in via de
website van de Nationale Plantentuin: http://www.
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Contents / Inhoud / Sommaire
J. Lambinon, F. Verloove et Ivan Hoste – La sixième
édition de la Nouvelle Flore de la Belgique et des Régions
voisines : la in d’un long chapitre
F. Verloove and J. Lambinon – The sixth edition of
the Nouvelle Flore de la Belgique: nomenclatural and
taxonomic remarks
3-6
7-40
F. Verloove et J. Lambinon – La sixième édition de
la Nouvelle Flore de la Belgique : commentaires
chorologiques
41-73
F. Verloove, I. Hoste and J. Lambinon – Casuals omitted
from the sixth edition of Nouvelle Flore de la Belgique
74-82
I. Hoste, L. Duistermaat, B. Odé en F. Van Rossum –
Nederlandse plantennamen in de Nouvelle Flore de la
Belgique : verschillen tussen de 5de en 6de editie
83-88
F. Van Rossum et F. Verloove – Addenda et corrigenda à
l’index alphabétique des noms latins de la 6e édition de la
Nouvelle Flore
89-93
Dumortiera publie des contributions – en français,
néerlandais ou en anglais – sur la lore et la végétation de la Belgique et des zones limitrophes :
plantes vasculaires, mousses, lichens, algues,
champignons. Les thèmes abordés concernent
l’évolution de la lore indigène et non indigène,
des révisions de groupes dificiles ou méconnus,
des clés complémentaires à la Nouvelle Flore de la
Belgique, des résultats d’inventaires de terrain, des
communications brèves, etc. Chaque manuscrit est
evalué par des reviewers.
Dumortiera est publié uniquement sous forme
numérique. L’abonnement est gratuit. Inscrivezwvous via le site du Jardin botanique: http://www.
br.fgov.be/, sous la rubrique ‘Publications du Jardin’.
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Editorial board: Ivan Hoste (editor), Q. Groom, L.
Vanhecke, W. Van Landuyt & F. Van Rossum.
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obtained from Botanic Garden Meise (Meise, Belgium). © 2014 Botanic Garden Meise. Publication
date fascicule 104: May 2014. ISSN 2295-3728.
Couverture Dumortiera 104 : page avec illustrations de Lamiaceae dans
la sixième édition de la Nouvelle Flore, avec du matériel à l’état frais de
Glechoma hederacea. Photo Liliane Tytens.
La sixième édition de la Nouvelle Flore de la Belgique
et des régions voisines : la in d’un long chapitre
Jacques Lambinon1, Filip VerLooVe2 et Ivan Hoste2
Université de Liège, Institut de Botanique, Sart Tilman, 4000 Liège, Belgique
[clemence.lambinon@skynet.be]
2
Agence Jardin botanique Meise, Nieuwelaan 38, 1860 Meise, Belgique
[ilip.verloove@br.fgov.be] [ivan.hoste@br.fgov.be]
1
Abstract. – The sixth edition of the Nouvelle Flore de la Belgique et des régions voisines:
the end of a long chapter. After six French and three Dutch editions, the editorial task of
preparing a new edition of the Nouvelle Flore de la Belgique/Flora van België is transferred
to a partially renewed and younger team of authors and collaborators. Some brief comments
on the Flora are followed by a bibliographical overview of all the previous editions.
Samenvatting. – De zesde editie van de Nouvelle Flore de la Belgique et des régions
voisines: het slot van een lang hoofdstuk. Na zes Franse en drie Nederlandse edities wordt
de redactie van de Nouvelle Flore de la Belgique/Flora van België overgedragen aan een
gedeeltelijk vernieuwde en verjongde ploeg auteurs en medewerkers. Enkele korte beschouwingen over de Flora worden gevolgd door een bibliograisch overzicht van alle edities.
La sixième édition de la Nouvelle Flore est sortie de presse
en octobre 2012 ; elle constitue la dernière Flore de nos
régions dans sa forme actuelle, pour des raisons que nous
évoquerons. L’ouvrage se situe au sein de l’histoire de la
taxonomie et de la loristique des plantes vasculaires durant le demi-siècle dernier, dans un territoire allant grosso
modo du centre des Pays-Bas et de l’Eifel central au Nord
de la France, à la Lorraine, jusqu’au pied des Vosges. Les
Préface et Introduction de la sixième édition fournissent
quelques informations à ce propos.
Rappelons que l’histoire de cette Flore débute en 1967.
Elle est alors baptisée du nom Flore de la Belgique, du
Nord de la France et des Régions voisines. Elle compte
sept auteurs, à savoir J.E. De Langhe, L. Delvosalle, J.
Duvigneaud, J. Lambinon, A. Lawalrée, W. Mullenders
(en fait l’initiateur du projet) et C. Vanden Berghen, tous
décédés, à l’exception du premier auteur du présent article (JL). Ce volume fut d’abord publié chez un éditeur
commercial, la irme Desoer à Liège. Depuis des dizaines
d’années, cette maison d’édition avait une riche tradition dans le domaine de la botanique. Comme successeur
d’Emile Tarlier, puis de Gustave Mayolez, tous les deux
à Bruxelles, la irme Desoer avait imprimé de nombreux
nouveaux tirages de la cinquième édition du Manuel de
la Flore de Belgique de François Crépin (1884) et, plus
tard, le Nouveau Manuel de la Flore de Belgique et des
Régions limitrophes de Jules Goffart (1934) (Hoste 2013).
La couverture bleu foncé de la Nouvelle Flore, devenue une tradition dans toutes les éditions ultérieures, la
fait souvent qualiier de ‘Flore bleue’, l’expression perDumortiera 104/2014 : 3-6
sistant jusqu’aujourd’hui dans le vocabulaire des loristes
de la dition de la Flore ; de même, les trois éditions de la
version en néerlandais, la Flora van België, seront souvent qualiiées de ‘rode Flora’ (‘Flore rouge’). Le titre de
l’ouvrage, désormais publié par le Jardin botanique national de Belgique, deviendra dès l’édition suivante celui
de Nouvelle Flore de la Belgique, du Grand-Duché de
Luxembourg, du Nord de la France et des régions voisines (Ptéridophytes et Spermatophytes) et la Flore sera
préfacée par les directeurs successifs du Jardin botanique
national de Belgique, devenu depuis début 2014 l’Agence
Jardin botanique Meise. Toutes les éditions postérieures
à celle de 1973 seront produites par un groupe enrichi de
nouveaux collaborateurs, principalement des amateurs eficaces ou des taxonomistes réputés (tels P. Auquier pour
les Festuca, J. Lebeau pour les Mentha, D. Geerinck pour
les ligneux et H. Vannerom pour les Rubus). D’autre part,
les collaborations s’étoffent, venant surtout des collègues
du Nord de la France et du Grand-Duché de Luxembourg,
mais d’autres sources aussi.
Le lecteur qui souhaiterait en savoir un peu plus sur
l’historique de cette longue aventure de la Nouvelle Flore/
Flora van België, trouvera une riche documentation dans
les références citées dans l’annexe à la in de cet article.
De plus, il faut mentionner ici les publications de Geerinck (2006, 2007a, 2007b), qui contiennent des listes
exhaustives de tous les taxons mentionnés dans les différentes éditions de la Nouvelle Flore (à l’exception de
la 6e) et de la Flora van België. Ces tableaux illustrent
le grand changement de statut de nombreuses espèces et
3
sous-espèces dans la Flore au cours des dernières décennies. Les questions touchant au problème de tenir à jour
une Flore nationale destinée à un public diversiié ont été
traitées par Lambinon (2003).
Il faut souligner que la prospection botanique dans tout
le territoire couvert par la Nouvelle Flore/Flora van België s’est étendue et diversiiée, sans être pour autant achevée. Les caractéristiques diagnostiques et phytosociologiques des taxons doivent être de plus en plus inement
pris en compte et comparées à la littérature et aux collections européennes. La sixième édition de la ‘Flore bleue’
est actuellement sous nos yeux depuis in 2012. Il faut
la commenter, mettre en évidence toutes les ‘nouveautés’
qu’elle renferme, développer les genres dificiles ou critiques. En vue de la préparation d’une prochaine édition,
il faut accueillir toutes les suggestions de la part des utilisateurs de la Flore et des auteurs de comptes rendus. Notons, par exemple, les quelques coquilles et suggestions
relatives à la Nouvelle Flore (sixième édition) relevées
par Ph. Martin, avec la collaboration de J. Leurquin, M.Th. Romain et M. Lannoy, dans Natura Mosana (Martin
2013). Cela montre à quel point l’ouvrage se veut sans
cesse tourné vers l’avenir !
La sixième édition est très enrichie dans le domaine
de la dendrologie, par exemple lorsqu’il s’agit des nombreuses données relatives aux plantes ligneuses, traitées
dans le corps de l’ouvrage et aussi dans la clé des ‘arbres,
arbustes et lianes’ aux pages XCI-CXXXIX. L’extension
de cette clé est particulièrement utile en liaison avec le
travail de l’un de nous (FV) et ses collaborateurs sur les
adventices et autres taxons d’origine horticole et ornementale trouvés à l’état subspontané dans la dition de la
Flore. C’est d’ailleurs dans le traitement des espèces exotiques que l’utilisateur de la Flore trouvera la contribution
la plus originale et la plus complètement mise à jour par
rapport aux éditions antérieures !
On doit reconnaître que la sixième édition de la ‘Nouvelle Flore’ n’est aujourd’hui plus guère qualiiable de
‘nouvelle’, tant les modiications intervenues depuis l’édition de 1973 et celles qui ont suivi sont importantes. A
partir de l’édition suivante, une équipe rajeunie et élargie
garantira la continuité et le renouvellement de la Nouvelle
Flore, celle-ci avec les modiications nécessaires pour initier un nouveau chapitre dans l’histoire de la botanique
en Belgique. Dès à présent, quelques considérations relatives aux perspectives d’avenir sont présentées à la page
XXXIX de la sixième édition de l’ouvrage. Un tableau
des ordres et familles selon la classiication phylogénétique moléculaire est présenté dans la sixième édition, aux
pages XLI à XLV, sous la plume de F. Van Rossum.
Les contributions dans ce numéro 104 de Dumortiera
donnent un aperçu des corrections, additions et changements dans la sixième édition de la Nouvelle Flore. Dans
deux contributions, F. Verloove et J. Lambinon présentent
des commentaires nomenclaturaux et taxonomiques, puis
chorologiques. Une longue liste de taxons non repris de la
cinquième édition de la Nouvelle Flore est commentée par
F. Verloove et al. ; il s’agit surtout de taxons non observés depuis plus d’un demi-siècle, et aussi de quelquesuns jugés douteux. Les nouveautés et changements dans
les noms néerlandais, résultat d’une consultation belgonéerlandaise, sont présentés par I. Hoste et al. ainsi qu’un
addenda et corrigenda à l’index alphabétique des noms
latins (par F. Van Rossum et F. Verloove).
Littérature
Crépin F. (1884) – Manuel de la Flore de Belgique. Cinquième
édition. Bruxelles, Gustave Mayolez. [L’année de la publication du premier tirage de ce livre par Charles Desoer, à Liège,
est inconnue.]
Geerinck D. (2006) – Évolution des connaissances de la lore
de Belgique, du Luxembourg et des zones voisines, dans les
différentes éditions de la « (Nouvelle) Flore » de 1967 à 2004
(partie I : Abies à Ixia). Taxonomania 19 : 1-61. [http://www.
scribd.com/doc/16993983/TAXONOMANIA-19]
Geerinck D. (2007a) – Analyse comparée de la connaissance de
la lore de Belgique, du Luxembourg et des zones voisines,
au travers des différentes éditions de 1967 à 2004 (partie II :
Jasione à Zygophyllum). Taxonomania 22 : 1-69. [http://
www.scribd.com/doc/16994000/TAXONOMANIA-22]
Geerinck D. (2007b) – Analyse comparée de la connaissance de la
lore de Belgique, du Luxembourg et des zones voisines, au
travers des différentes éditions de 1967 à 2004 (corrections
ultimes). Taxonomania 22bis : 1-2. [http://www.scribd.com/
doc/16994001/TAXONOMANIA-22b]
Goffart J. (1934) – Nouveau Manuel de la Flore de Belgique et
des Régions limitrophes. Liège, Editions Desoer.
Hoste I. (2013) – Notes bibliographiques sur le Manuel de la
Flore de Belgique de F. Crépin et le Nouveau Manuel de la
Flore de Belgique et des Régions limitrophes de J. Goffart.
Dumortiera 102 : 49-53.
Lambinon J. (2003) – L’étude de la lore vasculaire de la Belgique et des régions voisines : passé, présent et avenir. In :
Rappé G. et al., BBB 2001. Botanical Biodiversity and the
Belgian expertise. Proceedings of a symposium held in October 2001 at the National Botanic Garden of Belgium. Scripta
Botanica Belgica 24 : 19-28.
Martin P. (2013) – Compte rendu de lecture. Nouvelle Flore de
la Belgique… Sixième édition. Natura Mosana 66 : 89-95.
J. Lambinon et al., La sixième édition de la Nouvelle Flore : la in d’un long chapitre [Dumortiera 104/2014 : 3-6]
4
Annexe
Les éditions successives de la Nouvelle Flore de la Belgique / Flora van België.
Cette annexe donne la chronologie de la Flore de la Belgique de 1967 et des neuf éditions de la Nouvelle Flore
et de la Flora van België, publiées à partir de 1973. Les
nouvelles éditions étaient fréquemment suivies de publications qui présentaient un aperçu des changements et
des nouveautés. Ces références, reprises ici, constituent
une riche documentation qui permet de se faire une idée
des grands changements subis par cette Flore durant une
période de presque 50 ans.
1967 – Flore de la Belgique, du Nord de la France et des
Régions voisines, par J.-e. De LangHe, L. DeLVosaLLe, J.
DuVigneauD, J. Lambinon, a. LawaLrée, w. muLLenDers
et C. VanDen bergHen. Liège, Editions Desoer, XLIV +
749 p., 624 + 14 ig., 1 carte h.t. [Cette Flore est le précurseur direct de la Nouvelle Flore de la Belgique.]
1973 – Nouvelle Flore de la Belgique, du Grand-Duché de Luxembourg, du Nord de la France et des
Régions voisines (Ptéridophytes et Spermatophytes),
[Première édition], par J.E. De LangHe, L. DeLVosaLLe, J.
DuVigneauD, J. Lambinon et C. VanDen bergHen (coll. P.
auquier, A. LawaLrée, J. Lebeau, G. Parent et H. Vannerom). Préface de F. Demaret. Bruxelles, Jardin botanique
national de Belgique, XCVII + 824 p., 937 + 15 ig., 1
carte et 20 pl. coul. h.t.
1978 – Nouvelle Flore…, Deuxième édition, par J.E. De
LangHe, L. DeLVosaLLe, J. DuVigneauD, J. Lambinon et C.
VanDen bergHen (coll. P. auquier, R. D’Hose, A. LawaLrée, J. Lebeau, R. sCHumaCker et H. Vannerom). Préface
de E. Petit. Meise, Jardin botanique national de Belgique,
CV + 900 p., 1249 + 16 ig., 1 carte h.t.
Documentation :
• Lambinon J. & Duvigneaud J. (1980) – Remarques nomenclaturales à propos de la deuxième édition de la « Nouvelle
Flore » de la Belgique et des régions voisines. Lejeunia NS
101 : 1-56.
1983 – Nouvelle Flore…, Troisième édition, par J.E. De
LangHe, L. DeLVosaLLe, J. DuVigneauD, J. Lambinon et
C. VanDen bergHen (coll. † P. auquier, R. D’Hose, A.
LawaLrée, J. Lebeau, R. sCHumaCker et H. Vannerom).
Préface de E. Petit. Meise, Jardin botanique national de
Belgique, CVIII + 1016 p., 1442 + 16 ig., 1 carte h.t.
1983 – Flora van België, het Groothertogdom Luxemburg, Noord-Frankrijk en de aangrenzende gebieden
(Pteridofyten en Spermatofyten), [Eerste druk], door
J.E. De LangHe, L. DeLVosaLLe, J. DuVigneauD, J. Lambinon en C. VanDen bergHen (medew. † P. auquier, R.
D’Hose, A. LawaLrée, J. Lebeau, R. sCHumaCker en H.
Vannerom). Woord vooraf door E. Petit. Nederlandse
bewerking van de derde uitgave van de ‘Nouvelle Flore’,
door E. Van Den broeCk-Denys (medew. J.E. De LangHe
en E. Petit). Meise, Nationale Plantentuin van België,
CIV + 972 p., 1441 + 16 ig., 1 kaart als buitentekstill.,
1 blad ‘Aanvullingen en verbeteringen’. Errata. Meise,
[1 +] 19 p., 1985. [Traduction de la Nouvelle Flore ; texte
identique à celui de la 3e édition de la Nouvelle Flore ;
voir ‘Woord Vooraf’ : XIII.]
1988 – Flora van België…, Tweede druk, door J.E. De
LangHe, L. DeLVosaLLe, J. DuVigneauD, J. Lambinon en
C. VanDen bergHen (medew. † P. auquier, R. D’Hose,
A. LawaLrée, J. Lebeau, R. sCHumaCker en H. Vannerom). Woord vooraf door E. Petit. Verbeterde en aangevulde Nederlandse bewerking van de derde druk van de
‘Nouvelle Flore’, door L. VanHeCke [en medew.]. Meise,
Nationale Plantentuin van België, CV + 974 p., 1441 + 16
ig., 1 kaart als buitentekstill.
Documentation :
• Lambinon J. (éd.) (1988) – Documents pour une quatrième
édition de la « Nouvelle Flore » de la Belgique et des régions
voisines. Dumortiera 40 : 1-52. [Rem. : les mises au point
proposées dans ces ‘Documents…’ avaient déjà été intégrées
dans la 2e édition de la Flora van België et donnent, dès lors,
un aperçu des changements dans la deuxième vis-à-vis de la
première édition de la Flora van België.]
• Lambinon J. & Duvigneaud J. (1988) – Mises au point
taxonomiques et nomenclaturales et additions loristiques.
Dumortiera 40 : 5-22.
• Delvosalle L., Duvigneaud J., Lambinon J. & De Langhe
J.-E. (1988) – Mises au point chorologiques. Dumortiera 40 :
23-47.
• Vannerom H. (1998) – Mises au point taxonomiques,
nomenclaturales et chorologiques relatives au genre Rubus
sect. Corylifolii Lindl. et sect. Rubus en Belgique. Dumortiera 40 : 48-52.
1992 [1993] – Nouvelle Flore…, Quatrième édition, par
J. Lambinon, J.E. De LangHe, L. DeLVosaLLe et J. DuVigneauD (coll. R. D’Hose, D. geerinCk, † J. Lebeau, R.
sCHumaCker et H. Vannerom). Préface de J. rammeLoo.
Meise, Jardin botanique national de Belgique, CXX +
1092 p., 1474 + 16 ig., 1 carte h.t. [Deuxième tirage:
1999].
Documentation :
• Lambinon J. (coll. J. Duvigneaud, M. Kerguélen & H.
Vannerom) (1994) – Notes taxonomiques, nomenclaturales
et chorologiques relatives à la quatrième édition de la « Nouvelle Flore » de la Belgique et des régions voisines. 1. Introduction. Données taxonomiques et nomenclaturales. Dumortiera 55-57 : 62-95.
• Lambinon J., Delvosalle L., Duvigneaud J. & De Langhe
J.-E. (1994) – Notes taxonomiques, nomenclaturales et chorologiques relatives à la quatrième édition de la « Nouvelle
Flore » de la Belgique et des régions voisines. 2. Données
chorologiques. Dumortiera 58-59 : 3-27.
• Lambinon J. (1995) – Notes taxonomiques, nomenclaturales et chorologiques relatives à la quatrième édition de la
J. Lambinon et al., La sixième édition de la Nouvelle Flore : la in d’un long chapitre [Dumortiera 104/2014 : 3-6]
5
« Nouvelle Flore » de la Belgique et des régions voisines. 3.
Données nouvelles sur des plantes adventices ou subspontanées en Belgique. Dumortiera 60 : 1-36.
• [Voir aussi : Lambinon J. (éd.) (1988) – Documents pour
une quatrième édition de la « Nouvelle Flore » de la Belgique
et des régions voisines. Dumortiera 40 : 1-52.]
1998 – Flora van België…, Derde druk, door J. Lambinon, J.E. De LangHe, L. DeLVosaLLe en J. DuVigneauD
(medew. V. bouLLet, R. D’Hose, D. geerinCk, † J. Lebeau,
R. sCHumaCker en H. Vannerom). Woord vooraf door J.
rammeLoo. Nieuwe Nederlandse vertaling en bewerking
van de ‘Nouvelle Flore’ (1992 [1993]), door R. waLLeyn
en I. Hoste, o.l.v. L. VanHeCke. Meise, Nationale Plantentuin van België, CXXIII + 1091 p., 1441 + 16 ig., 1 kaart
als buitentekstill. [Tweede oplage : 2008. Derde oplage :
2012.]
Documentation :
• Lambinon J. (coll. V. Boullet, L. Delvosalle & J. Duvigneaud) (1998) – La troisième édition de la version néerlandaise de la lore de la Belgique et des régions voisines : commentaires taxonomiques, nomenclaturaux et chorologiques.
Dumortiera 70-71: 2-44.
• Vannerom H. (1998) – Wijzigingen aan de Rubus-inventaris (Sect. Corylifolii Lindl. en Sect. Rubus) in de derde editie
van de ‘Flora van België’. Dumortiera 70-71: 45-49.
• Hoste I., Vanhecke L. & De Meyere D. (1998) – Nederlandstalige plantennamen in de derde druk van de ‘Flora van
België’: nieuwe en gewijzigde namen t.o.v. de tweede druk.
Dumortiera 70-71: 50-60.
2004 – Nouvelle Flore…, Cinquième édition, par J. LamL. DeLVosaLLe et J. DuVigneauD (coll. D. geerinCk, † J. Lebeau, R. sCHumaCker et H. Vannerom).
Préface de J. rammeLoo. Meise, Jardin botanique national
de Belgique, CXXX + 1170 p., 1511 + 16 ig., 1 carte.
[Deuxième tirage : 2008.]
binon,
Documentation :
• Lambinon J. (coll. V. Boullet, B. Toussaint, D. Mercier, P.
Dardaine, R. Hand, F. Verloove, L. Andriessen, C. Nagels &
D. Geerinck) (2005) – La cinquième édition de la « Nouvelle
Flore » de la Belgique et des régions voisines : commentaires
taxonomiques, nomenclaturaux et chorologiques. Dumortiera
85-87 : 1-94.
2012 – Nouvelle Flore…, Sixième édition, par J. Lambiet F. VerLooVe (coll. L. DeLVosaLLe, B. toussaint, D.
geerinCk, I. Hoste, F. Van rossum, B. Cornier, R. sCHumaCker, A. VanDerPoorten et H. Vannerom). Préface de
S. Dessein. Meise, Jardin botanique national de Belgique,
CXXXIX + 1195 p., 1511 + 16 ig., 1 carte.
non
Documentation :
• Dumortiera 104 (2014), p. 1-93, numéro entièrement consacré au commentaire de la sixième édition de la Nouvelle
Flore…
J. Lambinon et al., La sixième édition de la Nouvelle Flore : la in d’un long chapitre [Dumortiera 104/2014 : 3-6]
6
The sixth edition of the Nouvelle Flore de la Belgique:
nomenclatural and taxonomic remarks
Filip VerLooVe1* and Jacques Lambinon2
Botanic Garden Meise, Nieuwelaan 38, B-1860 Meise, Belgium
Université de Liège, Institut de Botanique, Sart Tilman, B-22, B-4000 Liège, Belgium
*
author for correspondence: ilip.verloove@br.fgov.be
1
2
Samenvatting. – De zesde editie van de Nouvelle Flore de la Belgique: nomenclatorische
en taxonomische commentaren. Naar aanleiding van de publicatie van de zesde editie van
de Nouvelle Flore, in 2012, biedt deze bijdrage een overzicht van nomenclatorische en taxonomische wijzingen ten opzichte van de vorige editie van de Flora, die dateert van 2004.
Résumé. – La sixième édition de la Nouvelle Flore de la Belgique : mises au point nomenclaturales et taxonomiques. A l’occasion de la publication de la sixième édition de la
Nouvelle Flore, en 2012, cette contribution donne un aperçu des mises au point nomenclaturales et taxonomiques vis-à-vis de l’édition précédente de la Flore, qui était publiée en 2004.
Introduction
To continue a long tradition nomenclatural and taxonomic
modiications, introduced in the latest edition of the Nouvelle Flore (Lambinon & Verloove 2012), are presented
in this paper.
Since the publication of the 5th edition of the Nouvelle
Flore (Lambinon et al. 2004; further abbreviated as NF5)
much has changed. Molecular data have considerably
altered standard classiications and have been applied in
several different modern western European loras (e.g.
van der Meijden 2005; Stace 2010). In 2009 the Angiosperm Phylogeny Group published a new update of their
classiication (APGIII 2009). The broad outline of the
system remained unchanged, but the number of previously unplaced families and genera was signiicantly reduced. Unfortunately, in the 6th edition of the Nouvelle
Flore (further abbreviated as NF6) it has not been possible yet to apply these changed familial and generic concepts. However, a table of correspondence was presented
in which standard and modern (i.e. essentially based on
molecular data) classiications are compared. Moreover,
in numerous cases where recent molecular phylogenetic
studies have affected generic circumscriptions, relevant
alternative names were added as synonyms. In some cases
(e.g. Anagallis, Lysimachia, Salicornia, Orchidaceae) the
classiication was already adjusted to molecular data.
In recent years, our knowledge of non-native plants in
the territory covered by the Nouvelle Flore has been much
improved (e.g. Verloove 2006). The number of newly introduced taxa has continued to increase and several of
these recent introductions have naturalized. NF6 provides
not less than 56 supplementary alien taxa in the keys and
full accounts for these taxa.
Dumortiera 104/2014 : 7-40
Finally, the publication of the Vienna Code in 2006
(International Code of Nomenclature for algae, fungi,
and plants; available online at: http://www.iapt-taxon.org/
icbn/main.htm) resolved several nomenclatural matters.
Abbreviations
The following abbreviations referring to phytogeographical districts (Fig. 1) are frequently used throughout the
paper (for further details, see Lambinon & Verloove 2012:
XXV-XXVII):
• Ard. (district ardennais): Ardenne district
• Boul. (district boulonnais): Boulogne district
• Brab. (district brabançon): Brabant district
• Camp. (district campinien): Campine district
• Champ. (district champenois): Champagne district
• Eifel centr. (district de l’Eifel central): central Eifel district
• Fl. (district landrien): Flemish district
• Fluv. (sous-district luviatile): luviatile district
• Lorr. (district lorrain): Lorraine district
• Mar. (district maritime): maritime district
• Mosan (district mosan): Maas/Meuse district
• Pic. (district picard): Picard district
• Tert. Par. (district du nord-est de l’Ile-de-France): Paris
Basin district
In the Nouvelle Flore these abbreviations are often used in
combination with cardinal directions:
• sept(entrional): northern
• or(iental): eastern
• mér(idional): southern
• occ(idental): western
7
Figure 1. Territory of the
Nouvelle Flore and phytogeographical districts.
E.g. ‘Mar. mér.’ = southern maritime district.
Two further abbreviations:
• AFB: Atlas Flanders and Brussels (Atlas van de Flora
van Vlaanderen en het Brussels Gewest, Van Landuyt et
al. 2006).
• AFF: Atlas Flandre française (Flore de la Flandre française, Toussaint et al. 2008).
Comments
• 11 – Equisetum ×trachyodon A. Braun [E. hyemale L.
× variegatum Schleich.; syn.: E. ×mackayi (Newman)
Brichan]: an additional hybrid Equisetum L., discovered
in 2007 in Etalles (Lorr. sept.) (A. Bizot & B. Pétrement,
Adoxa 61: 14-21, 2009; id., Adoxa 64: 1-5, 2010). From
the very same locality a second hybrid, E. ×moorei Newman (E. hyemale × ramosissimum Desf.), was also reported (A. Bizot & B. Pétrement, Adoxa 64: 1-5, 2010). The
latter parent being unknown from this district, this record
at irst appeared to be surprising but its identity in this and
several other localities was subsequently conirmed by
morpho-anatomical and cytological studies (B. Pétrement
et al., Bull. Soc. Natur. Luxemb. 113: 83-90, 2012).
• 11-12 – Equisetum hyemale L.: in addition to native
subsp. hyemale, an American variant is increasingly cultivated as an ornamental (mainly for pond margins). It
is more vigorous, with stems often exceeding 2 m and
leaf sheath teeth that are longer persistent. Such plants
belong to subsp. afine (Engelm.) Calder et R.L. Taylor
var. robustum (A. Braun) A.A. Eaton (syn.: E. robustum
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
8
A. Braun), a taxon that tends to naturalize in the area of
the Nouvelle Flore (J. Saintenoy-Simon, Adoxa 46/47: 65,
2005).
• 12 – Equisetum variegatum Schleich. [Ann. Bot. (Usteri) 21: 124, 1797] is a nomen nudum, subsequently
validated by Weber and Mohr in 1807; hence the correct
author citation appears to be “Schleich. ex Weber et D.
Mohr”. However, this point of view is not followed, or
merely neglected, in recently published important loras
(cf. Fl. Europaea (ed. 2), Fl. Nordica, Fl. North Am., etc.).
This problem requires re-evaluation.
• 18 – Adiantum L.: two supplementary species, and an
additional genus, are introduced in the key in NF6: Adiantum capillus-veneris L. and A. raddianum C. Presl have
been recorded in urban habitats in Fl. and Brab. since
2001 and seem to persist well in climatologically favourable habitats: basement walls, sewers, ruins, etc. (e.g. R.
Van der Ham & F. Verloove, Gorteria 28: 139-141, 2002;
F. Verloove et al., Dumortiera 92: 1-16, 2007).
• 18-19 – Pteris L. (Pteridaceae): two supplementary
species (and an additional family) are introduced in the
key in NF6: Pteris cretica L. and P. multiida Poiret have
been recorded in urban habitats in Fl. since 2001 and
seem to persist well in climatologically favourable habitats: basement walls, sewers, ruins, etc. (F. Verloove et al.,
Dumortiera 92: 1-16, 2007). Records of the former are all
referable to var. albolineata Hook., a taxon that perhaps
merits species rank (and that then should be called P. nipponica W.C. Shieh).
• 24 – Asplenium ×murbeckii Dörler [A. ruta-muraria L.
× septentrionale (L.) Hoffmann] is a supplementary hybrid, newly discovered in Kaltenbach (Oesling; Ard. or.)
(G. Colling & Y. Krippel, Bull. Soc. Natur. Luxemb. 103:
4, 2003).
• 30 – Rumohra adiantiformis (Forster) Ching: found as
an escape from cultivation in 1993 (F. Verloove, Catal.
Neoph. Belg.: 73, 2006).
• 32 – Polystichum tsus-simense J. Smith: found as an
escape from cultivation on an old garden wall in Ghent
in 2006 (F. Verloove et al., Dumortiera 92: 1-16, 2007).
• 32 – Polystichum setiferum (Forssk.) T. Moore ex Woynar: the author citation needed to be improved (e.g. C.A.
Stace, New Flora Brit. Isles, 3nd ed.: 32, 2010).
• 32-34 – Cyrtomium C. Presl (Dryopteridaceae): two
new species and a new genus are introduced in the key in
NF6: Cyrtomium falcatum (L. f.) C. Presl and C. fortunei
J. Smith have been recorded in urban habitats in Fl. since
1998 and seem to persist well in climatologically favourable habitats: basement walls, sewers, ruins, etc. (e.g. F.
Verloove et al., Dumortiera 92: 1-16, 2007 ; R. Fontaine
& J. Saintenoy-Simon, Adoxa 57: 27-28, 2007).
• 35 – Dryopteris ×complexa Fraser-Jenkins [D. afinis
(Lowe) Fraser-Jenkins × ilix-mas (L.) Schott]: the presence of this hybrid in the territory covered by the Nouvelle Flore has long been debated. According to some au-
thors (e.g. AFB) it is probably “not rare” where-ever both
parents grow together. However, its genuine occurrence
in the area of the Nouvelle Flore was only recently conirmed from the Grand Duchy of Luxembourg (Y. Krippel
et al., Bull. Soc. Natur. Luxemb. 110: 43-52, 2009).
• 35 – Dryopteris cycadina (Franch. et Sav.) C. Christens.: found as an escape from cultivation on a basement
wall in Ghent in 2006 (F. Verloove et al., Dumortiera 92:
1-16, 2007).
• 36 – Dryopteris afinis (Lowe) Fraser-Jenkins subsp.
cambrensis Fraser-Jenkins: populations of this subspecies
in the territory of the Nouvelle Flore belong to var. insubrica Oberholzer et Tavel ex Fraser-Jenkins. Subsp. stilluppensis (Sabr.) Fraser-Jenkins is a synonym of subsp. borreri (Newman) Fraser-Jenkins and needed to be removed
from the synonymy of subsp. cambrensis.
• 36 – Dryopteris afinis (Lowe) Fraser-Jenkins subsp.
pseudodisjuncta (Tavel ex Fraser-Jenkins) Fraser-Jenkins [syn.: D. pseudodisjuncta (Tavel ex Fraser-Jenkins)
Fraser-Jenkins]: a fourth subspecies of Dryopteris afinis
was recently recorded in the territory of the Nouvelle
Flore [C.R. Fraser-Jenkins, Fern Gaz. 18(1): 1-26, 2007].
It requires further study.
• 40 – Salvinia auriculata Aubl.: cultivated as an ornamental and sometimes found as an escape (so far in Brab.
only) but apparently not persisting.
• 41 – Azolla iliculoides Lam.: in addition to this species, a second one was formerly collected in the Dutch
part of the territory of the Nouvelle Flore. It was usually
referred to as Azolla mexicana C. Presl but there appears
to be an earlier valid name, A. cristata Kaulf. (C. Evrard
& C. Van Hove, Syst. Geogr. Pl. 74: 301-318, 2004).
• 50 – Pinus ponderosa Dougl. ex Lawson et C. Lawson:
introduction in the key of an additional species of Pinus
L. that is sometimes planted in forestry (timber production) and that rarely has been observed as an escape from
cultivation as well (for instance in Hallerbos near Brussels in 2010).
• 54 – Chamaecyparis nootkatensis (D. Don) Spach:
molecular and cladistic studies have shown that this species is better accommodated in a segregate genus, Xanthocyparis Farjon et Hiep [A. Farjon et al., Novon 12(2):
179-189, 2002]. Its corresponding name in this genus [X.
nootkatensis (D. Don) Farjon & D.K. Harder] is added as
a synonym in NF6.
• 55 – Taxus baccata L.: a recent monograph of the genus Taxus L. [R. Spjut, Journ. Bot. Res. Inst. Texas 1(1):
203-289, 2007] accepts T. fastigiata Lindl. (Irish Yew) as
a distinct species. This binomial is added as a synonym in
NF6 [of T. baccata var. stricta Lawson; syn.: var. fastigiata (Lindl.) Loud.]. This taxon is frequently cultivated as
an ornamental and has been recorded as an escape as well
in the territory of the Nouvelle Flore.
• 56-57 – Ephedra L. (Ephedraceae): an additional family, genus and two supplementary species are introduced.
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
9
Ephedra distachya L., a native of southern Europe but
extending north up to Bretagne in France, was already
exceptionally recorded on the Belgian coast prior to 1850
(H. Matagne, Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 75: 131, 1943).
In 1998 a single plant was collected on the beach of
Koksijde (Koksijde, Westelijk deel Schipgat, C0.47.44,
één exemplaar in de zeereep, adventief of aangespoeld,
01.08.1998, W. Van Landuyt 98-1 GENT). It was not conirmed subsequently. Native status of this species cannot
be excluded but seems rather unlikely given the absence
of similar records in neighbouring territories. Moreover,
Ephedra distachya is cultivated as an ornamental which
most likely explains its recent occurrence. A second taxon,
E. saxatilis (Stapf) Royle ex Florin var. sikkimensis Royle
ex Florin, a native of Central Asia, was also discovered
in 1998 (F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg.: http://alien
plantsbelgium.be): a single large clone grows in coastal
dunes in Heist and was recently conirmed. This taxon is
also cultivated as an ornamental and the clone from Heist
probably represents an established garden throw-out.
• 60 – Aristolochia macrophylla Lam.: Molecular studies
strongly suggest New World members of the genus Aristolochia L. be accommodated in several segregate genera, including Isotrema Rain. (e.g. T. Ohi-Toma et al.,
Syst. Bot. 31: 481-92, 2006). This new taxonomy was not
yet applied in NF6 but a synonym in the latter genus was
added for convenience [I. macrophyllum (Lam.) C. Reed].
• 62-64 – Nymphaea L.: in NF5, largely based on J.E.
De Langhe & R. D’hose, Dumortiera 12: 15-19, 1979,
two species were accepted: N. alba L., with 2 subspecies [subsp. alba and subsp. occidentalis (Ostenf.) Hyl.]
and N. candida C. et J. Presl. According to P. Uotila (Fl.
Nordica 2: 216-221, 2001) and R. van der Meijden (Heukels’ Flora van Nederland, 23ste druk, 2005) a reliable
separation of the latter from N. alba subsp. occidentalis
is only possible on pollen characters. Moreover, still according to these authors, subsp. occidentalis is reduced
to synonymy under subsp. alba. The taxonomic treatment
of this species complex for NF6 was therefore modiied
and additional distinguishing features (including pollen
characters) were included in the key. One variable species
(N. alba) with three subspecies [subsp. alba, subsp. candida (C. et J. Presl) Korsh. and subsp. occidentalis] are
taken into account. All three require further study. Subsp.
occidentalis – supericially reminiscent of subsp. candida – appears to be more closely related to subsp. alba
(intermediate forms are not rare) and remains a critical
taxon. A future study of pollen morphology of all three
subspecies could clarify the issue.
• 70 – Nigella sativa L.: sometimes seen as an ephemeral
alien (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 63, 2006).
• 72 – Aconitum lycoctonum L.: this species was recently typiied in the sense of A. vulparia Reichenb. s.l. (W.
Starmühler, Ber. Bayer. Bot. Ges. 71: 99-118, 2001). In
NF6 it is accepted in a fairly large sense. Some authors
(incl. W. Starmühler l.c.) accept two subspecies [subsp. ly-
coctonum and subsp. vulparia (Reichenb.) Cesati] that are
linked by intermediates (nsubsp. spetanum Starmühler).
These (notho-) taxa are said to be preferably distinguished
on hair type of pedicels and sepals but differences appear
to be very subtle. Moreover, their ecology and distribution
also seem to be identical. Hence, their taxonomic value is
questionable. The author citation of subsp. vulparia was
also corrected: the combination made by Cesati (1844)
predates that of Nyman (1889) (see also K.P. Buttler & R.
Hand, Kochia 2: 43-49, 2007).
• 73-75 – Anemone L.: recent molecular and biosystematic studies suggest the dismantlement of the genus
Anemone [E. Bani et al., Atti Soc. it. Sci. nat. Museo civ.
Stor. nat. Milano 146 (2): 219-244, 2005]. In the territory
covered by the Nouvelle Flore three species of Anemone
are preferably transferred to the genus Anemonoides Mill.
Like in similar cases, this new taxonomy is not followed
in NF6 but the corresponding names in the latter genus are
provided in the synonymy: Anemonoides nemorosa (L.)
Holub, A. ranunculoides (L.) Holub and A. sylvestris (L.)
Galasso, Bani et Soldano.
• 75 – Clematis ×jackmanii T. Moore (? C. integrifolia L.
× lanuginosa Lindl. × viticella L.): cultivated ornamental vine, sometimes seen as an (ephemeral) escape from
cultivation (F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg.: http://alien
plantsbelgium.be).
• 85 – Ranunculus marginatus D’Urv.: recorded as an
ephemeral grain alien in the Ghent port area (F. Verloove,
Dumortiera 88: 3-4, 2006).
• 90 – Thalictrum simplex L.: this species [and more precisely its subsp. tenuifolium (Swartz ex Hartm.) Sterner]
was formerly recorded in the territory of the Nouvelle
Flore, but is long extinct. R. Hand (Bot. Natursch. Hessen, Beiheft 9, 2001) provides records from Schönecken
and Fleringen (Germany) in Eifel centr.
• 92 – Mahonia aquifolium (Pursh) Nutt.: as currently
understood, as a result of molecular studies, Berberis L.
includes Mahonia Nutt. (Kim et al., J. Pl. Res. 117: 175182, 2004). The latter is merely distinguished by pinnate
leaves and the absence of spines. Its separation is artiicial and chiely maintained by horticulturists. The existence of intergeneric hybrids (for instance × Mahoberberis
neubertii C.K. Schneider, a putative hybrid of Berberis
vulgaris L. and Mahonia aquifolium) also suggests their
close relationship. As in similar cases this new taxonomy
is not followed in NF6 but the corresponding name in
Berberis is added as a synonym (B. aquifolium Pursh).
• 93-94 – Macleaya R. Brown: the exact identity of the
representatives of this genus in the territory of the Nouvelle Flore requires further study. A majority may turn
out to belong to M. ×kewensis Turrill [M. cordata (Willd.)
R. Brown × microcarpa (Maxim.) Fedde] rather than to
genuine M. cordata (although at least one record from
Tournai seems to be referable to the latter). Distinguishing
features for both are provided in NF6 (see also K. Adolphi
et al., Florist. Rundbr. 38: 29-37, 2004). Moreover, the
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
10
generic name was misspelled in NF5 (‘Macleya’ instead
of ‘Macleaya’).
• 94 – Roemeria hybrida (L.) DC.: the delimitation on
morphological grounds of taxa of Papaver L. and Roemeria Med. is straightforward based on capsule characteristics. However, molecular phylogenetic analyses [J.W.
Kadereit & K.J. Sytsma, Nord. J. Bot. 12: 205-217, 1992;
J.W. Kadereit et al., Pl. Syst. Evol. 204: 75-98, 1997; J.C.
Carolan et al., Ann. Bot. 98(1): 141-155, 2006] demonstrated that Papaver is only monophyletic if Roemeria,
Stylomecon heterophylla G. Taylor and Meconopsis cambrica (L.) Vig. are included in this genus. Moreover, some
of the morphological characters that separate Papaver
sect. Argemonidium (with P. argemone L. and P. hybridum L.) from the remainder of Papaver are shared with
Roemeria. In fact, section Argemonidium is more closely
related to Roemeria than it is to Papaver. Roemeria has
previously been included in Papaver on morphological
grounds (K.F. Günther, Flora 164: 185-234 and 393-436,
1975). Other authors tend to transfer species of Papaver
sect. Argemonidium to Roemeria [C. Morales Torres et
al., Lagascalia 15 (Suppl.): 181-189, 1988; J.W. Kadereit
et al., New J. Bot. 1(2): 80-87, 2011]. It is clear that the
generic boundaries of Papaver are still insuficiently understood. Pending additional studies the genus is accepted
in NF6 in a conservative way, relying exclusively on morphological features, but the corresponding synonym of
Roemeria hybrida in Papaver is added [P. bivalve (DC.)
Günther subsp. hybridum (L.) Karlsson].
• 104 – Ulmus minor Mill.: the name Ulmus campestris
L. has a very confused history, having been used for three
different species of Ulmus in the past. A.T. Whittemore
[Taxon 57(2): 656-657, 2008] therefore proposed to formally reject this binomial.
• 108 – Urticaceae (adventive species): the list with alien
species from genera, others than those treated in detail, reliably recorded within the territory of the Nouvelle Flore
was updated. The following species were added: Laportea aestuans (L.) Chew, Pilea hyalina Henzl and P. microphylla (L.) Liebm. (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.,
2006).
• 108 – Urtica L. (adventive species): U. membranacea
Poiret ex Savigny has been recorded as an alien in urban
habitats (Ghent) (F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg.: http://
alienplantsbelgium.be).
• 109 – Soleirolia Gaud.-Beaup.: a supplementary genus
and species [S. soleirolii (Req.) Dandy] are treated in detail in NF6. The species is cultivated as an ornamental
(mostly indoors) and is increasingly reported as an escape
from cultivation, especially in climatologically favorable
habitats (urban areas, etc.). It has been reported so far
from Boul., Fl., Pic. occ. and Brab. and tends to naturalize
locally.
• 110 – Pterocarya Kunth: a supplementary genus and
species [P. fraxinifolia (Poiret) Spach] are treated in detail
in NF6. The species is cultivated as an ornamental tree
since quite some time and has been known to escape in
the valley of river Meuse (NF5). Since 2005, it has been
recorded on several occasions in Fl. and Brab. occ. in
the valleys of rivers Deûle, Leie and Scheldt as well (F.
Verloove, Dumortiera 99: 1-10, 2011). It is locally wellestablished and obviously spreading. The author citation
in NF5 [“(Lam.) Spach”] needed to be corrected, the basionym (Juglans fraxinifolia) being described by Poiret in
Lamarck’s Encyclopedia (1798). Hence, the correct author citation is “(Poiret) Spach”.
• 121 – Betula pubescens Ehrh: the correct author citation for subsp. carpatica is “(Waldst. et Kit. ex Willd.)
Simonk.” (K.P. Buttler & R. Hand, Kochia 2: 43-49,
2007). B. alba being accepted as a nomina rejicienda (Vienna Code) all infraspeciic combinations cited in NF5
(e.g. those taken from F. Muñoz Garmendia & J. Pedrol,
Anales Jard. Bot. Madrid 44: 599, 1987) were removed
in NF6.
• 122 – Phytolacca acinosa Roxb.: is considered in NF6
in a broad sense as to include all eastern Asian related
taxa that are cultivated for ornament (among others P.
esculenta Van Houtte) (e.g. E.J. Clement & M.C. Foster,
Alien plants of the British Isles: 37, 1994). The distinction
between these taxa is critical and diagnostic features often
overlap.
• 122 – Abronia fragrans Nutt.: recorded in 1951 as an
ephemeral alien, probably an escape from cultivation (F.
Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 25, 2006).
• 122-123 – Mirabilis jalapa L.: is still frequently cultivated and increasingly seen as an escape, mainly in urban habitats. A detailed account for this species therefore
seemed appropriate and was introduced in NF6.
• 128 – Minuartia mediterranea (Link) K. Malý: this
species is known since 2004 from urban habitats (foot of
walls, brick quays, pavement) in the city of Ghent (F. Verloove, Dumortiera 90: 15-18, 2006). Although still present in 2013, it hasn’t spread.
• 136 – Sagina nodosa (L.) Fenzl.: A. Kurtto (Fl. Nordica, vol. 2: 160-163, 2001) distinguishes two subspecies
on the basis of hairiness and other minor characteristics,
subsp. borealis G.E. Crow (syn.: var. moniliformis Lange)
and subsp. nodosa. At least part of the populations in the
territory of the Nouvelle Flore (e.g. those from the French
coast) seem to pertain to the former, characterized by glabrous stems (or at most with scattered glandular hairs at
the nodes). However, both taxa seem to be linked by intermediates and Kurtto l.c. himself admits that “(…) a large
part of the Nordic material cannot be assigned to one or
the other of these two variants. This is particularly true
for seashore populations, (…)”. A closer examination of
numerous collections conirms that no infraspeciic taxa
can be distinguished within the territory of the Nouvelle
Flore.
• 138 – Spergula arvensis L. (infraspeciic taxa): V. Cesati (in Catt., Not. Nat. Civ. Lombardia: 289, 1844) already
validly combined S. sativa Boenn. at subspecies rank
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
11
under this species, much earlier than Čelakovsky did (in
Prodr. F. Böhmen: 492, 1875). Moreover, the basionym
is of von Boenninghausen, not of Mertens et Koch. The
correct author citation for subsp. sativa is thus ‘(Boenn.)
Cesati’ [syn.: var. sativa (Boenn.) Mert. et Koch].
• 140 – Lychnis chalcedonica L. [syn.: Silene chalcedonica (L.) E.H.L. Krause]: in addition to L. coronaria
(L.) Desr., this species is also cultivated as an ornamental
in the territory of the Nouvelle Flore (though much less
frequently so). In the past years it has been recorded on
several occasions as an escape; hence, a formal citation
in NF6, accompanied by some distinguishing features,
seemed appropriate.
• 140 – Lychnis los-cuculi L.: in the territory of the Nouvelle Flore populations occur with very short petals, for
example on the verge of salt marshes in Blanche-Eglise
(Lorr.). It is unclear whether this dimorphism correlates
with habitat or whether it is genetically determined. These
populations merit further study, emphasizing also on seed
coat structure (see also A. Kurtto, Fl. Nordica, vol. 2: 177179, 2001).
• 140-141 – Agrostemma githago L.: in the territory of
the Nouvelle Flore, this species is now almost conined
to ruderal habitats and no longer occurs as a weed of arable ields. In the past years it is also increasingly used in
wild lower seed mixtures, as is a similar species that is
tentatively ascribed to A. gracile Boiss. (see for instance:
Fl. Hellenica 1: 238-239, 1997). However, the exact identity of these plants (genuine species or merely cultivars?;
cf. Ph. Martin & J. Lambinon, Natura Mosana 65: 5-16,
2012) will require additional research.
• 142 – Silene L. (adventive or ornamental species): the
list with alien species reliably recorded within the territory of the Nouvelle Flore was updated. The following
species were added: S. coeli-rosa (L.) Godr. and S. schafta
S.G. Gmel. ex Hohen. (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.:
77, 2006).
• 142 – Silene italica (L.) Pers.: this species, supericially
reminiscent of native S. nutans L., has been recorded on
several occasions in the territory of the Nouvelle Flore
and appears to be locally naturalized (F. Verloove, Dumortiera 94: 5-6, 2008). It is most likely introduced in
wild lower seed mixtures, for instance for the revegetation of coal mining spoil heaps, in newly sown roadsides
and canal banks, etc. A population from Mont St. Quentin
near Metz (French Lorr.), discovered in 1995 (M. Renner
& N. Pax, Willemetia 35: 5-6, 2003), is found in a more
natural habitat and was believed to be ‘wild’; this, however, seems to be very unlikely.
• 144 – Silene vulgaris (Moench) Garcke subsp. maritima (With.) Á. et D. Löve: all populations in the territory of the Nouvelle Flore (conined to shingle and cliffs
in Mar. mér.) are characterized by (nearly) smooth seeds;
such plants pertain to var. montana (Arrondeau) Kerguélen (seeds clearly tuberculate in var. maritima). However, the delimitation and taxonomic value of this variety
may be questionable. S. montana Arrondeau was initially
described from mountain peaks in Montagnes Noires and
Montagnes d’Arrée in western France and these populations have not yet been compared with coastal ones (M.
Kerguélen, E.R.I.C.A. 10: 10, 1998). Moreover, in S. vulgaris subsp. vulgaris no correlation between seed morphology, ecology and distribution has been discovered
(A. Kurtto, Fl. Nordica, vol. 2: 189-191, 2001). This issue
requires further study.
• 145 – Cucubalus baccifer L.: the correct author citation
for Silene baccifera (syn.) is ‘(L.) Durande’. J.F. Durande
(Fl. Bourgogne, 1782) validly published this combination
six years earlier than A.G. Rothius did (Tentamen lorae
germanicae, 1788) (K.P. Buttler & R. Hand, Kochia 2:
43-49, 2007).
• 145 – In NF6 Cucubalus was still accepted at generic
level. Recent molecular studies support its inclusion in a
broadly circumscribed genus Silene L. (e.g. B. Oxelman
et al., Nord. J. Bot. 20: 743-748, 2001).
• 146 – Gypsophila L. (adventive or ornamental species):
the list with alien species reliably recorded within the territory of the Nouvelle Flore was updated. The following
species was added: G. viscosa Murray (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 53, 2006).
• 146 – Petrorhagia nanteuillii (Burnat) P.W. Ball et
Heywood: recorded in 1992 as an ephemeral alien in the
Antwerp port area (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 67,
2006).
• 147 – Dianthus L.: some additional species have been
recorded as escapes from cultivation in the territory of the
Nouvelle Flore in recent years: D. giganteus d’Urv. and
D. subacaulis Vill. (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 44,
2006). At least the former is more or less naturalized on
coal mining spoil heaps in the surroundings of Mons and
Charleroi (e.g. Hornu, 23.05.1993, F. Verloove 915, BR,
LG).
• 147 – Dianthus superbus L.: the possibility of two subspecies being present in the territory of the Nouvelle Flore
was already suggested in NF5. Recent studies (G.H. Parent, Adoxa hors-série 2: 14 et 44, 2004; S. Muller, Pl. prot.
Lorr.: 105, 2006) demonstrate that, at least in Lorr., all
populations pertain to subsp. silvestris Čelak. However,
the presence in the area of the Nouvelle Flore of subsp.
superbus cannot be excluded.
• 148 – Calandrinia elegans Spach: recorded in 1956 as
an ephemeral alien (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 35,
2006).
• 153-156 – Salicornia L.: recent biochemical (mostly
molecular) studies tend to reduce the number of species
within this genus [G. Kadereit et al., Taxon 61(6): 12271239, 2012]. In Eurasia only four species are upheld, two
of which occur within the territory of the Nouvelle Flore:
S. europaea L. and S. procumbens Smith (while 5 species were recognized in NF5). S. europaea is now divided
in two subspecies, subsp. europaea (that includes S. ra-
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
12
mosissima J. Woods and S. obscura P.W. Ball et Tutin of
NF5) and a new subsp. disarticulata (Moss) Lambinon
et Vanderpoorten (syn.: S. disarticulata Moss) that corresponds with S. pusilla J. Woods of NF5. A hybrid between these subspecies (nsubsp. marschallii Lambinon
et Vanderpoorten) is frequently encountered. Finally, S.
procumbens is maintained, as are its two varieties [var.
procumbens and var. stricta (G.F.W. Mey.) J. Duvigneaud et Lambinon]. However, S. emericii Duv.-Jouve
var. vicensis (J. Duvigneaud) J. Duvigneaud of NF5 by
no means (not morphologically, nor genetically) seems to
differ from S. procumbens var. procumbens and should
no longer be considered an endemic species in Lorraine.
• 158 – Corispermum L.: an additional adventive species,
C. gmelinii Bunge, was recently recorded as an ephemeral grain alien (Harbour of Roeselare, unloading quay
for cereals, 13.10.2009, F. Verloove 7884, BR). Previous
claims within the territory of the Nouvelle Flore of C. intermedium Schweigg., already thought to be unreliable in
NF5, indeed turned out to be erroneous (F. Verloove & J.
Lambinon, Syst. Geogr. Pl. 78: 65, 2008).
• 158 – Bassia All.: an additional adventive species, B.
hyssopifolia (Pallas) O. Kuntze, has been recorded as an
ephemeral alien, mostly formerly from wool (F. Verloove,
Catal. Neoph. Belg.: 33, 2006).
• 158 – Chenopodium L.: in its original sense Dysphania
R. Brown was a vaguely circumscribed Australian genus
of 7-10 species (P. Aellen, Bot. Jahrb. Syst. 63: 483-490,
1930). S.L. Mosyakin & S.E. Clemants [Ukr. Botan.
Journ. 59: 380-385, 2002; J. Bot. Res. Inst. Texas 2(1):
425-431, 2008] considerably expanded Dysphania and it
now includes all gland-dotted taxa that were formerly accommodated in Chenopodium. This new generic concept
has soon become widely accepted and it was recently also
conirmed by molecular phylogenetic studies [G. Kadereit
et al., Am. J. Bot. 97(10): 1664-1687, 2010]. As in similar
cases this new taxonomy was not yet followed in NF6 but
corresponding names in Dysphania for the taxa concerned
are provided: D. ambrosioides (L.) Mosyakin et Clemants (syn.: Chenopodium ambrosioides L.), D. botrys (L.)
Mosyakin et Clemants (syn.: C. botrys L.), D. carinata
(R. Brown) Mosyakin et Clemants (syn.: C. carinatum
R. Brown), D. cristata (F. Muell.) Mosyakin et Clemants
[syn.: C. cristatum (F. Muell.) F. Muell.], D. multiida (L.)
Mosyakin et Clemants (syn.: C. multiidum L.), D. pumilio (R. Brown) Mosyakin et Clemants (syn.: C. pumilio R.
Brown) and D. schraderiana (Schult.) Mosyakin et Clemants (syn.: C. schraderianum Schult.).
• 161-162 – Chenopodium L. (adventive species): the list
with alien species reliably recorded within the territory of
the Nouvelle Flore was updated. The following species
were added: C. salinum Standley [syn.: C. glaucum L.
var. salinum (Standley) B. Boivin] and C. simplex (Torr.)
Rain. (syn.: C. gigantospermum Aell.) (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 39, 2006; F. Verloove, Man. Alien Pl.
Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
• 162 – Chenopodium desiccatum A. Nelson: this species
belongs to a complex group of several closely related taxa,
all indigenous to North America [subsect. Leptophylla
(Standley) Clemants et Mosyakin]. In NF5 this species
and C. pratericola Rydberg were considered conspeciic.
However, both these species [as well as C. leptophyllum
(Moquin-Tandon) Nuttall ex S. Watson] are given species
rank by most recent authors (e.g. S.E. Clemants & S.L.
Mosyakin, Fl. North Am. 4: 275-299, 2003). The Belgian
collections, the most recent one dating back to 1953, are
dificult to assign to one of these species. Nonetheless,
they are preferably referred to as C. desiccatum (incl. C.
pratericola).
• 162 – Chenopodium polygonoides (J. Murr) Aellen: this
rare and ephemeral wool alien is now usually accommodated in the genus Einadia Rain. (e.g. Fl. Austr. 4: 164,
1984; Fl. New South Wales 1: 225, 1990; E.J. Clement &
M.C. Foster, Alien plants of the British Isles: 45, 1994).
Its corresponding synonym in this genus was added [E.
polygonoides (J. Murr) P.G. Wilson].
• 163 – Chenopodium rubrum L. var. humile (Hook.) S.
Watson: the author citation for this variety needed to be
corrected, Watson (Bot. California 2: 48, 1880) having
validly published it 17 years earlier than Gürke did (e.g.
S.E. Clemants & S.L. Mosyakin, Fl. North Am. 4: 275299, 2003).
• 164 – Chenopodium album L. var. reticulatum (Aell.)
Uotila (syn.: C. reticulatum Aell.), a variant with a inely
reticulate seed coat, has been recorded in the territory of
the Nouvelle Flore in the past and may have been overlooked.
• 164 – Chenopodium berlandieri Moq.: this North
American alien was formerly regularly recorded in the
territory of the Nouvelle Flore but long remained strictly ephemeral. At least since 1994, however, it is locally
well-established and not rare in the surroundings of Ghent
(port area, rough ground, ground heaps, etc.) and, less
frequently, elsewhere too (Mar., Fl.) (F. Verloove et al.,
Dumortiera 88: 20-26, 2006). This species was therefore
introduced in the key in NF6 and a detailed account was
provided.
• 168 – Atriplex L. (adventive species): the list with alien species reliably recorded within the territory of the
Nouvelle Flore was updated. The following species were
added: A. sibirica L. and A. suberecta Verdoorn (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 32, 2006).
• 168 – Atriplex micrantha Ledeb.: still considered an
ephemeral alien in NF5, this species is now treated in detail in NF6. Since 2003 it is fast spreading along motorways (mainly central reservation and probably beneiting
from the extensive use of deicing salt during winter) (F.
Verloove, Dumortiera 88: 15-20, 2006; N. Pax, Monde Pl.
495: 27-29, 2008). By now it is well-naturalized in Mar.,
Fl., Brab., Mosan and Lorr.
• 172 – Amaranthus rudis Sauer: this alien species is
possibly conspeciic with A. tuberculatus (Moq.) Sauer or
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
13
at most a variety of the latter [M. Costea & F.J. Tardif,
Rhodora 105(923): 266, 2003; Fl. North Am. 4: 417-418,
2003]. Its corresponding name at varietal rank was added
in NF6 [var. rudis (Sauer) Costea et Tardif].
• 172 – Amaranthus muricatus (Gillies ex Moq.) Hieron.:
the author citation needed to be improved (e.g. J.L. Carretero, Flora Iberica 2: 554-569, 1990; S.L. Mosyakin &
K.R. Robertson, Fl. North Am. 4: 410-435, 2003).
• 172 – Amaranthus scleropoides Uline et Bray: the identity of this alien species was conirmed by P. Aellen in
1960 (Béthane, Vesdre-dal, wegrand, 20.09.1958, S.J. van
Ooststroom 21926, L). An orthographic error (“scleropodioides” in NF5) was also corrected in NF6.
• 172 – Amaranthus hybridus L. and related species: this
is a taxonomically dificult species complex in which
species boundaries have long been unclear and therefore
controversial. Recent morphological and anatomical studies have considerably changed interspeciic relationships
[e.g. M. Costea et al., Sida 19(4): 931-974, 2001]. This
renewed species concept is widely becoming accepted in
the New World (see for instance S.L. Mosyakin & K.R.
Robertson, Fl. North Am. 4: 410-435, 2003). In NF6 traditional concepts were maintained but the following corresponding synonyms were added: A. hybridus subsp.
quitensis (Kunth) Costea et Carretero (syn.: A. quitensis Kunth) and A. powellii S. Watson subsp. bouchonii
(Thell.) Costea et Tardif [syn.: A. hybridus subsp. bouchonii (Thell.) O. Bolós et Vigo].
• 181 – Rumex L. (hybrids): three additional hybrids have
recently been recorded in the territory of the Nouvelle
Flore. R. ×schulzei Hausskn. (R. conglomeratus Murray
× crispus L.) was discovered in French Lorr. (G.H. Parent,
Adoxa hors-série 2: 20, 2004), R. ×erubescens Simonk.
(R. obtusifolius L. × patientia L.) on several locations in
Fl. (F. Verloove, Dumortiera 95: 4-8, 2008) and R. ×confusus Simonk. (R. crispus × patientia) near Kortrijk (F.
Verloove, Dumortiera 102: 3-9, 2013).
• 181 – Rumex alpinus L.: the proposal to conserve this
name with a conserved type was accepted (Vienna Code:
461, 2006).
• 181 – Rumex L. (adventive species): the list with alien species reliably recorded within the territory of the
Nouvelle Flore was updated. The following species were
added: R. kerneri Borbás, R. longifolius DC. and R. stenophyllus Ledeb. (F. Verloove, Dumortiera 95: 4-8, 2008;
id. 102: 3-9, 2013).
• 184 – Rumex pulcher L.: this species comprises several
subspecies that are not easily separated (mature fruiting
valves are required for an accurate identiication). The
only native taxon in the territory of Nouvelle Flore (conined to its southernmost parts) seems to be subsp. pulcher. A second taxon, subsp. woodsii (De Not.) Arcang.,
was recorded as an ephemeral grain alien in the port of
Ghent (F. Verloove, Dumortiera 80: 51, 2003).
• 185 – Polygonum argyrocoleon Steud. ex Kunze: an
ephemeral grain alien, recorded in 1995 in the Roeselare
port area (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 69, 2006).
• 189 – Persicaria divaricata (L.) H. Gross [syn.: Polygonum divaricatum L., Aconogonon divaricatum (L.) Nakai ex T. Mori]: cultivated ornamental found as an escape
or throw-out in 2008 in an abandoned quarry [Bilstain
(comm. Limbourg), carrière Max Blees, deux pieds sur
un talus, 07.06.2009 (aussi en 2008), A. Remacle, LG].
• 189 – Persicaria nepalensis (Meissn.) H. Gross (syn.:
Polygonum nepalense Meissn.): discovered in abundance
by sandy tracks in woodland in Averbode in 2010 (Averbode, bospad, talrijk, 30.10.2010, R. Barendse, BR, LG).
This species seems irmly established in this locality.
• 189 – Persicaria wallichii Greuter et Burdet: this species is sometimes accommodated in a segregate genus,
Rubrivena M. Král. Morphologically, members of Rubrivena doubtlessly are more closely similar to Aconogonon (Meissn.) Reichenb. and this relationship is also corroborated by molecular data [G. Galasso et al., Atti Soc.
It. Sci. Nat. Museo Civ. Stor. Nat. Milano 150(1): 113-148,
2009]. However, the pollen character of Rubrivena is very
reminiscent of that of Persicaria Mill. Final placement
of this species remains uncertain but, for convenience, its
corresponding name in Rubrivena was added as a synonym in NF6 [R. polystachya (Wall. ex Meissn.) M. Král].
• 189-190 – Persicaria mitis (Schrank) Asenov and P.
maculosa S.F. Gray: the proposal to conserve these names
with a conserved type was accepted (Vienna Code: 457,
2006).
• 193 – Fallopia japonica (Houtt.) Ronse Decraene var.
compacta (Hook. f.) J.P. Bailey: this taxon is usually
given varietal rank. However, G.H. Loos [Online-Veröff.
Bochumer Bot. Ver. 2(1): 1-20, 2010], mainly summarizing previous studies, strongly recommended speciic status and this was conirmed by molecular data as well [G.
Galasso et al., Atti Soc. It. Sci. Nat. Museo Civ. Stor. Nat.
Milano 150(1): 113-148, 2009]. In fact, it proved to be
more closely related to F. sachalinensis (F. Schmidt Petrop.) Ronse Decraene than to F. japonica. Two synonyms
at species rank were added in NF6: F. compacta (Hook.
f.) G.H. Loos and Reynoutria compacta (Hook. f.) Nakai.
• 195-196 – Limonium humile Mill.: a small population
of this species was discovered in 1996 on rough ground
alongside the Schelde-Rijnkanaal in Nieuw Vossemeer in
Mar. sept. (Netherlands) (R. van der Meijden, Heukels’ Fl.
Nederl., 23th ed.: 269-270, 2005). It is unclear whether
this species was overlooked hitherto or whether it arrived
as a result of a natural range extension (it is also cultivated
as an ornamental and could as well be a garden escape or
throw-out). L. humile is not always easily distinguished
from L. vulgare and despite their different chromosome
numbers, hybrids are easily produced where-ever both
species grow in close proximity; this further complicates
their separation (see also: H.J. Dawson, updated by T.G.C.
Rich, Limonium vulgare/L. humile, Plant Crib 1998: 102;
C.A. Stace, New Flora Brit. Isles, 3nd ed.: 429, 2010; Fl.
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
14
Eur. 3: 38 and 42, 1972). Additional research, including a
thorough revision of herbarium collections, should elucidate its status within the territory of the Nouvelle Flore.
• 197 – Armeria maritima Willd. (subspecies): inland
populations from zinciferous soils are usually ascribed to
subsp. halleri (Wallr.) Rothm. In NF5 the identity of these
populations was already briely discussed, especially with
respect to their close resemblance to some coastal plants
(subsp. maritima). Indeed, populations of subsp. halleri
within the territory of the Nouvelle Flore are much less
characteristic than those from Central Europe. Moreover,
in the surroundings of Douai in France (Brab. occ.), also
on zinciferous substrate, some plants with long-acuminate
outer involucral bracts rather tend towards subsp. elongata (Hoffmann) Bonnier (e.g.: Evin-Malmaison, au NW de
Douai, F. Verloove 5363, LG). Populations from the very
same area were already referred to as “Armeria elongata
Hoffmann” by A. Berton [Bull. Soc. Bot. Fr. 111 (“1964”):
90, 1969]. This issue clearly requires further study within
the area of the Nouvelle Flore.
• 198 – Paeonia L.: two species of Paeonia (P. oficinalis
L. and P. suffruticosa Haw.) have been recorded as escapes from cultivation in Lorr. (G.H. Parent, Adoxa horssérie 2: 18, 2004).
• 198 – Actinidia deliciosa (A. Chevalier) C.S. Liang et
A.R. Ferguson: the basionym for this combination being
A. latifolia (Gardner et Champ.) Merr. var. deliciosa A.
Chevalier (Rev. Bot. Appl. Agric. Trop. 20: 12, 1940), the
author citation needed to be corrected accordingly.
• 203 – Hypericum perforatum L. subsp. veronense
(Schrank) Cesati: the author citation for this subspecies
needed to be corrected, Cesati (in Cattaneo, Not. Nat. Civ.
Lombardia: 291, 1844) having validly published it much
earlier than Lindberg (Öfvers. Förh. Finska Vetensk.Soc. 48: 73, 1906) and Fröhl (Sitzungsber. Kaiserl. Akad.
Wiss., Math.-Naturwiss. Cl., Abt. 1, 120: 539, 1911) (K.P.
Buttler & R. Hand, Kochia 2: 43-49, 2007).
• 208 – Malvaceae (adventive and ornamental species): a list is provided with species from genera, others
than those treated in detail, that have been recorded as
escapes; the following were added: Kitaibela vitifolia
Willd. [e.g. Berchem (Antwerpen), former demolition
site, 28.06.2009, F. Verloove 7658, BR, LG] and Malope
malacoides L. (F. Verloove & G. Heyneman, Dumortiera
100: 19-24, 2012).
• 208 – Lavatera L.: the traditional generic distinction between Lavatera and Malva L. is based on fusion
or non-fusion of the epicalyx but this character is very
critical and turns out to be highly artiicial and untenable
[M.F. Ray, Pl. Syst. Evol. 198: 29-53, 1995; E. Bani et
al., Atti Soc. It. Sci. Nat. Museo Civ. Stor. Nat., Milano
146(2): 219-244, 2005]. The relationships inferred from
molecular data also strongly contrast with this traditional
classiication (P. Escobar García et al., Mol. Phylogenet.
Evol. 50: 226-239, 2009). There are species in Lavatera
(e.g. L. mauritanica Durieu and L. triloba L.) in which
fusion of epicalyx segments differs between populations
(S.R. Hinsley, B.S.B.I. News 115: 51, 2010). Some species traditionally included in Lavatera are more closely
related to, for instance, Malva sylvestris L. than are some
other species of Malva. These species of Lavatera – the
so-called Malvoid group (M.F. Ray l.c.) – were already
transferred to Malva [M.F. Ray l.c.; M.F. Ray, Novon
8(3): 288-295, 1998; Bani et al. l.c.; J. Molero Briones
& J.M. Montserrat Martí, Fontqueria 55: 285-292, 2005;
Bani et al., Atti Soc. It. Sci. Nat. Museo Civ. Stor. Nat.,
Milano 152(2): 85-106, 2011]. The remainder of the genus (the Lavateroid group) may be upheld, in part based
on an alternative distinction of both genera on mericarp
characters (i.e. malvoid mericarps with dorsal faces lat
vs. lavateroid mericarps with dorsal faces rounded; see
M.F. Ray l.c.; P. Escobar García et al. l.c.). However, this
separation is blurred by the existence of taxa with intermediate morphology (some Malva species possess fruits
that are not assignable to any of the two types; P. Escobar
García et al. l.c.). Both genera are therefore better merged
or Lavatera further divided into four or up to 12 independent genera (E. Bani et al. l.c.; P. Escobar García et
al. l.c.; S.R. Hinsley l.c.). Malva having priority, all species currently accommodated in Lavatera are better transferred to Malva. As in similar cases this new taxonomy
was not yet followed in NF6 but corresponding names in
Malva for the taxa concerned are provided: *M. ×clementii (Cheek) Stace (syn.: L. ×clementii Cheek), *M. maroccana (Batt. et Trabut) Verloove et Lambinon [syn.: L.
maroccana (Batt. et Trabut) Maire], M. pseudolavatera
Webb et Berthel. (syn.: L. cretica L.), *M. punctata (All.)
Alef. (syn.: L. punctata All.) and M. trimestris (L.) Salisb.
(syn.: L. trimestris L.). Out of these, the taxa preceded by
an asterisk were not yet reported in NF5.
• 209 – Alcea L.: a full account for this genus was added
in NF6. A. rosea L. is increasingly reported as an escape
from cultivation in the territory covered by the Nouvelle
Flore and locally seems to naturalize (roadsides, old walls,
canal banks, etc., often in urban habitats) (AFB: 118). A
similar species, A. icifolia L. (a putative hybrid A. rosea
× rugosa Alef.) has also been recorded as escape, as is
A. rugosa. Their separation is not always straightforward.
• 212 – Abutilon ×suntense C.D. Brickell [A. ochsenii
(Phil.) Phil. × vitifolium (Cav.) J. Presl]: cultivated ornamental, exceptionally seen as an escape or throw-out (F.
Verloove, Man. Alien Pl. Belg.: http://alienplantsbelgium.
be).
• 214 – Drosera longifolia L.: this ambiguous name that
has been applied to two species (D. anglica Huds. and
D. intermedia Hayne) was inally rejected (Vienna Code:
473, 2006).
• 222 – Viola elatior Fries: previous claims of this species in the territory of the Nouvelle Flore were always erroneous and referable to V. pumila Chaix (NF5). However,
genuine V. elatior was recently discovered in Toul (Lorr.
mér.) (P. Dardaine in J. Lambinon, Dumortiera 85-87: 14,
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
15
2005) and therefore introduced in NF6. Unfortunately, its
unique locality was destroyed soon after its discovery (S.
Muller, Pl. prot. Lorr.: 270, 2006).
• 225 – Blumenbachia hieronymi Urban: all Belgian records of B. insignis Schrad. proved to be erroneous and
referable to B. hieronymi (F. Verloove & J. Lambinon,
Syst. Geogr. Pl. 78: 63-79, 2008).
• 227-228 – Cucumis L.: introduction in NF6 of a full account for this genus with two frequently cultivated vegetables (C. melo L. and C. sativus L.), both also known as
escapes or aliens. A third species, C. myriocarpus Naudin,
was formerly recorded as ephemeral wool alien (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 42, 2006).
• 241 – Salix L. (adventive taxa): some recent studies [A.
Zwaenepoel, Streepzaad 9(2): 4-13, 2003; F. Verloove,
Catal. Neoph. Belg.: 74, 2006] have considerably improved our knowledge on this genus within the territory
of the Nouvelle Flore. The following taxa have been reliably recorded as escapes from cultivation (some perhaps
locally naturalized): S. acutifolia Willd., S. babylonica L.
var. pekinensis A. Henry f. tortuosa (Vilm. Andr.) Geerinck, S. daphnoides Vill., S. elaeagnos Scop. [especially subsp. angustifolia (Cariot) Rech. f.], S. eriocephala
Michaux, S. forbyana Smith, S. irrorata Anderss. and S.
udensis Trautv. et C.A. Mey. Pending further study (especially emphasizing on their degree of naturalization and
distribution) these taxa are merely cited in NF6 although
at least some perhaps merit a full account in the future.
• 242 – Salix ×mollissima Hoffmann ex Elwert: this putative hybrid of S. triandra L. and viminalis L. was merely
cited in NF5 but appears to be rather widespread within the territory of the Nouvelle Flore [A. Zwaenepoel,
Streepzaad 9(2): 4-13, 2003; AFB: 792; see also: R.D.
Meikle, Willows and Poplars of Great Britain and Ireland, 1984; C.A. Stace, New Flora Brit. Isles: 230-243,
1997; Fl. Nordica 1: 117-188, 2000]. A full account for
this nothotaxon was therefore introduced in NF6. It is, in
fact, not rare at all in Fl. and has also been reported from
Mar., Brab. occ. and Fluv. Only female clones seem to
be present and although both parent species are not rare
within large parts of the territory of the Nouvelle Flore,
S. ×mollissima is often a mere relic of or an escape from
cultivation. Some clones approach S. triandra, others S.
viminalis and the separation of these taxa is not always
straightforward.
• 243 – Salix ×rubens Schrank var. basfordiana (Scaling
ex Salter) Meikle: attention is drawn to this variety that is
much reminiscent of S. alba L. var. vitellina (L.) Stokes
(both with yellowish twigs). These taxa should be studied
more closely in the territory of the Nouvelle Flore.
• 253 – Matthiola longipetala (Vent.) DC. subsp. bicornis
(Smith) P.W. Ball: cultivated ornamental, rarely seen as
an escape (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 61, 2006).
• 254 – Sisymbrium L. (adventive species): the list with
alien species reliably recorded within the territory of the
Nouvelle Flore was updated. The following species were
added: S. erysimoides Desf., S. runcinatum Lag. ex DC.
and S. septulatum DC. (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.:
78, 2006).
• 255 – Descurainia pinnata (Walter) Britton: this North
American alien was previously referred to as D. brachycarpa (Richards) O.E. Schulz (NF5); the latter is included
in D. pinnata by most modern taxonomists (e.g. B.E.
Goodson & I.A. Al-Shehbaz, Fl. North Am. 7: 518-529,
2010).
• 262 – Cardamine L.: an additional species, C. pentaphyllos (L.) Crantz (sub Dentaria digitata Lam.), was formerly claimed from the Aisne department in France (Forêt
d’Hirson in Ard. occ.; see L.B. Riomet & M. Bournérias,
Flore de l’Aisne, fasc. 4: 136, 1954). Its nearest known
localities being located in the Vosges this claim appears
to be suspect. No voucher specimens seem to conirm
this record and confusion with C. heptaphylla (Vill.) O.E.
Schulz, known from some nearby localities in the Tert.
par. district, is not unlikely. In the absence of unequivocal
evidence, this species was not introduced in NF6.
• 264-265 – Cardamine corymbosa Hook. f.: this New
Zealand species, irst discovered in Europe (Great Britain) in 1975, is increasingly found within the territory of
the Nouvelle Flore (mainly in Flanders and the Netherlands) since the end of the 1990s, mostly as a weed in
plant nurseries and gardens (I. Hoste et al., Dumortiera
93: 15-24, 2008); the species is therefore introduced in the
key in NF6 and a full account provided.
• 265 – Arabidopsis (DC.) Heynh.: the basionym for this
name being Sisymbrium L. sect. Arabidopsis DC., the author citation (“Heynh.” in NF5) needed to be corrected.
• 265 – Cardaminopsis (C.A. Mey.) Hayek: recent molecular studies merge Cardaminopsis and Arabidopsis
(DC.) Heynh. (S.L. O’Kane & I.A. Al-Shehbaz, Novon
7(3): 323-327, 1997), the latter having priority. This new
taxonomy was not yet followed in NF6 but corresponding names in Arabidopsis for the taxa concerned are
provided: A. arenosa (L.) Lawalrée [subsp. arenosa and
subsp. borbasii (Zapał.) O’Kane et Al-Shehbaz] [syn.: C.
arenosa (L.) Hayek subsp. arenosa and subsp. borbasii
(Zapał.) Pawl. ex H. Scholz] and A. halleri (L.) O’Kane et
Al-Shehbaz [syn.: C. halleri (L.) Hayek].
• 266 – Arabis procurrens Waldst. et Kit.: this species is
cultivated as an ornamental and has been recorded as an
escape (e.g. Hasselt, bordure de terrain vague, 2009, J.
Lambinon 09/20, L. Andriessen & C. Nagels, LG).
• 267 – Arabis turrita L.: this species is now accommodated in a segregate monotypic genus, Pseudoturritis AlShehbaz. Recent molecular research supports its removal
from a broadly circumscribed genus Arabis L. (I.A. AlShehbaz, Novon 15: 519-524, 2005). For convenience its
synonym in the latter genus was added in NF6 [P. turrita
(L.) Al-Shehbaz].
• 267 – Arabis hirsuta (L.) Scop. subsp. gerardii (Besser) Hartm.: in NF5 attention was already drawn to this
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
16
subspecies that may have been overlooked so far within
the territory of the Nouvelle Flore. G.H. Parent (Adoxa
hors-série 2: 8, 2004) indeed cites two localities in Lorr.
(France) [sub A. nemorensis (Hoffm.) Koch]. A full account for this subspecies, including a key to the three
taxa currently known to occur, was therefore introduced
in NF6. The taxonomy of this subspecies, and more precisely its afinity with A. planisiliqua (Pers.) Reichenb.,
remains unclear. A. planisiliqua is mostly conined to SW
Europe but extends to the north up to the valley of river
Seine in France.
• 265 – Aubrieta columnae Guss.: this additional species
of Aubrieta Adans., also cultivated as an ornamental, is
known since at least 1966 from an old wall in Brugge (F.
Verloove & W. Van Landuyt, Dumortiera 88: 27, 2006).
Distinguishing features for this species and A. deltoidea
(L.) DC. are provided.
• 274-275 – Thlaspi L.: the generic limits of Thlaspi have
long been controversial. F.K. Meyer (Feddes Repert. 84:
449-470, 1973) already proposed an alternative generic
circumscription and recognized twelve distinct genera,
mainly based on seed-coat sculpture and other anatomical
characters. Some of these segregates are now conirmed
by additional phylogenetic studies [e.g. M. Koch & I.A.
Al-Shehbaz, Syst. Bot. 29(2): 375-384, 2004]. In fact,
the native genera Microthlaspi F.K. Mey. and Noccaea
Moench are less closely related to Thlaspi s.str. than are
the morphologically very different genera Alliaria Heist.
ex Fabr. and Teesdalia R. Brown. Perhaps the latter
should also be included in Thlaspi s.str. or Thlaspi further
divided as to exclude T. alliaceum L. Pending further
research, alternative names in these segregate genera were
added in NF6: Thlaspi perfoliatum L. [syn.: Microthlaspi
perfoliatum (L.) F.K. Mey.], T. montanum L. [syn.: Noccaea montana (L.) F.K. Mey.] and T. caerulescens J. et
C. Presl [syn.: Noccaea caerulescens (J. et C. Presl) F.K.
Mey.].
• 275-276 – Iberis amara L.: a robust form [var. coronaria (D. Don) Voss] is sometimes cultivated as an ornamental and was found as an escape in 1973; it was wrongly
ascribed to I. gibraltarica L. in NF5 (F. Verloove & J.
Lambinon, Syst. Geogr. Pl. 78: 66, 2008).
• 281 – Coronopus Zinn: recent molecular phylogenetic
studies unite Coronopus and Lepidium L. (I.A. Al-Shehbaz et al., Novon 12: 5-11, 2002). Corresponding names
in the latter genus were added as synonyms in NF6 [resp.
L. coronopus (L.) Al-Shehbaz and L. didymum L.].
• 285 – Hirschfeldia incana (L.) Lagrèze-Fossat: although morphologically very distinct, Hirschfeldia
Moench is genetically closely related to Erucastrum
(DC.) C. Presl and molecular studies (S.I. Warwick &
L.D. Black, Can. J. Bot. 71: 906-918, 1993) support its
inclusion in a broadly circumscribed genus Erucastrum.
The generic circumscription of these and other closely
related genera (e.g. Diplotaxis DC. and Sisymbrium
L.) remains uncertain and pending additional research
traditional concepts have been adopted in NF6; however,
the corresponding name in Erucastrum [E. incanum (L.)
Koch] was added as a synonym.
• 286 – Crambe hispanica L.: this species and C. abyssinica Hochst. are probably conspeciic [A. Prina, Bot. J.
Linn. Soc. 133(4): 509-524, 2000], the former binomial
having priority.
• 290 – Caylusea abyssinica (Fresen.) Fisch. et C.A.
Mey.: rarely seen as an ephemeral alien, probably from
discarded bird seed (F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg.:
http://alienplantsbelgium.be).
• 306 – Anagallis monelli L.: a very rare and ephemeral escape from cultivation (F. Verloove, Man. Alien Pl.
Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
• 306-307 – Anagallis L. and Glaux L.: molecular data
suggest that Anagallis and Glaux are better accommodated in a broadly circumscribed genus Lysimachia L. (U.
Manns & A.A. Anderberg, Willdenowia 39: 49-54, 2009;
see also E. Bani et al., Atti Soc. Ital. Sci. Natur. e Museo Civ. Storia Nat. Milano 146(2): 219-244, 2005). This
new taxonomy was not yet followed in NF6 but the corresponding names for Glaux maritima L. and Anagallis
tenella (L.) L., A. arvensis L. and A. monelli L. in Lysimachia were added as synonyms [resp. L. maritima (L.)
Galasso, Bani et Soldano, L. tenella L., L. arvensis (L.)
U. Manns et Anderb. and L. monelli (L.) U. Manns et Anderb.].
• 307 – Cyclamen europaeum auct. non L.: this ambiguous name was inally rejected (Vienna Code: 473, 2006).
• 310 – Ribes divaricatum Douglas: recently recorded as
an escape from cultivation (Baudour, Bois de Baudour,
Quartier de la Charbonnière, bois, près de l’ancienne propriété Buxant, 24.05.2010, F. Verloove 8088, BR).
• 310 – Ribes ×nidigrolaria R. et A. Bauer: this complex
artiicial hybrid (probably derived from R. divaricatum
Douglas × nigrum L. × uva-crispa L.) is sometimes grown
for its edible fruits and has been recorded as an escape
from cultivation (F. Verloove, Dumortiera 99: 9, 2011).
• 312 – Umbilicus rupestris (Salisb.) Dandy: this species
is known from an old wall in Huldenberg (Sint-AgathaRode) since 2000 (R. Jocqué & K. Es, Dumortiera 84: 2425, 2005). Its distinguishing features are provided in NF6.
• 313 – Sempervivum ×barbulatum Schott (S. arachnoideum L. × montanum L.): sometimes cultivated as an
ornamental and observed as an escape on a quay wall
in Ghent since 2009 (F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg.:
http://alienplantsbelgium.be).
• 313-317 – Sedum L.: two cultivated ornamentals are
increasingly found as escapes, S. hispanicum L. and S.
kamtschaticum Fisch. et C.A. Mey. subsp. ellacombianum
(Praeg.) R.T. Clausen (e.g. Saintenoy-Simon et al., Adoxa
43/44: 50, 2004; J. Lambinon & A. Remacle, Dumortiera
90: 12-15, 2006). These taxa were introduced in the key
and full accounts were provided. S. villosum L. in turn,
long extinct in Eifel (and Pic. or.) and unlikely to be re-
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
17
discovered, is now merely cited in NF6 (detailed account
omitted).
• 315-316 – Sedum telephium L.: the separation of two
(native) subspecies within the territory of the Nouvelle
Flore [subsp. telephium and subsp. fabaria (Koch) Syme]
appears to be critical. As a consequence, their distribution
as given in NF6 (and NF5) is very preliminary.
• 317 – Heuchera micrantha Lindl.: sometimes cultivated as an ornamental and seen as an escape in urban habitats (e.g. Antwerpen, Sanderusstraat, keldergaten, talrijk
verwilderd, 30.07.2005, F. Verloove 6043, LG).
• 320 – Saxifraga cymbalaria L.: sometimes cultivated
as an ornamental and exceptionally seen as an escape (F.
Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 75, 2006).
• 324 – Stephanandra incisa (Thunb.) Zabel: recent molecular phylogenetic research supports the inclusion of
Stephanandra Sieb. et Zucc. in Neillia D. Don [S.H. Oh,
Novon 16(1): 91-95, 2006; Potter et al., Pl. Syst. Evol.
266: 5-43, 2007]. This transfer is also conirmed by leaf
morphology, inlorescence type and carpel number. This
new taxonomy was not yet followed in NF6 but the corresponding name in Neillia was added as a synonym [N.
incisa (Thunb.) S. Oh].
• 326 – Spiraea canescens D. Don and S. nipponica
Maxim.: both cultivated as ornamentals and recently seen
as escapes from cultivation (e.g. Wielsbeke, oude Leiearm, 29.07.2009, F. Verloove 7689, LG; Oostduinkerke,
Kluislaan, duingrasland (restperceel), 19.05.2010, F. Verloove 8032, BR).
• 326 – Spiraea ×rosalba Dippel (S. alba Du Roi × salicifolia L.): attention is drawn to this ornamental that is
frequently cultivated and that has been reported as an escape (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 79, 2006). It is
reminiscent of S. alba and may have been overlooked.
Distinguishing features for both are provided.
• 326 – Spiraea ×billardii Herincq (S. alba × douglasii
Hook.): this is by far the most frequent escape from
this genus within the territory of the Nouvelle Flore; it
is introduced in the key and a full account is provided.
Its separation from S. ×pseudosalicifolia Silverside (S.
douglasii × salicifolia L.) remains critical (compare with
C. Stace, New Flora Brit. Isles: 325-328, 1997; A.J. Silverside in T.C.G. Rich & A.C. Jermy, Plant Crib 1998:
140-143; Businský R. & Businská L., Acta Průhoniciana
72: 1-165, 2002).
• 327 – Spiraea japonica L. f.: this is a very popular ornamental shrub that is increasingly found as an escape
from cultivation. At least in parts of Fl., Mosan and Lorr.
it seems to naturalize locally, mostly in urban habitats but
also in wood margins (e.g. abundantly naturalized in Bois
de Laneuville near Montmédy; see G.H. Parent, Ferrantia
45: 55, 2006). It is introduced in the key and a full account
is provided. Its variability is also briely discussed; whitelowered plants are ascribable to f. albilora (Miquel)
Kitamaro for which the author citation needed to be corrected (D. Geerinck, Taxonomania 20: 16, 2007).
• 331-344 – Rubus section Corylifolii Lindl.: R. arvinus
Lef. et P.J. Muell. and R. semibracteosus Sudre needed
to be included in the synonymy of R. calcareus P.J. Muell. while R. echinosepalus H.E. Weber, R. lejeunei Weihe
ex Lej. and R. anglocandicans A. Newton needed to be
removed from the synonymy of R. brittanicus W.M. Rogers, R. ulmifolius Schott and R. grabowskii Weihe respectively. The following microspecies were added in NF6:
R. fulcratus Lej. et P.J. Muell. under R. raduloides (W.M.
Rogers) Sudre, R. bonus-henricus Matzke-Hajek and R.
hasbaniensis Vannerom nom. et stat. nov. (syn.: R. acutifolius Lef. et P.J. Muell. var. foliolatus Sudre) under R.
drymophilus P.J. Muell. et Lef., R. incarnatus P.J. Muell. (syn.: R. osseus Matzke-Hajek) under R. libertianus
Weihe ex Lej. and R. subvestitus Matzke-Hajek under R.
vestitus Weihe (comm. H. Vannerom 09.2008). Contrary
to what was stated by A. van de Beek (Gorteria 9: 281283, 1979), R. lejeunei Weihe is a legitimate name and
exactly corresponds with R. promachonicus v.d. Beek, the
latter thus being a superluous name. R. iuvensis v.d. Beek
is preferably accepted as a variety of R. aculeolatus P.J.
Muell. [var. iuvensis (v.d. Beek) Vannerom comb. nov.]
(comm. H. Vannerom 09.2008). R. melamporphyrus v.d.
Beek can be added as a synonym of R. nigricatus P.J. Muell. et Lef. (comm. H. Vannerom 08.2008). The correct
name for the species named R. acridentulus P.J. Muell. ex
Boulay in NF5 is R. speculatus Matzke-Hajek (G. Matzke-Hajek, Osnabrücker Naturwiss. Mitt. 23: 215, 1997).
• 331 – Rubus vanwinkelii v.d. Beek et Vannerom: a newly described species from section Corylifolii Lindl. was
added (see A. van de Beek & H. Vannerom, Dumortiera
89: 4-7, 2006). It is mostly known from Camp. (Belgium
as well as Netherlands) but has also been recorded in
Brab. or. and Mosan (Remouchamps).
• 345 – Geum (adventive species): G. quellyon Sweet and
G. ternatum (Stephan) Smedmark [syn.: Waldsteinia ternata (Stephan) Fritsch] are cultivated as ornamentals and
are exceptionally seen as escapes (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 52, 2006). Claims of G. laciniatum Murray are
referable to the Grand Duchy of Luxembourg (F. Verloove
& J. Lambinon, Syst. Geogr. Pl. 78: 76, 2008).
• 348 – Potentilla rivalis Nutt. ex. Torr. et A. Gray: this
North American species was already cited as an alien in
NF5; however, since it seems to have been present for
several decades in its unique locality in Aalter (Fl.) (I.
Hoste, Dumortiera 88: 6-12, 2006) some supplementary
information about its recognition (primarily compared to
P. norvegica L.), ecology, etc. were added in NF6.
• 348 – Potentilla rupestris L.: this species belongs to
subtribe Fragariinae [like, among others, Alchemilla L.
(incl. Aphanes L.) and Fragaria L.] and the latter appears
to be well-delimited from Potentilleae according to molecular phylogenetic studies (Potter et al., Pl. Syst. Evol.
266: 5-43, 2007; see also A. Kurtto & T. Eriksson, Ann.
Bot. Fennici 40: 135-141, 2003; Atlas Fl. Eur. 13: 158160, 2004). P. rupestris is better accommodated in a sepa-
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
18
rate genus, Drymocallis Fourr. ex Rydb. Its corresponding
name in this genus [D. rupestris (L.) Soják] was added as
a synonym in NF6.
• 348 – Potentilla sterilis (L.) Garcke: the author citation
of P. fragariastrum Ehrh. ex Pers. (syn.) needed to be corrected (cf. Atlas Fl. Eur. 13: 267, 2004).
• 349 – Potentilla inclinata Vill.: this species is much
confused with and not easily distinguished from P. intermedia L. (and, to some extent, P. argentea L.). The identiication key was improved and some further notes added.
The exact distribution of this species within the territory
of the Nouvelle Flore remains uncertain, but at least in
some areas it is naturalized for many decades.
• 350 – Potentilla norvegica L.: S. Cafferty & C.E. Jarvis
(Taxon 51: 542, 2002) lectotypiied P. monspeliensis L.
in the sense of a European plant. The correct name for
the least rare taxon within the territory of the Nouvelle
Flore, originally native in North America, therefore is P.
norvegica subsp. hirsuta (Michaux) Hyl. (see also Atlas
Fl. Eur. 13: 206-207, 2004).
• 350 – Potentilla erecta (L.) Räuschel.: P. silvestris
Neck. is a nom. illeg. and was removed from the synonymy. The authorship for P. tormentilla Neck., another synonym, needed to be corrected (Fl. Iberica 6: 128, 1998;
Atlas Fl. Eur. 13: 252, 2004).
• 350 – Potentilla tabernaemontani Aschers.: the nomenclatural type of P. neumanniana Reichenb. (binomial adopted in NF5) is a hybrid with stellate hairs on the
lower side of the leaves, a feature never occurring in this
species [Z. Kaplan, Folia Geobotanica 33(3): 372, 1998;
J. Soják, Candollea 60(1): 69-70, 2005; see also long discussion in Atlas Fl. Eur. 13: 242-245, 2004]. P. verna L.,
another doubtful synonym, was lectotypiied in the sense
of P. grandilora L. (S. Cafferty & C.E. Jarvis, Taxon 51:
542, 2002). The correct name for its hybrid with P. incana
P. Gaertn., B. Mey. et Scherb. is P. ×subarenaria Borbás
ex Zimmeter (Atlas Fl. Eur. 13: 247, 2004).
• 351 – Potentilla leucopolitana P.J. Muell.: the combination at subspecies level [P. collina Wibel subsp. leucopolitana (P.J. Muell.) Aschers. et Graebn.] was validly
published much earlier by Ascherson & Graebner [Syn.
Mitteleur. Fl. 6(1), 1904-1905] than it was by Dostál
(Květena ČSR: 638, 1950) (Atlas Fl. Eur. 13: 200, 2004).
• 351 – Potentilla fruticosa L.: this ornamental shrub is a
popular garden plant and is also increasingly observed as
an escape from cultivation (Fl., Brab., Mosan; locally naturalizing on old walls, by railway tracks, etc.) (AFB: 706).
It was therefore introduced in the key and a full account
is provided. Like P. rupestris, this species belongs to subtribe Fragariinae and is well-delimited from Potentilleae
according to molecular phylogenetic studies (Potter et
al., Pl. Syst. Evol. 266: 5-43, 2007; see also A. Kurtto &
T. Eriksson, Ann. Bot. Fennici 40: 135-141, 2003; Atlas
Fl. Eur. 13: 158-160, 2004). P. fruticosa (as well as other
related species that are cultivated as ornamentals like P.
davurica Nestler) is better accommodated in a separate
genus, Dasiphora Rain. Corresponding names for these
species in this genus [D. fruticosa (L.) Rydb. and D. davurica (Nestler) Komarov et Klob.-Alis.] were added as
synonyms in NF6.
• 351 – Duchesnea indica (G. Jackson) Focke: the basionym for this combination being Fragaria indica G.
Jackson, the author citation needed to be corrected. Duchesnea Smith belongs to the subtribe Potentilleae (not Fragariinae!) and molecular studies place it in Potentilla s.l.
L. (Potter et al., Pl. Syst. Evol. 266: 5-43, 2007). This taxonomy was not yet followed in NF6.
• 352 – Fragaria ×ananassa (Weston) Rozier: author
citation corrected, F. Rozier (Cours compl. Agric. 5: 52,
1784, pro species) having made this combination much
earlier than J. Decaisne & C.V. Naudin (Amat. Jard. 4:
331, 1872).
• 354-357 – Alchemilla L.: there were several nomenclatural adjustments to be made (following Atlas Fl. Eur. 14,
2007). The application of the binomial A. pratensis (F.W.
Schmidt) Opiz as a synonym of A. xanthochlora Rothm.
remains unclear. The species referred to as A. vulgaris
L. in NF5 should be named A. acutiloba Opiz. (syn.: A.
vulgaris auct. non L.). A. pastoralis Buser may be added
as a synonym of A. monticola Opiz. The basionym of A.
hybrida being A. alpina L. var. hybrida L. its author citation needed to be corrected [A. hybrida (L.) L.]. Finally,
the recognition of two subspecies under A. ilicaulis Buser
seems critical, both being linked by intermediates.
• 361 – Rosa henker-schulzei Wissemann [syn.: R. columnifera (Schwertschlager) Henker et G. Schulze non Fries,
R. rubiginosa L. subsp. columnifera Schwertschlager; see
V. Wissemann, Haussknechtia 11: 83-86, 2006]: this critical species is intermediate between R. rubiginosa and micrantha Borrer ex Smith and may have been overlooked.
It is known from several localities in Mar. (Belgium) and
should be looked for elsewhere (AFB: 759; see also: H.
Henker & G. Schulze, Acta Rhodol. 2: 13-17, 1999; H.
Henker in G. Hegi, Illustr. Fl. Mitteleuropa 2C, 2003).
• 361 – Rosa virginiana J. Herrmann: cultivated as an
ornamental shrub and sometimes observed as an escape
since 2002 (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 72, 2006).
• 363 – Rosa subcollina (Christ) Vukot.: L.F. Vukotinović
(in Rad Jugoslav. Akad. Znan. 83: 23,1889) validly published this combination two years earlier than R. Keller
(1891) did. The author citation needed to be corrected accordingly.
• 363 – Rosa eglanteria L.: this ambiguous name was inally rejected (Vienna Code: 478, 2006).
• 370 – Eriobotrya japonica (Thunb.) Lindl.: this Asian
species is grown commercially for its edible fruit (loquat)
and also cultivated as an ornamental plant. It often germinates from food refuse (pits) in urban habitats (basement
walls, rough ground, pavement) and seems to persist well.
• 371-372 – Cotoneaster Med.: several additional species
have recently been reported as escapes from cultivation
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
19
and were added: species with patent petals: C. coriaceus Franch. (incl. C. lacteus W. Smith), C. integrifolius
(Roxb.) Klotz and C. ×suecicus Klotz (probably C. conspicuus Marquand × dammeri C.K. Schneider); species
with erect petals: C. divaricatus Rehd. et E.H. Wilson, C.
hjelmqvistii Flinck et Hylmö, C. rehderi Pojark. (syn.: C.
bullatus Bois var. macrophyllus Rehd. et E.H. Wilson), C.
villosulus (Rehd. et E.H. Wilson) Flinck et Hylmö and C.
zabelii C.K. Schneider. (e.g. F. Verloove, Catal. Neoph.
Belg.: 41-42, 2006; F. Verloove, Monde Pl. 494: 11-14,
2008).
• 373 – Pyrus nivalis Jacq.: accepted in NF6 in a wider
sense as to include P. salviifolia DC. (J.J. Aldasoro et al.,
Bot. J. Linn. Soc. 121: 143-158, 1996).
• 374 – Crataegus L. (hybrids): all hybrids known to
occur within the territory of the Nouvelle Flore are very
variable (at least in part as a result of backcrossing); those
involving C. rhididophylla Gandoger sometimes occur in
areas where this species does not occur (or no longer occurs) [L. Depypere et al., Belg. J. Bot. 139(2): 139-152,
2007].
• 378-380 – Sorbus ×tomentella Gandoger [S. aria (L.)
Crantz × torminalis (L.) Crantz]: Gandoger’s name for
this hybrid (Fl. Lyonnaise: 90, 1875) predates S. ×vagensis Wilmott (Proc. Linn. Soc. London 146: 78, 1934). This
is an occasional and unstable hybrid; it is sometimes seen
among the parents but more often as isolated individuals.
• 380 – Sorbus latifolia (Lam.) Pers.: the exact identity
of some populations within the territory of the Nouvelle
Flore should be critically assessed, especially with respect to well-known populations immediately south of the
area of the Nouvelle Flore (those from the Forêt de Fontainebleau for instance). Previous claims of S. semiincisa
Borbás in NE Lorr. and Champ. [NF5, following J. Duvigneaud, Nat. Mosana 42(1): 24-32, 1989; see also G.H.
Parent, Adoxa hors-série 2: 22, 2004] are erroneous and
referable to hybrids of S. aria (L.) Crantz and torminalis
(L.) Crantz, i.e. S. remensis Cornier (comm. B. Cornier).
• 380 – Sorbus remensis Cornier: this newly described
species is a micro-endemic conined to a small area near
Reims in Champ. (S of Montagne de Reims, Merfy and
vicinity of Chalons-en-Champagne). Like S. latifolia
(Lam.) Pers. it is believed to be a stable hybrid of S. aria
(L.) Crantz and torminalis (L.) Crantz. As a result of partial apomixis these species, and the occasional hybrids
between the putative parents, are often hard to distinguish
[B. Cornier, Bull. Mens. Soc. Linn. Lyon 78(1/2): 27-46,
2009]. This new species is introduced in the key and a full
account (incl. an illustration of a leaf) is presented.
• 381 – Senna Mill.: formerly included in a very broadly circumscribed genus Cassia L. but the generic status
is no longer questioned [e.g. B.R. Randell, Austral. Pl.
20(162): 238-249, 2000].
• 386 – Fabaceae (adventive species): a list is provided
with species from genera, others than those treated in de-
tail, that have been recorded as aliens; the following were
added: Aeschynomene americana L. (F. Verloove, Dumortiera 88: 1-2, 2006), Desmanthus illinoensis (Michaux)
McMillan ex Robinson et Fernald, Dorycnium hirsutum
(L.) Seringe and Vigna radiata (L.) Wilczek (F. Verloove,
Catal. Neoph. Belg., 2006). Hedysarum coronarium L. is
now usually accommodated in a segregate genus, Sulla
Med. (B.H. Choi & H. Ohashi, Taxon 52: 567-576, 2003);
a corresponding synonym in this genus was added in NF6
[S. coronaria (L.) Med.].
• 386 – Fabaceae (escaped ornamentals): two additional
species have been recorded as escapes from cultivation:
Cytisophyllum sessilifolium (L.) O.F. Lang (syn.: Cytisus
sessilifolius L.) and Halimodendron halodendron (Pallas)
Vos. The former is of particular interest: it is believed to
be naturalized in Lorr. (G.H. Parent, Adoxa hors-série 2:
11, 2004) and native populations exist relatively close
to the territory covered by the Nouvelle Flore (i.e. in the
Aube department in Champ.; see P. Dupont, Atlas partiel
Fl. France, 1990).
• 386 – Styphnolobium japonicum (L.) Schott: this ornamental tree, widely known as Sophora japonica L., is
now accommodated in a segregate genus Styphnolobium
Schott (S.M. Sousa & V.E. Rudd, Ann. Missouri Bot.
Gard. 80: 270-283, 1993).
• 392-393 – Colutea ×media Willd.: this hybrid (C. arborescens L. × orientalis Mill.) is frequently cultivated as an
ornamental and increasingly seen as an escape. It seems
locally naturalized, especially in Mar. and Lorr. It is introduced in the key (based on K. Browicz, Monogr. Bot.
XIV: 136 p., 1963) and a full account is provided. Like
elsewhere in Western Europe (e.g. R. Van der Meijden,
Heukels’ Fl. Nederl., ed. 23: 359, 2005) it is much more
frequent in cultivation than C. orientalis.
• 393 – Astragalus hamosus L.: recorded as an ephemeral alien in Ghent in 2001 (F. Verloove & G. Heyneman,
Dumortiera 100: 19-24, 2012).
• 396 – Vicia L. (adventive species): the list with species
reliably recorded within the territory of the Nouvelle Flore
was updated. The following taxa were added in NF6:
V. assyriaca Boiss., V. hyrcanica Fisch. et C.A. Mey.,
V. melanops Smith var. loiseaui d’Alleiz. ex Fridlender
[syn.: V. loiseaui (d’Alleiz. ex Fridlender) Fridlender], V.
narbonensis L. subsp. serratifolia (Jacq.) Cesati (syn.: V.
serratifolia Jacq.) and V. noeana Reut. ex Boiss. [A. Lawalrée, Fl. Gén. Belg. IV(II): 175-176, 1963; F. Verloove,
Catal. Neoph. Belg.: 85, 2006; F. Verloove, Dumortiera
88: 4, 2006; F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg.: http://al
ienplantsbelgium.be].
• 397 – Vicia tenuifolia Roth subsp. dalmatica (A. Kerner) Greuter (syn.: V. dalmatica A. Kerner): this SE European subspecies has long been overlooked within the territory of the Nouvelle Flore. It is naturalized in two Belgian localities: Montagne Saint-Pierre (Brab. or.), where
it is known since at least 1937; more recently it was also
discovered in Engis (Mosan) (F. Verloove, Dumortiera
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
20
102: 40-44, 2013). Both subspecies are keyed-out in NF6
and full accounts are provided.
• 405 – Trigonella L.: the list with species reliably recorded within the territory of the Nouvelle Flore was updated: T. arabica Delile and T. corniculata (L.) L. have
been added as ephemeral aliens (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 83, 2006).
• 412 – Trifolium L. (adventive species): two ephemeral
aliens were added in NF6: T. squarrosum L. and T. stellatum L. (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 82, 2006).
• 416 – Lotus corniculatus L. subsp. corniculatus: a robust cultivated form with +/- hollow stems seems to be
referable to var. sativus Hyl. It is increasingly sown for
revegetation purposes (coal mining spoil heaps, canal
banks, roadsides, etc.) and is very persistent. Naturalized
populations are known at least from Camp. or. and Brab.
occ. Hybridization with native populations of L. corniculatus is not unlikely.
• 416 – Lotus glaber Mill.: this ambiguous name was inally rejected (Vienna Code: 476, 2006).
• 422 – Myriophyllum heterophyllum Michaux: this aquatic ornamental was already recorded as an escape within
the territory of the Nouvelle Flore in the past [G. Bouxin
& J. Lambinon, Nat. Mosana 49(3): 94-97, “1996” 1997;
R. van der Meijden et al., Gorteria 25(6): 131, 1999] but
populations turned out to be ephemeral or localized (the
species was merely cited in NF5). However, since at least
1999 it is present and obviously well-naturalized in canals and other water bodies in Camp. (D. De Beer & R.
De Vlaeminck, Dumortiera 94: 8-13, 2008). In similar
habitats, it is widely dispersed in Fluv., especially in the
valley of river Maas downstream of Maastricht (comm.
J. Bruinsma 10.2008). A further expansion within the territory of the Nouvelle Flore seems possible. The species
is introduced in the key in NF6 and a full account is provided.
• 427 – Gaura L.: Gaura parvilora Dougl. ex Lehmann
(syn.: Oenothera curtilora W.L. Wagner et Hoch) was
formerly recorded as an ephemeral alien (F. Verloove,
Man. Alien Pl. Belg.: http://alienplantsbelgium.be). Recent molecular and morphological data suggest the need
to broaden the delimitation of Oenothera L. to include,
among others, Gaura (W.L. Wagner et al., Syst. Bot. Monogr. 83: 1-240, 2007). A synonym for the frequently cultivated G. lindheimeri Engelm. et A. Gray was added in
NF6 [O. lindheimeri (Engelm. et A. Gray) W.L. Wagner
et Hoch].
• 428-430 – Oenothera L.: the list with species reliably
identiied from the territory of the Nouvelle Flore was
updated. The following taxa were added: O. cambrica
Rostański, O. depressa Greene, O. elata Humb., Bonpl.
et Kunth, O. fruticosa L. subsp. glauca (Michaux) Straley
(syn.: O. tetragona Pursh) (not only cultivated as an ornamental but also seen as an escape), O. issleri Renner ex
Rostański, O. oehlkersii Kappus ex Rostański, O. paradoxa Hudziok, O. perangusta R.R. Gates, O. pycnocarpa
Atkinson et Bartlett, O. royfraseri R.R. Gates, O. rubricaulis Kleb., O. rubricauloides Rostański and O. wratislaviensis Rostański ex Rostański (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 64, 2006). At least some of these species tend
to naturalize, at least locally, for instance O. issleri (e.g.
R. Jean & J. Delay, Bull. Soc. Bot. Nord Fr. 61: 37-42,
2008) and O. rubricaulis.
• 429 – Oenothera fallax Renner: this hybridogenous
species (O. biennis L. × glazioviana Micheli) is one of
the most frequent taxa of the genus within the territory
of the Nouvelle Flore and therefore introduced in the key
in NF6. It is not rare at all in Mar. (ruderalized coastal
dunes) and fast spreading elsewhere (railway tracks, coal
mining spoil heaps, rough ground, etc.).
• 432 – Epilobium brachycarpum C. Presl: a single
plant of this North American species was discovered
by a railway track in Loos (Lille, France; Brab. occ.) in
2002 (comm. D. Mercier). In 2008 it was seen in several additional localities in the very same area, always in
abandoned railway yards or by railway tracks. It was also
recorded near Maubeuge in Aulnoye-Aymeries (France;
Mosan occ.) (F. Verloove & J. Lambinon, Dumortiera 96:
17-19, 2009). It is obviously spreading rapidly and a future wider naturalization in the area of the Nouvelle Flore
is very likely. A note with distinguishing features and other relevant information was therefore introduced in NF6.
• 438 – Elaeagnus ×submacrophylla Servettaz (E. macrophylla Thunb. × pungens Thunb.; syn.: E. ×ebbingei J.
Doorenbos): C. Servettaz’ name [Beihefte Bot. Zentralbl.
25(1): 84-85, 1909] for this hybrid anticipates J. Doorenbos’ binomial (Jaarb. Ned. Dendrol. Ver. 17: 109, 1952)
and has priority.
• 440-441 – Cornus sanguinea L.: native populations of
this species belong to subsp. sanguinea. It is also a much
planted ornamental shrub (mostly in public greenery) but
these plantings usually are referable to a SE European
taxon, subsp. australis (C.A. Mey.) Jáv. ex Soó (syn.: C.
australis C.A. Mey.). This taxon, as well as more or less
intermediate forms, are increasingly found as escapes
and were probably overlooked for quite a long time (F.
Verloove, Dumortiera 99: 7, 2011). It has become wellestablished and was therefore introduced in NF6.
• 444 – Celastrus orbiculatus Thunb.: ornamental liana
found as an escape from cultivation in Antwerp in 2005
(J. Lambinon 05/B/557, F. Verloove et al., LG). Apparently very persistent and therefore cited with some comments in NF6.
• 445 – Euonymus hederaceus Champ. ex Benth.: according to J.S. Ma (Thaiszia 11: 1-264, 2001), this is the
correct name for the species usually referred to as E. fortunei (Turcz.) Hand.-Mazz.
• 446 – Ilex ×altaclerensis (Loudon) Dallim. (I. aquifolium L. × perado Aiton): this artiicial hybrid is frequently
cultivated and has been recorded as an escape on several
occasions (e.g. Zonnebeke, gemengd bos, 01.03.2009, F.
Verloove 7524, LG). It is briely characterized in NF6.
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
21
• 448 – Euphorbiaceae (adventive species): two additional (ephemeral) species were recently recorded, Acalypha indica L. and Phyllanthus tenellus Roxb. (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 25, 68, 2009).
• 452 – Euphorbia L. subgenus Euphorbia (alien species): two additional species were recorded, both as escapes from cultivation: E. myrsinites L. and E. oblongata Griseb. (Roeselare, Sterrebos, wood margin, 1 ex.,
19.06.2009, F. Verloove 7649, LG). Belgian populations of E. characias belong to subsp. wulfenii (Hoppe
ex Koch) A.R. Smith. This taxon is locally naturalized
in Mar. (coastal dunes, e.g. Oostduinkerke, duinen, F.
Verloove 7694, 8023, “en expansion”, LG) and is briely
characterized in NF6.
• 452 – Euphorbia L. subgenus Chamaesyce (adventive
species): several additional species were recently recorded: E. glomerifera Millsp. [syn.: Chamaesyce glomerifera
(Millsp.) L.C. Wheeler], E. glyptosperma Engelm. [syn.:
Chamaesyce glyptosperma (Engelm.) Small] and E. vermiculata Rain. [syn.: Chamaesyce vermiculata (Rain.)
House] (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 38-39, 2006;
F. Verloove, Dumortiera 88: 3, 2006; for E. vermiculata:
Heinsch, 23.09.2008, J. Lambinon 08/342 & F. Verloove
et al., LG).
• 454 – Euphorbia dulcis L. subsp. purpurata (Thuill.)
Rothm.: at the subspecies rank, the epithet purpurata has
priority over incompta [E. verrucosa L. subsp. purpurata
(Thuill.) Cesati, 1844 vs. E. dulcis subsp. incompta (Cesati) Nyman, 1890]. The author citation needed to be corrected accordingly (K.P. Buttler & R. Hand, Kochia 2: 47,
2007).
• 454 – Euphorbia prostrata Ait.: this North American
species is increasingly recorded within the territory of the
Nouvelle Flore (mainly in railway yards and cemeteries)
and was therefore introduced in the key and a full account
provided (e.g. A. Bizot, Bull. Soc. Hist. Nat. Ard. 98: 1933, “2008” 2009; F. Bedouet, Bull. Soc. Bot. Nord Fr. 60:
32, 2007; comm. A. Remacle 2008; etc.).
• 455 – Ceanothus ×delileanus Spach (C. americanus L.
× coeruleus Lag.): frequently cultivated as an ornamental
shrub and recently seen as an escape (F. Verloove, Catal.
Neoph. Belg.: 37, 2006). The epithet is usually spelled
“delilianus” but this hybrid was apparently named in honour of A.R. Delile and thus should be named “delileanus”
(art. 61, 32.7, 60C of the Code).
• 457 – Parthenocissus vitacea (Knerr) Hitchc.: the nomenclature of P. inserta (A. Kerner) Fritsch is very complex. Several authors, including recent ones (e.g. C.A.
Stace, New Flora Brit. Isl., 3th ed., 2010; L. Lu et al.,
Bot. J. Linn. Soc.168: 43-63, 2012), apply the binomial
Parthenocissus vitacea for this species, but J.S. Pringle
[Michigan Botanist 49(3): 73-78, 2010] demonstrated that
P. inserta is the only correct name for it. It was useful,
however, to add P. vitacea as a synonym in NF6.
• 460 – Acer ruinerve Siebold et Zucc.: this ornamental
tree was recently found to reproduce freely in woodland
in Halle (Vroenbossen) and Bon-Secours (Bois de BonSecours), both in Brab. Future invasive behaviour is likely (L. Saad et al., Parc et Réserves 64(4): 22, 2009).
• 461 – Cardiospermum grandilorum Swartz: formerly
recorded as an ephemeral alien (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 36, 2006).
• 467 – Oxalis L. (adventive or ornamental species):
some authors (see for instance J. Holub in B. Slavík B.,
Kvĕtena České Republiky 5: 179-191, 1997) tend to segregate Oxalis L. in several smaller units. Three ornamental
species found as escapes in the territory of the Nouvelle
Flore are then accommodated in the genus Sassia Molina. For convenience their corresponding names in this
genus were added in NF6: S. debilis (Humb., Bonpl. et
Kunth) Holub (syn.: O. debilis Humb., Bonpl. et Kunth),
S. latifolia (Kunth) Holub (syn.: O. latifolia Kunth) and S.
tetraphylla (Cav.) Holub (syn.: O. tetraphylla Cav.). Oxalis corymbosa DC. is best considered conspeciic with O.
debilis (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 65, 2006).
• 467 – Oxalis stricta L.: this binomial has not (yet) been
rejected and most contemporary European (and American!) loras seem to adopt this name rather than O. fontana
Bunge [see G. Eiten, Taxon 4: 99-105, 1955; M.F. Watson, Bot. J. Linn. Soc. 101(4): 347-362, 1981; R.C.M.J.
van Moorsel et al., Gorteria 26(2/3): 31-35, 2000]; this
name was applied in NF6 as well. Its corresponding synonym in the segregate genus Xanthoxalis Small was also
added [X. stricta (L.) Small].
• 468 – Pelargonium capitatum (L.) Ait.: cultivated ornamental rarely seen as an escape (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 66, 2006).
• 471 – Geranium L. (ornamental species): the list with
alien species reliably recorded within the territory of
the Nouvelle Flore was updated. The following species
were added, both recently observed as escapes from cultivation: G. ×cantabrigiense Yeo [G. dalmaticum (Beck.)
Rech. f. × macrorrhizum L.] and G. dalmaticum (F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
• 476 – Erodium manescavi Coss.: cultivated ornamental rarely seen as an escape (F. Verloove, Man. Alien Pl.
Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
• 480 – Impatiens balfourii Hook. f.: ornamental species,
originating from the Himalayas, increasingly reported as
an escape from cultivation in several areas of the Nouvelle
Flore and thus introduced in the key of NF6 (F. Verloove,
Catal. Neoph. Belg.: 55, 2006; R. van der Meijden & W.J.
Holverda, Gorteria 32: 16, 2006; AFF: 159).
• 487 – Araliaceae (ornamental species): two escapes
from cultivation were added and briely characterized:
Aralia racemosa L. and Fatsia japonica (Murray) Decaisne et Planch. (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 30
and 50, 2006).
• 499 – Ridolia segetum (Guss.) Moris: the basionym
for this binomial being Meum segetum Guss. (Fl. Sicul.
Prodr. 1: 346, 1827), the author citation needed to be cor-
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
22
rected (J.-P. Reduron, Ombell. France 4: 2173, 2008). The
citation “(L.) Moris” is also erroneous, Anethum segetum
L. being typiied in the sense of Anethum graveolens L.
• 500 – Eryngium giganteum Bieb.: cultivated ornamental rarely seen as an escape (F. Verloove, Catal. Neoph.
Belg.: 49, 2006).
• 502 – Anthriscus sylvestris (L.) Hoffmann: R. Fabri [Fl.
Générale Belg. V(2): 148-149, 1993] drew the attention
to Belgian populations of this species that tend towards A.
nitida (Wahlenb.) Hazsl., mostly on behalf of their wider
primary leaf divisions. However, such plants probably belong to Anthriscus sylvestris var. latisecta Druce, rather
than to A. nitida (J.-P. Reduron, Ombell. France 1: 375417, 2007). The taxonomic value of this variety should
be assessed.
• 504 – Scandix balansae Reut. ex Boiss.: recorded as
an ephemeral alien (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 75,
2006).
• 505 – Torilis arvensis (Huds.) Link subsp. purpurata
(Ten.) Hayek: the taxonomy of the T. arvensis complex is
controversial. Recent authors tend to elevate this taxon to
speciic rank (e.g. J.-P. Reduron, Ombell. France 5: 2483,
2007). The corresponding name was added as a synonym
in NF6 (T. africana Spreng.).
• 505 – Orlaya platycarpos Koch: this is the name to be
used for the species previously called O. daucoides (L.)
Greuter, since R.B. Fernandes (Bol. Soc. Brot. 41: 395407, 1967) typiied the latter in the sense of O. grandilora
(L.) Hoffmann (e.g. J. Gamisan & A. Manfredi, Candollea 58: 279-280, 2003; J.-P. Reduron, Ombell. France 2:
750-767, 2007; id. 4: 1918-1923, 2008).
• 506 – Bupleurum fruticosum L.: recorded in 1975 as an
escape from cultivation in Spa (F. Verloove, Man. Alien
Pl. Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
• 507 – Apium graveolens L. (varieties): according to
J.-P. Reduron (Ombell. France 1: 432, 2007) the combinations at varietal rank [var. dulce (Mill.) Poiret and var.
rapaceum (Mill.) Poiret] were irst established by Poiret,
not by De Candolle as per NF5.
• 508 – Apium nodilorum (L.) Lag. var. ochreatum (DC.)
O. Kuntze: the author citation of this variety needed to be
corrected since Babington (Man. Brit. Bot., ed. 8: 157,
1881) established this combination under Helosciadium nodilorum (L.) Koch, not under Apium nodilorum.
Helosciadium Koch increasingly being accepted as a segregate genus it seemed useful to also provide, as a synonym, the combination for this variety under that genus.
The earliest validly published combination seems to be
that of De Candolle (in Lam. & DC., Prodr. 4: 104, 1830)
[H. nodilorum var. ochreatum (DC.) DC.].
• 508 – Petroselinum crispum (Mill.) Fuss: Fuss’ combination (Fl. Transsilv.: 254. 1866) has priority over that of
(Nyman ex) Hill (Hand-List Herb. Pl. Roy. Bot. Gard.,
Kew ed. 3: 122, 1925) (J.-P. Reduron, Ombell. France 4:
1991-1996, 2008).
• 508 – Sison segetum L.: in accordance with molecular studies [and also corroborated by morphological and
anatomical data; see for instance R. Fabri, Fl. Gén. Belg.
V(2): 278, 1993] Petroselinum segetum (L.) Koch was
transferred to the genus Sison L. (J.-P. Reduron, Ombell.
France 5: 2368-2382, 2008).
• 511 – Pimpinella major (L.) Huds.: the name for a form
with pinnatisectly divided leaves was corrected. At varietal rank Sprengel’s name (with basionym P. magna L. var.
dissecta Spreng., 1818) predates Beck’s name (basionym
P. magna var. bipinnata G. Beck, 1892) (J.-P. Reduron,
Ombell. France 4: 2073-2076, 2008).
• 511 – Pimpinella saxifraga L.: as for P. major, the name
for a form with pinnatisectly divided leaves was corrected: var. dissectifolia Wallr. [syn.: var. seselifolia Rouy et
E.G. Camus; var. hircina (Leers) Schinz f. dissectiformis
Weide] (J.-P. Reduron, Ombell. France 4: 2107-2108,
2008).
• 512 – Pimpinella peregrina L.: this species was already
included in NF5 as ephemeral alien, based on a record in
Ieper in 2000 (F. Verloove, Dumortiera 78: 18-19, 2001).
Since 2003, however, it has also been recorded on the
grassy, thermophilous talus slopes of the Albertkanaal in
the surroundings of Lanaken (Brab. or.) where it seems
well-established (J. Lambinon et al., Dumortiera 85-87:
23, 2005). In the very same area it was also observed in
Brunssum (Netherlands) [G. Dirkse et al., Gorteria 33(1):
21-27, 2007]. It was therefore introduced in the key in
NF6 and a full account was provided.
• 515 – Seseli libanotis (L.) Koch: in NF5 Libanotis pyrenaica (L.) Bourgeau ex Nyman subsp. eulibanotis O.
Schwartz was given as a synonym. However, this taxon is
probably better accepted at varietal rank and then should
be called var. libanotis (L.) Reduron (J.-P. Reduron, Ombell. France 3: 1683-1694, 2007).
• 519 – Angelica sylvestris L. (infraspeciic taxa): in NF5
var. elatior Wahlenb. [syn.: A. sylvestris subsp. montana
(Brot.) Arcang.] was distinguished, a variety with narrower leaf segments, rarely occurring in Haute Ard. However,
according to J.-P. Reduron (Ombell. France 1: 340, 2007),
the nomenclatural types of these taxa belong to subsp.
sylvestris. A new subspecies was therefore described
(subsp. bernardae Reduron). Its distinguishing features
are provided in NF6 but separation from subsp. sylvestris
appears to be critical (intermediate forms are known to
occur). Assessing the exact identity of populations from
Haute Ard. also will require further study.
• 519 – Angelica archangelica L. (infraspeciic taxa): the
exact identity of some populations from the surroundings
of Calais in France (Port-Vert and harbor area) remains
uncertain. These plants have been ascribed to subsp. litoralis (Fries) Thell. but this still requires conirmation (J.P. Reduron, Ombell. France 1: 308-311, 2007; AFF: 105).
• 522 – Peucedanum carvifolia Vill.: several recent studies, mainly by Pimenov (e.g. M.G. Pimenov et al., Willdenowia 37: 465-502, 2007), place Holandrea Reduron,
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
23
Charpin et Pimenov in Dichoropetalum Fenzl. This new
taxonomy was not yet followed in NF6 but the corresponding name in this genus was added as a synonym
[D. carvifolia (Vill.) Pimenov et Kljuykov]. According
to some authors (A. Soldano et al. in F. Conti et al., An
annotated checklist of the Italian vascular lora: 20-21,
2005) Peucedanum carvifolia is an illegitimate name, to
be replaced by P. carvifolium-chabraei (Crantz) Soldano.
However, the latter appears to be invalid as well since it
was based on von Crantz’ trinomial (and thus invalid) Selinum carvifolium-chabraei.
• 523 – Pastinaca sativa L. subsp. sativa: var. arvensis
Pers. (1805) has priority over var. sylvestris (Mill.) DC.
(1830) (J.-P. Reduron, Ombell. France 4: 1962-1964,
2008).
• 524 – Heracleum sphondylium L. (varieties): the author citation of two varieties needed to be corrected: var.
stenophyllum Gaudin (Gaudin’s basionym was already
at varietal rank; see Fl. Helv. 2: 318, 1828) and the correct name for var. angustifolium (Crantz) C.C. Gmel. appears to be var. dissectum Le Gall (J.-P. Reduron, Ombell.
France 3: 1466-1470, 2007).
• 525 – Daucus carota L. (infraspeciic taxa): the author
citation of some of the infraspeciic taxa needed to be
corrected. Subsp. sativus (Hoffmann) Schübl. et Martens
(1834) predates Arcangeli’s combination (1882) at this
rank and subsp. gummifer (Syme) Hook. f. is based on
D. carota var. gummifer Syme. The latter is not always
well separated from subsp. sativus, probably as a result
of hybridization. Intermediate plants can be ascribed
to D. carota L. nsubsp. intermedius (Corb.) Reduron et
Lambinon [J.-P. Reduron, Ombell. France 2: 968-1084,
2007; see also: A.J. Pujadas Salva, Anales Jard. Bot. Madrid 59(2): 368-375, 2002].
• 525-526 – Hydrocotyle L.: this genus is traditionally
placed within Apiaceae. However, it is rather aberrant
and therefore accommodated in a distinct subfamily (Hydrocotyloideae) or even segregated from Apiaceae (Hydrocotylaceae). Recent phylogenetic molecular research
(G.T. Chandler & G.M. Plunkett, Bot. J. Linn. Soc. 144:
123-147, 2004) has supported exclusion of Hydrocotyle
from Apiaceae and places it as a sister clade of Araliaceae.
According to C.A. Stace (New Flora Brit. Isles, 3th ed.,
2010) it appears anomalous in both Araliaceae and Apiaceae and it is possibly better treated as a family of its
own. Pending further study it was maintained in Apiaceae
in NF6 but a short remark was added.
• 526 – Hydrocotyle novae-zelandiae DC.: found as a
lawn weed in Antwerp Zoo (F. Billiet, Dumortiera 82: 2627, 2004).
• 531 – Gentianella amarella (L.) Börner: within the territory of the Nouvelle Flore the separation of this species
and G. uliginosa (Willd.) Börner is not straightforward
and mostly relies on calyx characters that are rather subtle. Ecologically, both are well separated, G. amarella
being conined to chalk grasslands (Boul.) and G. uligi-
nosa occurring in wet depressions in coastal dunes (Mar.).
British populations of the latter (see for instance C.A.
Stace, New Flora Brit. Isl., ed. 2: 521-523, 1997; also:
J. Greimler et al., Plant Syst. Evol. 248: 143-169, 2004)
clearly differ from G. amarella. It may well be that our
populations of G. uliginosa in fact belong to stable hybrids between both species. According to C.A. Stace l.c.
such hybrids are fertile and show “all grades of intermediacy (…) sometimes pure G. uliginosa becoming rare or
absent”. Given our current knowledge, G. amarella was
accepted as a variable species in NF6 and G. uliginosa no
longer distinguished. Future research – including molecular studies – should clarify the issue.
• 534 – Asclepias incarnata L.: sometimes cultivated as
an ornamental and observed on several occasions as an escape since 2009 (F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg.: http://
alienplantsbelgium.be).
• 537 – Fraxinus ×stenobotrys Gandoger: in NF5 intermediate plants of F. excelsior L. and F. angustifolia Vahl
subsp. oxycarpa (Bieb. ex Willd.) Franco et Rocha were
already referred to. Such plants are sometimes seen in
Lorr. and Tert. Par. where both species occur sympatrically and can be assigned to F. ×stenobotrys. Also elsewhere
within the territory of the Nouvelle Flore (Fl., Brab. occ.
and Mosan) F. angustifolia is often not very typical and
pure populations are probably rare.
• 537 – Fraxinus pennsylvanica Marshall: ornamental
tree from eastern North America, increasingly seen as
an escape from cultivation, especially on river and canal
banks in Fl. and Brab. (F. Verloove, Dumortiera 99: 2-6,
2011). It was added to the key and a full account was provided. F. pennsylvanica is a fairly variable species with
two, more or less, distinct varieties within the territory of
the Nouvelle Flore: var. pennsylvanica and var. subintegerrima (Vahl) Murray [syn.: subsp. novae-angliae (Wesmael) Buttler], the latter being the usual escape in Europe
(K.P. Buttler, Bot. Naturschutz Hessen 18: 15-22, 2005).
• 542 – Solanaceae (alien species): three additional species, from genera others than those treated in detail, were
recently recorded as (ephemeral) escapes from cultivation: Capsicum annuum L., Jaltomata procumbens (Cav.)
J.L. Gentry and Petunia integrifolia (Hook.) Schinz et
Thell. (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg., 2006).
• 543 – Solanum L. (adventive species): the list with alien
species reliably recorded within the territory of the Nouvelle Flore was updated. The following taxa were added:
S. aethiopicum L. var. aculeatum Dun. and S. ptychanthum Dun. (F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg.: http://alien
plantsbelgium.be).
• 546-547 – Physalis L. (adventive species): the list
with alien species reliably recorded within the territory
of the Nouvelle Flore was updated. The following taxa
were added: P. angulata L. var. pendula (Rydb.) Waterfall
(syn.: P. pendula Rydb.), P. grisea (Waterfall) M. Martínez, P. ixocarpa Brot. ex Hornem. and P. longifolia Nutt.
subsp. subglabrata (Mack. et Bush) Cronq. (F. Verloove,
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
24
Dumortiera 80: 49-51, 2003; Verloove, Catal. Neoph.
Belg.: 68, 2006).
• 547 – Nicotiana L. (ornamental species): the list with
alien species reliably recorded within the territory of the
Nouvelle Flore was updated. The following taxa were
added: N. alata Link et Otto and N. forgetiana Hemsl. (F.
Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 63, 2006).
• 547 – Nicotiana ×sanderae Sander ex Will. Wats.:
Sander’s name was a nomen nudum, subsequently validated by Watson (Fl. & Sylva 2: 216, 1904). The author
citation was corrected accordingly (T.H. Goodspeed, The
genus Nicotiana: 492, 1954; Dictionary of Gardening 3:
319, 1992).
• 548 – Ipomoea L. (adventive species): the list with alien species reliably recorded within the territory of the
Nouvelle Flore was updated. The following taxa were
added: I. ×leucantha Jacq. (syn.: I. lacunosa f. purpurea
Fernald) and I. tricolor Cav. (F. Verloove, Catal. Neoph.
Belg.: 55-56, 2006; id., Man. Alien Pl. Belg.: http://alien
plantsbelgium.be).
• 548 – Calystegia R. Brown: this genus is morphologically well separated from Convolvulus L. and forms a
monophyletic group. However, molecular data show that
it is in fact nested in the latter (S. Stefanovic et al., Syst.
Bot. 28: 791-806, 2003). It should therefore be included
in Convolvulus, or Convolvulus should further be divided
in several additional genera. As in similar cases, this new
taxonomy was not followed in NF6 but two useful synonyms were added: Convolvulus dubius J. Gilbert (syn.:
Calystegia pulchra Brumm. et Heywood) and C. silvaticus Kit. [syn.: C. silvatica (Kit.) Griseb.].
• 549 – Calystegia silvatica (Kit.) Griseb.: recently recorded on several occasions within the territory of the
Nouvelle Flore (especially in the western parts where it
seems well-naturalized), possibly as an escape from cultivation. The species was probably overlooked as a result
of confusion with native C. sepium (L.) R. Brown (F. Verloove, Dumortiera 100 : 25-29, 2012). It was introduced
in the key of NF6 and a full account was provided.
• 550 – Cuscuta gronovii Willd. ex Schult.: in NF5 (uncritically following T.G. Yunker, North Am. Fl. 4: 17,
1965; see also: N. Feinbrun in Fl. Eur. 3: 76, 1972) it was
stated that all European populations are referable to var.
calyptrata Engelm. This is rather surprising given the narrowly restricted native distribution range of this taxon [M.
Costea et al., Sida 22(1): 197-207, 2006]. Costea et al. l.c.
ascribe European populations to var. gronovii (although
no European collections are referred to in their publication). Its infraspeciic variability surely requires further
study in Europe.
• 553 – Polemoniaceae (ornamental species): Gilia
achilleifolia Benth., G. tricolor Benth. and Phlox subulata L. have been recorded as escapes from cultivation
(F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 52, 2006; F. Verloove,
Man. Alien Pl. Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
• 557 – Boraginaceae (adventive species): two new
ephemeral aliens were added, Arnebia decumbens (Vent.)
Coss. et Kralik and Nonea lutea (Desr.) DC. The latter is
known as a weed of arable land in Stokkem since at least
2004 and perhaps more or less established (F. Verloove,
Catal. Neoph. Belg.: 63, 2006).
• 558 – Heliotropium suaveolens Bieb.: recorded as an
ephemeral alien in Antwerp in 2005 (F. Verloove, Catal.
Neoph. Belg.: 53, 2006).
• 564 – Symphytum caucasicum M. Bieb.: this cultivated
ornamental has been repeatedly seen as an escape since
2009 (Brab., Camp.). It is briely characterized in NF6.
• 565 – Symphytum ×caeruleum Petitmengin ex Thell.:
Petitmengin’s binomial was invalid but subsequently validated by Thellung (Vierteljahrschr. Naturf. Ges. Zürich
52: 459, 1907); the author citation was corrected accordingly in NF6 (cf. P. Sell & G. Murrell, Fl. Gr. Brit. Irel.
3: 520, 2009).
• 565 – Symphytum grandilorum DC. and S. ×hidcotense
P.D. Sell (probably of S. asperum Lepechin × grandilorum × oficinale L. parentage): these two cultivated ornamentals were introduced in the key in NF6 and full accounts were provided (the former was already briely cited in NF5). Both are increasingly seen as escapes and are
locally well-established, mostly in Fl. and Brab. (based
on various recent collections in BR and LG, mostly by
the authors).
• 566 – Myosotis alpestris F.W. Schmidt: cultivated ornamental, rarely seen as an escape (F. Verloove, Man. Alien
Pl. Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
• 567 – Myosotis discolor Pers.: a taxonomically complex and poorly understood group. In the territory of the
Nouvelle Flore two subspecies can be distinguished, subsp. discolor (mainly from dry sandy soils) and subsp. dubia (Arrondeau) Blaise (mostly from more compact, often
clayish soils) but nothing is known about their frequency
and chorology. Distinguishing features for both subspecies are provided in NF6. Additional cytotaxonomical
studies would be useful (the former most likely is a polyploid, while the latter appears to be a diploid).
• 570 – Verbena L. (ornamental species): the list with alien species reliably recorded within the territory of the
Nouvelle Flore was updated. The following species were
added: V. aristigera S. Moore [syn.: Glandularia aristigera (S. Moore) Tronc.] and V. rigida Spreng. (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 84, 2006).
• 570 – Verbena ×hybrida Grönland et Rümpler [syn.:
Glandularia ×hybrida (Grönland et Rümpler) Nesom et
Pruski]: the author citation of this cultivated ornamental
(rarely seen as an escape) needed to be corrected in accordance with G. Nesom & J.F. Pruski (Brittonia 44: 494496, 1992).
• 574 – Lamiaceae (adventive species): the list with alien species reliably recorded within the territory of the
Nouvelle Flore was updated. The following species was
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
25
added: Amethystea caerulea L. The adventive Perilla
frutescens (L.) Britton, erroneously considered a cultivated ornamental in NF5, was also added (F. Verloove,
Catal. Neoph. Belg., 2006).
• 575 – Lamiaceae (ornamental species): a list is provided with species from genera, others than those treated
in detail, that have been recorded as escapes; in addition
to those already cited in NF5, the following were added: Agastache rugosa (Fisch. et C.A. Mey.) O. Kuntze,
Lavandula dentata L., Perovskia abrotanoides Kar. and
Phlomis russeliana (Sims) Benth. (F. Verloove, Catal.
Neoph. Belg., 2006, and furthermore based on various recent collections in BR and LG).
• 581 – Mentha ×gracilis Sole nsubsp. veronensis (Lebeau) Lambinon (syn.: M. ×gentilis auct. non L. nsubsp.
veronensis Lebeau) (M. arvensis L. × spicata L. subsp.
spicata): this hybrid was found in 2007 on a coal mining spoil heap in Landgraaf (Brab. or., Netherlands) (terril
Wilhelmina, 18.07.2007, P. Hauteclair s.n., LG), probably introduced on purpose (revegetation). It is opposed
to nsubsp. gracilis in NF6 and distinguishing features are
discussed. It may well have been overlooked so far. This
nothotaxon corresponds with the plant described by J. Lebeau (Bull. Jard. Bot. Nat. Belg. 44: 253, 1974) from Italy
as M. ×gentilis L. (non Sole) nsubsp. veronensis Lebeau.
A new combination, at nothosubspecies rank, was made
in NF6.
• 588 – Calamintha nepeta (L.) Savi: two subspecies are
distinguishable within the territory of the Nouvelle Flore,
subsp. nepeta [syn.: C. nepetoides Jord., Satureja calamintha (L.) Scheele subsp. nepetoides (Jord.) Br.-Bl.] and
subsp. spruneri (Boiss.) Nyman; only the latter was mentioned in NF5. Both are now keyed out and treated in detail. Subsp. nepeta was long overlooked (known, in fact,
since 1939) and is increasingly seen on old walls in urban
habitats, on coal mining spoil heaps, etc., mainly in Fl.
and Camp. (e.g. Brugge, Veurne, Zolder, etc.; F. Verloove,
Catal. Neoph. Belg.: 32, 2006 , and furthermore based on
various recent collections in BR and LG).
• 589 – Nepeta racemosa Lam.: this is the correct name
for the species previously named N. mussinii Spreng. ex
Henckel, Lamarck’s binomial (Encycl. 1: 711, 1785) predating that of Henckel (Adumbr. Pl. Hort. Hal. 15, 1806)
(e.g. I.C. Hedge & J.M. Lamond, Fl. Turkey 7: 276, 1982).
• 598 – Stachys byzantina K. Koch: this ornamental species is regularly found as an escape from cultivation (since
1882 already; cf. F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 80). It
is usually found near gardens and on rough ground (and
often only temporarily persisting) but it was also found
in a Mesobrometum in a rather remote locality (Sosoye,
08.2008, J. Lambinon 08/293, LG). In NF6 the species
was introduced in the key and a full account was provided.
• 598 – Leonurus cardiaca L. subsp. villosus (Dum.d’Urv.) Hyl.: this eastern counterpart of subsp. cardiaca
has repeatedly been recorded within the territory of the
Nouvelle Flore since the irst half of the 19th century (F.
Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 57). It has densely hairy
stems with long and patent hairs and its leaves are often
more deeply incised. A note was added in NF6.
• 599 – Prunella grandilora (L.) Scholler: a population
discovered in 1991 near Sangatte (Boul.) belongs to subsp. pyrenaica (Gren. et Godr.) A. et O. Bolòs on account
of its hastate leaf base and evidently represents an introduction (J. Lambinon, Dumortiera 85-87: 69, 2005).
• 601 – Ajuga ×hampeana A. Braun et Vatke: F. Llamas
& C. Aedo [Taxon 57(2): 651-652, 2008] proposed to
conserve this name (1872) against A. ×pseudopyramidale Schur (1852) and A. ×rotundifolia Willk. et Cutanda
(1859), the latter two binomials in fact being referable to
A. pyramidalis L.
• 608 – Callitriche truncata Guss. subsp. occidentalis
(Rouy) Schotsm.: the author of this combination, used in
NF5, needed to be corrected, Braun-Blanquet’s combination being referable to the rank of “race”, not of subspecies (R.V. Lansdown, Watsonia 26: 107, 2006).
• 609 – Callitriche hamulata Kütz. ex Koch: several
recent authors have united this species and C. brutia
Petagna, considering them as mere varieties of the latter
(e.g. R.V. Lansdown, Watsonia 26: 105-120, 2006; id.,
Water-starworts (Callitriche) of Europe, BSBI Handbook
n° 11, 2008; P. Sell & G. Murrell, Fl. Great Brit. Irel. 3:
419-424, 2009). In NF6 both species were maintained but
a synonym at varietal rank was added [C. brutia var. hamulata (Kütz. ex Koch) Lansdown].
• 611 – Plantago cynops L. and P. psyllium L.: these ambiguous names, if typiied in accordance with Linnaeus’
original circumscription (1753), refer to P. afra L. and
P. arenaria Waldst. et Kit. respectively. W.L. Applequist
[Taxon 55(1): 235-236, 2006] proposed to formally reject
these binomials.
• 617-618 – Scrophulariaceae (adventive species): the
list with alien species reliably recorded within the territory of the Nouvelle Flore was updated. The following
species were added: Bellardia trixago (L.) All. (syn.: Bartsia trixago L.) and Hebenstretia integrifolia L. (the latter
sometimes accommodated in a separate family, Selaginaceae) (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg., 2006).
• 618 – Scrophulariaceae (ornamental species): a list
is provided with species from genera, others than those
treated in detail, that have been recorded as escapes; in
addition to those cited in NF5, the following were added:
Anarrhinum bellidifolium (L.) Willd., Asarina procumbens Mill., Collinsia heterophylla Buist ex Graham,
Erinus alpinus L. (e.g. Thuin, centre ville, vieux murs,
24.05.2008, F. Verloove 7158, LG; ) and Nemesia caerulea Hiern. (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg., 2006; F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
• 619 – Verbascum ×divaricatum Kittel (syn.: V. ×pseudophoeniceum Reichard; V. blattaria L. × phoeniceum
L.): recorded in Leuven in 1954, among the parent species
(F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 84, 2006).
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
26
• 619 – Verbascum speciosum Schrad.: cultivated ornamental increasingly recorded as an escape and locally
more or less established (F. Verloove, Man. Alien Pl.
Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
• 620 – Verbascum ×brockmuelleri Ruhmer (V. nigrum
L. × phlomoides L.): recorded in Thulin in 2010, among
the parent species (Thulin, Haine canalisée, 22.09.2010,
F. Verloove 8259, LG).
• 626 – Veronica glauca Smith: recorded as an ephemeral
grain alien in 1954 (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 85,
2006).
• 630-631 – Linaria Mill. (adventive species): the list
with alien species reliably recorded within the territory
of the Nouvelle Flore was updated. The following species
were added: Linaria bipartita (Vent.) Desf. and L. chalepensis (L.) Mill. (F. Verloove, Dumortiera 88: 3, 2006;
F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 58-59, 2006).
• 632 – Chaenorrhinum origanifolium (L.) Kostel.: ornamental species, known as an (ephemeral) escape from cultivation since 2001 in urban habitats, for instance in Antwerp and Brussels (Bruxelles, rue Tenbosch, 05.09.2001,
P. Croisier s.n., LG; F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 38,
2006).
• 632 – Antirrhinum graniticum Rothm.: cultivated ornamental recorded in 1975 as an escape from cultivation (F.
Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 30, 2006).
• 633 – Scrophularia scopolii Pers.: recorded on a quay
wall of river Dendre near Ath in 1976, without obvious
vector of introduction (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.:
75, 2006).
• 633 – Scrophularia canina L.: this Mediterranean species is known within the territory of the Nouvelle Flore
(only in France) since at least 1949 when it was discovered
on a coal mining spoil heap in Rieulay (Brab. occ.) and
subsequently regularly conirmed in this area (A. Berton,
Bull. Soc. Bot. Fr. 111: 172, 1967; J. Lambinon, Dumortiera 85-87: 26, 2005). In the 1970s it was also recorded in
Lorr. mér. (see previous editions of NF) and a small population was discovered in 2003 in ruderalized coastal dunes
near Gravelines (Mar. français). Also seen, in 1995, in a
railway yard in Hazebrouck (Brab. occ.; AFF: 349). It is
obviously spreading, keyed-out in NF6 and a full account
is provided. Its infraspeciic variability within the territory of the Nouvelle Flore should be assessed although
most populations seem to belong to subsp. canina.
• 634-636 – Lindernia palustris F.X. Hartm.: this is the
correct name for the species previously named L. procumbens (Krocker) Borbás., Hartmann’s binomial (in Primae
Lin. Inst. Bot.: 77, 1767) by far being the oldest validly
published (A. Soldano, Riv. Piem. St. Nat. 67: 70-71,
1993).
• 638 – Melampyrum pratense L.: assessing the infraspeciic variability of this species within the territory of the
Nouvelle Flore requires further study. Robust plants from
calciferous soils with wider upper leaves may be referable
to subsp. commutatum (Tausch ex A. Kern) C.E. Britton
(C.A. Stace, New Flora Brit. Isl., 3th ed.: 642, 2010; Plant
Crib 1998: 269). Such plants have been recorded in Boul.
and Lorr. (both in France) but seem to be linked with subsp. pratense by intermediate forms. For convenience both
subspecies are keyed out in NF6.
• 641-642 – Odontites jaubertianus (Boreau) D. Dietrich
ex Walp.: this species is a stable hybrid of O. luteus (L.)
Clairv. and O. vernus (Bellardi) Dum. subsp. serotinus
Corb. It is unclear whether or not plants recently found on
coal mining spoil heaps in Camp. or. (Genk, Zolder) represent tetraploid hybrids, accidently arisen in situ among
the parents (O. ×sennenii Rouy) or genuine O. jaubertianus.
• 650-651 – Orobanche laevis L. and O. major L.: these
ambiguous names were inally rejected (Vienna Code:
477, 2006).
• 652 – Orobanche alsatica Kirschl.: the usual host for
this species is Peucedanum cervaria (L.) Lapeyr. However, according to G.H. Parent (Adoxa hors-série 2: 18,
2004) in Lorr. it is more regularly found on Seseli libanotis (L.) Koch and S. montanum L.; hence, populations
from this area should be assigned to subsp. libanotidis
(Rupr.) Tzvelev (syn.: O. bartlingii Griseb.). This taxon
seems to be poorly understood and there appears to be little agreement among experts. According to C.A.J. Kreutz
(Orobanche: 52-53 and 68-69, 1995) it has a more eastern
distribution while H. Uhlich et al. (Die Sommerwurzarten
Europas: 235, 1995) even report it from France. Moreover, host plants of both subsp. alsatica and libanotidis
seem to overlap (H. Uhlich et al. l.c.) and include, for
both taxa, species of Peucedanum L. and Seseli L. For
convenience distinguishing features for both subspecies
are provided in NF6 but the exact identity of populations
from Lorr. should be re-assessed.
• 653 – Catalpa ×erubescens Carr. (C. bignonioides
Walter × ovata G. Don): this widely cultivated ornamental tree has been recorded as an escape (e.g. Beringen,
01.07.2007, J. Lambinon 07/24, LG). It is briely characterized in NF6.
• 653 – Pedaliaceae and Sesamum orientale L. (syn.: S.
indicum L.): an additional family, genus and species were
introduced in NF6. S. orientale is widely cultivated as an
oilseed crop and also included in commercial bird seed
mixtures. It has been found as an ephemeral alien in Belgium since 2004 (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 76,
2006).
• 659 – Trachelium caeruleum L.: cultivated ornamental,
rarely seen as an escape on old walls in urban habitats
since 2005, for instance in Antwerp and Ghent (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 81, 2006).
• 663 – Campanula fenestrellata Feer: this cultivated ornamental, related to C. portenschlagiana Schult. and C.
poscharskyana Degen (both already reported as escapes
in NF5), is known from an old quay wall in Humbeek
since 2001 (A. Ronse, Dumortiera 90: 10-12, 2006). It
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
27
is briely characterized and opposed against these related
species in NF6.
• 665 – Pratia pedunculata (R. Brown) Benth. (syn.: Lobelia pedunculata R. Brown): discovered on two occasions in lawns in Camp. (Malle and Zoersel), probably
as an escape from cultivation (F. Verloove, Dumortiera
89: 23-24, 2006). Apparently very persistent and likely to
naturalize locally (see also: E.J. Clement, B.S.B.I. News
95: 46-47, 2004).
• 666 – Lobelia L. (ornamental species): the list of ornamental species that have been reliably recorded as escapes
from cultivation within the territory of the Nouvelle Flore
was updated. The following species were added: L. sessilifolia Lambert and L. siphilitica L. (F. Verloove, Catal.
Neoph. Belg.: 59, 2006). None of these seems to be genuinely naturalized at present.
• 671 – Galium tenuissimum Bieb.: formerly recorded as
an ephemeral alien, mostly from wool (F. Verloove, Catal.
Neoph. Belg.: 51, 2006).
• 672 – Galium ×pomeranicum Retz. (G. mollugo L.
subsp. erectum Syme × verum L.): this is a fairly variable hybrid. A rather distinct, very compact nothovariety
from sand dunes is worth distinguishing: nvar. guillemontii (Corb.) B. Toussaint et Lambinon comb. et stat. nov.
(basionym: G. ×guillemontii Corb.) (G. mollugo subsp.
erectum var. dunense Corb. × verum var. maritimum DC.).
• 676 – Sambucus canadensis L.: this ornamental tree
from North America (closely related to our native S. nigra
L.) is increasingly observed as an escape from cultivation, especially in Camp. [e.g. Genk (Bokrijk), rand van
droogvallend ven, 02.10.2010, F. Verloove 8269, BR]. It
is briely characterized in NF6.
• 678 – Lonicera acuminata Wall. (syn.: L. henryi Hemsl.): ornamental liana found as an escape from cultivation,
e.g. in Ghent (Gent, in bomen langs de rivier, 09.08.2009,
F. Verloove 7720, LG). In horticulture this species is usually known as L. henryi. According to Q. Yang et al. (Fl.
China 19: 620-641, 2011) L. acuminata and L. henryi are
conspeciic, the former binomial having priority.
• 680 – Viburnum L. (ornamental species): the list with
ornamental species escaped from cultivation that have
been reliably recorded within the territory of the Nouvelle
Flore was updated. The following taxa were added: V.
rhytidophyllum Hemsl. (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.:
85, 2006) and V. tinus L. (e.g. Gent, Sint-Amandsberg,
verwilderd, 25.02.2007, F. Verloove 6635, LG).
• 702 – Otanthus maritimus (L.) Hoffmanns. et Link: on
the basis of multidisciplinary studies (including molecular data) Otanthus Hoffmanns. et Link was merged with
Achillea L. by some authors (F. Ehrendorfer & Y.-P. Guo,
Willdenowia 35: 49-54, 2005). The corresponding name
in the latter genus was added in NF6 [A. maritima (L.)
Ehrend. et Y.-P. Guo].
• 702 – Asteraceae (ornamental species): a list is provided with species from genera, others than those treated in
detail, that have been recorded as escapes; the following
were added: Anaphalis triplinervis (Sims.) C.B. Clarke,
Helenium ×clementii Verloove et Lambinon, Heliopsis
helianthoides (L.) Sweet, Leucanthemella serotina (L.)
Tzvelev, Ligularia dentata (A. Gray) H. Hara, Melampodium montanum Benth., Osteospermum jucundum
(Phillips) Norlindh and Sinacalia tangutica (Maxim.) R.
Nordenstam (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg., 2006; F.
Verloove & J. Lambinon, Syst. Geogr. Pl. 76: 217-220,
2006; F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg.: http://alien
plantsbelgium.be). Verbesina alternifolia (L.) Britton, in
NF5 classiied among the alien species, more likely is an
escaped ornamental.
• 702 – Asteraceae (adventive species): the list of alien species reliably recorded within the territory of the
Nouvelle Flore was updated. The following species were
added: Adenostyles alliariae (Gouan) A. Kerner, Amphiachyris dracunculoides (DC.) Nutt. [syn.: Gutierrezia
dracunculoides (DC.) S.T. Blake], Catananche caerulea
L., Emilia fosbergii Nicolson and Tripleurospermum decipiens (Fisch. et C.A. Mey.) Bornm. (F. Verloove, Catal.
Neoph. Belg., 2006; F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg.:
http://alienplantsbelgium.be). Centaurea repens L. is now
accommodated in the segregate genus Acroptilon Cass.
[as A. repens (L.) DC.] and molecular studies by N. Garcia-Jacas et al. (Pl. Syst. Evol. 223: 185-199, 2000) demonstrated that Cnicus L. is in fact nested within Centaurea
L. A synonym in the latter genus for Cnicus benedictus L.
[Centaurea benedictus (L.) L.] was added in NF6.
• 702 – Eupatorium L. (ornamental species): the list with
ornamental species escaped from cultivation that have
been reliably recorded within the territory of the Nouvelle Flore was updated. The following taxa were added:
E. maculatum L. [syn.: Eutrochium maculatum (L.) E.E.
Lamont] (naturalized in a marshy meadow in Sint-Martens-Latem near Gent; see W. Slabbaert & F. Verloove,
Dumortiera 88: 12-15, 2006), E. perfoliatum L. and E.
purpureum L. [syn.: Eutrochium purpureum (L.) E.E.
Lamont] (F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg.: http://alien
plantsbelgium.be). E. rugosum Houtt., already cited as an
escape from cultivation in NF5, is now accommodated
in the segregate genus Ageratina Spach [e.g. N. Hind,
Plantsman N.S. 5(3): 185-189, 2006]. Its corresponding
name in this genus [A. altissima (L.) King et Robson] was
added as a synonym in NF6.
• 703 – Solidago L. (ephemeral alien species): S. graminifolia (L.) Salisb. was traditionally placed in Solidago but
molecular as well as morphological data support its segregation (A. Haines, Fl. North Am. 20: 97-100, 2006). Its
alternative name [Euthamia graminifolia (L.) Nutt.] was
added as a synonym in NF6. Belgian records of S. rugosa
Mill. (given as doubtful in NF5) have been conirmed by
G.H. Morton (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 79, 2006).
• 703 – Solidago gigantea Ait.: in NF5 the tetraploid S.
serotina Ait. was given as a synonym for this species but
a lower taxonomic rank seems more appropriate [subsp.
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
28
serotina (O. Kuntze) McNeill]. All Eurasian populations indeed seem to be tetraploid (D.R. Schlaepfer et al.,
Journ. Biogeography 35: 2119-2127, 2008), genuine (and
diploid) subsp. gigantea probably being absent.
• 703 – Solidago altissima L.: this binomial was included
in the synonymy of S. canadensis L. in NF5. However, it
is a distinct species (A. Haines, Fl. North Am. 20: 97-100,
2006) that probably has not been recorded in Europe so far.
• 704-707 – Aster L.: recent morphological and cytological research has considerably modiied the generic boundaries of this genus (G.L. Nesom, Phytologia 77: 141-297,
1994) and this new taxonomy has become widely accepted now. However, as in similar cases, it was not yet followed in NF6 but corresponding names in the segregate
genera have been added as synonyms: Eurybia divaricata (L.) Nesom (syn.: Aster divaricatus L.), Galatella
linosyris (L.) Reichenb. f. [syn.: A. linosyris (L.) Bernh.],
Symphyotrichum dumosum (L.) Nesom (syn.: A. dumosus L.), S. ericoides (L.) Nesom (syn.: A. ericoides L.),
S. laeve (L.) Nesom (syn.: A. laevis L.), S. lanceolatum
(Willd.) Nesom (syn.: A. lanceolatus Willd.), S. novaeangliae (L.) Nesom (syn.: A. novae-angliae L.), S. novibelgii (L.) Nesom (syn.: A. novi-belgii L.), S. salignum
(Willd.) Nesom (syn.: A. salignus Willd.), S. versicolor
(Willd.) Nesom (syn.: A. versicolor Willd.) and Tripolium
pannonicum (Jacq.) Dobroez. subsp. tripolium (L.) Greuter (syn.: A. tripolium L.).
• 705 – Aster L. (ephemeral adventive species): the list
with adventive and/or ornamental species escaped from
cultivation that have been reliably recorded within the territory of the Nouvelle Flore was updated. The following
taxa were added: A. brachyactis S.T. Blake [syn.: Symphyotrichum ciliatum (Ledeb.) Nesom] and A. laterilorus
(L.) Britton [syn.: S. laterilorum (L.) A. et D. Lóve] (F.
Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 31-32, 2006; F. Verloove,
Man. Alien Pl. Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
• 705 – Aster tripolium L.: the correct name for a variety
with all lorets tubular seems to be var. losculosus (S.F.
Gray) P.D. Sell (P. Sell & G. Murrell, Fl. Great Brit. Irel.
4: 555, 2006), based on Eurybia maritima S.F. Gray var.
losculosa S.F. Gray [although a lower taxonomic rank
may be more appropriate, i.e. f. discoideus (Reichenb.)
Vuyck; see R. van der Meijden, Heukels’ Fl. Nederl., ed.
23: 593, 2005].
• 707 – ×Conyzigeron huelsenii (Vatke) Rauschert [Erigeron acris L. × Conyza canadensis (L.) Cronq.]: very
rare intergeneric hybrid, recently seen with the parents
[Heinsch (Stockem), near railway yard, timber storage,
23.09.2008, F. Verloove 7427, BR].
• 707 – Erigeron acris L.: the gender of the species epithet, ‘acer’ (masculine), needed to be corrected to ‘acris’
(feminine), since in botanical Latin only the feminine epithet is applied (W.T. Stearn, Botanical Latin: 95, 1983).
• 707-708 – Erigeron annuus (L.) Desf.: this is a very variable species. Two additional species have been claimed
from Belgium: E. septentrionalis Fernald et Wiegand
[syn.: E. annuus subsp. septentrionalis (Fernald et Wiegand) Wagenitz, E. strigosus Muhlenb. ex Willd. var.
septentrionalis (Fernald et Wiegand) Fernald, E. ramosus
(Walter) Britton, Sterns et Pogg. var. septentrionalis Fernald et Wiegand, Stenactis strigosa (Muhlenb. ex Willd.)
DC. var. septentrionale (Fernald et Wiegand) J. Duvigneaud et Lambinon, Phalacroloma annuum (L.) Dum.
subsp. septentrionale (Fernald et Wiegand) Adema] and
E. strigosus subsp. strigosus [syn.: E. ramosus, E. annuus
subsp. strigosus (Muhlenb. ex Willd.) Wagenitz, Stenactis
strigosa (Muhlenb. ex Willd.) DC. var. strigosa, Phalacroloma annuum subsp. strigosum (Muhlenb. ex Willd.)
Adema]. Apparent intermediates between Erigeron annuus and E. septentrionalis are frequently encountered and
they cannot be distinguished unambiguously in Belgium
(F. Verloove, Ingeburgerde Pl. Vl., 2002). Indeed, D. Frey
et al. [Bot. Helv. 113(1): 1-14, 2003] proved that they are
in fact conspeciic. Erigeron strigosus, on the contrary,
has, still according to D. Frey et al. l.c. never been conirmed from Europe, all records being referable to E. annuus. In NF6 these three taxa are still upheld but their
taxonomic value is questioned.
• 708-709 – Conyza ×mixta Fouc. et Neyraut [syn.: Erigeron ×lahaultianus Thell.; C. bonariensis (L.) Cronq.
× canadensis (L.) Cronq.]: recorded with the parents on
rough ground in Antwerp in 2002 (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 41, 2006).
• 709 – Conyza bilbaoana J. Rémy: this South American
species was already briely characterized in NF5. By now,
although still rare, it has spread in large parts of the territory of the Nouvelle Flore (presence conirmed in Mar.,
Fl., Camp., Brab. occ., Lorr.). It was therefore keyed out
in NF6 and a full account was provided. This species is
very closely related to and, at least according to some authors, probably conspeciic with C. loribunda Kunth. If
both were to be united, the latter binomial has priority.
• 713 – Gnaphalium pensylvanicum Willd. [syn.: Gamochaeta pensylvanica (Willd.) Cabrera]: recorded as an
ephemeral alien since the 19th century (F. Verloove, Catal.
Neoph. Belg.: 52, 2006; F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg.:
http://alienplantsbelgium.be).
• 713 – Helichrysum bracteatum (Vent.) Andrews: according to A.A Anderberg (Opera Botanica 104: 1-195,
1991) this species is better accommodated in a segregate
genus, Xerochrysum Tzvelev. Its corresponding name in
that genus [X. bracteatum (Vent.) Tzvelev] was added as
a synonym in NF6.
• 713 – Helichrysum italicum (Roth) G. Don and H. petiolare Hilliard et B.L. Burtt: cultivated ornamentals, recently recorded as escapes (F. Verloove, Man. Alien Pl.
Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
• 714 – Inula crithmoides L. [syn.: Limbarda crithmoides
(L.) Dum.]: a single specimen of this mainly Mediterranean species (also present in coastal areas in SW Europe,
to the north up to the British Isles) was discovered in 2006
in Goedereede (De Kwade Hoek) (Mar. sept.) [B. Kers et
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
29
al., Gorteria 33(3): 77-82, 2008]. It is briely characterized in NF6.
• 714 – Inula racemosa Hook. f.: apparently confused
for some time with the similar I. helenium L. Discovered
in 2001 near Kortrijk and obviously naturalized there (F.
Verloove, Dumortiera 94: 4-5, 2008). In the intervening
years reported from several different additional localities
and now probably less rare than I. helenium. Merely cited
in NF6, but a full account in a future edition seems necessary.
• 715 – Pulicaria paludosa Link: recently recorded as an
ephemeral grain alien in the Antwerp port area (F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
• 716 – Ambrosia psilostachya DC.: in accordance with,
for instance, J.L. Strother (Fl. North Am. 21: 10-18,
2006), this species and A. coronopifolia Torr. et A. Gray
are considered conspeciic, the former name having priority. The latter is sometimes accepted at a lower taxonomic
rank [var. coronopifolia (Torr. et A. Gray) Farwell] and
separated from var. psilostachya on the basis of a different type of involucre indumentum. Distinguishing features are provided in NF6 but intermediate forms seem
to occur.
• 719 – Iva xanthiifolia Nutt.: this North American weed
was included for a long time in Iva L. but molecular phylogenetic research supports its transfer to the monotypic
genus Cyclachaena Fresen. (e.g. B.M. Miao et al., Pl.
Syst. Evol. 195: 1-12, 1995). Its corresponding name in
the latter genus was added as a synonym in NF6 [C. xanthiifolia (Nutt.) Fresen.].
• 719 – Coreopsis tinctoria Nutt.: in NF5 this species
was, erroneously, assigned to Linnaeus. It was evidently
described by Nuttall [J. Acad. Nat. Sci. Philadelphia 2(1):
114-115, 1821].
• 720 – Helianthus L. (ornamental species): the list of alien species reliably recorded within the territory of the
Nouvelle Flore was updated. The following species were
added: H. debilis Nutt. and H. salicifolius A. Dietrich (F.
Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 53, 2006; F. Verloove,
Man. Alien Pl. Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
• 723 – Tagetes tenuifolia Cav.: ornamental species, rarely recorded as an escape from cultivation (F. Verloove,
Catal. Neoph. Belg.: 81, 2006).
• 723-724 – Anthemis L.: the generic limits of Anthemis
have long been controversial and poorly understood. Several former subgenera (e.g. Chamaemelum Mill. and Cota
J. Gay) are now given generic rank which is in accordance
with recent molecular phylogenetic studies (e.g. C. Oberprieler, Taxon 50(3): 745-762, 2001; C. Oberprieler et
al., Willdenowia 37: 89-114, 2007; R.M. Lo Presti et al.,
Taxon 59(5): 1441-1456, 2010). Corresponding alternative names in segregate genera were added as synonyms
in NF6 for the following species: Cota altissima (L.)
A. Gray (syn.: Anthemis altissima L.) and C. austriaca
(Jacq.) Schultz-Bip. (syn.: A. austriaca Jacq.).
• 724 – Achillea L. (ornamental species): the list of alien species reliably recorded within the territory of the
Nouvelle Flore was updated. The following species were
added: A. cartilaginea Ledeb. ex Reichenb. and A. ilipendulina Lam. (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 25, 2006;
F. Verloove, Dumortiera 94: 1-8, 2008).
• 725 – Achillea millefolium L.: this very variable species
is represented within the territory of the Nouvelle Flore by
native and introduced plants. The former evidently belong
with A. millefolium s.str., but populations from highly artiicial habitats (e.g. coal mining spoil heaps) are clearly
different and distinguished, for instance, by very narrow
leaves (even the lowermost usually not exceeding 10 mm
in width). Such plants have tentatively been ascribed to A.
collina (J. Becker ex Wirtg.) Heimerl. [syn.: A. millefolium subsp. collina (J. Becker ex Wirtg.) Oborný] but this
identity was not conirmed by F. Ehrendorfer (Vienna).
Cytotaxonomical studies of these introduced plants will
be required to assess their genuine identity.
• 726 – Matricaria recutita L.: indigenous (or archaeophytic) populations belong to var. recutita (achene without corona). Var. coronata (Boiss.) Fertig was formerly
recorded as a wool alien in the valley of river Vesdre (F.
Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 61, 2006).
• 726 – Matricaria maritima L. subsp. inodora (L.) Soó:
in accordance with W.L. Applequist (Taxon 51: 757-761,
2002), subspecies rank is maintained but author citation
at this rank has been corrected. The following synonyms
have also been added: Tripleurospermum inodorum (L.)
Schultz-Bip. and T. maritimum (L.) Koch subsp. inodorum (L.) Hyl. ex Applequist. The distinction between subsp. maritima and inodora is not always straightforward,
especially in areas where both grow in close proximity
(Mar.). Hybridization is very likely then and plants with
intermediate features are sometimes encountered.
• 726 – Glebionis segetum (L.) Fourr.: robust forms of
this species (up to 120 cm tall) with more deeply divided
leaves are sometimes grown for ornament; such forms
closely resemble G. coronaria (L.) Tzvelev [J. Lambinon
et al., L’Erable 30(2): 10-11, 2006].
• 728 – Tanacetum coccineum (Willd.) Grierson (syn.:
Chrysanthemum coccineum Willd.): cultivated ornamental, rarely observed as an escape (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 81, 2006).
• 728 – Cotula coronopifolia L.: this South African species is known within the territory of the Nouvelle Flore
since quite a long time (formerly mostly as a wool alien;
e.g. F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 42, 2006) but long
remained strictly ephemeral. In recent years it is increasingly recorded and seems well established locally, especially in Mar. (Uitkerke, Antwerp port area), but also in
Camp. and Brab. occ. (F. Verloove et al., Dumortiera 83:
1-4, 2004). The genus is included in the key to the genera
of Asteraceae and a species account is provided in NF6.
• 728 – Cotula turbinata L.: this former wool alien was
long accommodated in a segregate genus [as Cenia turbi-
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
30
nata (L.) Pers.] but this taxonomy has become out-of-date
(e.g. E.J. Clement & M.C. Foster, Alien Pl. Brit. Isl.: 343,
1994).
• 729 – Artemisia sieversiana Ehrh.: ephemeral grain alien, recently recorded in the Ghent port area (F. Verloove,
Man. Alien Pl. Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
• 732 – Petasites japonicus (Sieb. et Zucc.) Maxim.:
plants in cultivation as well as in the wild always seem to
belong to subsp. giganteus Kitam. (J.-M. Lecron, Dumortiera 98: 13-22, 2010).
• 733-739 – Senecio L. is a polyphyletic genus. Recent
molecular studies support the segregation of a genus
Jacobaea Mill. [P.B. Pelser et al., Am. J. Bot. 89(6): 929939, 2002]. Generic status of the latter is also supported
by hybridization behaviour: there are several hybrids
within Jacobaea while there are none between Jacobaea
and Senecio s.str. However, morphologically both genera
are poorly distinguished. Therefore, this taxonomy was
not yet followed in NF6 but, for convenience, alternative
names in Jacobaea were added as synonyms: Jacobaea
aquatica (Hill) P. Gaertn., B. Mey. et Scherb. (syn.: Senecio aquaticus Hill), J. erucifolia (L.) P. Gaertn., B. Mey.
et Scherb. (syn.: S. erucifolius L.), J. vulgaris P. Gaertn.
(syn.: S. jacobaea L.), J. maritima (L.) Pelser et Meijden
(syn.: S. cineraria DC.) and J. paludosa (L.) P. Gaertn., B.
Mey. et Scherb. (syn.: S. paludosus L.).
• 736 – Senecio paludosus L.: recent studies (e.g. I.
Hodálová et al., Bot. Helv. 112: 137-151, 2002; K. Marhold et al., Annales Bot. Fenn. 40: 373-379, 2003) divide
this species in three subspecies. Only subsp. angustifolius
Holub (syn.: var. subinteger Rouy) seems to be present
within the territory of the Nouvelle Flore, subsp. paludosus being conined to N, C and E Europe. However, some
populations appear to be more or less intermediate and the
taxonomic value of these subspecies may be questionable.
• 738 – Senecio cineraria DC.: the taxonomy and nomenclature of the group to which this species belongs
is very complex. P. Sell & G. Murrell (Fl. Gr. Brit. Irel.
4: 490-491, 2006) refer to British plants as S. ambiguus
(Biv.) DC., a binomial that, indeed, has priority over S.
cineraria; S. bicolor (Willd.) Tod., another name frequently applied, is an illegitimate name. However, other
authors accept both as distinct species [e.g. P.B. Pelser et
al., Am. J. Bot. 89(6): 929-939, 2002]; if both were accepted, it is not clear to which species the cultivated and
escaped plants from western Europe should be assigned.
Moreover, Italian botanists (e.g. F. Conti et al., Checklist
Italian Vasc. Fl.: 31, 2005) subsume S. cineraria under
yet another species, S. gibbosus (Guss.) DC. [as subsp.
cineraria (DC.) Peruzzi, N.G. Passal. et Soldano]. Pending further taxonomical studies, preferably in the species’
centre of diversity in the central Mediterranean region, the
name S. cineraria was upheld in NF6 but some additional,
useful synonyms were added.
• 738 – Senecio jacobaea L.: relatively small plants (max.
50 cm tall) with all lorets tubular and all achenes pubes-
cent may be distinguished as subsp. dunensis (Dum.) Kadereit et P.D. Sell (P. Sell & G. Murrell, Fl. Gr. Brit. Irel.
4: 494-495, 2006). This taxon is conined to sea dunes
and reaches its southern distributional limit in Belgium.
It is not to be confused with discoid forms of subsp. jacobaea (var. discoideus Wimm. et Grab.) which are rarely
encountered in inland localities.
• 738-739 – Senecio aquaticus Hill (subspecies): according to P. Sell & G. Murrell (Fl. Gr. Brit. Irel. 4: 495,
2006), subsp. barbareifolius (Wimm. et Grab.) A. Pedersen and subsp. erraticus (Bertol.) Tourlet. are distinct entities. However, with the distinguishing features provided,
Belgian collections are hardly ascribable to one of both.
Moreover, most authors seem to synonymize the two
subspecies (e.g. D. Jeanmonod, Compl. Prodr. Fl. Corse,
Asteraceae II: 41, 2004). The author citation of subsp.
barbareifolius needed to be corrected, Pedersen’s combination (Bot. Tidskr. 57: 173, 1961) having priority over
Walter’s [Bot. J. Linn. Soc. 71(4): 273, 1975].
• 740 – Doronicum columnae Ten.: plants occurring
within the territory of the Nouvelle Flore (as escapes from
cultivation) slightly differ from authentic populations
from SE Europe: inlorescences often have 2-3 capitula
(vs. a single) and the indumentum comprises short glandular as well as longer, eglandular hairs (vs. exclusively
glandular hairs). Such plants probably do not belong to
genuine D. columnae and may represent hybrids of uncertain parentage that require further study.
• 740 – Doronicum ×excelsum (N.E. Brown) Stace:
plants within the territory of the Nouvelle Flore formerly ascribed to D. orientalis Hoffmann [J. Duvigneaud,
Nat. Mosana 45(3): 81-92, 1992] in fact belong to this
complex horticultural hybrid, probably involving D. columnae Ten., pardalianches L. and plantagineum L. (C.
Stace, New Flora Brit. Isl., ed. 2: 745-746, 1997; J.R. Edmondson in Eur. Gard. Fl. 6: 637-638, 2000; P. Sell &
G. Murrell, Fl. Gr. Brit. Irel. 4: 507-509, 2006; see also
F. Verloove & J. Lambinon, Syst. Geogr. Pl. 78: 72-73,
2008).
• 741 – Echinops bannaticus Rochel ex Schrad.: this ornamental species is increasingly seen as an escape (mainly in Mar., Brab., Mosan). It is keyed out in NF6 and a full
account is provided.
• 744 – Carduus nutans L. (subspecies): three subspecies
were distinguished in NF5 [native subsp. nutans and nonnative subsp. leiophyllus (Petrovič) Arènes and subsp.
alpicola (Gillot) Chassagne et Arènes]. However, not a
single herbarium collection of the latter from the territory
of the Nouvelle Flore seems to exist and subsp. leiophyllus was only reliably recorded before 1950 (F. Verloove,
Catal. Neoph. Belg.: 37, 2006), although some recent
records in Mar. may refer to this taxon (surroundings of
Dunkerque in France; comm. B. Toussaint 12.2009). The
identiication key for the subspecies was removed in NF6
but at least subsp. leiophyllus (with larger lower heads
and wider phyllaries) should be looked for.
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
31
• 748 – Onopordum macracanthum Schousb.: cultivated
ornamental, observed in 1973 as an ephemeral escape (F.
Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 65, 2006).
• 748 – Centaurea L.: the generic limits of Centaurea
have long been controversial. As traditionally circumscribed it is polyphyletic. Some segregate genera have
now become more or less widely accepted [e.g. Acroptilon Cass., Amberboa (Pers.) Less., Mantisalca Cass.,
Volutaria Cass.], but molecular phylogenetic studies will
surely re-deine the limits of Centaurea. N. Garcia-Jacas
et al. (Pl. Syst. Evol. 223: 185-199, 2000) already showed
that Cnicus L. is in fact nested within Centaurea. Cyanus
Mill., on the contrary, is better segregated from the latter (e.g. I. Boršić et al., Intern. Journ. Pl. Sc. 172: 238249, 2011). This new taxonomy was not yet followed in
NF6 but corresponding names were added as synonyms:
Cyanus montanus (L.) Hill (syn.: Centaurea montana L.)
and C. segetum Hill (syn.: C. cyanus L.).
• 749 – Centaurea pectinata L.: ephemeral alien, recorded in 2004 (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 37, 2006).
• 749 – Centaurea ×psammogena Gáyer (C. diffusa Lam.
× stoebe L.): a small population was discovered by a disused railway track in Hyon-Ciply near Mons in 2006.
This fertile hybrid, known to spread independently of the
parental species, vanished soon after its discovery (F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
• 762-763 – Taraxacum L. section Erythrosperma (Lindb.
f.) Dahlst.: T. perincisum (J. Murr) J. Murr is the correct
name for the species named T. oxoniense Dahlst. (syn.: T.
helvicarpum Dahlst.) in NF5. Two additional microspecies, both fairly common, at least locally, were introduced
in the key: T. clemens Matysiak and T. fulviforme Dahlst.
(comm. J.-P. Matysiak 04.2010).
• 770 – Taraxacum L. section Hamata H. Øllgaard: the
list of microspecies belonging to this section was completed in NF6: T. atactum Sahlin et v. Soest, T. hamiferum
Dahlst., T. kernianum Hagend., v. Soest et Zevenb., T.
lamprophyllum Christians. and T. subericinum Hagend.,
v. Soest et Zevenb. were added (based on H. Øllgaard,
Plant Syst. Evol. 141: 199-217, 1983; AFF: 157).
• 770 – Taraxacum L. section Ruderalia Kirschner, J.
Øllgaard et Štěpánek: in the group with species with reddish petioles and with anthers lacking pollen, the very
common T. debrayi Hagend., v. Soest et Zevenb. was
added [S. Hagendijk et al., Acta Bot. Neerl. 21(4): 436438, 1972].
• 771 – Sonchus tenerrimus L.: ephemeral alien, occasionally recorded since 2004 (F. Verloove, Catal. Neoph.
Belg.: 79, 2006).
• 773 – Cicerbita macrophylla (Willd.) Wallr.: the genera Cicerbita Wallr. and Lactuca L. are sometimes united
(e.g. W. Greuter, Willdenowia 33: 229-238, 2003); corresponding synonyms in the latter genus were added [L.
macrophylla (Willd.) A. Gray subsp. macrophylla and
subsp. uralensis (Rouy) N. Kilian et Greuter].
• 775 – Crepis foetida L. subsp. rhoeadifolia (Bieb.)
Čelak.: this SE European counterpart of native subsp.
foetida was recently discovered on coal mining spoil
heaps in Camp. or. (F. Verloove, Dumortiera 94: 3-4,
2008). It is seemingly well-established, spreading locally
and therefore briely characterized in NF6.
• 779-781 – Hieracium L. subgenus Pilosella: it is still
not clear whether or not Pilosella Hill is suficiently distinct from Hieracium to be accepted as a segregate genus. Most species are readily separated by the presence
of above ground stolons (always absent in Hieracium
s.str.), ribs of achenes projected towards the apex and
pappus hairs arranged in a single series (in two series in
Hieracium s.str.). Moreover, ligules are often red-striped
below (or rarely entirely reddish). An increasing number of recent authors tend to accept Pilosella at generic
level (e.g. C. Stace, New Flora Brit. Isl., ed. 3: 720-722,
2010; P. Sell & G. Murrell, Fl. Gr. Brit. Irel. 4: 209, 2006;
D.J. Mabberley, Mabberley’s plant-book, ed. 3, 2008). In
NF6 a conservative taxonomy was maintained but corresponding names in Pilosella were provided for all taxa
involved: P. aurantiaca (L.) F.W. Schultz et Schultz-Bip.
(syn.: H. aurantiacum L.), P. bauhini (Schult. ex Besser)
Arv.-Touv. (syn.: H. bauhini Schult. ex Besser), P. caespitosa (Dum.) P.D. Sell et C. West (syn.: H. caespitosum
Dum.), P. lagellaris (Willd. ex Schlecht.) P.D. Sell et C.
West (syn.: H. lagellare Willd. ex Schlecht.), P. lactucella
(Wallr.) P.D. Sell et C. West (syn.: H. lactucella Wallr.),
P. oficinarum F.W. Schultz et Schultz-Bip. (syn.: H. pilosella L.), P. peleteriana (Mérat) F.W. Schultz et SchultzBip. (syn.: H. peleterianum Mérat), P. piloselloides (Vill.)
Soják (syn.: H. piloselloides Vill.) and P. ziziana (Tausch)
F.W. Schultz et Schultz-Bip. (syn.: H. zizianum Tausch).
• 779 – Hieracium ×duplex Peter: in NF5 this nothotaxon
was considered a hybrid of H. caespitosum Dum. × pilosella L. parentage. However, according to G. Gottschlich
(Standardliste Farn-Blütenpl. Deutschl.: 261, 1998) it is
a cross of H. caespitosum and saussureoides (Arv.-Touv.)
Arv.-Touv. The correct name for this hybrid appears to be
H. ×macrostolonum G. Schneider (1923). Hybrids of the
same formula that are nearer to H. caespitosum are referable to H. ×prussicum Naeg. et Peter (1885), the latter
having priority if both were united. Collections of both
these nothotaxa have been conirmed from Belgium by G.
Gottschlich, respectively from Ampsin and Martelange. A
third taxon with intermediate features between H. caespitosum and pilosella is believed to be a fertile, hybridogenous species, H. lagellare (see below).
• 780 – Hieracium lagellare Willd. ex Schlecht.: this
species was already cited in NF5 as occurring in French
Lorr. (Argonne). In recent years, however, it has also been
recorded on several occasions in Belgium, in abandoned
quarries in Herbeumont (Ard. mér.) and Onhaye (Mosan)
[A. Remacle, Nat. Mosana 57(4): 81-110, 2005]. It seems
perfectly naturalized and may well have been overlooked
elsewhere within the territory of the Nouvelle Flore. It is
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
32
therefore introduced in the key in NF6 and a full account
is provided.
• 780-781 – Hieracium bauhini Schult. ex Besser: the
Vienna Code (2006: Recommendation 60 C3, Ex. 1) explicitely imposes that the genitive of Bauhin is ‘bauhini’
(instead of ‘bauhinii’).
• 781 – Hieracium wiesbaurianum Uechtr.: perhaps not
speciically distinct from H. glaucinum Jord. (J.-M. Tison, Soc. Ech. Pl. Vasc. Eur. Bass. Médit., Bull. 29: 42-43,
2004).
• 786 – Sagittaria latifolia Willd.: this aquatic ornamental was already cited in NF5 as being found as an escape
in the valley of river Moselle in Lorr. mér. (France). In the
intervening years it has increasingly been reported, also
on various occasions in Belgium (mainly in Fl.), and it is
locally naturalized. It was therefore introduced in the key
in NF6 and a full account was provided. Plants from the
territory of the Nouvelle Flore, in cultivation as well as
in the wild, all seem to belong to var. obtusa (Muhlenb.)
Wiegand, characterized by broadly triangular leaves with
rounded apex. In its native American range leaves are
much more variable and varieties are usually not accepted
(e.g. R.R. Haynes & C.B. Hellquist, Fl. North Am. 22: 23,
2000).
• 788 – Baldellia ranunculoides (L.) Parl.: as already assumed in NF5 genuine subsp. repens (Lam.) Á. et D. Löve
(described from N Africa) differs from the plant occurring
in W Europe (S. Talavera et al., Acta Bot. Malacitana 33:
309-350, 2008). The latter should be referred to as subsp.
cavanillesii Molina Abril, Galán de Mera, Pizarro et Sardinero [syn.: B. repens (Lam.) v. Ooststroom ex Lawalrée
subsp. cavanillesii (Molina Abril, Galán de Mera, Pizarro
et Sardinero) Talavera]. The distinction between this taxon and subsp. ranunculoides, however, remains critical.
• 804 – Potamogeton ×schreberi G. Fisch. (P. natans L. ×
nodosus Poiret), an additional hybrid pondweed, was discovered in the valley of river Maas N of ’s Hertogenbosch
(Netherlands) [J. Bruinsma & K. van de Weyer, Gorteria
34(4): 97-105, 2010]. Another recent record of this hybrid, in French Lorraine (Z. Kaplan & P. Wolff, Preslia
76: 144-161, 2004), is probably located just outside the
territory covered by the Nouvelle Flore.
• 811 – Commelinaceae (adventive and ornamental species): the list of adventive and ornamental species escaped
from cultivation that have been reliably recorded within
the territory of the Nouvelle Flore was updated. The following taxa were added: Commelina obliqua Vahl and
Tradescantia luminensis Velloso (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg., 2006).
• 813 – Luzula luzuloides (Lam.) Dandy et Wilmott: the
‘usual’ taxon in the territory of the Nouvelle Flore is subsp. luzuloides. However, a more montane taxon, subsp.
rubella (Hoppe ex Mert. et Koch) Holub [syn.: subsp. cuprina (Rochel ex Asch. et Graebn.) Chrtek et Krísa], was
claimed by G.H. Parent (Adoxa 48/49: 39, 2005) from
Ard. mér. (N of Houdemont, riverlet des Baraques), along
with subsp. luzuloides. This record surely requires conirmation, Belgium lying well outside its area of distribution. According to J. Kirschner [Spec. Plant., Flora of the
World 6(1): 30, 2002] intermediate forms do occur and
this may apply to the Belgian population as well. For convenience distinguishing features for both were provided
in NF6 (based on J. Kirschner, op. cit.).
• 820 – Juncus L. (hybrids): the correct name for J. acutilorus Ehrh. ex Hoffmann × articulatus L. is J. ×montserratensis Marcet (1947), not J. ×surrejanus Druce ex Stace
et Lambinon (1983) [J. Kirschner, Spec. Plant., Flora of
the World 7(2): 264, 2002].
• 821-822 – Juncus tenuis Willd. (subspecies): the North
American J. anthelatus (Wiegand) R.E. Brooks (syn.: J.
tenuis var. anthelatus Wiegand) is known from Belgium
since at least 1977 but was overlooked for some time. At
present it is known from several localities in Camp. (surroundings of Leopoldsburg) and it is probably overlooked
elsewhere. Although given speciic status by most recent
authors [e.g. R.E. Brooks & S.E. Clemants, Fl. North Am.
22: 211-255, 2000; J. Kirschner, Spec. Plant., Flora of the
World 7(2): 35, 2002] plants with features more or less
intermediate between this species and J. tenuis have been
encountered. A lower taxonomic rank, preferably in accordance with that of another taxon previously recorded
from the territory of the Nouvelle Flore [subsp. dudleyi
(Wiegand) P. Fourn.], seems appropriate. A new combination at subspecies rank was therefore proposed in NF6
[subsp. anthelatus (Wiegand) Verloove et Lambinon].
These three subspecies are keyed-out and full accounts
for each are provided.
• 823 – Juncus ranarius Song. et Perr.: according to J.
Kirschner (Spec. Plant., Flora of the World 8: 15, 2002),
the type of J. ambiguus Guss. corresponds to J. hybridus
Brot. The correct name for our plant is J. ranarius [syn.:
J. bufonius L. subsp. ranarius (Song. et Perr.) Hiitonen; J.
ambiguus auct. non Guss.].
• 824 – Juncus balticus Willd. [syn. J. arcticus Willd.
subsp. balticus (Willd.) Hyl.]: this boreal species was discovered in 2000 in a wet depression in coastal dunes in
De Panne (Mar.) (AFB: 499; M. Leten & W. Fasseaux,
Dumortiera 94: 14-27, 2008). This is a very disjunct
population (the nearest populations are located in the
northernmost parts of the Netherlands) and its origin is
obscure; it may have germinated from a long buried seed
bank although an introduction by migrating birds is also
feasible. This species is introduced in the key in NF6 and
a full account is provided.
• 831-832 – Eleocharis austriaca Hayek [syn.: E. palustris (L.) Roem. et Schult. subsp. austriaca (Hayek) Podp.;
E. mamillata Lindb. f. subsp. austriaca (Hayek) Strandh.]
and E. obtusa (Willd.) Schult.: these two species were recorded in 2006 in a military camp in Elsenborn (Ard. or.)
(J. Lambinon & R. Mause, Dumortiera 98: 1-5, 2010) and
both look well-established. The latter is since 2010 also
known from a former military training area in Brasschaat
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
33
(Klein Schietveld; Camp.), while the former had already
been recorded within the territory of the Nouvelle Flore in
Germany [E. Foerster, Gött. Flor. Rundbr. 8(4): 96-101,
1972]. These species are much reminiscent of native E.
palustris and alien E. ovata (Roth) Roem. et Schult. and
are possibly overlooked. They were therefore introduced
in the key and full accounts were provided in NF6. E. obtusa, native in North America, was doubtlessly introduced
via military vehicles. The status of E. austriaca, however,
is less obvious: the recently discovered localities are relatively close to its native distribution range although an
accidental introduction with military vehicles seems more
likely.
• 835 – Bolboschoenus maritimus (L.) Palla: in NF5 attention was already paid to the complex taxonomy of this
species group, referring to B. yagara (Ohwi) A.E. Kozhevn. (J. Lambinon, Dumortiera 85-87: 37, 2005). In the
intervening years knowledge on this group considerably
improved, especially in Central Europe [e.g. K. Marhold
et al., Phyton 44(1): 1-21, 2004; R. Hand & K.P. Buttler,
Bot. Natursch. Hessen 17: 149-150, 2004; Z. Hroudová et
al., Ann. Bot. Fennici 44: 81-102, 2007]. A previous claim
of B. yagara from the territory of the Nouvelle Flore
eventually turned out to be referable to a newly described
species, B. laticarpus Marhold, Hroudová, Zákravský et
Ducháček [perhaps better accepted, as in NF6, at subspecies rank: B. maritimus subsp. cymosus (Reichenb.) Soják]. Both taxa are keyed out in NF6 but their distribution
and frequency still need to be assessed. Subsp. laticarpus,
however, obviously is a more inland species (sometimes
even found as a weed in agricultural ields) and not at all
restricted to brackish or saline water.
• 836 – Scirpus atrovirens Willd.: this species belongs
to a group of closely related species that furthermore includes S. laccidifolius (Fernald) Schuyler, S. georgianus
R.M. Harper, S. hattorianus Makino and S. pallidus (Britton) Fernald. All of these hybridize in areas where they
occur sympatrically (A.T. Whittemore & A.E. Schuyler,
Fl. North Am. 23: 8-21, 2002). Up to present the identity
of the plants occurring within the territory of the Nouvelle
Flore had not been critically assessed. Two taxa seem to
be present (F. Verloove, Willdenowia 44: 51-55, 2014)
and these are probably best accepted at subspecies rank
[F. Verloove & J. Lambinon, New Journ. Bot. 1(1): 3842, 2011]: subsp. georgianus (R.M. Harper) Verloove et
Lambinon and subsp. hattorianus (Makino) Verloove et
Lambinon. For the latter a new combination at this rank
was made in NF6. Genuine S. atrovirens (subsp. atrovirens) has not been recorded so far.
• 837-838 – Schoenoplectus tabernaemontani (C.C.
Gmel.) Palla: an additional synonym was added in NF6,
S. lacustris (L.) Palla subsp. glaucus (Hartm. f.) Becherer. (M. Luceño & P. Jiménez Mejías, Fl. iberica 23: 46,
2007).
• 838-839 – Cyperus esculentus L.: all populations within the territory of the Nouvelle Flore seem to be referable
to the North American var. leptostachyus Boeckeler (P.
Schippers et al., Syst. Bot. 20: 461-481, 1995; F. Verloove,
Catal. Neoph. Belg.: 43, 2006).
• 839 – Cyperus longus L.: all populations currently
found in the territory of the Nouvelle Flore are referable
to subsp. longus. The more slender subsp. badius (Desf.)
Murb. (syn.: C. badius Desf.) was naturalized in the 19th
century in the thermal baths of Spa (F. Verloove, Catal.
Neoph. Belg.: 43, 2006).
• 839 – Cyperus eragrostis Lam.: this American species
is known as an alien in Belgium since 1896 (F. Verloove,
Catal. Neoph. Belg.: 43, 2006). It was initially primarily
introduced as a wool alien and remained strictly ephemeral. However, in recent years it has been increasingly recorded within the territory of the Nouvelle Flore (mostly
in Mar., Fl., Camp., Brab., Mosan); it is locally naturalized and its future spread is likely (F. Verloove, Dumortiera 89: 7-11, 2006). It was therefore introduced in the
key in NF6 and a full account was provided. This species
is often planted as an ornamental (pond margins) and recently discovered populations are probably mostly garden
escapes. However, an expansion, e.g. by migrating birds,
from its SW European secondary area is not impossible).
• 859 – Carex L. (alien species): the list of adventive and/
or ornamental species escaped from cultivation that have
been reliably recorded within the territory of the Nouvelle
Flore has been updated. The following taxa were added:
C. grayi Carey, C. muskingumensis Schweinitz and C.
secalina Willd. ex Wahlenb. (F. Verloove, Man. Alien Pl.
Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
• 859 – Carex L. (hybrids): the nomenclature of the
nothotaxa encountered within the territory of the Nouvelle Flore was updated, mostly based on K. Kiffe [Flor.
Rundbr. 38(1-2): 52, 2004], R. Govaerts & D.A. Simpson
(World Checklist of Cyperaceae, 2007) and A.C. Jermy et
al. (Sedges of the British Isles, ed. 3, 2007). The following modiications were required in subgenus Vignea: C.
×pseudoaxillaris K. Richt. [C. cuprina (Sándor ex Heuffel) Nendtvich ex A. Kerner × remota Jusl. ex L.] has priority over C. ×kneuckeriana Zahn; C. ×ploettneriana R.
Beyer (C. elongata L. × remota) (G.H. Parent, Ferrantia
45: 19, 2006) and C. ×ilseana Ruhmer (C. ovalis Good. ×
remota) (Stembert, La Louveterie, bois marécageux, mai
1914, P. Halin, LG) were added. In subgenus Carex the
following modiications were required: C. ×fulva Good.
probably corresponds with C. demissa Hornem. × hostiana DC., not with C. hostiana × lepidocarpa Tausch as
claimed in NF5, while C. ×beckmanniana Figert was conirmed as the hybrid C. riparia Curt. × rostrata Stokes.
• 862 – Carex praecox Schreb. subsp. intermedia (Čelak.)
Schultze-Motel: C. curvata Knaf, given as a synonym in
NF5, is an illegitimate name. The following author citations were accordingly corrected: C. praecox var. curvata
Aschers. and C. brizoides L. var. curvata (Aschers.) G.
Beck (R. Govaerts & D.A. Simpson, World Checklist of
Cyperaceae, 2007).
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
34
• 862 – Carex vulpinoidea Michaux: this North American species is naturalized since the end of the 20th century
in several parts of Lorr. (incl. Argonne) in France (e.g. A.
Bizot & G.H. Parent, Bull. Soc. Hist. Nat. Ard. 94: 24-34,
2005). It was introduced in the key in NF6 and a full account was provided.
• 862-863 – Carex muricata L.: in NF5, the more or less
widely distributed taxon in the territory of the Nouvelle
Flore was called subsp. lamprocarpa Čelak. However,
this taxon was recently lectotypiied as C. muricata subsp.
muricata [R. Řepka & J. Danihelka, Preslia 77(1): 129136, 2005], the correct name for our taxon being C. muricata subsp. pairae (F.W. Schultz) Čelak. (syn.: C. pairae
F.W. Schultz).
• 862-863 – Carex muricata L. subsp. muricata (syn.:
C. muricata subsp. lamprocarpa Čelak.; C. pairae F.W.
Schultz subsp. borealis Hyl.): this subspecies is originally
native to large parts of northern and eastern Europe and
may well have been overlooked as a native taxon, especially in the easternmost parts of the territory of the Nouvelle Flore. It is present, for instance, in Mosan or. in Germany (H. Haeupler et al., Atlas Nordrhein-Westfalen: 210,
2003). A naturalized population, initially introduced with
timber, is known since at least 2004 from a railway yard
in Kortemark in Fl. (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 37,
2006). It was introduced in the key in NF6 and a full account was provided.
• 863 – Carex divulsa Stokes: some nomenclatural adjustments are required, following T. Gregor (Bot. Natursch.
Hessen 20: 5-24, 2007). C. guestphalica (Boenningh. ex
Reichenb.) Boenningh. ex O.F. Lang is a synonym of C.
divulsa subsp. divulsa, not of subsp. leersii (F.W. Schultz)
W. Koch., while the interpretation of C. polyphylla Kar.
et Kir. remains uncertain. To be certain of the continued
use of C. leersii F.W. Schultz (1871) it is necessary to propose that it be conserved against C. leersii Willd. (1887)
and C. chabertii F.W. Schultz. The latter, moreover, is
an ambiguous name that needs to be rejected [A. Molina
et al., Taxon 57(2): 648-649, 2008]. In a recent study on
this species complex (A. Molina et al., Bot. Journ. Linn.
Soc. 156: 385-409, 2008) three distinct species are distinguished within the territory of the Nouvelle Flore: C. divulsa s.str., C. leersii and the newly described C. nordica
Molina, Acedo et Llamas. Their separation is dificult and
assessing their frequency and distribution will require additional research.
• 867 – Carex lepidocarpa Tausch: a useful synonym was
added, C. viridula Michaux subsp. lepidocarpa (Tausch)
Nyman (R. Govaerts & D.A. Simpson, World Checklist of
Cyperaceae, 2007).
• 867 – Carex demissa Hornem.: author citation for
this species in NF5 followed Schmid’s monographic
work [Watsonia 14(4): 316, 1983], i.e. “Vahl ex Hartm.”
(1820). However, this name was already created earlier
by Hornemann in Fl. Danica (1808) (e.g. M. Luceño, Fl.
iberica 23: 200, 2007; etc.).
• 868 – Carex hirta L.: author citation for f. hirtiformis
(Pers.) Kunth needed to be corrected (R. Govaerts & D.A.
Simpson, World Checklist of Cyperaceae, 2007).
• 870 – Carex buxbaumii Wahlenb.: discovered in abundance in alkaline marshes in Léning (Lorr. or.), initially
erroneously ascribed to C. hartmanii Cajander (P. Richard, Monde Pl. 96, n°471: 16-17, 2001). It was introduced
in the key in NF6 and a full account was provided.
• 886-887 – Poaceae (ornamental species): a list is provided with species from genera, others than those treated
in detail, that have been recorded as escapes. The following were added: Arundo donax L., Helictotrichum sempervirens (Vill.) Pilger, Pennisetum laccidum Griseb. and
Stipa tenuissima Trin. [syn.: Nassella tenuissima (Trin.)
Barkworth] and Zizania latifolia (Griseb.) Stapf, as well
as the following bamboos: Pleioblastus pumilus (Mitford) Nakai and Sasa ramosa (Makino) Makino et Shibata
[syn.: Sasaella ramosa (Makino) Makino]. For Arundinaria spathacea (Franch.) McClintock the following synonym was added: Thamnocalamus spathaceus (Franch.)
Soderstrom (C.S. Chao, A guide to the Bamboos in Britain, 1989; F. Verloove, Catal. Neoph. Belg., 2006; F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
The author citation for Pseudosasa japonica (Siebold et
Zucc. ex Steud.) Makino ex Nakai was corrected, in accordance with, e.g. Fl. China, Fl. North Am., etc.
• 887 – Poaceae (ephemeral adventive species): Achnatherum calamagrostis (L.) Beauv. is often accommodated in the genus Calamagrostis Adans. (e.g. T.B. Ryves
et al., Alien grasses of the British Isles: 41, 1996). Its
corresponding name in that genus (C. argentea DC.) was
added as a synonym. Similarly, recent molecular data suggest splitting the large polyphyletic genus Stipa L. into
numerous smaller genera (S.W.L. Jacobs et al., Aliso 23:
349-361 2006). The following synonyms were added:
Austrostipa verticillata (Nees ex Spreng.) S.W.L. Jacobs
et Everett (syn.: S. verticillata Nees ex Spreng.) and Nassella tenuissima (Trin.) Barkworth (syn.: Stipa tenuissima
Trin.). The correct name for the species named Axonopus
afinis Chase in NF5 is A. issifolius (Raddi) Kuhlm. (heterotypic synonym). A list is provided with species from
genera, others than those treated in detail, that have been
recorded as ephemeral aliens; the following were added:
Cenchrus incertus M.A. Curtis, Crithopsis delileana
(Schult.) Roshev. [W. Fasseaux, Bull. Soc. Roy. Natur.
Charleroi 47(3): 12-13, 1994], Eustachys retusa (Lag.)
Kunth, Muhlenbergia mexicana (L.) Trin. (F. Verloove &
I. Hoste, Dumortiera 98: 10-12, 2010), Paspalum paniculatum L., Sporobolus africanus (Poiret) Robyns et Tournay, S. elongatus R. Brown, Trisetaria michelii (Savi)
D. Heller [syn.: Avellinia michelii (Savi) Parl.], Urochloa mutica (Forssk.) T.G. Nguyen and Zingera pisidica
(Boiss.) Tutin (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg., 2006; F.
Verloove, Man. Alien Pl. Belg.: http://alienplantsbelgium.
be). The genera Diplachne Beauv. and Leptochloa Beauv.
are now amalgamated, the latter having priority (e.g. N.
Snow, Novon 8: 77-80, 1998). Sequence of names and
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
35
synonyms was modiied accordingly in NF6. The species referred to as Monerma cylindrica (Willd.) Coss.
et Durieu in NF5 is better called Hainardia cylindrica
(Willd.) Greuter (e.g. T.B. Ryves et al., Alien grasses of
the British Isles: 27, 1996).
• 889 – Panicum L. (alien species): the list of adventive
and/or ornamental species escaped from cultivation that
have been reliably recorded within the territory of the
Nouvelle Flore has been updated. The following species
was added: P. antidotale Retz. (F. Verloove, Catal. Neoph.
Belg.: 65, 2006). P. clandestinum L. belongs to subgenus
Dichanthelium Hitchc. et Chase, characterized by basal
leaves forming a winter rosette and cleistogamous spikelets in secondary inlorescences. F.W. Gould (Phytologia
39: 268-271, 1974) was the irst to raise Dichanthelium
(Hitchc. et Chase) Gould to generic level and recent molecular studies support its exclusion from Panicum (S.S.
Aliscioni et al., Amer. J. Bot. 90: 796-821, 2003). Its corresponding name in the latter genus [D. clandestinum
(L.) Gould] was added as a synonym in NF6. P. hillmanii
Chase is closely related to P. capillare L. Recent American authors (e.g. R.W. Freckmann & M.G. Lelong, Fl.
North Am. 25: 450-488, 2003) tend to combine it under
that species as subsp. hillmanii (Chase) Freckmann et Lelong; this combination was added as a synonym in NF6.
• 890-891 – Echinochloa Beauv. (alien species): the list
of adventive species that have been reliably recorded
within the territory of the Nouvelle Flore has been updated. The following species were added: E. hispidula
(Retz.) Nees ex Royle and E. inundata Michael et Vickery
(F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 46, 2006; F. Verloove,
Man. Alien Pl. Belg.: http://alienplantsbelgium.be). In
NF5 all populations of E. muricata (Beauv.) Fernald from
the territory of the Nouvelle Flore were ascribed to subsp.
microstachya (Wiegand) Jauzein. This is, indeed, by far
the most common taxon and probably the only one that
is naturalized. However, subsp. muricata has also been
recorded [I. Hoste, Belg. Journ. Bot. 137(2): 163-174,
2004] and characters of both are opposed in NF6. The
separation of these taxa is not always straightforward and
they are preferably accepted at varietal rank (thus as var.
microstachya Wiegand and var. muricata).
• 892 – Setaria sphacelata (C.F. Schumach.) Stapf et
C.E. Hubbard ex M.B. Moss: found as an ephemeral grain
alien in the Antwerp port area (F. Verloove, Dumortiera
88: 4, 2006).
• 892 – Setaria parvilora (Poiret) Kerguélen: this name
was accepted by K.N. Gandhi & M.E. Barkworth [Rhodora 105 (n° 923): 197-204, 2003]. These authors also
explained that its synonym, S. geniculata Beauv., was
based on Panicum geniculatum Willd. (1809), not on P.
geniculatum Lam. (1798). As a consequence, P. geniculatum Willd. is an illegitimate name and S. geniculata
Beauv. a nomen novum.
• 894-895 – Digitaria ciliaris (Retz.) Koeler: subsp. nubica (Stapf) S.T. Blake, a rather distinct taxon, has long
been overlooked (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 44,
2006).
• 895 – Digitaria aequiglumis (Hack. et Arechav.) Parodi: after its discovery in 1997, this South American species
was briely characterized in NF5. In the intervening years
it has been recorded in several additional localities in the
province of East-Flanders (in the wide vicinity of Ghent)
and it is locally irmly established (I. Hoste, Dumortiera
84: 21-23, 2005; AFB: 340). It was therefore introduced in
the key in NF6 and a full account was provided.
• 896 – Miscanthus Anderss.: two species of this genus
are very popular garden ornamentals (and were already
cited as such in NF5): M. saccharilorus (Maxim.) Benth.
(syn.: M. saccharifer Benth.) and M. sinensis Anderss.
Especially the former is increasingly recorded as a throwout and persists very well, often building dense monospeciic stands. Full accounts of this genus and the two species were therefore introduced in NF6. A third taxon, the
triploid M. ×giganteus Greef et Deuter ex Hodkinson et
Renvoize (M. saccharilorus × sinensis) is locally grown
(e.g. in the French Ardennes department; comm. A. Bizot,
2009) in research trials as a source of biomass for the production of energy. This use may become more widespread
and records in the wild are expected. Its distinguishing
features are therefore briely discussed in NF6.
• 897 – Cynodon incompletus Nees: formerly recorded as
an ephemeral wool alien in the valley of river Vesdre (F.
Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 43, 2006).
• 897 – Eleusine coracana (L.) Gaertn.: the taxonomy
of the taxa closely related to E. indica (L.) Gaertn. has
changed considerably recently as a result of chloroplast
DNA analysis (e.g. K.W. Hilu & J.L. Johnson, Ann. Missouri Bot. Gard. 84: 841-847, 1997). Subspecies africana
(Kennedy-O’Byrne) S.M. Phillips of the latter is now
transferred to E. coracana [as subsp. africana (KennedyO’Byrne) Hilu et de Wet]. This combination was added as
a synonym in NF6.
• 900 – Eragrostis virescens J. Presl: a peculiar form was
described as new to science (subsp. verloovei Portal),
based on collections from Ghent (R. Portal, Bull. Soc.
Bot. Centre-Ouest N.S. 33: 3-8, 2002). The same taxon
was also recorded in 2009 in Gierle (Camp.). It is characterized by its more diffuse panicle (pedicels longer than
spikelets), darker spikelets and hairy inlorescence axis.
• 900 – Tragus racemosus (L.) All.: this species is
spreading from S Europe and has been known for a long
time north to the Paris Basin. In recent years, it has been
repeatedly recorded in NW France (e.g. Hénin-Beaumont,
gare de formation, voies ferrées désaffectées, extrêmement abondant, 09.08.2008, F. Verloove 7294, BR, LG; B.
Toussaint & B. Grzemski, Le Jouet du Vent 10: 3, 2002)
and a further naturalization is expected. This supplementary genus and species were therefore introduced in the
key in NF6 and full accounts were provided.
• 902 – Phalaris paradoxa L.: two more or less distinct
varieties have been recorded, var. paradoxa and var.
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
36
praemorsa (Lam.) Coss. et Durieu (F. Verloove, Catal.
Neoph. Belg.: 67, 2006).
• 907 – Avenula bromoides (Gouan) H. Scholz [syn.:
Helictotrichon bromoides (Gouan) C.E. Hubbard]: formerly recorded as an ephemeral alien (F. Verloove, Catal.
Neoph. Belg.: 33, 2006).
• 907 – Avenula pubescens (Huds.) Dum.: as a result of
molecular studies species of Avenastrum Opiz subgenus
Pubavenastrum Vierh. [syn.: Helictotrichon Besser subgenus Pubavenastrum (Vierh.) Holub] have been transferred to a separate genus, Homalotrichon Bani, Galasso
et Bracchi [A. Allessandrini & C. Blasi (et coll.), An annotated checklist of the Italian Flora: 28-30, 2005]. Its
corresponding name in this genus [H. pubescens (Huds.)
Bani, Galasso et Bracchi] was added as a synonym in
NF6.
• 909 – Deschampsia lexuosa (L.) Trin.: the author citation of one of its synonyms, Avenella lexuosa (L.) Drejer,
needed to be corrected (e.g. R.J. Soreng, Catal. New
World Grasses, IV. subfamily Pooideae, 2003).
• 912 – Elymus elongatus (Host) Runemark subsp. ponticus (Podp.) Melderis [syn.: Elytrigia elongata (Host)
Nevski subsp. pontica (Podp.) Gamisans; Elymus obtusilorus (DC.) Conert; Thinopyrum ponticum (Podp.) M.
Barkworth et D.R. Dewey]: this taxon from SE Europe
and W Asia was found in Belgium as an ephemeral alien in the 19th century (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.:
47, 2006). In recent times it is increasingly sown for road
side stabilization and erosion control, also in W Europe.
In 2006 a large population was found on the banks of river Scheldt in Bruille and Hergnies (Brab. occ. in France)
[L. Delvosalle et al., Nat. Mosana 59(2): 43-45, 2007]. It
looks irmly established and may have been overlooked
elsewhere. Its distinguishing features were provided in
NF6.
• 922 – ×Agropogon lutosus (Poiret) P. Fournier (Agrostis
stolonifera L. × Polypogon monspeliensis (L.) Desf.]: this
is the correct name for the intergeneric hybrid previously
named ×Agropogon littoralis (Smith) C.E. Hubbard. The
former is based on Agrostis lutosa Poiret (Encycl., Suppl.
1: 249, 1810) and predates the other basionym Polypogon littoralis Smith (Comp. Fl. Brit.: 13, 1816) (e.g. R.J.
Soreng, Catal. New World Grasses, IV. subfamily Pooideae, 2003).
• 922 – Polypogon viridis (Gouan) Breistr.: this Mediterranean weed species is known since the 19th century from
Belgium (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 70, 2006),
but remained strictly ephemeral for a long time. In recent
years it is increasingly found within the territory of the
Nouvelle Flore, at irst in N France (Mare à Goriaux; see:
J. Duvigneaud & J. Saintenoy-Simon, Adoxa 24-25: 4748, 1999) and soon afterwards in urban habitats in several
parts of Flanders in Belgium (e.g. in Aalst, Bruges, Ghent,
etc.; see F. Verloove, Dumortiera 90: 24-26, 2006). By
now it is locally well naturalized and increasing, especially in Mar., Fl. and Brab. It was therefore introduced
in the key in NF6 and a full account was provided, also
emphasizing its separation from Agrostis stolonifera L.
• 928 – Agrostis ×sanionis (Aschers. et Graebn.) Chase
et Niles (A. capillaris L. × vinealis Schreb.): the author
citation needed to be corrected, Ascherson & Graebner’s
name being invalid. Chase & Niles (Index Grass Species
1: 89, 1962) possibly were the irst to validate this name
(R. Portal, Agrostis de France, 2009).
• 928 – Agrostis L. (alien species): the list with adventive species that have been reliably recorded within the
territory of the Nouvelle Flore was updated. The following species were added: A. eriantha Hack. and A. exarata
Trin. (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 26, 2006).
• 928 – Agrostis avenacea J.F. Gmel.: this Australian species is now accommodated in a segregate genus Lachnagrostis Trin. Generic status of the latter has become widely accepted (e.g. M.J. Harvey, Fl. North Am. 24: 694-696,
2007; S.W.L. Jacobs & A.J. Brown, Fl. Australia 44A,
Poaceae 2: 174-190, 2009) but both genera are only told
apart on rather subtle characters of lemma epidermis. For
convenience its corresponding name in Lachnagrostis was
added as a synonym in NF6 [L. iliformis (Forst.) Trin.].
• 928 – Agrostis scabra Willd.: this species from N
America and NE Asia is known since 1930 as an ephemeral alien in Belgium (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.:
26, 2006). However, in recent years it has been increasingly recorded. In the port of Antwerpen it is fully naturalized, at least since the 1990s but possibly even much
longer; see L. Delvosalle, Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 85:
297-303, 1953). It is also present on sandy arable land in
the nature reserve Hageven between Hamont-Achel and
Neerpelt, at least since 1967 (F. Verloove, Man. Alien Pl.
Belg.: http://alienplantsbelgium.be) and was recently recorded in several different additional localities, mainly in
Camp. In N France (Brab. occ.) also observed on several
occasions, for instance in Marchiennes and Douai (comm.
D. Mercier, F. Verloove). It was therefore introduced in
the key in NF6 and a full account was provided.
• 928 – Agrostis vinealis Schreb. subsp. ericetorum (Préaubert et Bouvet) Valdés et H. Scholz: this subspecies was
conirmed from the territory of the Nouvelle Flore (French
Lorr., see R. Portal, Agrostis de France, 2009). Its distinguishing features are briely discussed but its separation
from subsp. vinealis remains very critical (compare with
T. Cope & A. Gray, Grasses of the British Isles, B.S.B.I
Handbook 13: 342-344, 2009).
• 929 – Agrostis ×fouilladeana Lambinon et Verloove (A.
capillaris L. × castellana Boiss. et Reuter): known from
the territory of the Nouvelle Flore since the 1990s and
already mentioned and characterized in NF5. In the intervening years repeatedly conirmed (mostly in Mar., Fl.,
Pic. sept., Brab.) and probably still widely overlooked.
This nothotaxon was therefore introduced in the key in
NF6 and a full account was provided. Distinguishing features, useful for an accurate separation from its putative
parents, as well as its variability, are discussed.
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
37
• 929 – Agrostis stolonifera L. var. marina (S.F. Gray)
Kerguélen: a new name at varietal rank [var. arenaria
(Gouan) Dobignard et Portal] was published by R. Portal
(Agrostis de France, 2009). In NF6 it was merely added
as a synonym, Kerguélen’s combination having priority.
• 929 – Agrostis stolonifera L. var. palustris (Huds.)
Farw.: this variety was maintained in NF6 but its taxonomic value is very doubtful (see also R. Portal, Agrostis
de France, 2009).
• 931 – Brachypodium ×cugnacii A. Camus [B. pinnatum
(L.) Beauv. × sylvaticum (Huds.) Beauv.]: this hybrid was
found on two occasions in the Netherlands (Brab. or.) [G.
Londo & H. de Jong, Gorteria 33(1): 1-10, 2007]. It is
perhaps overlooked within the territory of the Nouvelle
Flore.
• 935 – Poa annua L. var. reptans Haussk.: this variety,
of doubtful taxonomic value, has been conirmed from the
territory of the Nouvelle Flore (R. Portal, Poa de France,
Belgique et Suisse, 2005).
• 935-936 – Poa trivialis L. (infraspeciic taxa): its infraspeciic variability within the territory of the Nouvelle
Flore is still insuficiently understood. According to R.
Portal (Poa de France, Belgique et Suisse, 2005), three
subspecies have been reliably recorded [subsp. semineutra (Willd.) Portal, subsp. trivialis and subsp. sylvicola
(Guss.) Lindb. f.] but their separation seems critical. The
latter is perhaps best characterized but plants from the
territory of the Nouvelle Flore rarely (if at all) fully correspond with this taxon and display more or less intermediate features.
• 936 – Poa nemoralis L. (infraspeciic taxa): R. Portal
(Poa de France, Belgique et Suisse, 2005) conirms the
historical presence (19th century) of var. glauca Gaudin
in Belgium (Ard. nord-or.: Juslenville, Spa). It should be
looked for and is therefore briely characterized in NF6.
These records correspond with “P. glauca Vahl” from 19th
century Belgian loras (F. Verloove & J. Lambinon, Syst.
Georg. Pl. 78: 63-79, 2008).
• 936 – Poa pratensis L. (infraspeciic taxa): the author
citation of subsp. subcaerulea (Smith) Hiitonen (Suom.
Kasvio: 205, 1933) needed to be corrected, Hiitonen’s
combination being validly published much earlier than
that of Tutin (in A.R. Clapham et al., Fl. Brit. Isles, ed.
1: 1441, 1950).
• 938-945 – Bromus L.: the generic limits of the genus
Bromus have been controversial for quite a long time.
Many authors have accepted the sections of Bromus at generic level (see for instance N.N. Tsvelev, Grasses of the
Soviet Union, 1984; T.B. Ryves et al., Alien grasses of the
British Isles, 1996; L.M. Spalton, B.S.B.I. News 95: 2226, 2004; R. van der Meijden, Heukels’ Flora van Nederland, 23ste druk, 2005; C.A. Stace, New Flora Brit. Isles,
3nd ed.: 1039, 2010; etc.). However, in NF6 a conservative taxonomy was maintained, following R.J. Soreng et
al., Catal. New World Grasses, IV. subfamily Pooideae,
2003; L.E. Pavlick & L.K. Anderton, Fl. North Am. 24:
193-237, 2007; D.J. Mabberley, Mabberley’s Plant-book,
ed. 3, 2008; etc.). This is also in accordance with recent
molecular phylogenetic studies (J.M. Saarela et al., Aliso
23: 379-396, 2007).
• 941 – Bromus L. (alien species): the list of adventive
species that have been reliably recorded within the territory of the Nouvelle Flore has been updated. The following species was added: B. alopecuros Poiret (F. Verloove,
Catal. Neoph. Belg.: 34, 2006).
• 943-944 – Bromus hordeaceus L. subsp. pseudothominei (P.M. Smith) H. Scholz (syn.: B. pseudothominei P.M.
Smith): this taxon is more or less intermediate between
B. hordeaceus and B. lepidus Holmberg and was initially
described as their hybrid. It is very poorly known but may
well be native in W Europe (although it is most often seen
in artiicial habitats, viz coal mining spoil heaps, recently
sown embankments, etc.). It has been recorded on several occasions within the territory of the Nouvelle Flore
(mostly in Mar., Fl., Camp., Mosan) and is probably overlooked. It was therefore introduced in the key in NF6 and
a full account was provided.
• 954 – Vulpia myuros (L.) C.C. Gmel.: lemma pubescence in this species is fairly variable; the most widespread form has (sub-) glabrous lemmas and belongs to
var. myuros. Especially in the southern parts of the territory of the Nouvelle Flore forms with pubescent or ciliate lemmas are sometimes encountered. These were ascribed to var. megalura (Nutt.) Auquier [syn.: V. megalura
(Nutt.) Rydb.] in NF5 (P. Auquier, Bull. Jard. Bot. Nat.
Belg. 47: 117-137, 1977). However, intermediate forms
are not rare and another taxonomic concept was introduced in NF6, mostly based on R.J. Soreng (Catal. New
World Grasses, IV. subfamily Pooideae, 2003). Plants
with non-glabrous lemmas belong to var. hirsuta Hack.
Alternatively, such plants can be divided as V. myuros f.
hirsuta (Hack.) C.F. Blom (lemmas uniformly pubescent)
and f. megalura (Nutt.) Stace et R. Cotton (lemmas ciliate
on margins only).
• 954 – Festuca L.: generic concepts in this genus and related genera have changed considerably. Molecular analysis supports, for instance, the transfer of some broadleaved species of Festuca (e.g. F. arundinacea Schreb.
and F. pratensis Huds.) to a broader circumscribed genus
Lolium L. or to segregate genera (Drymochloa Holub and
Schedonorus Beauv.) [e.g. J. Holub, Folia Geobot. Taxon.
19(1): 95-99, 1984; S.J. Darbyshire, Novon 3: 239-243,
1993; B. Foggi et al., Willdenowia 35: 241-244, 2005].
This new taxonomy was not introduced in NF6 but the
following new names were added as synonyms: Drymochloa altissima (Pollich) Holub (syn.: F. altissima Pollich), Schedonorus arundinaceus (Schreb.) Dum. (syn.: F.
arundinacea), S. giganteus (L.) Holub (syn.: F. gigantea
L.) and S. pratensis (Huds.) Beauv. (syn.: F. pratensis),
as well as S. ×schlickumii (Grantzow) Holub (syn.: F.
×schlickumii Grantzow; F. gigantea × pratensis) [J. Holub, Preslia 70(2): 97-122, 1998].
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
38
• 964 – ×Festulolium Aschers. et Graebn.: as a result of
changed generic concepts in Festuca s.l. (see above) the
following names were added as synonyms for some intergeneric hybrids (Festuca L. × Lolium L.): ×Schedolium
loliaceum (Huds.) Holub [syn.: ×Festulolium loliaceum
(Huds.) P. Fourn.], ×S. holmbergii (Dörfel.) Holub [syn.:
×F. holmbergii (Dörfel) P. Fourn.] and ×S. brinkmannii (A.
Braun) Holub [syn.: ×F. brinkmannii (A. Braun) Aschers.
et Graebn.] [J. Holub, Preslia 70(2): 97-122, 1998].
• 968-969 – Typha minima Funck: this aquatic ornamental was recently recorded in Brab. or. (Netherlands) (J.
Lambinon, Dumortiera 85-87: 78, 2005). In recent years
it has been furthermore reported from Lorr. or. in Luxembourg: at irst in Remerschen and subsequently in Wintrange (Y. Krippel & G. Colling, Bull. Soc. Natur. Luxemb. 105: 53, 2004; id. 107: 101, 2006). At least in the
latter locality it seems well-established. Its distinguishing
features are briely discussed in NF6.
• 969 – Typha laxmannii Lepechin: another aquatic ornamental that is increasingly planted (pond margins,
etc.). Discovered in 2010 in Lanaken (Camp.) (comm.
R. Barendse) this species is known since at least 2007
from ditches and ponds in a recovered coal mining area
between Oignies and Dourges (France, N of Douai, Brab.
occ.) (comm. B. Toussaint). At least in the latter locality it
seems well-established. It may well have been overlooked
elsewhere and was therefore cited and briely characterized in NF6.
• 970 – Araceae (ornamental species): the list with species from genera, others than those treated in detail, that
have been recorded as escapes from cultivation was updated. The following species was added: Typhonium
venosum (Ait.) Hett. et Boyce [syn.: Sauromatum venosum (Ait.) Kunth] (F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg.:
http://alienplantsbelgium.be).
• 970 – Lysichiton Schott: two species of this genus [the
American L. americanus Hultén et H. St. John and the
Asian L. camtschatcensis (L.) Schott] are increasingly
cultivated as ornamentals for damp habitats (mainly pond
margins). At least the former has been recorded on several
occasions as an escape from (or perhaps rather a relic of)
cultivation. A population from Rendeux shows intermediate features and possibly represents hybrids. A future naturalization is likely (in most of Europe this genus is even
considered invasive!) and therefore both these species are
briely characterized in NF6.
• 980 – Smilax aspera L.: found, probably as an ephemeral escape from cultivation, in Roeselare (Roeselare, oud
kerkhof, in voeg van een grafzerk, 15.06.2008, F. Verloove 7117, BR).
• 985-986 – Ornithogalum L.: recent molecular studies
(e.g. M. Martínez-Azorín et al., Ann. Bot. 107: 1-37, 2011)
suggest splitting up Ornithogalum into several smaller
monophyletic genera [see, however, J.C. Manning et al.,
Taxon 58(1): 77-107, 2009]. This taxonomy has not been
followed in NF6 but alternative names in these segregate
genera were added as synonyms: Loncomelos narbonense
(L.) Rain. (syn.: O. narbonense L.), L. pyramidale (L.)
Rain. (syn.: O. pyramidale L.) and L. pyrenaicum (L.)
Rain. (syn.: O. pyrenaicum L.).
• 985-986 – Ornithogalum umbellatum L.: the taxonomical and nomenclatural problems surrounding this
species have already been referred to (e.g. J. Lambinon,
Dumortiera 85-87: 43, 2005). The nomenclature and the
taxonomy of Ornithogalum divergens Boreau [syn.: O.
paterfamilias Godron; O. umbellatum subsp. divergens
(Boreau) Bonnier et Layens] were recently dealt with
by M.B. Crespo & A. Juan [Candollea 64(2): 163-169,
2009]. It was lectotypiied and this name replaces subsp.
umbellatum of NF5. The widespread taxon within the territory of the Nouvelle Flore, subsp. campestre Rouy of
NF5, now should be named subsp. umbellatum (syn.: O.
angustifolium Boreau). The taxonomy of this complex remains largely unresolved.
• 986-987 – Scilla L.: in accordance with monographic
studies by F. Speta (e.g. Österr. Bot. Z. 119: 6-18, 1971;
id., Naturk. Jahrb. Stadt Linz 21: 9-79, 1976; recently followed, for instance, by C.A. Stace, New Flora Brit. Isl.,
ed. 3: 918, 2010) and for practical reasons Chionodoxa
Boiss. and Scilla were united in NF6. Two species of
Chionodoxa that are sometimes found as escapes from,
or relics of, cultivation are now accommodated in Scilla:
S. luciliae (Boiss.) Speta (syn.: C. luciliae Boiss.) and
S. sardensis (Whittall ex Barr) Speta (syn.: C. sardensis
Whittal ex Barr).
• 992 – Allium ramosum L.: cultivated for culinary purposes and recently recorded as an escape (F. Verloove,
Man. Alien Pl. Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
• 996 – Galanthus ikariae Baker: sometimes cultivated
as an ornamental and rarely recorded as an escape (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 51, 2006).
• 998 – Iris sibirica L.: this ornamental species is increasingly recorded as an escape from cultivation, for instance
in Fagne du Misten (marshy heathland), Pittem, Neerpelt,
etc. (comm. P. Frankard, 08.2009). It was merely cited in
NF6, genuinely naturalized populations not having been
observed so far.
• 999 – Yucca L.: the stemless species of Yucca with leaf
margins with conspicuous iliferous threads and laccid,
narrow leaves, sometimes seen as an escape or throw-out,
was ascribed to Y. ilamentosa L. in NF5. However, its
densely pubescent inlorescence branches rather suggest
Y. laccida Haworth, a close relative of Y. ilamentosa (and
perhaps better considered as a variety of the latter).
• 1008-1010 – Epipactis helleborine (L.) Crantz subsp.
helleborine: Y. Krippel & G. Colling (Bull. Soc. Natur.
Luxemb. 109: 64-65, 2008) reported the presence of subsp. orbicularis (K. Richt.) E. Klein in Luxembourg (Gutland). This taxon is, however, probably better accepted
as a variety of subsp. helleborine [var. orbicularis (K.
Richt.) Verm.] and may occur in the entire range of this
subspecies; it is known, for instance, in Dutch Limburg
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
39
and northern France (comm. D. Tyteca 11.2008). It is
briely characterized in NF6.
• 1010 – Epipactis purpurata Smith: H.A. Pedersen & J.
Reinhardt [Taxon 54(3): 836-837, 2005] proposed to conserve the name E. purpurata (1828) against E. viridilora
Krock. (1814). The latter binomial is an ambiguous name
and was added in NF6 as a nom. rejic. propos.
• 1011-1012 – Neottia Guettard: in accordance with recent molecular studies [M.W. Chase et al. In: K.W. Dixon
et al. (eds.), Orchid conservation: 69-89, 2003; recently
followed, e.g., by R. van der Meijden, Heukels’ Fl. Nederl., 23e ed.: 106, 2005; D. Tyteca, Atlas des Orchidées de
Lesse et Lomme, 2008 and C.A. Stace, New Flora Brit.
Isl., ed. 3: 864, 2010] the genera Listera R. Brown and
Neottia were merged. In NF6 Listera cordata (L.) Brown
and L. ovata (L.) Brown are called N. cordata (L.) L.C.M.
Rich. and N. ovata (L.) Bluff et Fingerh. respectively.
• 1016 – Ophrys holosericea (Burm. f.) Greuter: as explained by W. Greuter [Journ. Eur. Orchid. 40(4): 657662, 2008], this is the correct name for the species usually
referred to as O. fucilora (F.W. Schmidt) Moench. It was,
reluctantly, adopted in NF6 although a conservation proposal for the latter widely applied binomial would seem
to be appropriate.
• 1017 – Neotinea ustulata (L.) R.M. Bateman, Pridgeon
et M.W. Chase and N. tridentata (Scop.) R.M. Bateman,
Pridgeon et M.W. Chase: in accordance with D. Tyteca
& E. Klein [Journ. Eur. Orchid. 40(3): 501-544, 2008]
synonyms for these two species in the genus Odontorchis
Tyteca et E. Klein are added in NF6: O. ustulata (L.) Tyteca et E. Klein and O. tridentata (L.) Tyteca et E. Klein.
• 1018 – Orchis L. (hybrids): the author citation for Orchis ×bispuria (G. Keller) Kretzschmar, Eccarius et H.
Dietrich. needed to be corrected, the basionym being ×Orchiaceras bispurium G. Keller (H. Kretzschmar et al., The
Orchid Genera Anacamptis, Orchis and Neotinea: 469,
2007). The genuine occurrence of O. ×wilmsii K. Richt.
[O. mascula (L.) L. × purpurea Huds.], to be conirmed in
Boul. and Lorr. mér. according to NF5, is highly improbable, these species being genetically isolated (H. Kretzschmar et al., l.c.).
• 1020 – Orchis mascula (L.) L.: in accordance with D.
Tyteca & E. Klein (Journ. Eur. Orchid. 40(3): 501-544,
2008) a synonym in the genus Androrchis Tyteca et E.
Klein was added in NF6: A. mascula (L.) Tyteca et E.
Klein.
• 1025 – Dactylorhiza incarnata (L.) Soó (subspecies):
subsp. pulchella (Druce) Soó is known since 1967 from
coastal marshland in the valley of river Somme in France
(Mar. mér.) [M. Bon, Bull. Soc. Bot. N. Fr., 20(4): 329346, 1967]. In 1994, it was furthermore observed in the
same district in Merlimont (la Canarderie) [J.-R. Wattez,
Bull. Soc. Bot. N. Fr., 48(2): 53-60], and more recently
also in a sand deposit alongside a canal near Watten
(Brab. occ.) (AFF: 420) (see also distribution map in M.
Bournérias & D. Prat, Les orchidées de France, Belgique
et Luxembourg, 2005). This taxon is poorly known and
possibly overlooked; it was therefore introduced in the
key in NF6 and a full account was provided.
References
APG III (2009) – An update of the Angiosperm Phylogeny
Group classiication for the orders and families of lowering
plants. APG III. Bot. J. Linn. Soc. 161(2): 105-121.
Lambinon J., Delvosalle L. & Duvigneaud J. (2004) – Nouvelle
Flore de la Belgique, du Grand-Duché de Luxembourg, du
Nord de la France et des Régions voisines (Ptéridophytes et
Spermatophytes). Cinquième édition. Meise, Jardin botanique national de Belgique.
Lambinon J. & Verloove F. (2012) – Nouvelle Flore de la Belgique, du Grand-Duché de Luxembourg, du Nord de la
France et des Régions voisines (Ptéridophytes et Spermatophytes). Sixième édition. Meise, Jardin botanique national de
Belgique.
Stace C. (2010) – New lora of the British Isles, 3th ed. Cambridge, Cambridge University Press.
Toussaint B., Mercier D., Bedouet F., Hendoux F. & Duhamel
F. (2008) – Flore de la Flandre française. Bailleul, Centre
régional de phytosociologie agréé Conservatoire botanique
national de Bailleul.
van der Meijden R. (2005) – Heukels’ Flora van Nederland, 23e
druk. Groningen, Wolters-Noordhoff.
Van Landuyt W., Hoste I., Vanhecke L., Van den Bremt P., Vercruysse W. & De Beer D. (2006) – Atlas van de lora van
Vlaanderen en het Brussels gewest. Brussel & Meise, Instituut voor Natuur- en Bosonderzoek, Nationale Plantentuin van
België & Flo.Wer.
Verloove F. (2006) – Catalogue of neophytes in Belgium (18002005). Meise, Nationale Plantentuin van België. [Scripta Botanica Belgica 39]
F. Verloove & J. Lambinon, Nouvelle Flore (6th ed.): nomenclatural and taxonomic remarks [Dumortiera 104/2014 : 7-40]
40
La sixième édition de la Nouvelle Flore de la Belgique :
commentaires chorologiques
Filip VerLooVe1* et Jacques Lambinon2
Agence Jardin botanique Meise, Nieuwelaan 38, B-1860 Meise, Belgique
Université de Liège, Institut de Botanique, Sart Tilman, B-22, B-4000 Liège, Belgique
*
auteur pour la correspondence : ilip.verloove@br.fgov.be
1
2
Abstract. – The sixth edition of the Nouvelle Flore de la Belgique: chorological comments. During the past decade numerous chorological data on the Belgian lora of vascular
plants have been gathered and published. This contribution gives an overview of altered
distribution data in the sixth as compared with the ifth edition of de Nouvelle Flore which
was published in 2004.
Samenvatting. – De zesde editie van de Nouvelle Flore de la Belgique: chorologische
commentaren. In het recente verleden werden veel nieuwe chorologische gegevens over
de Belgische vaatplanten verzameld en gepubliceerd. Deze bijdrage biedt een overzicht van
de gewijzigde verspreidingsgegevens in de zesde ten opzichte van de vijfde editie van de
Nouvelle Flore, die dateert van 2004.
Introduction
Comme lors de la parution des éditions antérieures de la
Nouvelle Flore (e.a. Delvosalle et al. 1988 ; Lambinon et
al. 1994 ; Lambinon 1998 ; Lambinon 2005), nous avons
rassemblé les mises au point chorologiques qui ont été
réalisées dans la 6e édition de la Nouvelle Flore (Lambinon & Verloove 2012) dans un article. En effet, depuis la
publication de la 5e édition de cette Flore (Lambinon et
al. 2004), pas moins de trois ‘atlas loristiques’, tous couvrant une partie importante du territoire, ont été publiés.
Tout d’abord l’Atlas van de Flora van Vlaanderen en het
Brussels Gewest (Van Landuyt et al. 2006), puis la Flore
de la Flandre française (Toussaint et al. 2008) et inalement, l’Atlas loristique IFFB : France NW. N et NE.
Belgique-Luxembourg : Ptéridophytes et Spermatophytes
(Delvosalle 2010), ce dernier couvrant la totalité du territoire de la Nouvelle Flore ! N’oublions pas non plus la
publication de la liste des espèces rares, menacées et protégées de la Région Wallonne (Saintenoy-Simon 2006). Il
va de soi que ces publications récentes ont amélioré considérablement notre connaissance au niveau de la fréquence
et la distribution de nombreux taxons. Une longue liste
de modiications, précisions, voire corrections en résulte ;
elle est présentée ci-après.
Il est clair que le travail n’est pas terminé. Peu après la
clôture du manuscrit de la 6e édition de la Nouvelle Flore,
deux autres ‘atlas’ importants ont été publiés : in 2011 le
Nieuwe atlas van de Nederlandse lora (Vreeken 2011),
important pour la partie septentrionale de notre territoire ;
puis, en 2013, l’Atlas de la lore Lorraine (Anon. 2013),
essentiel pour l’étude de la partie sud-orientale de notre
Dumortiera 104/2014 : 41-73
territoire. N’oublions pas non plus, qu’un atlas pour la
lore de la Région Wallonne est en cours de préparation
et que des cartes pour les espèces rares et menacées sont
déjà disponibles (Saintenoy-Simon et al. 2006). Ici on
peut également mentionner la Flora Gallica, sous la rédaction de J.-M. Tison et B. de Foucault (2014), attendue
depuis longtemps et qui sera publiée prochainement.
Finalement, il est utile de préciser que le district qu’on
a appellé « Eifel occidental » dans les éditions antérieures
de la Nouvelle Flore, a été remplacé par « Eifel central »,
la première appellation étant source de confusion (voir
l’indication « Eifel centr. » sur la ig. 1 ; voir aussi Lambinon & Verloove 2012 : XXVII).
Les renvois aux pages se rapportent à la sixième édition de la Nouvelle Flore.
Abbréviations
Les abbréviations suivantes ont été utilisées :
Fréquence [terminologie dans la tradition de la Nouvelle
Flore ; voir Lambinon & Verloove (2012) : XVIII] :
• CC : très commun
• C : commun
• AC : assez commun
• AR : assez rare
• R : rare
• RR : très rare
Les districts phytogéographiques (Fig. 1) :
• Ard., district ardennais
• Boul., district boulonnais
• Brab., district brabançon
41
Figure 1. Territoire de la
Nouvelle Flore et districts
phytogéographiques.
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Camp., district campinien
Champ., district champenois
Eifel centr., district de l’Eifel central
Fl., district landrien
Fluv., sous-district luviatile
Lorr., district lorrain
Mar., district maritime
Mosan, district mosan
Pic., district picard
Tert. Par., district du nord-est de l’Ile-de-France
Principales références bibliographiques :
• AFB (Atlas Flandre et Bruxelles) : Atlas van de Flora
van Vlaanderen en het Brussels Gewest (Van Landuyt et
al. 2006).
• AFF (Atlas Flandre française) : Flore de la Flandre
française (Toussaint et al. 2008).
• ANF-, vol. 1-3 : Atlas van de Nederlandse Flora (Mennema et al. 1980-1989).
• DIGITALE : base de données du Conservatoire botanique national de Bailleul.
• IFFB : Atlas loristique IFFB : NW, N et NE de la France,
Belgique et G.D. de Luxembourg (Delvosalle 2010).
• NF5 : Nouvelle Flore, cinquième édition (Lambinon et
al. 2004).
• NF6 : Nouvelle Flore, sixième édition (Lambinon &
Verloove 2012).
Commentaires chorologiques
• 4 – Lycopodium clavatum L. : existe dans au moins
deux localités en Argonne (Lorr. occ.) (G.H. Parent, La
lore de l’Argonne. Biodiversité et Atlas : 18 et 69 (carte),
2002).
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
42
• 4 – Lycopodium annotinum L. : trouvé à la in du 19e
siècle à Groenendaal (Brab. centr.) (AFB : 566).
• 6 – Selaginella kraussiana (Kunze) A. Braun : découvert à plusieurs reprises depuis 1980 à l’état subspontané
dans le Fl. (p.ex. W. Van Rompu, Dumortiera 98 : 22-24,
2010).
• 12 – Equisetum ramosissimum Desf. : n’a été trouvé,
dans le territoire de la Nouvelle Flore, qu’en France. Les
localités hollandaises se trouvent nettement au N de ce
territoire (ANF-1 : 104).
• 12 – Equisetum variegatum Schleich. : présent également (au moins historiquement) dans trois localités dans
la partie méridionale du Mar. (France), notamment au S
de Calais (IFFB). En Belgique aussi bien qu’en France,
elle a disparu du Brab. En outre, dans le Camp. elle ne
persiste qu’aux Pays-Bas (AFF : 89 ; AFB : 376).
• 12 – Equisetum sylvaticum L. : il y a une dizaine de
localités en Argonne (Lorr. occ.) (G.H. Parent, La lore
de l’Argonne. Biodiv. et Atlas : 18 et 69 (carte), 2002), où
l’espèce est donc R plutôt que RR.
• 16 – Ophioglossum azoricum C. Presl : découvert au
Zwin (Knokke) dans le Mar. ; l’espèce n’est donc plus
limitée à la partie méridionale de ce district et est présente
en Belgique (AFB : 625).
• 16 – Botrychium lunaria (L.) Swartz : présent dans
le Mar. à l’ouest de l’Yser (Belgique) et à l’est de Dunkerque (France), donc pas exclusivement dans les parties
septentrionale et méridionale de ce district (AFF : 90 ;
AFB : 189).
• 22 – Thelypteris palustris Schott : persiste toujours
au marais de Guînes, dans le Mar. français (AFF : 92).
On l’a signalé également sur les vieux quais dans le port
d’Ostende (W. Van Landuyt et al., Dumortiera 77 : 24-26,
2001). Il n’est donc plus limité à la partie méridionale de
ce district.
• 22 – Ceterach oficinarum Willd. : également présent
dans le Fl. et le Champ. (AFB : 274-275 ; IFFB).
• 24-26 – Asplenium scolopendrium L. : dans le Fl., cette
espèce est plutôt R-RR au lieu de RR (AFB : 167).
• 26 – Asplenium ruta-muraria L. : dans le Mar., cette
espèce est devenue C-AC plutôt que AR-R (AFF : 81 ;
AFB : 166-167).
• 26 – Asplenium septentrionale (L.) Hoffmann : découvert en 2008 sur un blockhaus à Ghyvelde dans le Mar.
(France) (comm. B. Toussaint 11.2008).
• 26 – Asplenium trichomanes L. subsp. pachyrachis
(Christ) Lovis et Reichst. : la présence de cette sous-espèce dans le Mosan a été conirmée, non seulement à la
Citadelle de Namur (G.H. Parent et al., Monde Pl. 457 :
29-30, 1996), mais aussi dans quelques autres localités
dans les vallées de la Lesse et de la Meuse : Freyr, Colebi,
Furfooz et Hulsonniaux (J. Leurquin, Dumortiera 92 :
25-27, 2007). Dans certaines régions du Grand-Duché de
Luxembourg, ce taxon est aussi commun que la sous-es-
pèce quadrivalens D.E. Mey. ; il y est AR plutôt que R (G.
Colling & Y. Krippel, Bull. Soc. Natur. Luxemb. 103: 4-5,
2003 ; Y. Krippel, Bull. Soc. Natur. Luxemb.104 : 3-12,
2004 ; Y. Krippel & G. Colling, Bull. Soc. Natur. Luxemb.
105 : 28-29, 2004).
• 28 – Matteucia struthiopteris (L.) Tod. : cette espèce,
fréquemment cultivée pour l’ornement, est seulement naturalisée dans une partie du territoire de la Nouvelle Flore.
Notamment les localités dans le Lorr. mér., découvertes
assez récemment, sont d’indigénat discuté (S. Muller, Pl.
prot. Lorraine : 183, 2006).
• 30 – Cystopteris fragilis (L.) Bernh. : présent également
dans le Mar. (RR ; AFB : 326-327).
• 32 – Polystichum setiferum (Forssk.) T. Moore ex Woynar : cette espèce est devenue moins rare dans certains
districts, notamment dans le Mosan, le Pic. occ. et le Tert.
Par. (AR-R). On vient de la trouver également dans le
Mar.; elle semble être plus rare dans le Boul. qu’indiqué
dans la NF5 (AFB : 686-687 ; IFFB).
• 36 – Dryopteris ilix-mas (L.) Schott : n’est plus RR
dans le Mar. (au maximum AR) (AFB : 351-352 ; ANF-3 :
61 ; AFF : 86).
• 36 – Dryopteris dilata (Hoffmann) A. Gray : cette espèce semble en expansion localement et sa distribution
devrait être actualisée. En Lorr. occ. (notamment en Argonne), elle est AC-AR (G.H. Parent, La Flore de l’Argonne, Biodiv. et Atlas : 17 et 66, 2002) et dans le Mar.
elle est au plus AR-R [AFB : 351 ; AFF : 86; aussi : S.
Provoost & W. Van Landuyt, Streepzaad 6(2) : 14, 2000].
• 37 – Blechnum spicant (L.) Roth : observé dans le Mar.
et le Champ. (AFB : 187 ; AFF : 84 ; IFFB).
• 38 – Polypodium interjectum Shivas : cette espèce est
au plus AR dans le Mar. et le Fl., surtout présente en milieu urbain (AFB : 684).
• 38 – Pilularia globulifera L. : existe toujours dans le Fl.
mais RR (AFB : 667-668).
• 40 – Salvinia natans (L.) All. : la dernière récolte dans
le territoire de la Nouvelle Flore date de 1889 ; son indigénat y reste très douteux.
• 41 – Azolla iliculoides Lam. : espèce retrouvée dans le
Lorr. (plusieurs localités aux environs de Metz) (S. Muller, Bull. Soc. Natur. Luxemb. 107 : 31-38, 2006).
• 46 – Picea sitchensis (Bong.) Carr. : cette espèce a été
trouvée à l’état subspontané.
• 46 – Tsuga canadensis (L.) Carr. et T. heterophylla
(Rain.) Sarg. : ces deux espèces ont été trouvées à l’état
subspontané.
• 46 – Pseudotsuga menziesii (Mirb.) Franco : cette espèce a été trouvée à l’état subspontané.
• 48 – Abies alba Mill. et A. grandis (Dougl. ex D. Don)
Lindl. : ces espèces ont été trouvées à l’état subspontané.
• 49 – Pinus nigra Arnold subsp. nigra et subsp. laricio
Maire : ces deux sous-espèces ont été trouvées à l’état
subspontané.
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
43
• 49 – Pinus pinaster Ait. : cette espèce a été trouvée
localement à l’état subspontané, voire naturalisé.
• 50 – Pinus strobus L. : cette espèce a été trouvée localement à l’état subspontané.
• 50 – Larix decidua Mill., L. kaempferi (Lambert) Carr.
et L. ×marschlinsii Coaz : ces deux espèces ainsi que leur
hybride ont été trouvés à l’état subspontané. La fréquence
à cet état des trois taxons mérite encore d’être déterminée.
• 51 – Cryptomeria japonica (L. f.) D. Don : cette espèce
a rarement été trouvée à l’état subspontané.
• 54 – Thuja occidentalis L. et T. plicata Donn ex D.
Don : ont été rarement trouvés à l’état subspontané.
• 54 – Araucaria araucana (Molina) K. Koch : cette espèce a très rarement été trouvée à l’état subspontané.
• 59 – Laurus nobilis L. : trouvé à plusieurs reprises dans
le Mar., probablement échappé de culture [p.ex. : Leffrinckoucke (E-Dunkerque), ancienne gare, 08.2006, F.
Verloove 6425, LG].
• 59 – Saururus cernuus L. : cette espèce ornementale,
déjà citée dans la NF5, s’est naturalisée dans le territoire
de la Nouvelle Flore. Il y a au moins trois localités dans
le Fl. et le Brab., où l’espèce est bien implantée, voire
naturalisée (AFB : 799 ; L. Denys et al., Dumortiera 95 :
27-28, 2008 ; Lille, citadelle, fossé, 16.11.2004, F. Verloove 5876, LG).
• 63 – Nymphaea alba L. subsp. occidentalis (Ostenf.)
Hyl. : sous-espèce connue surtout mais pas exclusivement
dans la partie méridionale du Mar., p.ex. au marais de
Guînes (AFF : 285).
• 65 – Cabomba caroliniana A. Gray : connu dans la
Meuse limbourgeoise aux Pays-Bas (Fluv.) [J.L.C.H. van
Valkenburg & A.J.W. Rotteveel, Gorteria 34(4) : 106,
2010]. Cette donnée correspond en fait à la mention erronée de C. aquatica Aublet dans ce district dans NF5.
• 69 – Helleborus foetidus L. : existe aussi en dehors de
la partie méridionale du Mar. (mais d’indigénat très douteux) (p.ex. De Haan, Staatsbossen à l’est du village, forêt
dunaire, 24.10.2010, F. Verloove 8346, BR).
• 70 – Actaea spicata L. : il existe une observation dans
la partie septentrionale du Camp. belge, sans doute à l’état
non indigène (AFB : 107).
• 73 – Aconitum napellus L. subsp. lusitanicum Rouy :
quelques localités en Allemagne, dans le district Ardennais (RR), proches de l’Eifel centr. (comm. R. Hand).
• 73 – Aconitum napellus L. subsp. napellus var. giganteum (Dum. ex Thielens) J. Duvigneaud : taxon trouvé
récemment, à l’état subspontané, dans le Fl. (Oostkamp,
C2.42, 19.05.2009, F. Verloove 7568, LG).
• 73 – Hepatica nobilis Schreb. : la limite septentrionale
dans le bassin de la Moselle se trouve un peu au N de
Metz (G.H. Parent, Bull. Soc. Natur. Luxemb. 107 : 75-87,
2006).
• 75 – Anemone L. (espèces ornementales) : A. blanda
Schott et Kotschy, A. coronaria L. et A. ×hybrida Paxt.
ont été observés à l’état subspontané (F. Verloove, Catal.
Neoph. Belg. : 29, 2006).
• 75 – Clematis recta L. : probablement disparu, au moins
dans une partie de ses localités, surtout en Belgique (F.
Verloove, Catal. Neoph. Belg. : 40, 2006).
• 76 – Myosurus minimus L. : cette espèce est visiblement
moins rare qu’on ne l’a estimé jusqu’ici, surtout en Fl.,
mais aussi en Brab. et en Lorr. (AFB : 603 ; N. Pax, Willemetia 27 : 3-4, 2001 ; G.H. Parent, La lore de l’Argonne,
Biodiv. et Atlas : 25, 2002 ; G.H. Parent, Adoxa hors-série 2 : 51, 2004). En résumé, on peut considérer l’espèce
comme AR-R dans le Fl. et R dans le Brab. et le Lorr.
• 76-78 – Adonis L. : les trois espèces de ce genre dans
le territoire de la Nouvelle Flore (A. aestivalis L., A. annua L. et A. lammea Jacq.) ont disparu de Belgique et du
Grand-Duché de Luxembourg comme messicoles (AFB :
107-108 ; G. Colling, Ferrantia 42 : 16, 2005 ; J. Saintenoy-Simon, Première liste des espèces rares, menacées
et protégées de la Région Wallonne, 2006). Le signe correspondant (†) a été ajouté. Ces trois espèces s’observent
parfois comme adventices occasionnelles.
• 85 – Ranunculus icaria L. subsp. fertilis A.R. Clapham ex Laegaard : la distribution de cette sous-espèce
en Flandre française a été précisée : elle est connue de
rares localités dans le Mar. (sur le littoral et au marais de
Guînes) et sa présence dans le Brab. est limitée à la partie
occidentale de ce district (AFF : 320).
• 85 – Ranunculus lingua L. : existe aussi au marais de
Guînes, dans le Mar. français, donc pas exclusivement
dans la partie méridionale de ce district (AFF : 321).
• 86 – Ranunculus sceleratus L. : bien plus rare en Camp.
(et manquant presque en Haute Camp. !) qu’en Fl. (AFB :
741).
• 88 – Ranunculus platanifolius L. : dans le Lorr., cette
espèce se voit surtout dans la partie centrale et pas dans
la partie orientale (S. Muller, Pl. prot. Lorr. : 222, 2006).
• 88 – Ranunculus tripartitus DC. : signalé, historiquement, aussi dans le Mar. (AFB : 742-743).
• 89 – Ranunculus ololeucos Lloyd : bien que très rare
partout, sa fréquence est plus élevée en Camp. qu’en Fl.
(donc : Camp. : R-RR, Fl. : RR) (AFB : 737-738).
• 89 – Ranunculus aquatilis L. : d’après A. Bizot & H.
Mohamed (Bull. Soc. Hist. Natur. Ardennes 94 : 64-91,
2004), c’est le Batrachium le plus répandu dans le département des Ardennes en France (notamment en Lorr.).
L’espèce y est AR-R, comme dans le Fl. d’ailleurs (AFB :
730-731). Sa distribution dans le Fluv. ne diffère pas de
celle dans le Brab.
• 89 – Ranunculus circinatus Sibth. : dans le Mar., cette
espèce est moins rare qu’on l’a estimé dans NF5 (AR plutôt que R). Par contre, le degré de rareté dans le Fluv. a
été exagéré, surtout pour la Belgique (AFB : 733-734 ;
AFF : 319).
• 89 – Ranunculus luitans Lam. : dans le Champ., il n’y a
que peu de données récentes pour cette espèce ; elle y est
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
44
donc RR (au lieu de AR) (base de données DIGITALE).
De plus, les localités du Brab. or. se trouvent plus précisément dans le Fluv. (AFB : 735-736).
• 90-91 – Thalictrum minus L. subsp. pratense (F.W.
Schultz) Hand : d’après S. Muller (Pl. prot. Lorr. : 252253, 2006 ; Ferrantia 42 : 52, 2005), en Lorr. française,
cette sous-espèce n’est pas plus rare que la subsp. saxatile Cesati. Elle existe aussi au Grand-Duché de Luxembourg, où la subsp. saxatile manque. Pratiquement toutes
les localités dans le Lorr. se trouvent dans la vallée de la
Moselle.
• 91 – Epimedium alpinum L. : subspontané dans le
Brab. à Henis [Henis (hameau de Tongres), propriété du
récolteur, « a pris de l’ampleur et a donné leurs et fruits,
j’ignore d’où elle a pu arriver », 10.05.2009, E. Fontenelle, LG]. Il existe d’ailleurs une autre donnée plus ancienne dans ce même district, notamment de Nivelles (J.
Duvigneaud & J. Saintenoy-Simon, Nat. Mosana 46(3) :
102-108, 1993).
• 91-92 – Berberis vulgaris L. : retrouvé en 2006 dans les
dunes littorales du Montreuillois, dans le Mar. mér. (D.
Facon & S. Kaempf, Bull. Soc. Bot. Nord Fr. 61 : 23-33,
2008).
• 92 – Mahonia aquifolium (Pursh) Nutt. : espèce en voie
d’expansion et trouvée également dans les districts Brab.
et en Ard. (AFB : 572 ; comm. R. Hand).
• 93 – Meconopsis cambrica (L.) Vig. : en légère voie
d’expansion et trouvé également dans le Fl., le Brab. or.
et le Lorr. (uniquement en France) (R. van der Meijden &
W.J. Holverda, Gorteria 32 : 20, 2006 ; comm. A. Bizot).
• 94 – Glaucium lavum Crantz : sa répartition dans le
Mar. sept. ne diffère guère de celle dans le reste du district
(sauf mér.) (AFB : 442 ; AFF : 295). Donc : Mar. mér. :
AR ; Mar. (sauf mér.) : R-RR.
• 96 – Papaver pseudo-orientale (Fedde) Medw. : s’observe de plus en plus à l’état subspontané, voire naturalisé
localement (AFB : 646).
• 98 – Corydalis cava (L.) Schweigg. et Körte : signalé
comme naturalisé dans le parc du monastère Notre-Dame
à Ermeton-sur-Biert (dans l’Entre Sambre-et-Meuse ;
donc Mosan occ.) (M. Lannoy, Adoxa 51 : 1-2, 2006). A
la limite N du territoire de la Nouvelle Flore (Pays-Bas),
l’espèce serait présente dans le Mar. sept. et le Fluv. sept.
[ANF-2 : 122 ; sub C. bulbosa (L.) DC.].
• 99 – Ceratocapnos claviculata (L.) Lidén : dans le Fl.
et le Camp., moins rare qu’indiqué dans la NF5 (AR-R
plutôt que R) (AFB : 273).
• 99 – Pseudofumaria alba (Mill.) Lidén : signalé à Middelburg (Zélande), donc dans le Mar. sept. (Pays-Bas) (R.
van der Meijden & W. Holverda, Gorteria 32 : 27, 2006).
• 100 – Fumaria vaillantii Loisel. : dans le Brab., pas
exclusivement sur craie (AFB : 414).
• 100 – Fumaria muralis Sond. ex Koch subsp. boraei
(Jord.) Pugsley : manifestement en extension dans le territoire de la Nouvelle Flore ; R-RR (au lieu de RR) dans
tous les districts cités dans NF5 (AFB : 412 ; AFF : 249)
et trouvé également récemment dans les districts Mosan
(p.ex. Hermalle-sous-Argenteau, F7.15.33, 04.1999, J.
Lambinon 99/06, LG), Lorr. (comm. N. Pax 01.2010)
et Tert. Par. (p.ex. Liesse-Notre-Dame, 2008 ; comm. B.
Toussaint).
• 100 – Fumaria densilora DC. : il existe des données
dans le Mar. de la Flandre française (surtout dans les polders, p.ex. dans le Calaisis) ; elle y semble au plus AR-R
(AFF : 249).
• 101 – Liquidambar styracilua L. : arbre cultivé pour
l’ornement et très rarement observé à l’état subspontané
(F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg. : http://alienplantsbel
gium.be).
• 102 – Platanus orientalis L. : arbre cultivé pour l’ornement et très rarement observé à l’état subspontané (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg. : 69, 2006).
• 104 – Ulmus laevis Pallas : cette espèce est présente dans le Fl. (AFB : 896 ; il s’agit en fait d’un oubli
puisqu’on renvoie déjà à une localité à Ruiselede, Vorte
Bossen, dans J. Lambinon, Dumortiera 85-87 : 53, 2005).
Elle est d’ailleurs parfois plantée sur la berge des canaux
ou à la limite intérieure des dunes maritimes.
• 110 – Juglans regia L. : espèce en extension, d’abord
dans les districts ‘thermophiles’ mais plus récemment
aussi dans bien d’autres (p.ex. : AFB : 496-497 ; F. Verloove, Dumortiera 99: 1-10, 2011) ; elle reste R-RR, voire
nulle, dans certains d’entre eux, tels les districts Mar.,
Boul. et Camp.
• 110 – Juglans nigra L. : cette espèce a été trouvée à
l’état subspontané au bord de l’Escaut à Berchem (F. Verloove, Dumortiera 99: 1-10, 2011).
• 112 – Fagus sylvatica L. f. tortuosa (Pépin) Willk. :
G.H. Parent (Ferrantia 48: 79 p., 2006 ; cf. aussi Adoxa
hors-série 2 : 13, 2004) a consacré un gros travail aux
hêtres tortillards de la Lorraine française. D’après l’inventaire de cet auteur, il existe plusieurs localités dans ce
territoire, y compris en Argonne (donc en Lorr. occ.), mais
aussi en Champagne. A noter d’ailleurs que la localité de
Verzy (citée déjà dans NF5) se trouve en Champ. et non
dans le Tert. Par.
• 114 – Quercus frainetto Ten. : cultivé pour l’ornement
et très rarement observé à l’état subspontané (F. Verloove,
Man. Alien Pl. Belg. : http://alienplantsbelgium.be).
• 114-116 – Quercus ilex L. : dans le Mar. existe non seulement dans les dunes du Mar. mér. mais aussi sur le littoral belge, p.ex. aux environs du camp militaire de Koksijde (comm. M. Leten 04.2011).
• 116 – Quercus pubescens Willd. : dans le Mar. et le
Brab., parfois subspontané, p.ex. dans les dunes aux environs de De Haan (Staatsbossen à l’ouest du village, dunes
côtières, 24.10.2010, F. Verloove 8342, BR).
• 116 – Quercus robur L. : il faudrait souligner une certaine rareté dans le Mar., notamment dans les dunes et les
polders (AR) (AFB : 727-728 ; AFF : 248).
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
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• 116 – Quercus cerris L. : existe aussi dans le Brab. (incl.
Fluv.) belge, p.ex. le long de la Meuse à Vroenhoven (R.
Barendse, 29.09.2009, BR).
• 135 – Cerastium semidecandrum L. : l’abondance de
cette espèce dans les dunes littorales (Mar. : C) a été soulignée (AFB : 272 ; AFF : 195).
• 116 – Castanea sativa Mill. : l’espèce est (uniquement
à l’état subspontané ou naturalisé) AC-AR en Fl., Camp.
et Brab., ailleurs : R (sauf Mar. et Ard. : RR) (AFB : 259 ;
IFFB ; AFF : 247).
• 135 – Cerastium diffusum Pers. : il y a quelques rares
localités adventices en dehors du littoral (surtout dans les
ports d’Anvers et de Gand) (AFB : 269-270 ; AFF : 193).
• 119 – Corylus maxima Mill. : espèce rarement trouvée
à l’état subspontané (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg. :
41, 2006).
• 120 – Alnus glutinosa (L.) Gaertn. : il n’y a pas de raisons sérieuses de douter de son indigénat dans le Mar.
et l’espèce n’y est pas plus rare qu’ailleurs (AFB : 124 ;
AFF : 160).
• 121 – Betula papyrifera Marshall : rarement trouvé à
l’état subspontané (notamment dans la cour intérieure du
bâtiment d’herbier du Jardin Botanique à Meise ; comm.
D. Geerinck).
• 123 – Mesembryanthemum crystallinum L. : espèce
ornementale (ou parfois potagère), très rarement observée
à l’état subspontané (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg. :
62, 2006).
• 123 – Mollugo verticillata L. : espèce non seulement
adventice mais susceptible de se naturaliser localement
(F. Verloove, Dumortiera 82 : 7-9, 2004).
• 128 – Moehringia trinervia (L.) Clairv. : espèce présente également dans le Mar., où elle est RR (AFB : 593 ;
AFF : 197).
• 128 – Minuartia hybrida (Vill.) Schischkin : cette espèce est plutôt AR que R en Pic. (surtout mér.) (comm.
B. Toussaint).
• 130 – Stellaria media (L.) Vill. subsp. neglecta (Weihe)
Gremli: dans le Brab., cette espèce est AR-R plutôt que R
(AFB : 860).
• 132 – Stellaria palustris Retz.: d’après G.H. Parent
(Adoxa hors-série 2 : carte p. 67, 2004 ; cf. aussi : S. Muller, Pl. prot. Lorr. : 246, 2006), plutôt R que RR en Lorr.,
au Pic. mér. et dans le Brab. (IFFB).
• 136 – Sagina subulata (Swartz) C. Presl : espèce ornementale (le plus souvent correspondant au cv Hortensis),
très rarement observée à l’état subspontané (F. Verloove,
Catal. Neoph. Belg. : 73, 2006).
• 136 – Sagina nodosa (L.) Fenzl. : s’est fortement raréié à l’intérieur des terres ; encore observé (RR) en Fl.,
Camp., Brab. (y compris le Fluv.) et en Lorr. sept. (AFB :
781 ; IFFB). Par contre, cette espèce semble avoir disparu
du Tert. Par. et probablement aussi du Pic. mér. (vallée
de la Somme ; existe peut-être encore – sous forme de
banques de graines – dans la vallée de l’Authie) (comm.
B. Toussaint 11.2008).
• 136 – Sagina apetala Ard. subsp. erecta F. Hermann :
les cartes de distribution de la Flandre (belge et française)
montrent une répartition presque homogène et relativement dense, ainsi qu’une expansion (AFB : 780 ; AFF :
198). Ce taxon est donc devenu AC dans certaines régions.
• 136 – Sagina maritima G. Don : cette espèce semble
en expansion, non seulement dans le Mar. (au plus AR),
mais aussi à l’intérieur des terres, notamment dans le Fl.
et le Brab. occ. (pieds des murs, entre les pavés, ballast de
voies ferrées, etc.).
• 137 – Scleranthus annuus L. subsp. annuus : est devenu
plus rare dans le Fl. et le Brab. (AR au lieu de AC) (AFB :
809 ; AFF : 70).
• 138 – Herniaria hirsuta L. : cette espèce existe aussi dans le Mar. (environs d’Anvers) et dans le Fl., bien
qu’il est souvent dificile de savoir si, dans une localité
déterminée, elle est adventice ou non (AFB : 461). Elle a
connu une certaine expansion récemment, surtout dans les
milieux urbains et industriels.
• 132 – Myosoton aquaticum (L.) Moench : cette espèce
existe aussi dans le Mar., où elle est RR (AFB : 602-603 ;
AFF : 198).
• 138 – Illecebrum verticillatum L. : dans le Lorr., cette
espèce en forte raréfaction se voit surtout, mais pas exclusivement, dans la partie orientale du district (G.H. Parent,
Adoxa hors-série 2 : 15, carte p. 46, 2004).
• 132 – Holosteum umbellatum L. : dans le Lorr., cette
espèce s’est un peu raréiée (R plutôt que AR). Les anciennes localités étaient pratiquement limitées à la partie
septentrionale du district (G.H. Parent, Adoxa hors-série
2 : 15, carte p. 45, 2004). L’espèce était presque disparue dans une bonne partie de notre territoire, mais elle a
connu récemment une expansion locale, le long des voies
ferrées et dans des cimetières (p.ex. A. Remacle, Dumortiera 99: 11-21, 2011).
• 138 – Polycarpon tetraphyllum (L.) L. : existe également dans le Mar. (notamment au littoral et dans le port
d’Anvers) (AFB : 679 ; cf. aussi J. Saintenoy-Simon,
Adoxa 50 : 22, 2006).
• 139 – Spergula pentandra L. : signalé jadis (au moins
entre 1850 et 1901) dans le Brab. occ. français et « dans
le secteur de Boulogne-sur-Mer » (AFF : 71), ainsi qu’en
Ard. or. (Allemagne, notamment à Roth dans la vallée de
l’Our ; comm. R. Hand 02.2004).
• 134 – Cerastium arvense L. : la fréquence de cette espèce dans le Mar. (C-AC), en particulier dans les dunes, a
été soulignée (AFB : 269). En Haute Ard., par contre, elle
semble RR (IFFB).
• 139 – Spergularia rubra (L.) J. et C. Presl : cette espèce
est manifestement moins rare en Camp. (AC) que dans le
Fl. et Brab. (AR) (AFB : 851-852 ; AFF : 203). Elle est
plutôt AR dans l’Eifel centr. (IFFB).
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
46
• 139 – Spergularia media (L.) C. Presl subsp. angustata
(Clavaud) Kerguélen et Lambinon : il y a quelques observations en dehors du Mar., certainement à l’état introduit,
surtout en bord des routes dans la bande d’accumulation
des sels de déneigement (AFB : 851).
• 139-140 – Spergularia marina (L.) Besser : en expansion dans la majorité des districts depuis les années 90 ;
or, elle n’était pas encore signalée dans le Fl. (AFB : 850).
• 140 – Delia segetalis (L.) Dum. : semble disparu de tout
le territoire de la Nouvelle Flore (AFB : 334-335 ; IFFB).
• 140 – Lychnis viscaria L. : doit être considéré comme
disparu dans le Tert. Par. (comm. B. Toussaint). Cette
espèce est parfois cultivée pour l’ornement et elle est en
particulier présente dans des « mélanges leuris ». C’est
ainsi qu’on peut la voir à l’état plus ou moins subspontané, p.ex. sur terril dans le Brab. occ. (Oignies-Dourges,
terril, 23.04.2007, F. Verloove 6685, LG).
• 142 – Silene dioica (L.) Clairv. : au moins aussi fréquent
dans le Mar. (surtout mér.) que dans le Fl. (AFB : 830).
• 144-145 – Silene conica L. : dans le Brab., cette espèce
n’est probablement qu’adventice (AFB : 830).
• 145 – Silene nutans L. : cette espèce est beaucoup
moins fréquente dans le Mar. mér. qu’ailleurs dans ce district (RR vs. AC) (IFFB). Elle a été trouvée aussi dans le
Fl., sans doute comme adventice fugace (AFB : 833).
• 145 – Gypsophila muralis L. : dans le Lorr., cantonné, à
peu de chose près, à la partie septentrionale de ce district
(G.H. Parent, Adoxa hors-série 2 : 14 et 44, 2004), alors
que dans le Mosan elle semble limitée à la partie méridionale (IFFB). Cette espèce se voit aussi de temps en temps
comme adventice (AFB : 453).
• 146 – Petrorhagia prolifera (L.) P.W. Ball et Heywood :
on a négligé jusqu’ici sa relative fréquence dans le Mar.
(sauf mér.), où elle est AR-R, plutôt que R-RR (AFB :
659 ; AFF : 198).
• 149-150 – Claytonia sibirica L. : dans le Brab., existe
aussi dans la partie occidentale du district (AFB : 295).
• 150 – Montia minor C.C. Gmel. : il y a quelques observations dans le Mar. (AFB : 596). Par contre, il n’y a
pas de données concernant cette espèce pour le Laonnois
(Tert. part.) (IFFB ; DIGITALE).
• 151 – Portulaca oleracea L. : ne semble pas limité au
Brab. occ. et est bien présent dans le Mar. sept. (PaysBas) et en Pic. mér. (AFB : 245 ; DIGITALE) ; dans ces
districts l’espèce est AR-R et visiblement en expansion.
Plusieurs taxons infraspéciiques semblent présents ; leur
répartition reste à étudier.
• 151 – Portulaca grandilora Hook. : espèce ornementale, rarement observée à l’état subspontané (F. Verloove,
Catal. Neoph. Belg. : 70, 2006 ; Marke (Kortrijk), ancienne argilière Koekelberg, terres apportées, 19.08.2009,
F. Verloove 7741, BR, LG).
• 157 – Suaeda vera Forssk. ex J.F. Gmel. : a été recherché en vain ces dernières années (comm. B. Toussaint
07.2009) dans sa seule localité dans le territoire de la
Nouvelle Flore (l’estuaire de la Slack, dans le Mar. mér.) ;
elle y a probablement disparu.
• 158 – Bassia scoparia (L.) Voss : représentée par plusieurs taxons infraspéciiques, cette espèce semble en
voie de naturalisation localement (p.ex. en bord d’autoroutes entre Toul et Nancy et dans le port de Gand; comm.
N. Pax 01.2010).
• 162 – Chenopodium ambrosioides L. : espèce en légère
expansion, naturalisée et souvent abondante dans ses localités ; connue maintenant aussi du Mar. (surtout environs d’Anvers) et du Brab. sept. Dans le Fl., particulièrement bien présente aux environs de Gand (AFB : 277, F.
Verloove, Ingeb. Pl. Vlaand., 2002).
• 162 – Chenopodium botrys L. : trouvé en abondance sur
les terrains des Forges de Clabecq à Tubize, dans le Brab.
(présent donc pas seulement dans le Brab. occ.) (Tubize,
Forges de Clabecq, friche minière, 22.10.2006, F. Verloove 6557, BR, LG).
• 162 – Chenopodium pumilio R. Brown : espèce très rare
mais manifestement en voie de naturalisation çà et là (pas
seulement aux environs d’Anvers), p.ex. sur des terrils
de schistes houillers dans le Borinage (Boussu) et entre
Douai et Lens (France) (p.ex. Montigny-en-Gohelle vers
Harnes, terril, 14.07.2007, F. Verloove 6805, BR, LG), à
Bruges, etc.
• 162 – Chenopodium vulvaria L. : non conirmé depuis
1980 dans le Tert. Par. et donc présumé disparu de ce district (DIGITALE).
• 162-163 – Chenopodium polyspermum L. : plutôt AR-R
en Camp. septentrionale et orientale (AFB : 283).
• 163 – Chenopodium urbicum L. : la majorité des localités (la plupart anciennes d’ailleurs) du Lorr. sont situées
dans la partie orientale de ce district (G.H. Parent, Adoxa
hors-série 2 : 10, carte p. 33, 2004). Il n’y a aucune donnée
récente pour cette espèce dans le Tert. Par. (DIGITALE).
• 163 – Chenopodium chenopodioides (L.) Aellen : il y a
une observation dans le Fl. (AFB : 279). Dans ce district,
ainsi que dans le Brab., cette espèce est sans doute introduite et son identité est à conirmer.
• 163 – Chenopodium murale L. : il y a un petit noyau
d’observations aux environs de Gand, dans le Fl. (AFB :
282).
• 168-169 – Atriplex L. : les deux espèces littorales A.
glabriuscula Edmondst. et A. laciniata L. sont R (plutôt
que RR) (AFB : 171-172 ; AFF : 207-208).
• 168 – Atriplex longipes Drejer : cette espèce tend à disparaître sur le littoral français, par hybridation avec A.
patula L. (AFF : 208).
• 170 – Halimione portulacoides (L.) Aell. : s’est raréié ;
il s’agit en fait d’une espèce répandue dans un biotope
devenu rare ; cas semblable à celui de Limonium vulgare
Mill. (donc AR au lieu de AC) (AFB : 454-455).
• 175 – Amaranthus hybridus L. subsp. bouchonii (Thell.)
O. Bolós et Vigo : le degré de rareté dans le Fl. est com-
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
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parable à celui du Brab., à savoir AR (AFB : 137 ; AFF :
101).
• 175-176 – Amaranthus blitum L. : le degré de rareté
dans le Fl. est comparable à celui du Brab., à savoir AR-R
(AFB : 130).
• 176 – Amaranthus delexus L. : la distribution a été actualisée, notamment dans le Mar. (où l’espèce existe non
seulement aux environs d’Anvers mais aussi à Dunkerque
et à Ostende) et dans le Brab. occ. (où elle est naturalisée en milieu urbain dans l’agglomération lilloise) (AFF :
101 ; Malo-les-Bains, 2006, F. Verloove 6441, LG ; Oostende, pied de mur, 15.11.2007, F. Verloove 7016, BR).
• 182 – Rumex thyrsilorus Fingerh. : il y a quelques localités naturelles en Lorraine française (G.H. Parent, Adoxa
hors-série 2 : 20, carte p. 60, 2004). Cette espèce semble
en voie de naturalisation ailleurs dans le territoire de la
Nouvelle Flore (surtout dans sa partie orientale) ; c’est le
cas notamment en Camp. or. (AFB : 777).
• 182 – Rumex aquaticus L. : il existe plusieurs localités
dans la vallée de la Prüm en Ard. or. (Allemagne) (comm.
R. Hand, 05.2004). Il s’agit des seules données actuellement connues dans le territoire de la Nouvelle Flore.
L’absence totale de R. hydrolapathum Huds. dans cette
région explique probablement sa persistance.
• 183 – Rumex hydrolapathum Huds. : absent en Haute
Campine; AR plutôt que AC dans le Fl. (AFB : 773).
• 184 – Rumex sanguineus L. [var. viridis (Sibth.) Koch] :
AR-R en Pic. or. ; dans le Fl., Camp. (surtout mér.), Pic.
or., Champ., Eifel centr. elle est AR-R plutôt que R (AFB :
777 ; AFF : 309 ; ANF-3 : 139).
• 184 – Rumex conglomeratus Murray : AR-R plutôt que
AC en Haute Campine, Pic. or. et Champ. (AFB : 772 ;
IFFB).
• 184 – Rumex pulcher L. : les quelques localités lorraines,
cartographiées par G.H. Parent (Adoxa hors-série 2 : 20,
carte p. 60, 2004), justiient l’addition du district Lorr. Par
contre, il n’y a pas de données pour le Pic. (comm. B.
Toussaint 07.2006). Dans le territoire de la Nouvelle Flore
cette espèce est d’ailleurs RR partout (plutôt que R-RR).
• 185 – Rumex maritimus L. : la rareté de cette espèce
dans le Mar. (AC-AR) et le Fl. (R) a été exagérée dans
NF5 (AFB : 774 ; AFF : 308). En dehors des districts énumérés, cette espèce se voit parfois comme adventice, p.ex.
dans l’Oesling (J. Lambinon, Dumortiera 89 : 23, 2006).
• 185 – Rumex palustris Smith : cette espèce est en fait
plus répandue dans le Mar. (AC-AR au lieu de R) et en
Camp. (R au lieu de RR) (AFB : 775 ; AFF : 308). Dans
le Brab. elle existe surtout dans la partie occidentale de
ce district (IFFB), alors que d’après G.H. Parent (Adoxa
hors-série 2 : 20, carte p. 59, 2004) il y a quelques rares
localités en Lorr. en dehors de sa partie orientale.
• 189 – Persicaria bistorta (L.) Samp. : au plus R en Lorr.
sept. (IFFB).
• 189 – Persicaria mitis (Schrank) Asenov : cette espèce
est aussi RR dans le Mar. (AFB : 657-658 ; AFF : 305).
• 190 – Persicaria amphibia (L.) S.F. Gray : R (au lieu de
AC) en Haute Camp. et en Champ. (AFB : 655 ; IFFB).
• 192-193 – Fallopia dumetorum (L.) Holub : dans le
Brab., surtout répandu dans sa partie centrale et orientale
(IFFB ; AFB : 400).
• 196 – Limonium binervosum (G.E. Smith) C.E. Salmon : a été découvert, en abondance, en 2007 en pré salé
dans la réserve naturelle du Platier d’Oye près de Dunkerque (Mar.) (AFF : 300 ; B. Toussaint et al., Le Jouet du
Vent 21 : 6, 2009).
• 197 – Armeria maritima Willd. (sous-espèces) : la
subsp. maritima, en forte régression dans notre territoire
et devenue AR dans le Mar., a été observée comme adventice dans l’intérieur des terres (RR ; AFB : 157). La subsp.
halleri (Wallr.) Rothm. existe dans le Brab. occ. entre Valenciennes et Douai (comm. B. Toussaint 03.2008).
• 202 – Hypericum calycinum L. et H. ×inodorum Mill. :
espèces cultivées pour l’ ornement dans les parcs et les
jardins et parfois observées à l’état subspontané (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg. : 55, 2006).
• 203 – Hypericum elodes L. : l’espèce est en régression
dans le territoire de la Nouvelle Flore ; des 14 localités
connues en Ard., il n’en reste que 4 (J. Saintenoy-Simon,
Adoxa 50 : 24-25, 2006).
• 203 – Hypericum desetangsii Lamotte : 6 localités en
Argonne (Lorr. occ.) ; l’espèce y est R plutôt que RR
(G.H. Parent, La lore de l’Argonne. Biodiv. et Atlas : 22,
2001 ; G.H. Parent, Adoxa hors-série 2 : 15, carte p. 45,
2004).
• 205 – Elatine alsinastrum L. : une seule localité en
Lorraine, dans la Woëvre (mais non revue depuis 1991)
(S. Muller, Pl. prot. Lorr. : 117, 2006). Ailleurs dans le
territoire de la Nouvelle Flore (Champ., Tert. Par.), elle a
probablement disparu (DIGITALE).
• 205 – Elatine triandra Schkuhr : existe aussi en Lorr.
or., dans la région de Château-Salins (G.H. Parent, Adoxa
hors-série 2 : 12, 2004).
• 205 – Elatine hydropiper L. : en forte régression dans
notre territoire ; retrouvé dans le Mosan occ., à l’étang de
Bambois à Fosse-la-Ville (M. Lannoy, Adoxa 42 : 17-19,
2004). Disparu, par contre, du Tert. Par. (probablement
déjà depuis 1920 !), alors que les anciennes localités lorraines se trouvaient surtout dans la partie occidentale et
centrale de ce district. Signalé aussi historiquement dans
le Brab. (forêt de Mormal) (comm. B. Toussaint 11.2008).
Il n’y a aucune donnée, semble-t-il, même ancienne, pour
le Champ.
• 207 – Tilia tomentosa Moench : cultivé pour l’ornement
et parfois subspontané (F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg. :
http://alienplantsbelgium.be).
• 209 – Hibiscus syriacus L. : cet arbuste ornemental a
été rarement trouvé à l’état subspontané (p.ex. Angleur,
quelques pieds, 22.06.2007, J. Lambinon 07/07, LG).
• 220 – Viola alba Besser : la présence de cette espèce
est conirmée en Lorr. (S. Muller, Pl. prot. Lorr. : 268,
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
48
2006) ; ses localités, essentiellement dans la vallée de la
Moselle française, ne se trouvent pas seulement dans la
partie orientale de ce district.
• 221 – Viola rupestris F.W. Schmidt : conirmé en Lorr.
mais uniquement dans la partie occidentale du district (S.
Muller, Pl. prot. Lorr. : 271, 2006). Sa présence dans certains districts énumérés mériterait conirmation, surtout
en Ard. or. (Oesling), l’espèce n’étant pas citée par G.
Colling (Ferrantia 42 : 55, 2005).
• 221 – Viola persicifolia Schreb. : supposée disparue de
Belgique depuis plus d’un siècle, cette espèce a été retrouvée dans le Fl. (dans les polders de Meetkerkse Moeren, en
bordure du Mar.) en 2006, suite à une gestion par étrépage
(A. Zwaenepoel & R. Vanallemeersch, Dumortiera 91 :
1-6, 2007 ; J. Laquiere & C. Ampe, Dumortiera 93 : 1-14,
2008). Les données historiques en Camp. se situaient uniquement aux Pays-Bas (AFB : 933 ; AFN1 : 208).
• 222 – Viola pumila Chaix : la citation pour le Lorr. occ.
dans NF5 (« au S de Vouziers ») était trop restrictive: sa
localité dans le marais de Corny se trouve dans ce district
et non dans le Champ. (A. Bizot, Bull. Soc. Hist. Natur.
Ardennes 94 : 98, 2005).
• 222 – Viola calaminaria (Gingins) Lej. : espèce découverte à Overpelt (Camp. or.) (Overpelt-Fabriek, terrain
calaminaire de Vieille Montagne, deux petites populations depuis 2006, 06.07.2008, F. Verloove 7239, BR),
ainsi qu’à Auby, près de Douai (Brab. occ.) (comm. B.
Toussaint 03.2008).
• 222 – Viola arvensis Murray : AR dans le Mar. et AR
plutôt que C-AC dans le Brab. occ., (AFB : 929 ; AFF :
373 ; IFFB).
• 223 – Fumana procumbens (Dun.) Gren. et Godr. :
existe uniquement en France dans la partie méridionale,
centrale et nord-orientale du Lorr. (S. Muller, Pl. prot.
Lorr. : 137-138, 2006).
• 224 – Helianthemum nummularium (L.) Mill. subsp.
obscurum (Čelak.) Holub : en dehors des districts énumérés, parfois introduit (p.ex. Moen, canal Kortrijk-Bossuit,
01.05.2011, F. Verloove 8618, LG).
• 225 – Tamarix parvilora DC. : espèce plantée dans le
Mar. et parfois subspontanée (AFB : 867 ; F. Verloove,
Catal. Neoph. Belg. : 81, 2006 ; Zeebrugge, W-Baai
van Heist, 05.2008, F. Verloove 7145, LG ; Wenduine,
05.2008, F. Verloove 7143, LG).
• 226 – Passilora caerulea L. : parfois cultivé pour
l’ornement et rarement subspontané (F. Verloove, Catal.
Neoph. Belg. : 66, 2006).
• 227 – Bryonia dioica Jacq. : dans le Mar., cette espèce
existe également dans les polders (donc pas seulement
dans les dunes) (AFB : 201 ; AFF : 220).
• 230 – Populus tremula L. : AR dans le Mar. et AR plutôt que C-AC dans le Boul. et en Pic. sept. (AFB : 688689 ; ANF-3 : 181 ; AFF : 342).
• 230 – Populus ×canadensis Moench : semble localement naturalisé, notamment dans le Mar. (AFB : 688).
• 232 – Populus trichocarpa Torr. et A. Gray ex Hook. :
ce « peuplier baumier » se voit de plus en plus fréquemment subspontané, voire naturalisé localement (surtout :
friches humides, berges des cours d’eau, talus) (p.ex. F.
Verloove, Dumortiera 99 : 8-9, 2011).
• 242 – Salix viminalis L. : AC dans le Mar. et le Tert.
Par., AR-R plutôt que AC dans le Pic., le Mosan et le
Lorr., AR-R pour le Boul. et le Champ. et RR pour le
Camp. (AFB : 791 ; ANF-3 : 186 ; AFF : 346 ; IFFB).
• 244 – Salix dasyclados Wimm. : au plus AR-R dans le
Brab. occ. (vallées) et existe aussi dans le Mar. (R-RR)
(AFB : 786-787).
• 250 – Sisymbrium supinum L. : dans le Lorr. (France),
n’était indiqué qu’aux environs de Vaucouleurs dans NF5,
alors qu’il y a une série d’anciennes localités ailleurs dans
ce district, p.ex. à Gondreville (S. Muller, Pl. prot. Lorr. :
242, 2006).
• 255 – Descurainia sophia (L.) Webb ex Prantl : en légère régression dans le Mar. (devenu AC-AR, plutôt que
AC). En dehors des districts énumérés, cette espèce n’est
généralement qu’adventice.
• 256 – Erysimum cheiranthoides L. : plutôt AR que C
dans les polders (Mar.) et AR dans le Brab. (surtout occ.
et le Fluv. incl.) (AFB : 388 ; ANF-3 : 70 ; AFF : 177).
• 256-257 – Erysimum strictum P. Gaertn., B. Mey. et
Scherb. : découverte d’une belle localité le long de la
voie ferrée à Krindaal (St.-Martens-Voeren), dans la vallée de la Voer (Mosan) (Krindaal, J. Lambinon 06/27, L.
Andriessen, C. Nagels & F. Verloove, LG).
• 257 – Erysimum cheiri (L.) Crantz : n’est pas absent
mais RR en Camp. (AFB : 389).
• 260-261 – Rorippa amphibia (L.) Besser et R. sylvestris (L.) Besser : espèces absentes en Haute Camp. (AFB :
754-755).
• 261 – Rorippa ×anceps (Wahlenb.) Reichenb. : signalé
aussi dans le Boul., dans la zone alluviale de la Basse
vallée de la Slack [B. Toussaint, Documents Floristiques
6(3) : 33, 1998].
• 261 – Nasturtium oficinale R. Brown : absent en Haute
Camp. (AFB : 612).
• 261 – Nasturtium microphyllum (Boenningh.) Reichenb. : dans le Lorr., semble surtout présent dans la partie septentrionale du district (G.H. Parent, Adoxa hors-série 2 : 18, 2004).
• 264 – Cardamine pratensis L. subsp. pratensis : sa
distribution est discontinue, l’espèce étant absente entre
autres dans le Mar. (donc C-AC dans notre territoire, plutôt que C) (AFB : 225 ; AFF : 173).
• 265 – Cardaminopsis halleri (L.) Hayek : les localités
dans le Brab. occ. se trouvent entre Valenciennes et Douai
(comm. B. Toussaint 03.2008).
• 266 – Arabis glabra (L.) Bernh. : signalé en Flandre,
p.ex. en Campine (Beringen, historiquement aussi à Averbode ), peut-être naturalisé localement (AFB : 153).
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
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• 266 – Arabis hirsuta (L.) Scop. subsp. sagittata (Bertol.) Nyman : en dehors des districts énumérés, parfois
introduit (surtout sur des vieux murs), p.ex. à Bruges (F.
Verloove & W. Van Landuyt, Dumortiera 88 : 27, 2006).
• 268-269 – Alyssum alyssoides (L.) L. : en forte régression dans le territoire de la Nouvelle Flore ; disparu du Fl.
(AFB : 129). Devenu RR dans les autres districts (Mar.,
Mosan, Lorr., Eifel centr.).
• 269 – Berteroa incana (L.) DC. : s’est raréié dans le
Mar. et le Champ. (R-RR). Il n’y a aucune donnée pour
cette espèce dans le Boul. (AFB : 181 ; AFF : 170).
• 269 – Draba muralis L. : R plutôt que RR en Lorr. française (N. Georges, Willemetia 25 : 3-4, 2001 ; N. Pax, Willemetia 26 : 2, 2001 ; F. Vernier, Willemetia 31 : 2, 2002).
• 270-271 – Cochlearia danica L. : présent également le
long de l’A1 dans la Somme (Pic.) (comm. B. Toussaint
12.2006).
• 271 – Cochlearia oficinalis L. : actuellement surtout
dans le Mar. mér. et sept. (estuaire de l’Escaut et Zélande ;
jadis dans l’estuaire de l’Yser) (AFB : 297 ; AFF : 174).
• 271 – Cochlearia anglica L. : espèce d’apparition récente dans le territoire de la Nouvelle Flore, connue
depuis 1995 seulement. Un pied découvert en 2008 dans
l’estuaire de la Slack (comm. B. Toussaint 11.2008) et
conirmation deux ans plus tard (petite population d’une
vingtaine de pieds).
• 274 – Thlaspi alliaceum L. : localité découverte en
2007 dans le S de l’Entre-Sambre-et-Meuse (Mosan occ.),
à Froidchapelle (M. Lannoy, Adoxa 57 : 3-6, 2007).
• 274 – Thlaspi arvense L. : AC-AR dans le Mar., dans les
polders et dans les dunes ; nettement plus rare en Camp.
que dans le Fl. ; nettement plus fréquent (AC-AR) en Pic.
or. qu’ailleurs dans ce district (RR). Il y a quelques observations récentes dans le Boul. (RR) (AFB : 876-877 ;
AFF : 183).
• 276 – Iberis intermedia Guersent subsp. violletii (SoyerWill. ex Godr.) Rouy et Fouc. : G.H. Parent (Adoxa horssérie 2 : 15, 2004) mentionne une dizaine de localités
en Lorr. méridionale. Ce taxon se voit çà et là en Côte
de Meuse aux environs de Pagny-la-Blanche-Côte et de
Saint-Mihiel.
• 276 – Iberis umbellata L. : il faut ajouter le Fl. aux districts énumérés (AFB : 271).
• 279 – Lepidium latifolium L. : son expansion ne se
limite pas au Mar. Elle est aussi observée dans le nordouest de la France (littoral, environs de Lille, etc.), dans
la vallée de la Moselle et dans le Fluv. (pas seulement aux
Pays-Bas) (AFB : 536 ; AFF : 178).
• 280 – Lepidium ruderale L. : en régression dans le Mar.
(AC-AR) (AFB : 536-537 ; AFF : 178).
• 280 – Lepidium virginicum L. : sa répartition est discontinue : ce n’est que dans le Fl., le Camp. et le Brab. où
il soit effectivement AR. Dans le Mosan et le Lorr., il est
R ; ailleurs il est RR ou absent (AFB : 537 ; AFF : 178).
• 280 – Lepidium densilorum Schrad. : espèce méconnue
et confondue avec L. virginicum L., mais sans doute beaucoup plus rare. RR dans tout le territoire de la Nouvelle
Flore.
• 281 – Subularia aquatica L. : dernières localités en Belgique (environs de Genk) observées en 1954 (AFB : 863).
• 282 – Diplotaxis muralis (L.) DC. : R en Camp. (surtout
occ.); dans les districts non cités, elle n’est généralement
qu’adventice (AFB : 343 ; ANF-3 : 60).
• 283 – Brassica oleracea L. subsp. oleracea : naturalisé
dans le Mar. sept. depuis 2002 à Schouwen-Duiveland et
à Voorne (Zélande, Pays-Bas) (R. Jentink, Gorteria 31 :
93-95, 2005 ; R. van der Meijden & W.J. Holverda, Gorteria 32 : 6, 2006).
• 285 – Erucastrum gallicum (Willd.) O.E. Schulz :
d’après G.H. Parent (Adoxa hors-série 2 : 12, carte p. 39,
2004) probablement disparu en Lorr. (depuis 1960 déjà) et
peut-être aussi dans certains autres districts.
• 285 – Hirschfeldia incana (L.) Lagrèze-Fossat : en plus
du Mar., il semblait utile d’individualiser certains districts
où l’espèce est plus répandue que dans le reste du territoire, notamment le Fl. et le Brab. occ. et centr., (AR-R)
(AFB : 472 ; AFF : 177).
• 286 – Rapistrum rugosum (L.) All. : parfaitement naturalisé, surtout en Fl. (F. Verloove, Ingeburg. Plantensoorten Vl., 2002 ; AFB : 744). La fréquence et la distribution
des taxons infraspéciiques restent à étudier.
• 294 – Rhododendron luteum Sweet : parfois observé à
l’état subspontané, voire naturalisé localement, surtout en
Camp. (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg. : 72, 2006).
• 296 – Vaccinium corymbosum L. : découverte d’un pied
de cette espèce dans les Hautes-Fagnes en 2009 (Fagne
d’Herbofaye au S de la Baraque-Michel) (comm. Ph.
Frankard, 08.2009). Il est intéressant de rappeler à ce propos l’introduction volontaire de ce Vaccinium en Hautes
Fagnes il y a plus d’un demi-siècle déjà (P. Van Oye & M.C. Haeck, Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 86 : 237-238, 1954).
Comme cette espèce a été aussi trouvée à Retie (Camp.)
(F. Verloove, Ingeburg. Plantensoorten Vl., 2002), elle
n’est plus limitée aux Pays-Bas.
• 296 – Vaccinium uliginosum L. : plusieurs données anciennes (19e siècle) en Camp. belge (AFB : 904-905).
• 298 – Orthilia secunda (L.) House : d’après la carte de
G.H. Parent (Adoxa hors-série 2 : carte p. 54, 2004) et
les données de S. Muller (Pl. prot. Lorr. : 201, 2006), les
localités en Lorr. se trouvent surtout dans la partie orientale et méridionale du district.
• 299 – Pyrola chlorantha Swartz : quelques localités en
Lorr. occ., d’après la carte de G.H. Parent (Adoxa horssérie 2 : 20, 2004).
• 303-304 – Primula vulgaris Huds. : les localités en
Lorr. mér. se trouvent surtout au NE de Nancy, mais il
y en a bien d’autres, résultant peut-être d’une naturalisation récente (S. Muller, Pl. prot. Lorr. : 214, 2006 ; G.H.
Parent, Adoxa 62/63 : 2-4, 2009).
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
50
• 305 – Lysimachia thyrsilora L. : espèce trouvée en
2004 dans l’Entre-Sambre-et-Meuse à l’E de Walcourt
sur le territoire d’Yves-Gomezée (Mosan occ.), où elle
semble en extension (D. Ertz et al., Adoxa 50 : 7-9, 2006).
Egalement observée dans le Lorr. au Grand-Duché de
Luxembourg à Koerich, mais probablement introduite
avec d’autres espèces aquatiques (Y. Krippel & G. Colling, Bull. Soc. Natur. Luxemb. 110 : 13, 2010).
• 306 – Anagallis tenella (L.) L. : d’après les données de
G.H. Parent (Adoxa hors-série 2 : 7, 2004), a existé jadis
dans quelques localités lorraines (aussi bien en Belgique
qu’en France) ; éteint depuis longtemps.
• 307 – Centunculus minimus L. : en forte régression
dans le territoire de la Nouvelle Flore. D’après les données récentes, le maximum de fréquence de cette espèce
se trouve en Fagne-Famenne de l’Entre-Sambre-et-Meuse
(Mosan mér. : R) (J.-M. Lecron, Adoxa 59 : 1-8, 2008 ; J.
Saintenoy-Simon, Adoxa 59 : 26, 2008). En Lorr., contrairement à NF5, elle ne semble pas plus fréquente dans la
partie septentrionale qu’ailleurs dans ce district (G.H.
Parent, Adoxa hors-série 2 : 32, 2004).
• 307 – Samolus valerandi L. : signalé dans une localité
en Argonne à Autry ; il y a donc des localités en dehors
de la partie orientale du Lorr. (G.H. Parent, La Flore de
l’Argonne, Biodiv. et Atlas : 31, 2002 ; G.H. Parent, Adoxa
hors-série 2 : 21, carte p. 60, 2004).
• 310 – Ribes uva-crispa L. : espèce assez bien présente
dans les dunes littorales (AC-AR plutôt que R-RR) (AFB :
752-753 ; AFF : 257).
• 310 – Ribes nigrum L. : espèce assez bien présente dans
le Mar. et le Fl. (AR-R plutôt que R ou RR) (AFB : 750 ;
AFF : 256).
• 310 – Ribes spicatum E. Robson : dernière trouvaille
dans le territoire de la Nouvelle Flore en 1902 (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg. : 72, 2006), mais peut-être
confondu avec R. rubrum L. ?
• 311 – Hydrangea paniculata Siebold : rarement observé
à l’état subspontané (F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg. :
http://alienplantsbelgium.be).
• 312 – Crassula helmsii (T. Kirk) Cock. : découvert aussi
dans le Mosan (Ermeton-sur-Biert, vallée de la Molignée,
étang peu profond, 15.08.2005, G. Bouxin, LG) ainsi
que dans le Lorr. [A. Pianezzola & G. Seznec, Monde Pl.
99(482) : 3, 2004].
• 316 – Sedum album L. : AR plutôt que R dans le Fluv.
(AFB : 815 ; ANF-2 : 284).
• 318 – Parnassia palustris L. : devenu plus rare dans le
Lorr. (R plutôt que AR) et n’existe plus guère que dans la
vallée de la Meuse (S. Muller, Pl. prot. Lorr. : 203, 2006).
• 320 – Saxifraga tridactylites L. : en dehors des districts
énumérés, probablement moins rare, notamment dans le
Fl. (R-RR plutôt que RR) (AFB : 800).
• 321 – Chrysosplenium alternifolium L. : quelques observations dans le Fl. et Brab. (surtout dans leur partie
centrale) (AFB : 285 ; AFF : 348).
• 324 – Sorbaria sorbifolia (L.) A. Braun : également
dans le Fl. et le Brab. occ. (comm. L. Delvosalle 11.2007).
• 330 – Rubus tricolor Focke : parfois subspontané, dans
le Brab. et dans le Fl. (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg. :
73, 2006).
• 330 – Rubus spectabilis Pursh : non seulement subspontané mais bien naturalisé localement, notamment dans le
Fl. et le Brab. (AFB : 770).
• 331-344 – Rubus section Corylifolii Lindl. : il y a des
données chorologiques complémentaires pour le territoire
de la Nouvelle Flore pour les espèces suivantes : R. formidabilis Lef. et P.J. Muell. (Boul.), R. oreades P.J. Muell. et
Wirtg. (Pic. : R-RR), R. brittanicus W.M. Rogers (Boul.,
Tert. Par.), R. nessensis W. Hall (Champ. : AR), R. ammobius Buchen. et Focke (Brab. : RR), R. nemoralis P.J.
Muell. [Camp. (belg.) : R-RR], R. hypomalacus Focke
(Champ. : RR), R. sprengelii Weihe (Pic. : AR-RR), R.
pyramidalis Kaltenb. (Champ. : RR), R. macrophyllus
Weihe et Nees (Champ. : R-RR), R. edeesii H.E. Weber
et A.L. Bull (Brab. occ., pas seulement en France), R.
ulmifolius Schott (Champ. : RR), R. montanus Libert ex
Lej. (Champ. : R-RR), R. vestitus Weihe (Champ. : ARR), R. adscitus Genev. (Champ.), R. infrarugosus (Sudre)
Prain (Champ.), R. insectifolius Lef. et P.J. Muell. (Boul. :
AC ; Champ. : R), R. erubescens Wirtg. (Pic.) et R. pallidus Weihe (Boul.) (comm. H. Vannerom 05.2007). Pour
R. ripuaricus Matke-Hajek, on a dû ajouter Ard. et Eifel
centr. et préciser que les populations du Lorr. se trouvent
dans la partie nord-orientale du district (G. Matzke-Hajek,
Decheniana 148 : 24, 1995).
• 344 – Geum macrophyllum Willd. : aussi trouvé en
Camp. (aux Pays-Bas et en Belgique) (AFB : 440 ; R. van
der Meijden & W. Holverda, Gorteria 32 : 14, 2006).
• 348 – Potentilla sterilis (L.) Garcke : quelques observations dans les dunes littorales (Mar.), en Belgique et en
France (AFB : 710 ; comm. B. Toussaint 04.2008).
• 349 – Potentilla montana Brot. : manifestement disparu
dans le territoire de la Nouvelle Flore (Fl., Brab. occ.,
Tert. Par.) (AFF : 69).
• 350 – Potentilla anglica Laichard. : quelques localités
en Lorr. (G.H. Parent, Adoxa hors-série 2 : 19, 2004) et
présent aussi dans le Boul. (comm. B. Toussaint 07.2006)
(R-RR). Dans le Brab., elle est manifestement plus fréquente dans la partie occidentale (en France) du district ;
en Pic. il existe aussi au moins une localité en dehors de la
partie septentrionale (comm. B. Toussaint 12.2006).
• 350 – Potentilla reptans L. : dans le Brab. ce n’est que
dans la partie SE de ce district qu’elle soit réellement AR
(AFB : 709 ; AFF : 332).
• 351 – Potentilla leucopolitana P.J. Muell. : considéré
comme disparu de sa seule localité du territoire de la Nouvelle Flore (dans le Gutland au Grand-Duché de Luxembourg) (G. Colling, Ferrantia 42 : 43, 2005).
• 351 – Comarum palustre L. : existe aussi dans le Mar.
en dehors de la partie méridionale, notamment au marais
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
51
de Guînes, ainsi que dans les polders en Belgique (AFB :
300-301 ; AFF : 328).
• 353 – Filipendula vulgaris Moench : on a mieux précisé la distribution dans le Lorr. (mér., centr. et nord-or.)
et le Mosan (mér.) (S. Muller, Pl. prot. Lorr. : 136, 2006 ;
IFFB).
• 353 – Agrimonia eupatoria L. : plutôt C-AC, même en
dehors du Fl., Camp. et Ard. (voir p.ex. la situation en
Flandre française) (AFB : 110-111 ; AFF : 327).
• 353 – Agrimonia procera Wallr. : RR plutôt que R dans
le Camp. (AFB : 111).
• 354 – Sanguisorba minor Scop. subsp. balearica (Bourgeau ex Nyman) Muñoz Garmendia et C. Navarro : sousespèce largement utilisée pour la revégétalisation de terrils et talus routiers (jadis présente dans les champs de luzerne et de sainfoin) ; ainsi, trouvée récemment en Camp.
or., Pic. sept. et Brab. occ. (R-RR) (AFF : 337 ; plusieurs
collections dans l’herbier de LG).
• 356 – Alchemilla mollis (Buser) Rothm. : outre le Brab.
et le Mosan, il y a quelques observations dans le Mar.
(polders) et le Fl. (AFB : 119). L’espèce est localement
naturalisée et apparemment en expansion mais elle reste
R dans ces districts.
• 356 – Alchemilla xanthochlora Rothm. : dans le Mar.,
pas seulement dans les polders mais aussi dans les dunes
(probablement toujours introduit) (AFB : 119).
• 361 – Rosa arvensis Huds. : RR non seulement dans le
Mar. et Champ. mais aussi dans le Fl. et le Camp. (AFB :
757).
• 362 – Rosa stylosa Desv. : dans le Mar. belge, trouvé
dans les dunes (AFB : 765). Il y a trois données anciennes
dans le Tert. Par. (DIGITALE) et quelques localités en
Lorr. française (en partie en limite du territoire de la Nouvelle Flore) (G.H. Parent, Adoxa hors-série 2 : 20, 2004).
Dans tous ces districts l’espèce est RR.
• 362 – Rosa villosa L. : parfois cultivé pour l’ornement
et échappé de culture ; présent en dehors des districts énumérés (AFB : 767).
• 362 – Rosa tomentosa Smith : la mention dans NF5 « se
raréie vers l’W » semble contestable ; en fait, l’espèce
est bien présente dans le Mar. belge (où elle est AC et
non R-RR) et dans le Fl., bien que plus rare (AFB : 766767 ; AFF : 335). Dans le Brab., elle est plus répandue
dans la partie orientale du district (comm. L. Delvosalle
12.2007). Dans le Tert. Par. elle est manifestement plus
rare qu’on a cru jusqu’ici (R-RR plutôt que AR-R ; les
données sont d’ailleurs surtout anciennes, souvent vagues
et demandent conirmation) (DIGITALE).
• 362 – Rosa sherardii Davies et R. pseudoscabriuscula
(R. Keller) Henker et G. Schulze : R. pseudoscabriuscula,
signalé sous forme de note dans NF5 et connu uniquement dans la partie allemande du territoire de la Nouvelle
Flore, a été récemment trouvé en Flandre dans le Mar.,
Fl. et Brab. occ. (AFB : 762-763). D’après AFB, R. sherardii n’a pas encore été trouvé en Flandre. C’est assez
surprenant puisque c’est dans le sud-ouest du territoire de
la Nouvelle Flore (Mar. mér., Boul.) que ce dernier a été
signalé. La distribution exacte de ces taxons reste donc à
étudier ! A noter aussi que R. pseudoscabriuscula a été signalé dans l’Oesling (au Grand-Duché de Luxembourg),
donc en Ard. or. (Y. Krippel & G. Colling, Bull. Soc. Nat.
Luxemb. 109 : 64-65, 2008).
• 363 – Rosa micrantha Borrer ex Smith : également dans
le Mar. (R) (AFB : 761-762). Présent dans le Brab. sur
le plateau d’Helfaut et dans la plaine de la Scarpe (donc
pas seulement dans la partie orientale du district) (AFF :
334). Les populations dans le Mosan se trouvent surtout
dans la partie méridionale du district (comm. L. Delvosalle 12.2007).
• 363 – Rosa rubiginosa L. : AC plutôt que AR dans le
Mar. et le Champ. (AFB : 763 ; AFF : 334). Souvent cultivé pour l’ornement et parfois échappé de culture (p.ex. J.
Saintenoy-Simon, Adoxa 59 : 46-47, 2008).
• 363 – Rosa gallica L. : d’après la carte de G.H. Parent
(Adoxa hors-série 2 : carte p. 59, 2004), les mentions lorraines sont anciennes et se trouvaient dans la partie orientale du district.
• 365 – Prunus laurocerasus L. et P. lusitanica L. : ces
deux espèces fréquemment cultivées s’observent parfois
à l’état subspontané, la première de plus en plus souvent,
la seconde très rarement (F. Verloove, Ingeburg. Plantensoorten Vl. : 145, 2002 ; F. Verloove, Catal. Neoph. Belg. :
71, 2006).
• 365 – Prunus virginiana L. : espèce nord-américaine
largement confondue avec P. padus L. et jusqu’ici connue
uniquement du Mar. G.H. Parent (La Flore de l’Argonne,
Biodiv. et Atlas : 29, 2002) la cite également en Argonne
(Lorr. occ.). Vu les confusions fréquentes entre les deux
espèces, du matériel d’herbier devrait être étudié avant de
valider cette donnée.
• 366 – Prunus serotina Ehrh. : AC-AR plutôt que AR
dans le Fl. (AFB : 716).
• 368 – Prunus domestica L. subsp. domestica : parfois
observé à l’état subspontané (F. Verloove, Catal. Neoph.
Belg. : 71, 2006).
• 371 – Mespilus germanica L. : AR-R plutôt que RR
dans le Fl. (AFB : 589-590).
• 372 – Cotoneaster horizontalis Decaisne : espèce en
expansion importante [voir carte dans J. Piqueray et al.,
Parcs et Réserves 64(4) : 23-26, 2009]. Elle est bien naturalisée, voire envahissante, surtout dans le Mosan.
• 372 – Malus sieboldii (Regel) Rehd., M. baccata (L.)
Borkh. et M. ×purpurea (Barbier) Rehd.: trois taxons
cultivés pour l’ornement et observés récemment à l’état
subspontané (comm. D. Geerinck 08.2006 ; F. Verloove,
Man. Alien Pl. Belg. : http://alienplantsbelgium.be).
• 372-373 – Pyrus communis L. : la distribution des deux
sous-espèces [subsp. communis et subsp. pyraster (L.)
Ehrh.] dans le territoire de la Nouvelle Flore reste problématique. D’après l’atlas de Flandre et Bruxelles (AFB :
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
52
725-726), diverses récoltes en Flandre (Mar., Fl., Camp.,
Brab.), faites souvent dans des haies, appartiennent à
subsp. pyraster.
• 373 – Pyrus nivalis Jacq. : c’était probablement à tort
qu’on l’avait signalé dans le territoire de la Nouvelle Flore
(NF5). Or, en mai 1991, un pied unique a été découvert en
Lorr. française (ferme St.-Georges, au-dessus de Lessy, N.
Pax ; dép. Moselle, France), mais il semble avoir disparu
depuis. Son indigénat y est incertain ; l’espèce est connue
en Moselle allemande (G.H. Parent, Bull. Soc. Roy. Bot.
Belg. 111 : 143, 1978), où elle est parfois utilisée comme
porte-greffe.
• 373 – Amelanchier ovalis Med. : sa distribution maximale en Lorr. se situe plutôt dans la partie centrale du district (S. Muller, Pl. prot. Lorr. : 44, 2006).
• 373 – Amelanchier lamarckii F.G. Schroeder : également présent dans quelques rares localités du Mar. (AFB :
133).
• 378 – Sorbus torminalis (L.) Crantz : dans le Brab. pas
seulement à Angre mais aussi en Fl. française (une observation récente, quelques-unes anciennes) ; une observation dans le Mar. (en France) concerne sans doute une
introduction (AFF : 281).
• 380 – Sorbus latifolia (Lam.) Pers. : présent en Champ.
et Tert. Par. (RR) ; sa présence reste à conirmer en Pic.
mér. et Lorr. (comm. B. Cornier).
• 380 – Sorbus intermedia (Ehrh.) Pers. : connu aussi
dans le Lorr., p.ex. dans une pelouse calcaire à Rozérieulles (comm. N. Pax 01.2010).
• 381 – Cercis siliquastrum L. : cultivé pour l’ornement
et rarement subspontané (F. Verloove, Catal. Neoph.
Belg. : 38, 2006).
• 388-389 – Chamaecytisus hirsutus (L.) Link : espèce
en forte régression dans le territoire de la Nouvelle Flore
(G.H. Parent, Adoxa hors-série 2 : 10, 2004). En Lorr.
mér., elle est limitée à la Côte de Meuse (S. Muller, Pl.
prot. Lorr. : 100, 2006).
• 390 – Genista germanica L. : probablement disparu en
Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg (comm. J.
Saintenoy-Simon & L. Delvosalle ; R. Hand, Faunistik,
Floristik und Naturschutz im Regierungsbezirk Trier,
1991 ; S. Muller, Pl. prot. Lorr. : 144, 2006). Les seules
localités restantes dans le territoire de la Nouvelle Flore
se trouvent en France dans le Lorr. occ. et le Tert. Par.
(comm. B. Toussaint 04.2008).
• 390 – Genistella sagittalis (L.) Gams : signalé jadis
dans le Brab. occ. (Flandre française) et en Pic. (terril de
Pinchonvalles près de Lens) (AFF : 67 ; comm. B. Toussaint 04.2008).
• 390 – Ulex europaeus L. : cette espèce est présente en
Flandre française en bordure sud-ouest du Brab. (AR), où
elle semble indigène (AFF : 243) ; peut-être aussi indigène dans les quelques stations en Argonne (Lorr. occ.)
(G.H. Parent, La Flore de l’Argonne, Biodiv. et Atlas : 34,
2002).
• 397 – Vicia tenuifolia Roth (subsp. tenuifolia) : AR-R
dans l’Eifel centr. et en Lorr. Dans le Mosan, présent surtout dans la partie orientale du district, aux environs d’Aachen (H. Haeupler et al., Atlas Nordrhein-Westfalen : 498,
2003). Il existe également en Champ. mais il y est RR. En
dehors des districts énumérés (Lorr., Eifel centr., Brab.,
Mosan, Champ., Tert. Par.), il est sans doute introduit.
• 397 – Vicia hirsuta (L.) S.F. Gray : plutôt AR que R
pour le Mar. (AFB : 924 ; AFF : 244).
• 399 – Vicia lutea L. : en expansion dans le Brab. (p.ex.
A. Graulich, Adoxa 61 : 27-28, 2009). Ailleurs il reste RR
(il y a même une régression marquée en Lorr. ; cf. G.H.
Parent, Adoxa hors-série 2 : 71, 2004).
• 401 – Lathyrus japonicus Willd. subsp. maritimus (L.)
P.W. Ball : trouvé jadis dans le Mar. (en 1920 à Blankenberge) et plus récemment à la frontière belgo-néerlandaise
au Zwin (AFB : 523 ; R. van der Meijden & W. Holverda,
Gorteria 32 :18, 2006). Une plantule a été observée sur
la plage de l’Abri-côtier à Oye-Plage en France en 2000
(non revue après) (AFF : 229). Peut-être s’agit-il d’apparitions spontanées d’un taxon qui a existé jadis sur le
littoral français juste au S de la limite du territoire de la
Nouvelle Flore.
• 401 – Lathyrus niger (L.) Bernh. : en Lorr., présent
uniquement dans la partie orientale du district, du GrandDuché de Luxembourg jusqu’à la limite orientale du
territoire de la Nouvelle Flore (G.H. Parent, Adoxa horssérie 2 : 10, carte p. 47, 2004). En dehors des districts
énumérés (Ard., Lorr., Eifel), il est parfois introduit, p.ex.
à Bruxelles (L. Allemeersch, Atlas Fl. Brussel, 2006).
• 401 – Lathyrus pannonicus (Jacq.) Garcke subsp. asphodeloides (Gouan) Bässler : devenu très rare et très
menacé ; une seule station semble encore exister dans le
territoire de la Nouvelle Flore (à Moussay, dans le Lorr.
mér.) (comm. N. Pax 01.2010).
• 401-402 – Lathyrus linifolius (Reichard) Bässler : espèce signalée jusqu’aux années 1960 dans le Brab. en
Flandre française, donc pas seulement dans les parties
centrale et orientale du district (AFF : 67). Il y a aussi
quelques observations en dehors des districts énumérés où
elle est, évidemment, RR (AFB : 524-525).
• 402 – Lathyrus palustris L. : dans le Mar. (polders)
aussi à Woumen (Blankaart), donc pas seulement dans la
partie méridionale du district (AFB : 526). Les stations
dans le Brab. se trouvent uniquement en France (Brab.
occ.) (AFF : 233). D’après G.H. Parent (Adoxa hors-série
2 : 16, 2004), il y a plusieurs données pour la Lorraine
mais les stations récentes se situent en dehors du territoire
de la Nouvelle Flore.
• 402 – Lathyrus tuberosus L. : R dans le Brab. et le Mar.
(AFB : 527 ; AFF : 234).
• 402 – Lathyrus nissolia L. : dans le Mar., pas seulement
dans la partie septentrionale ; il existe aussi un noyau de
populations aux environs de Dunkerque, en France (AFF :
232).
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
53
• 402 – Lathyrus aphaca L. : en dehors des districts énumérés (p.ex. dans le Brab.), R-RR plutôt que RR (AFB :
522).
• 407 – Medicago falcata L. : dans le Mar., aussi dans les
polders (AFB : 580).
• 407 – Medicago arabica (L.) Huds. : dans le Brab., sa
fréquence maximale se situe dans la partie occidentale du
district (AFF : 235 ; AFB : 579), alors qu’en Lorr. elle se
trouve surtout dans la partie orientale (IFFB).
• 407 – Medicago minima (L.) L. : dans le territoire de la
Nouvelle Flore, cette espèce est la moins rare dans le Mar.
(AR-R) (AFB : 581 ; AFF : 236). En Lorr., les stations se
trouvent surtout dans la partie septentrionale du district
(IFFB).
• 413 – Trifolium fragiferum L. : dans le Mar. également
présent dans les dunes, donc pas seulement dans les polders et les prés salés (AFB : 885-886 ; AFF : 240).
• 414 – Trifolium micranthum Viv. : espèce longtemps
méconnue, surtout observée dans des cimetières militaires
du Commonwealth, notamment dans le Brab. occ. et centr
et le Pic. (AR-R, en Belgique et en France ; cf. W. Van
Landuyt et al., Dumortiera 82 : 10-15, 2004 ; AFB : 887 ;
AFF : 241). R-RR dans une bonne partie des autres districts (Mar., Fl., Camp., Fluv.). RR en Lorr. (occ. et sept.)
(IFFB).
• 414 – Trifolium striatum L. : dans le Lorr. surtout dans
la partie orientale du district (G.H. Parent, Adoxa horssérie 2 : carte p. 69, 2004).
• 414 – Trifolium arvense L. : le Mar. (où l’espèce est
AC) avait été omis dans NF5 et relevait donc, à tort, de
la catégorie « ailleurs : R-RR » (AFB : 884 ; AFF : 239).
• 415 – Trifolium scabrum L. : d’après la carte de G.H.
Parent (Adoxa hors-série 2 : carte p. 69, 2004) cette espèce est RR plutôt que R dans le Lorr. mér. En dehors des
districts énumérés (notamment dans le Fl. et Brab.), on la
voit parfois comme adventice (AFB : 889).
• 415 – Trifolium subterraneum L. : parfois adventice en
dehors des districts énumérés (notamment dans le Camp.
et le Brab.) (AFB : 890 ; AFF : 243). Dans le Brab. occ.
français (Helfaut), peut-être spontané.
• 416 – Lotus corniculatus L. subsp. tenuis (Waldst. et
Kit. ex Willd.) Berher : il y a un certain nombre de stations
dans le Fl. (aux environs de Gand notamment), ce qui justiie l’addition du district dans la catégorie R (AFB : 556).
• 417 – Anthyllis vulneraria L. subsp. carpatica (Koch)
Corb. : d’après NF5 « jadis introduit ». Or, il s’agit en
fait d’un taxon actuellement fréquemment utilisé pour la
végétalisation de talus, friches, terrils, etc. Il a été notamment observé en Camp. or., Pic. sept. et Brab. occ. (p.ex.
AFF : 230 ; Libercourt-Oignies, terril de schistes houillers, 24.04.2007, F. Verloove 6688, LG).
• 420 – Hippocrepis comosa L. : il existe deux populations isolées dans le Mar. en Flandre française, à Leffrinckoucke (Fort des Dunes) et à Bray-Dunes (dune du Perro-
quet). L’espèce est connue d’ailleurs dans le Dunkerquois
depuis 1860 (AFF : 231).
• 422 – Myriophyllum spicatum L. : son abondance dans
le Mar. et le Fluv. a été soulignée (AC-AR) (AFB : 605606 ; AFN3 : 109).
• 424 – Hippuris vulgaris L. : on a souligné le fait que
cette espèce est cultivée comme plante ornementale et que
certaines stations récemment découvertes correspondent
probablement à des plantes introduites (AFB : 471-472).
• 425 – Lythrum portula (L.) D.A. Webb : dans NF5 le
Fl. n’est pas cité et rentre dès lors dans la catégorie « ailleurs : RR » ; or, cette espèce y est plutôt R. Il existe aussi
quelques observations dans le Mar. (AFB : 570 ; IFFB).
• 425 – Lythrum hyssopifolia L. : espèce découverte récemment dans le Fluv. (Stokkem, 11.2004, J. Lambinon
04/B/678, L. Andriessen & C. Nagels, LG ; Atlas Zuid
Limb. Fl. : 172, 1997 ; J. Cortenraad, Natuurh. Maandbl.
76 : 131, 1987 ; G. Kurstjens, id. 85 : 165, 1996) et dans le
Brab. occ. (plaine de la Lys à Mont-Bernanchon ; comm.
B. Toussaint 12.2006). Les conditions d’indigénat (terrain
de stockage de pierres, jachère humide, etc.) sont un peu
suspectes.
• 427 – Ludwigia palustris (L.) S. Elliott : espèce disparue du Fl. (ou renseignée par erreur dans le passé ?). En
Camp., il y a un ensemble de stations qui justiie la notation R-RR, plutôt que RR (AFB : 557-558). Les stations
dans le Pic. se trouvaient dans la vallée de la Somme, donc
dans la partie méridionale du district (IFFB). L’espèce a
été retrouvée dans le Brab. à Heverlee (Zoete Waters).
• 427 – Ludwigia grandilora (Michaux) Greuter et Burdet : R au lieu de RR dans le Camp. (AFB : 557).
• 429 – Oenothera biennis L. : sa fréquence maximale se
trouve surtout dans les dunes littorales et la région d’Anvers (Mar. : AC-AR), puis dans le Fl. et le Camp. (AR).
Ailleurs plus rare et probablement en régression au proit
d’O. delexa R.R. Gates (AFB : 622 ; AFF : 290).
• 429-430 – Oenothera subterminalis R.R. Gates : trouvé en grand nombre à Luxembourg (Kirchberg), donc
en Lorr. or. (G. Colling & Y. Krippel, Bull. Soc. Natur.
Luxemb. 103 : 17, 2003).
• 435 – Circaea alpina L. : il existe, dans le Lorr., une
station à Beaufort (G. Colling & Y. Krippel, Bull. Soc.
Natur. Luxemb. 103 : 10, 2003).
• 436 – Daphne laureola L. : en Flandre française, signalé (RR) dans le Mar. (p.ex. à Bergues) et dans le Brab. occ.
(AFF : 366). Dans l’Ard., il existe ailleurs qu’à Mirwart ;
signalé récemment aussi à Manhay (J. Saintenoy-Simon,
Adoxa 52/53 : 49, 2006). L’indigénat dans ce district, ainsi
que dans certains autres, reste douteux.
• 437 – Thymelaea passerina (L.) Coss. et Germ. : devenu RR dans le territoire de la Nouvelle Flore et peut-être
disparu du Tert. Par. (dernière mention vers 1980) et du
Champ. (comm. B. Toussaint 07.2006). En Lorr. encore
vu en 2002 à Saint-Julien-lez-Gorze dans la Meurthe-etMoselle (N. Pax, Willemetia 33 : 3-4, 2002). Vraisem-
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
54
blablement disparu de Belgique et du Grand-Duché de
Luxembourg (J. Saintenoy-Simon, Première liste des
espèces rares, menacées et protégées de la Région Wallonne, 2006 ; G. Colling, Ferrantia 42 : 2005).
• 437 – Hippophae rhamnoides L. : introduit aussi dans
le Fl. (AFB : 470).
• 438 – Elaeagnus L. : en plus d’E. angustifolia L. (surtout Mar.), E. multilora Thunb. (RR) et E. umbellata
Thunb. (surtout aux environs d’Anvers) – tous déjà cités
dans NF5 comme échappés de culture – E. ×submacrophylla Servettaz a été trouvé récemment à plusieurs reprises (abords des voies ferrées, vieux murs, fourrés des
dunes) (p.ex. Dunkerque, près du port, gare de formation,
cendrées, 06.06.2003, F. Verloove 5400, BR).
• 442 – Thesium linophyllon L. : n’a plus été revu sur les
Côtes de Meuse en Lorr. mér. (S. Muller, Pl. prot. Lorr. :
254, 2006).
• 445 – Euonymus japonicus Thunb. : observé récemment à l’état subspontané (F. Verloove, Man. Alien Pl.
Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
• 445 – Euonymus europaeus L. : le Mar. n’était pas cité
dans NF5 et tombait donc dans la catégorie « ailleurs : RR
ou nul » ; or, l’espèce y est plutôt AR (AFB : 389-390 ;
ANF-3 : 178 ; AFF : 205). Dans le Pic., elle est AR dans
les parties méridionale et occidentale du district (IFFB).
• 452 – Euphorbia paralias L. : AC à l’ouest de Lombardzijde et AR-R à l’est (AFB : 395 ; ANF-2 : 150).
• 453 – Euphorbia seguieriana Neck. : en Lorr., n’existe
que dans la vallée de l’Orne (S. Muller, Pl. prot. Lorr. :
132, 2007).
• 454 – Euphorbia palustris L. : les stations en Lorr. se
trouvent uniquement dans la vallée de la Moselle et en
Argonne (G.H. Parent, Adoxa hors-série 2 : 12, carte p.
40, 2004 ; S. Muller, Pl. prot. Lorr. : 131, 2006 ; comm. B.
Toussaint 04.2008). A existé jadis aussi en de rares localités dans le Brab. occ. (p.ex. dans les marais de Landrecies ; AFF : 67) et disparu également en Champ. et du
Tert. Par. (comm. B. Toussaint 04.2008). En dehors des
stations naturelles, l’espèce est de plus en plus fréquemment introduite volontairement au bord des pièces d’eau
et s’y naturalise localement (p.ex. à Kachtem près Roeselare : F. Verloove, Dumortiera 94 : 4, 2008).
• 454 – Euphorbia brittingeri Opiz ex Samp. : sa seule
station en Belgique se trouve à Boussu-en-Fagne, aux
environs de Couvin mais pas à Couvin même (J. Saintenoy-Simon, Adoxa 51 : 27-28, 2006).
• 454 – Euphorbia stricta L. : existe en Ard. or. aussi près
de Waxweiler (en Allemagne) (comm. R. Hand 05.2004).
• 454 – Euphorbia maculata L. : est manifestement en
expansion, bien qu’il soit toujours R (p.ex. AFB : 395).
• 457 – Parthenocissus inserta (A. Kerner) Fritsch : n’est
pas seulement « parfois subspontané » (NF5) mais bien
naturalisé localement, p.ex. en lisières forestières (J. Saintenoy-Simon et al., Adoxa 43/44 : 41, 2004 ; id., 52/53 :
63, 2006 ; F. Verloove, Catal. Neoph. Belg. : 66, 2006).
• 460 – Acer L. (espèces ornementales échappées de culture) : A. cappadocicum Gled., connu depuis longtemps
à l’état subspontané en Lorr. française (NF5). Récemment trouvé aussi en Belgique, p.ex. à Jette et Roeselare
(F. Verloove, Catal. Neoph. Belg. : 25, 2006 ; Jette, sq.
Secrétin, plantules spontanées, D. Geerinck 6666, BR).
A. rubrum L. (p.ex. Koekelare, ancien arboretum, mixed
forest, 31.05.2008, F. Verloove 7172, LG) et A. tataricum
L. subsp. ginnala (Maxim.) Wesmael (F. Verloove, Man.
Alien Pl. Belg.: http://alienplantsbelgium.be) ont aussi été
trouvés à l’état subspontané. Il y a aussi plusieurs observations d’A. saccharinum L., surtout en bord de rivière (F.
Verloove, Dumortiera 99: 1-10, 2011).
• 460 – Acer pseudoplatanus L. : en dehors des districts énumérés, moins rare qu’indiqué dans NF5 (couvre
presque toute la Flandre p.ex.). Donc AR-R au lieu de R
(AFB : 103 ; AFF : 99).
• 461 – Acer platanoides L. : en dehors des districts énumérés, plutôt R-RR que RR (AFB : 103 ; AFF : 98).
• 461 – Acer negundo L. : n’est pas seulement « parfois
subspontané » (NF5) mais bien naturalisé localement
(berges des rivières, fourrés sur sol alluviaux ou rudéralisés, dunes littorales, etc.) (AFB : 102-103 ; F. Verloove,
Dumortiera 99 : 6, 2011). En expansion récente.
• 462 – Aesculus pavia L. : arbre cultivé pour l’ornement
et très rarement observé à l’état subspontané (F. Verloove,
Man. Alien Pl. Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
• 464 – Ptelea trifoliata L. : connu depuis des décennies
déjà dans les friches calaminaires de l’île-aux-Corsaires à
Angleur et visiblement en expansion ; localement naturalisé donc.
• 467 – Oxalis corniculata L. : est beaucoup moins rare
qu’indiqué dans NF5, surtout dans les milieux urbains
(AC-R) (AFB : 641-642); manifestement en expansion
dans le territoire de la Nouvelle Flore.
• 472 – Geranium palustre L. : il y a aussi de rares trouvailles dans le Fl., le Camp. et le Brab., mais l’indigénat de l’espèce y reste incertain (espèce parfois cultivée
comme ornementale) (AFB : 435-436).
• 474 – Geranium sanguineum L. : dans le Lorr., l’espèce
est plus rare qu’indiqué dans NF5 mais pas limitée à la
partie orientale (G.H. Parent, Adoxa hors-série 2 : 14,
carte p. 43, 2004).
• 474 – Geranium macrorrhizum L. : existe dans le Mosan dans bien d’autres localités que celles citées dans NF5
(p.ex. Plainevaux, Nessonvaux, Liège). Trouvé également
dans le Mar., le Fl. et l’Ard. (herbiers BR, LG). Espèce
fréquemment cultivée et vue de plus en plus à l’état subspontané.
• 474 – Geranium rotundifolium L. : dans le Mosan existe
aussi en dehors des vallées. Dans le Brab. occ., l’espèce
est beaucoup plus fréquente en France (AR-R vs. RR dans
la partie belge de ce district).
• 480 – Impatiens capensis Meerb. : est naturalisé et en
expansion en Camp., au moins depuis 2002, surtout aux
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
55
environs de Lier (K. Groen, Floron Nieuws April 2008 : 4,
2008 ; Grobbendonk, 04.10.2009, F. Verloove 7855, LG).
Connu aussi des Pays-Bas (Fluv.), mais apparemment en
dehors du territoire de la Nouvelle Flore (R. van der Meijden, Heukels’ Fl. Nederl., ed. 23 : 451, 2005).
• 481 – Radiola linoides Roth : dans le Lorr., il y a diverses stations cartographiées par G.H. Parent (Adoxa
hors-série 2 : carte p. 57, 2004), mais les données récentes
concernent uniquement le Lorr. sept.
• 482 – Linum catharticum L. : plutôt AC-AR que AC au
moins pour une partie des districts (AFB : 546 ; AFF 275).
• 482-483 – Linum leonii F.W. Schultz : existe également
dans l’Eifel centr., aux environs de Schönecken en Allemagne (comm. R. Hand 05.2004).
• 484-485 – Polygala serpyllifolia Hose : connu aussi
d’au moins deux stations en Argonne (Lorr. occ.) et probablement plus répandu d’après G.H. Parent (La Flore de
l’Argonne, Biodiv. et Atlas : 28, 2002).
• 487 – Fatsia japonica (Murray) Decaisne et Planch.,
connu depuis longtemps comme espèce ornementale, a
été trouvé à l’état subspontané (F. Verloove, Catal. Neoph.
Belg. : 50, 2006).
• 487 – Hedera helix L. subsp. hibernica (Kirchn.)
McClintock : cultivé fréquemment pour l’ornement et
probablement beaucoup plus répandu à l’état subspontané. Sa présence a été conirmée en plusieurs endroits
dans le territoire de la Nouvelle Flore (F. Verloove, Catal.
Neoph. Belg. : 53, 2006). Sa fréquence et sa distribution
sont à préciser.
• 487 – Hedera colchica (K. Koch) K. Koch : se voit de
plus en plus à l’état subspontané et est moins rare qu’on
ne l’a cru auparavant.
• 500 – Eryngium maritimum L. : AR dans le Mar.; si
sa distribution en Flandre française est assez uniforme
(AFF : 111), il est en régression localement, notamment
du côté belge. (AFB : 388 ; ANF-2 : 146).
• 501 – Chaerophyllum aureum L. : existe en Lorr. (y
compris l’Argonne ; Y. Krippel & G. Colling, Bull. Soc.
Natur. Luxemb. 105 : 36, 2004 ; comm. N. Pax 01.2010).
• 504 – Anthriscus caucalis Bieb. : en extension plus ou
moins récente à partir du Mar. vers l’E, notamment en Fl.
(R) (AFB : 145 ; AFF : 106).
• 504 – Scandix pecten-veneris L. : les quelques observations récentes en Flandre correspondent à des plantes
adventices (AFB : 801).
• 504-505 – Torilis japonica (Houtt.) DC. : la rareté relative de cette espèce ne concerne pas seulement la Haute
Camp. mais la majeure partie du district (AFB : 881).
• 506 – Conium maculatum L. : espèce en expansion (surtout le long des voies de communication), au moins dans
une partie du territoire de la Nouvelle Flore, notamment
dans le Mar. (sauf mér.), le Brab. et le Mosan (AR plutôt que R) et dans le Fl. (R-RR). Par contre, en Ard. or.
(Oesling), Lorr. et Eifel centr. elle s’est raréiée (AR-R au
lieu de AC) (J. Saintenoy-Simon & J. Duvigneaud, Adoxa
30/31 : 31-34, 2001 ; AFB : 301 ; AFF : 109).
• 507 – Apium inundatum (L.) Reichenb. f. : la station
« classique » sur le plateau d’Helfaut (France) se trouve
en fait dans le Brab. (et non en Pic. sept.). L’espèce semble
disparue du Tert. Par. (IFFB).
• 507 – Apium repens (Jacq.) Lag. : espèce en forte
régression. Dans le Mar. surtout présente dans la partie
méridionale (une dizaine de données au moins et donc R
plutôt que RR) ; conirmée aussi récemment dans le Pic.
mér. (quatre stations récentes dans la vallée de la Somme)
et le Brab. (marais de Sonneville à Wandignies-Hamage
en France) (comm. B. Toussaint 07.2006). Probablement
disparue des autres districts, bien qu’il existe deux données récentes pour la Flandre, à Mechelen et Herk-deStad (A. Ronse, Dumortiera 83 : 5-14, 2004 ; AFB : 151152) (données oubliées dans NF6).
• 508-509 – Sison segetum L. : espèce découverte en
2006 à ’s-Gravenvoeren dans le Mosan nord-or. (abondant au bord d’un chemin rural près de la voie ferrée et
sans doute introduit) (comm. E. Weeda).
• 509 – Ammi majus L. : en extension récente en Flandre
française dans des cultures, surtout dans le Brab. occ. (une
douzaine de données) (AFF : 105). Plus rare dans cette
partie du district en Belgique, p.ex. en région de Mons (J.
Saintenoy-Simon, Adoxa 59 : 20, 2008).
• 510 – Bunium bulbocastanum L. : présent également
dans le Mar. en Flandre française (4 observations, p.ex.
dunes boisées d’Etaples et à Calais) et en Zélande aux
Pays-Bas (AFF : 108 ; ANF-2 : 90).
• 512 – Sium latifolium L. : dans le Mar., pas seulement
en Mar. sept. puisqu’il y a une série de stations dans la
vallée de l’Yser ainsi que dans les polders de la Flandre
française. Ce n’est que dans la partie méridionale du district que l’espèce est vraiment RR (AFB : 837 ; ANF-3 :
149 ; AFF : 117). En régression dans le territoire de la
Nouvelle Flore.
• 512 – Berula erecta (Huds.) Coville : espèce devenue
plus rare dans une grande partie du territoire de la Nouvelle Flore, notamment dans le Boul., Fl., Camp. centr.,
Pic. (surtout mér.) et Champ. (R plutôt que AC-AR)
(AFB : 182 ; comm. L. Delvosalle 12.2007 et B. Toussaint
11.2008).
• 515 – Seseli libanotis (L.) Koch : découvert aux PaysBas (Fluv. mér.) dans une friche de la vallée de la Meuse
(Grevenbicht, friche caillouteuse, 16.08.2008, J. Lambinon 08/274, LG).
• 517 – Oenanthe luviatilis (Bab.) Colem. : dans le Brab.
occ., cette espèce n’existe qu’en France, notamment dans
le marais audomarois (jadis également dans la vallée de la
plaine de la Lys et de la Scarpe) (AFF : 113).
• 517-518 – Oenanthe silaifolia Bieb. : dans le Lorr. aussi
quelques stations en Argonne (G.H. Parent, La Flore de
l’Argonne, Biodiv. et Atlas : 26, 2002 ; id., Adoxa horssérie 2 : carte p. 53, 2004).
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
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• 518 – Oenanthe pimpinelloides L. : échappé de culture
et naturalisé (voire invasif !) à Meise (Brab. centr.) (A.
Ronse, Dumortiera 84 : 11-14, 2005). Il existe une donnée
ancienne dans le Laon (Tert. Par.), mais celle-ci est peutêtre erronée (comm. B. Toussaint 07.2006).
• 518 – Oenanthe lachenalii C.C. Gmel. : existe dans le
Brab. occ. mais uniquement en France (AFF : 113).
• 518 – Oenanthe peucedanifolia Pollich : espèce en forte
régression et probablement disparue dans une bonne partie du territoire de la Nouvelle Flore, notamment en Pic.,
Brab., Mosan, Ard. (partie mér. et Oesling) et Tert. Par.
(comm. B. Toussaint 12.2008). Par contre, au Grand-Duché de Luxembourg R plutôt que RR (Y. Krippel & G.
Colling, Bull. Soc. Natur. Luxemb. 105 : 44-45, 2004 ; id.
107 : 98, 2006 ; S. Muller, Pl. prot. Lorraine : 195, 2006).
• 518 – Oenanthe crocata L. : après une mention très
ancienne (douteuse ?), retrouvé dans le Fl., d’abord dans
la vallée du Rupel (1994), puis le long du Canal Gent-Terneuzen (2003), où l’espèce semble très bien établie (AFB :
618). On ignore s’il s’agit d’une apparition spontanée ou
d’une introduction par la navigation luviale.
• 519 – Angelica sylvestris L. : AR dans le Mar. (p.ex.
dans les polders de la Flandre française), dans le Pic. or.
et le Champ.; C-AC dans les autres districts (AFB : 141 ;
AFF : 106).
• 522 – Peucedanum palustre (L.) Moench : également
présent dans la vallée de la Meuse belgo-hollandaise
(Fluv. belge), ainsi que dans le Mar. français à Guînes
(donc pas seulement dans la partie méridionale de ce district) (AFB : 661 ; AFF : 115). Dans le Lorr., cette espèce
existe aussi en dehors de la partie orientale (G.H. Parent,
La Flore de l’Argonne, Biodiv. et Atlas : 27, 2002).
• 523-524 – Pastinaca sativa L. subsp. urens (Req. ex
Godr.) Čelak. : en voie d’extension dans le territoire de la
Nouvelle Flore. Devenu moins rare, notamment dans le
Mar. (surtout en France) et le Boul. (AR-R) (AFF : 114).
• 524 – Heracleum sphondylium L. var. dissectum Le
Gall : aussi signalé en Lorr. française à Jaulny (N. Pax,
Willemetia 32 : 2, 2002). Sa distribution et sa fréquence
restent à étudier.
• 525 – Daucus carota L. subsp. gummifer (Syme) Hook.
f. : semble devenu R aux Cap-Blanc-Nez et Cap-GrisNez, apparemment remplacé par des populations intermédiaires avec la subsp. carota (surtout au bord des falaises)
(comm. B. Toussaint 12.2006).
• 526 – Hydrocotyle ranunculoides L. f. : trouvé également dans le Mar. (AFB : 480-481), le Mosan (vallée de
la Meuse, p.ex. : Amay, gravière, 22.08.2004, W. Bellotte
s.n., LG) et le Pic. (p.ex. dans la Trinquise à BiancheSt.-Vaast et à Hamblain-les-Prés ; comm. B. Toussaint
11.2008) (RR). R en Camp. et dans le Fl.
• 528 – Exaculum pusillum (Lam.) Caruel : connu dans
le territoire de la Nouvelle Flore seulement du Tert. par,
mais l’espèce y a disparu depuis plus d’un siècle (comm.
B. Toussaint 03.2009).
• 529 – Blackstonia perfoliata (L.) Huds. : existe aussi
dans le Brab. occ. (en France, p.ex. à Watten, Wahagnies,
Auchel, Don ; cf. AFF : 250) et or. [aux Pays-Bas ; cf. N.
Harle, Natuurhist. Maandbl. 97(11) : 216, 2008]. Dans le
Mar., présent également à l’E de Nieuport (AFB : 186).
Les stations lorraines se trouvent surtout dans les parties
méridionale et occidentale du district (S. Muller, Pl. prot.
Lorr. : 59, 2002). Cette espèce est localement en extension
dans le territoire de la Nouvelle Flore, au moins en partie
dans des habitats d’origine anthropique.
• 529 – Blackstonia acuminata (Koch et Ziz) Domin :
espèce nouvelle pour la Belgique, découverte en 2008
sur sable dans le port d’Anvers à Zwijndrecht (Mar. sept.)
(comm. D. De Beer 10.2008). Était déjà connue depuis
le 18e siècle dans ce district aux Pays-Bas et y semble en
extension depuis les années 1970.
• 530 – Gentiana cruciata L. : d’après les données de G.H.
Parent (Adoxa hors-série 2 : carte p. 43, 2004) présent en
dehors de la partie septentrionale du district lorrain. Dans
l’entièreté du territoire, elle est en forte régression.
• 530 – Gentiana pneumonanthe L. : a existé jadis en
Lorraine belge (G.H. Parent, Adoxa hors-série 2 : carte p.
43, 2004).
• 531 – Gentianella ciliata (L.) Borkh. : découvert en
2006 dans le Tert. Par. à Oeuilly, sur sable du Lutétien
(comm. B. Toussaint 10.2006).
• 534 – Asclepias syriaca L. : espèce en légère expansion dans le territoire de la Nouvelle Flore (tout en restant RR). Vue récemment dans le Mar. (port d’Anvers),
le Camp. (Lichtaart), le Brab. (Bruxelles) et le Mosan
[Wandre (Liège), Souverain-Wandre, Lambinon & Hauteclair, LG].
• 535 – Buddleja davidii Franch. : les premières trouvailles à l’état subspontané dans notre territoire remontent
aux années 1940 (p.ex. Bruxelles, et entre Abbeville et
Amiens), alors que sa naturalisation a commencé à partir
des années 1970 (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg. : 35,
2006 ; AFB : 202 ; comm. B. Toussaint 11.2008). Cette
espèce est de plus en plus invasive.
• 537 – Fraxinus angustifolia Vahl subsp. oxycarpa (Bieb.
ex Willd.) Franco et Rocha : actuellement fréquemment
cultivé dans les parcs et le long des avenues et parfois
subspontané (voire localement en voie de naturalisation).
Vu récemment en Fl., Brab. occ. (environs de Mons) et
Mosan (environs de Liège).
• 538 – Ligustrum ovalifolium Hassk. : n’est plus rare à
l’état subspontané (AFB : 540).
• 540 – Jasminum nudilorum Lindl. : cultivé pour l’ornement et rarement observé à l’état subspontané (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg. : 56, 2006).
• 546 – Lycium chinense Mill. : cultivé pour l’ornement
et rarement observé à l’état subspontané (F. Verloove,
Catal. Neoph. Belg. : 60, 2006).
• 546 – Hyoscyamus niger L. : Dans le territoire de la
Nouvelle Flore cette espèce est R-RR partout, souvent fu-
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
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gace. Dans le Fluv., aussi présente en Belgique. Présente
également en Pic. mér. (AFB : 482 ; AFF : 364 ; IFFB).
• 548 – Calystegia pulchra Brumm. et Heywood : espèce
ornementale trouvée parfois à l’état subspontané, historiquement (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg. : 36, 2006)
aussi bien que récemment (F. Verloove, Dumortiera 100 :
25-29, 2012).
• 550 – Cuscuta europaea L. : distribution à préciser. Le
plus fréquent dans les vallées du Fluv., Mosan et Lorr.
(sept. et or.) (AR). R-RR en Fl., Pic. or. (vallée de l’Oise),
Brab. centr. et or. (surtout vallées) et Champ. (vallées de
l’Aisne et de la Marne) (AFB : 322 ; IFFB ; comm. B.
Toussaint 11.2008).
• 552 – Menyanthes trifoliata L. : des introductions volontaires de cette espèce (lors de l’aménagement de pièces
d’eau) sont souvent signalées (p.ex. en Flandre française,
cf. AFF : 283).
• 552 – Nymphoides peltata (S.G. Gmel.) O. Kuntze : en
Camp. c’est surtout dans la partie hollandaise que cette
espèce est la plus répandue (AFB : 615-616 ; ANF-3 :
111). RR en Lorr. (S. Muller, Pl. prot. Lorr. : 192, 2002 ;
G.H. Parent, Adoxa hors-série 2 : carte p. 52, 2004).
• 553 – Polemonium caeruleum L. : espèce toujours
considérée comme échappée de culture dans le territoire
de la Nouvelle Flore (p.ex. F. Verloove, Catal. Neoph.
Belg. : 69, 2006). Or, G.H. Parent, dans un travail très
documenté (Natur. Belges 87(2/3) : 37-72, 2006), penche
pour l’indigénat, au moins dans une majorité des cas.
• 557 – Heliotropium europaeum L. : il y avait jadis une
distribution très typique en Lorr. orientale et méridionale
(G.H. Parent, Adoxa hors-série 2 : carte p. 52, 2004).
• 562 – Pulmonaria oficinalis L. : existe également dans
les dunes belges, près de la frontière hollandaise (Mar.
sept.), ainsi qu’en Camp. (à la fois en Belgique et aux
Pays-Bas) (AFB : 722-723 ; ANF-2 : 255).
• 562 – Pulmonaria longifolia (Bast.) Boreau : cette
espèce a été trouvée en Belgique, probablement à l’état
subspontané, au moins entre 1955 et 1983 (à Huy, Oigniesen-Thiérache et Transinne) (F. Verloove, Catal. Neoph.
Belg. : 71, 2006). Situation à suivre ; on ne peut exclure
un indigénat possible en Ard. (comme en Argonne).
• 563 – Cynoglossum germanicum Jacq. : signalé jadis en
Lorr., mais présumé éteint (G.H. Parent, Adoxa hors-série
2 : 11, 2004). D’après K. Sutorý (Acta Musei Morav., Sci.
Nat. LXXIII : 149-167, 1988), il s’agissait de la subsp.
pellucidum (Lapeyr.) Sutorý.
• 567 – Myosotis stricta Link ex Roem. et Schult. : on
avait omis le Fl. dans NF5, alors que sa fréquence y est
comparable à celle en Camp. (R) (AFB : 601).
• 567 – Myosotis ramosissima Rochel ex Schult. : sa fréquence maximale (C-AC) dans les dunes maritimes méritait d’être soulignée (AFB : 600 ; AFF : 166).
• 569 – Pentaglottis sempervirens (L.) Tausch ex L.H.
Bailey : il y a plusieurs observations dans le Fl. (AFB :
654), où l’espèce reste cependant RR.
• 570 – Clerodendron trichotomum Thunb. : cultivé pour
l’ornement et rarement observé à l’état subspontané (F.
Verloove, Catal. Neoph. Belg. : 40, 2006).
• 575 – Lycopus europaeus L. : la mention « AR » pour
le Brab. dans NF5 ne se justiie guère ; comme dans la
plupart des districts l’espèce y est en fait AC (AFB : 567 ;
AFF : 269). Par contre, dans le Champ. elle semble AR et
limitée aux grandes vallées (comm. B. Toussaint 11.2008).
• 577 – Mentha pulegium L. : en dehors des districts énumérés, parfois introduit (p.ex. J. Saintenoy-Simon, Adoxa
52/53 : 59-60, 2006 ; A. Ronse, Dumortiera 100 : 16-18,
2012).
• 585 – Thymus pulegioides L. : moins commun dans le
territoire de la Nouvelle Flore qu’indiqué dans NF5 (AC
au lieu de C) ; R dans le Mar. et Brab. occ. (AFB : 878 ;
AFF : 274).
• 588 – Calamintha nepeta (L.) Savi subsp. spruneri
(Boiss.) Nyman : taxon en expansion vers le nord du territoire de la Nouvelle Flore et connu maintenant (toujours
à l’état adventice ou localement naturalisé) en Mar., Fl.,
Camp., Pic. sept. et Brab. (AFB : 208 ; D. Vansteenvoort,
Dumortiera 79 : 16-17, 2002 ; Brugge, Keizer Karelstraat,
joints entre les pavés, pied des murs, etc., quelques dizaines
de plantes, 27.07.2006, F. Verloove 6415, BR ; Veurne,
Zuidstraat-Spreeuwenstraat, vieux murs, 13.08.2006, F.
Verloove 6445, BR ; Montigny-en-Gohelle, sur terril en
combustion, 26.06.2007, F. Verloove 6758, LG).
• 588-589 – Calamintha menthifolia Host : connu depuis
longtemps à la Montagne St.-Pierre (Brab. or., en Belgique
et aux Pays-Bas) mais présumé disparu (ANF-1 : 178).
Or, deux belles populations ont été retrouvées récemment
(B. Berten, Dumortiera 94 : 27-28, 2008). L’espèce y est
probablement indigène (existence de données anciennes,
habitat conforme à celui en Lorr.), bien que d’après E.
Weeda et al. (Nederl. Oecol. Fl. 2 : 171, 1988) l’espèce
pourrait être une échappée de jardin.
• 589 – Nepeta racemosa Lam. : observé parfois à l’état
subspontané [p.ex. à Roeselare (Beveren), 05.06.2009, F.
Verloove 7596, LG].
• 589 – Nepeta cataria L. : RR dans le Mar. (pas seulement sa partie septentrionale), le Fl. (surtout aux environs
de Gand) et le Brab. or. (AFB : 614).
• 591-592 – Lamium album L. : espèce en progression et
C-CC presque partout, y compris le Mar. (AFB : 516-517 ;
AFF : 267).
• 592 – Lamium maculatum L. : en Flandre, il y a des
données dispersées sur l’ensemble du territoire, aussi vers
l’ouest, y compris le littoral (AFB : 519).
• 592 – Lamium hybridum Vill. : RR dans le Fluv. Dans le
Mar., également dans les dunes ; en Camp., R plutôt que
RR (AFB : 518-519 ; AFF : 268 ; ANF-3 : 92).
• 593 – Galeopsis speciosa Mill. : bien qu’en régression
dans le territoire de la Nouvelle Flore, présent également
dans le Brab. or. En Camp., pas seulement dans la partie
septentrionale du district (AFB : 421).
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
58
• 594 – Galeopsis biida Boenningh. : AC-AR en Boul.,
Fl., Camp. et Ard. Dans les autres districts, elle est R-RR,
mais sa distribution reste mal connue et à préciser (AFB :
420 ; AFF : 266).
• 595 – Stachys macrantha (K. Koch) Stearn : cultivé
pour l’ornement et rarement observé à l’état subspontané
(F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg.: http://alienplantsbel
gium.be).
• 598 – Marrubium vulgare L. : en voie de disparition
dans le territoire de la Nouvelle Flore (p.ex. AFB : 576).
• 598 – Leonurus cardiaca L. : sa distribution reste à
préciser par district ; l’espèce semble AR-R dans le Mar.
(sauf mér.) et R-RR en Fl., Camp., Pic. occ., Brab., Mosan
et Ard. Dans les autres districts (p.ex. Lorr., Boul. et Eifel
centr.), elle est devenue RR, voire absente (p.ex. G.H.
Parent, Adoxa hors-série 2 : 16, carte p. 47, 2004 ; AFB :
534 ; AFF : 269).
• 600 – Scutellaria galericulata L. : absent en Haute Ard.
et en Eifel centr. (NF5), mais aussi dans le Brab. or. et le
Fl. (AFB : 812-813 ; AFF : 272).
• 600 – Scutellaria minor Huds. : également présent dans
le Brab., dans sa partie orientale (vers la limite du Camp.)
ainsi que dans sa partie occidentale (surtout en Flandre
française) (AFB : 813 ; AFF 272).
• 602 – Teucrium scorodonia L. : existe aussi dans le
Mar. ; dans sa partie méridionale, où il est moins rare (AR
au lieu de R), il est présent p.ex. dans les vieilles dunes
boisées (AFB : 873 ; ANF-3 : 158 ; AFF : 274).
• 602 – Teucrium chamaedrys L. : parfois cultivé dans
les jardins et pourrait s’en échapper (il existe une donnée plus ou moins récente à Bruxelles, p.ex., mais il n’y
a pas d’échantillon d’herbier) (Atlas Fl. Rég. BruxellesCapitale : carte 701, 1999); le cas échéant, il faudrait en
vériier soigneusement l’identité (notamment le taxon
infraspéciique).
• 602-603 – Teucrium scordium L. : en régression dans le
territoire de la Nouvelle Flore ; encore AR-R seulement
dans le Mar. mér. Probablement disparu dans le Mar.
belge (vu pour la dernière fois à La Panne en 1978), ainsi
que dans le Fl. et le Camp. Dans le Brab. elle est limitée
maintenant à sa partie occidentale (vallées de la Lys et
de la Scarpe en France). Dans le Lorr., il ne reste qu’une
vingtaine de localités ; l’espèce y est devenue RR (AFB :
872-873 ; AFF : 273 ; S. Muller, Pl. prot. Lorraine : 251,
2006).
• 608 – Callitriche truncata Guss. subsp. occidentalis
(Rouy) Schotsm. : dans le Brab., pas seulement en France,
mais aussi à Flobecq (J. Saintenoy-Simon, Première liste
des espèces rares, menacées et protégées de la Région
Wallonne, 2006).
• 608 – Callitriche platycarpa Kütz. : dans l’Ard. or.,
l’espèce la plus fréquente du genre (AR-R) (comm. R.
Hand 05.2004).
• 609 – Callitriche palustris L. : est toujours présent dans
le Fl., d’où il y a au moins deux données (AFB : 212).
• 609 – Callitriche hamulata Kütz. ex Koch : également
présent dans le Mar. (dans les dunes et les polders) (AFB :
210-211).
• 610 – Littorella unilora (L.) Aschers. : fréquence et
distribution à revoir ; bien que l’espèce soit en régression
dans le territoire de la Nouvelle Flore, elle est manifestement moins rare dans le Mar. mér. et le Camp. (AR-R au
lieu de RR) (AFB : 549 ; AFF : 297).
• 611-612 – Plantago coronopus L. : espèce en expansion
à l’intérieur des terres ; elle est devenue plus fréquente
dans le Camp. (R plutôt que RR) (AFB : 671). Se propage
également en Lorr. (p.ex. Willemetia 10 : 1, 1998).
• 612 – Plantago maritima L. : dans le Mar., AR plutôt
que AC-AR (AFB : 672 ; AFF : 299).
• 620 – Verbascum blattaria L. : également présent (RR)
dans le Fl. et le Boul. (p.ex. dunes de Dannes) (AFB :
909 ; AFF : 356).
• 620 – Verbascum densilorum Bertol. : RR dans le Mar.
(p.ex., aux environs d’Anvers) et le Fl. (surtout aux environs de Gand) (AFB : 909).
• 627 – Veronica praecox All. : en voie de disparition
dans une bonne partie du territoire de la Nouvelle Flore.
Devenu R dans le Tert. Par. (Aisne) (comm. B. Toussaint 12.2008). Disparu en Flandre depuis 1905 (AFB :
920), à l’exception d’une trouvaille à Adinkerke (Mar.),
sur un site ferroviaire, en 2004. En Wallonie J. Saintenoy-Simon (Première liste des espèces rares, menacées
et protégées de la Région Wallonne, 2006) ne signale plus
qu’une trouvaille, à Lanaye en 1974. Après la parution
de NF6 V. praecox fut retrouvé en Lorr. belge, sur un site
ferroviaire, à Stockem (Arlon) (A. Remacle, Dumortiera
101 : 3-8, 2012). En Flandre française (Brab.), découvert
récemment dans quelques gares (AFF : 362).
• 627 – Veronica serpyllifolia L. : R plutôt que RR pour le
Mar., mais plus rare dans la partie méridionale du district
(AFB : 921 ; ANF-3 : 170 ; AFF : 363).
• 629 – Veronica teucrium L. subsp. teucrium: cultivé
pour l’ornement et parfois échappé, dans le Mosan (NF5),
mais aussi ailleurs, p.ex. dans le Fl. (F. Verloove, Catal.
Neoph. Belg. : 85, 2006).
• 629 – Veronica longifolia L. : également présent dans
la vallée de l’Aisne à Falaise (dép. Ardennes, France) en
Lorr. occ. (G.H. Parent, La Flore de l’Argonne, Biodiv. et
Atlas : 35, 2002). Dans le Lorr., en France aussi bien qu’en
Belgique, signalé aussi aux environs de Montmédy (G.H.
Parent, Arch. Inst. Gr.-Ducal. Lux., Sect. Sci. Nat., phys.,
math. N.S. XLI : 161, 1995 ; aussi : V. d’Ansembourg,
Lejeunia N.S. 44 : 41, 1967). Le statut de cette espèce
dans le territoire de la Nouvelle Flore reste très contesté.
D’après G.H. Parent l.c. les stations lorraines sont « authentiques » et une publication antérieure (N. Georges,
Terre Vive 115 : 13-21, 1999), reprenant un tableau des
espèces accompagnatrices, laisse penser à un indigénat
possible. Par contre, A. Bizot (Bull. Soc. Hist. Nat. Ard.
90 : 118, 2000) estime que ces populations correspondent
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
59
probablement à des individus dérivés de cultivars échappés de jardin. En fait, il y a des arguments écologiques
pour accepter l’indigénat mais d’un point de vue chorologique, celui-ci est peu vraisemblable.
• 629 – Limosella aquatica L. : dans le Mar. pas seulement limité à la partie méridionale (et même en extension
aux environs d’Anvers, sur des terrains industriels). Présent également dans le Fl. (AFB : 542-543).
• 630 – Linaria simplex (Willd.) DC. : était déjà connu
comme adventice dans le nord-ouest de la France (Mar.,
Brab. occ. ; cf. NF5). Depuis 2006, trouvé également en
plusieurs localités dans le Lorr. en France (p.ex. à Metz,
Sarreguemines et Marly ; comm. N. Pax 01.2010).
• 630-631 – Linaria purpurea (L.) Mill. : en dehors de
sa station « classique » à Saint-Valéry-sur-Somme (Pic.
mér.), parfois subspontané ailleurs, p.ex. à Mont-Godinne
(Belgique) ou à Villeneuve-d’Ascq (France) [M. Dubucq,
Nat. Mosana 45(2) : 72, 1992 ; F. Verloove, Catal. Neoph.
Belg. : 59, 2006 ; D. Petit, Bull. Soc. Bot. Nord Fr. 61 :
54, 2008].
• 631 – Linaria arvensis (L.) Desf. : apparu récemment le
long de la Meuse à Dilsen-Stokkem (Fluv.) (AFB : 543).
Présent aussi, au moins jusqu’en 1985, à Neuerburg en
Allemagne (Ard. or.) (comm. R. Hand 05.2004).
• 631 – Linaria supina (L.) Chazelles : bien présent, surtout en Flandre française, dans le Mar. (AFF : 352).
• 631 – Kickxia elatine (L.) Dum. : devenu plus rare dans
notre territoire (AR plutôt que AC-AR en Pic., Brab., Mosan, Lorr., Champ. et Tert. Par.) (AFB : 512 ; AFF : 351).
• 631 – Kickxia spuria (L.) Dum. : dans le Mar., l’espèce
n’est pas limitée à la partie septentrionale du district. Il y
a plusieurs données, p.ex. dans les polders de la Flandre
française (AFB : 512 ; AFF : 352).
• 632 – Misopates orontium (L.) Rain. : bien que l’espèce
soit en régression dans le territoire de la Nouvelle Flore
on peut ajouter le Camp. et le Pic. (surtout mér.) dans la
catégorie AR. Il y a une nette différence de situation entre
le Brab. occ. (en voie de disparition dans le Nord-Pas-deCalais) et le Brab. or. (AFB : 592-593 ; ANF-2 : 213).
• 634 – Mimulus guttatus (L.) DC. : il y a une observation dans les polders du Mar. en Flandre française (berges
du Meulenstroom à Polinckhove ; AFF : 353). En Ard.,
existe aussi en dehors de la partie méridionale du district
(signalé, p.ex., à Stoumont et dans l’Oesling ; J. Saintenoy-Simon et al., Adoxa 52/53 : 60, 2006 ; Y. Krippel &
G. Colling, Bull. Soc. Natur. Luxemb. 111 : 14, 2010).
Trouvé également dans le Lorr. nord-or., p.ex. à Moersdorf et Useldange (G. Colling & Y. Krippel, Bull. Soc.
Natur. Lux. 101 : 42, 2001 ; Y. Krippel & G. Colling, Bull.
Soc. Natur. Luxemb. 107 : 97-98, 2006).
• 634 – Gratiola oficinalis L. : en Lorr., cette espèce
existe aussi en Argonne, donc pas seulement dans la vallée de la Meuse (G.H. Parent, La Flore de l’Argonne, Biodiv. et Atlas : 21, 2002 ; id., Adoxa hors-série 2 : 14, carte
p. 43, 2004).
• 638 – Melampyrum pratense L. : dans le Brab. (surtout
centr.), manifestement plus rare qu’estimé dans NF5 (R
plutôt que AC-AR) (AFB : 582 ; AFF : 353).
• 638 – Melampyrum cristatum L. : dans le Lorr., l’espèce
existe dans les parties centrale et nord-orientale du district
(S. Muller, Pl. prot. Lorr. : 184, 2006).
• 641 – Odontites luteus (L.) Clairv. : dans le Lorr. existe
aussi dans la partie orientale du district (G.H. Parent,
Adoxa hors-série 2 : 18, carte p. 52, 2004). Connu depuis
quelques années sur des terrils en Camp. or. (p.ex. à Zolder, 09.09.2003, J. Lambinon 03/568, L. Andriessen &
C. Nagels, LG ; F. Verloove, Catal. Neoph. Belg. : 64,
2006), sans doute introduit lors de la revégétalisation de
ces anciens sites miniers. Parfois adventice en dehors des
districts énumérés (p.ex. Turnhout, potager, 10.1977, J.
Aerts 77/78, GENT).
• 641-642 – Odontites jaubertianus (Boreau) D. Dietrich
ex Walp. : comme O. luteus (bien que beaucoup plus rare),
connu depuis quelques années sur des terrils en Camp. or.
(p.ex. Zolder, terril, 09.09.2003, J. Lambinon 03/567, L.
Andriessen & C. Nagels, LG ; F. Verloove, Catal. Neoph.
Belg. : 64, 2006).
• 643 – Rhinanthus ×fallax (Wimm. et Grab.) Chabert (R.
angustifolius C.C. Gmel. × minor L.) : cet hybride est fréquent et se trouve probablement partout où il y a les deux
espèces en mélange [V. Ducarme & R.A. Wesselingh,
Folia Geobotanica 40(2): 151-161, 2005 ; cf. aussi G.H.
Parent, Ferrantia 45 : 49, 2006].
• 643-644 – Rhinanthus angustifolius C.C. Gmel. subsp.
grandilorus (Wallr.) D.A. Webb : dans NF5 le Brab. avait
été omis alors que sa fréquence y est AR-R (AFB : 746 ;
AFF : 355). AC-AR pour le Boul. (comm. B. Toussaint
12.2009).
• 644 – Rhinanthus minor L. subsp. minor : présent également dans le Boul., bien que la fréquence des deux sousespèces dans ce district devrait être réétudiée (comm. B.
Toussaint 12.2009).
• 644-645 – Pedicularis palustris L. : sa fréquence en
Lorr. sept. est similaire à la Lorraine française (S. Muller,
Pl. prot. Lorr. : 204, 2006). Dans le Mar., cette espèce est
toujours présente dans le marais de Guînes (et donc pas
seulement dans la partie méridionale du district) (AFF :
354).
• 645 – Pedicularis sylvatica L. : existe aussi dans la partie occidentale du Lorr. (G.H. Parent, La Flore de l’Argonne, Biodiv. et Atlas : 27, 2002).
• 650 – Orobanche reticulata Wallr. : présence dans le
territoire de la Nouvelle Flore très douteuse et à conirmer. N’a jamais été trouvé en Belgique et dans le GrandDuché de Luxembourg. Les stations aux Pays-Bas (Fluv.)
se trouvent au N de notre territoire (ANF-1 : 160). Une
station en Allemagne dans la vallée de la Moselle à la
frontière luxembourgeoise (citée dans H. Haupler & P.
Schönfelder, Atlas der Farn- und Blütenplanzen der Bundersrepublik Deutschland : carte 1516, 1988), toujours
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
60
dans les limites de la Nouvelle Flore, n’est pas reprise par
R. Hand (Faunistik, Floristik und Naturschutz im Regierungsbezirk Trier, 1991) et est donc peut-être douteuse. Il
n’y a pas de données dans la partie française du territoire
non plus (comm. B. Toussaint 12.2008). Par conséquent,
cette espèce a été omise dans la clé de NF6.
• 650 – Orobanche purpurea Jacq. : R-RR plutôt que RR
dans le Mar. (AFB : 638-639 ; AFF : 293). Bien qu’il soit
en régression dans ses milieux naturels, il semble localement en expansion, colonisant des biotopes créés ou remaniés par l’homme. C’est le cas, p.ex., aux environs de
Bruxelles (Brab.) (A. Ronse & H. Dierickx, Dumortiera
91 : 22-24, 2007).
• 651 – Orobanche teucrii Holandre : existe également
dans l’Eifel centr., bien qu’il y soit RR (comm. R. Hand
05.2004).
• 651 – Orobanche alba Steph. ex Willd. : a été trouvé en
Pic. or. (Monceau-le-Neuf-et-Faucouzy) en 2005 (comm.
B. Toussaint 12.2008). A existé jadis aussi près de Dunkerque (Mar. français) et près de Bailleul (Brab. occ.)
(AFF). S’est beaucoup raréié : devenu RR partout dans
le territoire de la Nouvelle Flore (à l’exception du Lorr.).
• 651 – Orobanche hederae Vaucher ex Duby : dans le
Brab., pas seulement dans la partie orientale du district ;
bien connu, p.ex., à Leuven (AFB : 637).
• 652 – Orobanche lutea Baumg. : ne semble présent que
dans le Fluv. aux Pays-Bas (RR) (ANF-1 : 159 ; R. van
der Meijden, Heukels’ Fl. Nederl., éd. 23 : 525, 2005) et
dans le Lorr., où il y a actuellement au moins 20 stations
(Y. Krippel & G. Colling, Bull. Soc. Natur. Luxemb. 105 :
45-46, 2004 ; H. Brulé, Bull. Soc. Hist. Nat. Mos. 51 :
119-143, 2009 ; comm. N. Pax 01.2010). A aussi jadis
existé dans le Tert. Par. (IFFB) et l’Eifel centr. (R. Hand,
Faunistik, Floristik und Naturschutz im Regierungsbezirk
Trier : 113, carte 434, 1991).
• 652 – Orobanche rapum-genistae Thuill. : encore présent en Lorr. occ., en limite de l’Argonne (G.H. Parent, La
Flore de l’Argonne, Biodiv. et Atlas : 27, 2002). En Ard.
(au moins en Allemagne) AR-R plutôt que R (comm. R.
Hand 05.2004).
• 653 – Campsis radicans (L.) Seem. : cultivé pour l’ornement et rarement observé à l’état subspontané (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg.: 36, 2006).
• 656 – Utricularia vulgaris L. : en Camp., moins rare
qu’indiqué dans NF5 (R plutôt que RR). A existé jadis
aussi dans le Mar., en Belgique, et dans la Flandre française (AFB : 901-902 ; AFF : 275).
• 656-657 – Utricularia australis R. Brown : en Camp.,
moins rare qu’indiqué dans NF5 (R plutôt que RR) (AFB :
898-899).
• 657 – Utricularia minor L. : en Camp., moins rare
qu’indiqué dans NF5 (R plutôt que RR) (AFB : 900).
Dans le Pic., n’existe que dans la partie méridionale du
district (notamment dans la vallée de la Somme ; comm.
B. Toussaint 12.2008).
• 657 – Utricularia intermedia Hayne : a aussi existé
jadis dans le Lorr. (trois observations anciennes d’après
G.H. Parent, Adoxa hors-série 2 : 23, carte p. 70, 2004),
le Brab. (en Belgique ainsi qu’en Flandre française) et le
Tert. Par. (AFB : 899 ; AFF : 71).
• 657 – Pinguicula vulgaris L. : a aussi existé jadis dans
le Camp. belge (deux stations), Fl. (Berlare-Uitbergen) et
Brab. occ. (Clairmarais) (AFB : 669 ; AFF : 69). Dans
une station actuelle en Camp. belge (réserve naturelle
Buitengoor à Mol), connue depuis 1986, il s’agit d’une
introduction volontaire (J. Slembrouck, Dumortiera 97:
26-27, 2009). L’espèce est toujours présente en Champ.
et dans le Tert. Par. (p.ex. marais de Branges) (comm. B.
Toussaint 11.2008).
• 659 – Wahlenbergia hederacea (L.) Reichenb. : a existé
jadis dans le Fl. (AFB : 939).
• 662 – Campanula rotundifolia L. : dans le Mar., RR
plutôt que R. (limité au Pré Communal d’Ambleteuse et
aux dunes plaquées du Mont-St.-Frieux dans le Mar. mér.)
(AFB : 221 ; AFF : 187).
• 662 – Campanula persicifolia L. : dans le Brab., existe
aussi en dehors des parties occidentale et orientale du district. Comme l’espèce est fréquemment cultivée comme
ornementale, son indigénat est souvent douteux, surtout
au N du sillon Sambre-Meuse.
• 662 – Campanula rapunculus L. : indiqué dans NF5
comme AC dans le Brab., ce qui n’est pas vrai pour la
partie occidentale du district. L’espèce a même disparu de
la Flandre française (AFB : 220 ; AFF : 65).
• 663 – Campanula patula L. : toutes les stations en
Flandre (dans le Camp., p.ex. à Lommel) correspondent
à des introductions (AFB : 217-218).
• 663 – Campanula latifolia L. : présent également près
de Stadtkyll, en Allemagne (Ard. or.) (comm. R. Hand
05.2004).
• 664 – Legousia speculum-veneris (L.) Chaix : cette
espèce est toujours présente en territoire allemand (Ard.
or.), soit RR (comm. R. Hand 05.2004).
• 664-665 – Phyteuma nigrum F.W. Schmidt : cette espèce n’est certainement pas RR en Lorr. occ. (en Argonne
notamment). En fait, dans une grande partie de ce district
(sauf la partie méridionale, où elle est, en effet, RR), elle
est AC-AR (G.H. Parent, La Flore de l’Argonne, Biodiv.
et Atlas : 28 et 101 (carte), 2002).
• 666 – Lobelia dortmanna L. : a aussi existé jadis dans le
Mar. belge (AFB : 550).
• 666 – Lobelia urens L. : découvert en 1993 (3 pieds
seulement) dans une sablière à Oisy-le-Verger, dans le
Bois du Quesnoy (Pic.) (comm. B. Toussaint 12.2009).
Très probablement disparu en Belgique (Westmeerbeek et
environs de Tournai). L’indigénat de cette espèce dans le
territoire de la Nouvelle Flore reste très douteux.
• 667-668 – Sherardia arvensis L. : en Flandre, c’est dans
le Mar. (surtout dunes) que cette espèce est le plus abondant (AC-AR) (AFB : 828-829).
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
61
• 668 – Asperula cynanchica L. : est devenu plus rare
dans le territoire de la Nouvelle Flore, même en Champ.
(C-AC). AC-AR dans le Mar. (à l’ouest de Nieuport),
Boul., Pic. occ., Mosan (surtout mér.), Lorr. (sauf or.),
Tert. Par. et Eifel centr. RR ailleurs, p.ex. en Pic. or.
(AFB : 165 ; AFF : 338).
• 673 – Galium saxatile L. : il y a quelques pointages
dans le Mar. belge (donc pas seulement dans la partie méridionale du district) (AFB : 665).
• 673 – Galium leurotii Jord. var. bretonii (Rouy) A.
Donneaux : d’après G.H. Parent (Adoxa hors-série 2 : 14,
carte p. 42, 2004), il y a 11 stations dans le Lorr., toutes
dans le département de la Meuse. Ce taxon y est donc
R-RR plutôt que RR (cf. aussi S. Muller, Pl. prot. Lorr. :
143, 2006).
• 674 – Galium spurium L. : en voie de disparition dans
le territoire de la Nouvelle Flore (du moins comme espèce
indigène).
• 675 – Caprifoliaceae : cultivés pour l’ornement et parfois échappés de culture: Kolkwitzia amabilis Graebn.
(en voie de naturalisation en Lorr. française: G.H. Parent,
Adoxa hors-série 2 : 16, 2004), Leycesteria formosa
Wall. (p.ex. Tournai, av. des Sorbiers, au pied d’un mur,
30.07.2006, F. Verloove 6447, LG; Kortrijk, pied d’une
haie, 21.06.2008, F. Verloove 7207, LG) et Weigelia loribunda (Siebold et Zucc.) K. Koch (F. Verloove, Catal.
Neoph. Belg.: 86, 2006).
• 678 – Lonicera pileata Oliv. : arbuste fréquemment
cultivé et observé également à l’état subspontané (AFB :
554 ; F. Verloove, Catal. Neoph. Belg. : 59, 2006).
• 678 – Lonicera sempervirens L. : liane ornementale
parfois cultivée et observée très rarement à l’état subspontané (F. Verloove, Catal. Neoph. Belg. : 59, 2006).
• 678 – Lonicera caprifolium L. : dans le Mosan mér.
(aux environs de Resteigne), cette liane ornementale est
localement naturalisée (J. Duvigneaud & J. Saintenoy-Simon, Adoxa 37 : 13-14, 2002 ; id., Adoxa 39 : 26, 2003).
• 680 – Viburnum lantana L. : dans le Mar. mér., AC mais
d’installation récente (pourrait être d’origine naturelle,
par ornithochorie, à partir du N de la France). Ailleurs
dans ce district (p.ex. en Belgique et en Flandre française),
elle reste RR et d’indigénat douteux. Il existe également
une petite aire dans le Brab. sud-occ. en France (R-RR)
(AFB : 922-923 ; AFF : 191).
• 681 – Centranthus ruber (L.) DC. : espèce bien présente dans le bassin minier entre Lens et Douai en France
(Brab. occ. et Pic. sept.) (comm. B. Toussaint 11.2008).
Parfois utilisé aussi dans des « pelouses leuries », p.ex.
sur des terrils en Camp. or.
• 684 – Valerianella carinata Loisel. : parfois introduit en
dehors des districts énumérés, p.ex. dans le Fl. et le Camp.
(AFB : 906-907).
• 685 – Cephalaria gigantea (Ledeb.) Bobrov : était déjà
connu de la ville de Luxembourg, où l’espèce était temporairement naturalisée (NF5). Récemment vu aussi en
Belgique à l’état subspontané ou adventice (p.ex. Denderwindeke, vallée du Molenbeek, broussaille, 03.09.2006,
F. Verloove 6531, LG).
• 686-688 – Knautia purpurea (Vill.) Borbás : était déjà
connu d’une station près de Nancy (NF5) et découvert
récemment dans une deuxième station dans le Lorr. mér.,
au Mont St.-Quentin près de Metz (comm. P. Dardaine
01.2010). Cette dernière population est beaucoup moins
homogène : outre des individus typiques, on y observe
des plantes plus ou moins intermédiaires avec K. arvensis
(L.) Coulter. Leur statut (indigénat) et leur identité sont à
conirmer.
• 688 – Scabiosa columbaria L. subsp. columbaria : il
y a quelques rares observations dans le Mar. et le Fl., où
l’espèce est sans doute introduite (AFB : 800-801).
• 703 – Solidago canadensis L. : est AR-R plutôt que R
dans le territoire de la Nouvelle Flore (p.ex. AFB : 840).
• 705 – Aster tripolium L. : nouveau pour la Wallonie :
trouvé à Bleret (Waremme), dans le Brab. or. (J. Saintenoy-Simon et al., Adoxa 52/53 : 45, 2006).
• 706 – Aster amellus L. : dans le Lorr. français, il existe
des stations à l’ouest de la Meuse et à l’E de la Moselle (S.
Muller, Pl. prot. Lorr. : 56, 2006).
• 707 – Erigeron acris L. : AC plutôt que AR dans le Mar.
(AFB : 380-381 ; AFF : 138).
• 707-708 – Erigeron annuus (L.) Desf. : la distinction
entre les deux sous-espèces étant très discutable (F. Verloove & J. Lambinon, Dumortiera 104: 29, 2014), leur
distribution et leur fréquence ont été regroupées sous
l’espèce. L’espèce est manifestement en expansion et est
devenue AC-AR en Brab., Lorr., Champ. et Tert. Par.,
alors qu’elle est R en Fl., Camp., Pic. et Mosan (AFB :
381 ; AFF : 138).
• 708 – Erigeron karvinskianus DC. : en expansion,
trouvé récemment aussi dans le Mar. (AFB : 381-382) et
le Mosan (Namur, en trottoir, J. Lambinon 08/161, herb.
LG).
• 709 – Conyza sumatrensis (Retz.) E. Walker : espèce en
expansion rapide, surtout dans le Fl. (AR), Mar. et Brab.
(AR-R), Camp., Pic., Mosan, Lorr. et Tert. Par. (R-RR)
(AFB : 304-305 ; AFF : 136). Elle est probablement sousobservée dans les autres districts, mais y paraît bien moins
fréquente.
• 710 – Bombycilaena erecta (L.) Smolj. : d’après G.H.
Parent (Adoxa hors-série 2 : 8, carte p. 28, 2004) probablement disparu du Lorr. Dans le Tert. Par., non revu
depuis 1920 (comm. B. Toussaint 07.2006).
• 711-712 – Filago pyramidata L. : G.H. Parent (Adoxa
hors-série 2 : 13, carte p. 40, 2004) considère l’espèce
comme présumée éteinte dans le Lorr. (R dans NF5). R
en Champ. ; RR ou a peut-être disparu dans les autres
districts (Boul., Pic., Mosan, Lorr., Tert. Par.) (comm. B.
Toussaint 07.2006).
• 712 – Filago gallica L. : selon G.H. Parent (Adoxa
hors-série 2 : 13, carte p. 40, 2004), l’espèce est présumée
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
62
éteinte en Lorr. et la situation est probablement pareille
pour les autres districts (Pic. mér., Champ. et Tert. Par.).
• 712 – Filago arvensis L. : retrouvé en Ard. or. belge à
Vielsalm (Thier des Carrières) en 2006 [A. Remacle, Nat.
Mosana 62(1) : 15-35, 2009] et en Camp. or. (Eisden, sur
terril) en 2008.
• 712 – Antennaria dioica (L.) Gaertn. : espèce en très
forte régression dans le territoire de la Nouvelle Flore ;
existerait encore en Pic., Mosan (p.ex. Givet), Ard. (p.ex.
Yoncq, Oesling), Lorr. (p.ex. J. Saintenoy-Simon, Première liste des espèces rares, menacées et protégées de
la Région Wallonne, 2006) et Tert. Par. (comm. L. Delvosalle et B. Toussaint 12.2008). Jadis aussi en Fl., Camp. et
Brab. centr. (AFB : 141-142).
• 713 – Gnaphalium uliginosum L. : plus rare (R) dans le
Mar. et le Brab. or. (AFB : 448 ; AFF : 141).
• 713 – Gnaphalium luteoalbum L. : espèce en expansion, surtout dans des habitats anthropisés ; également
dans le Brab. (plusieurs stations) et le Mosan (Liège, cité
administrative, plantation de bambous, 08.08.2006, J.
Lambinon 06/38, herb. LG) [AFB : 446-447 ; cf. aussi : A.
Remacle, Nat. Mosana 61(1) : 1-24, 2008].
• 714 – Inula helenium L. : il y a un certain nombre de
stations en Argonne (Lorr. occ.) (G.H. Parent, La Flore de
l’Argonne, Biodiv. et Atlas : 22, 2002).
• 714 – Inula britannica L. : dans le Lorr., R plutôt que
RR et est surtout présent dans les vallées de la Meuse et
de la Moselle, mais pas seulement (G.H. Parent, Adoxa
hors-série 2 : 15, carte p. 46, 2004 ; S. Muller, Pl. prot.
Lorr. : 162, 2006).
• 714-715 – Dittrichia graveolens (L.) Greuter : en voie
d’expansion, trouvé récemment aussi dans le Mosan occ.
(terrils des environs de Charleroi : J. Saintenoy-Simon et
al., Adoxa 52-53 : 50, 2006). Dans le Brab. occ., il est
présent entre Valenciennes et Lille, dans la basse vallée de
la Haine et le Tournaisis (NF5), mais aussi aux environs
de Mons. Découvert aussi dans le Mar. à Zeebrugge (RR).
• 715 – Pulicaria vulgaris Gaertn. : découvert dans le
Mar. belge à Woumen (Blankaart) et à Zeebrugge (port)
(AFB : 721-722). Dans le Lorr., selon G.H. Parent (Adoxa
hors-série 2 : 20, carte p. 57, 2004), limité à la partie septentrionale du district.
• 716-718 – Ambrosia artemisiifolia L. : a longtemps été
considéré comme n’étant pas réellement naturalisé dans
le territoire de la Nouvelle Flore, surtout à cause de sa
loraison tardive (NF5). Or, il y aurait, au moins en Région Wallonne et au Grand-Duché de Luxembourg, une
extension récente [P. Martin & J. Lambinon, Nat. Mosana 61(2) : 31-46, 2008 ; P. Thommes, Bull. Soc. Natur.
Luxemb. 110 : 101-107, 2009]. Une naturalisation ponctuelle semble possible.
• 720 – Helianthus tuberosus L. : est devenu AC dans les
districts énumérés (Fluv., Mosan et Lorr.). Ailleurs, p.ex.
dans le Fl., souvent très localisé et toujours rare (AFB :
457-458).
• 721 – Bidens cernua L. : semble plus rare dans le Fl.
que dans le Mar. (R plutôt que AR) (AFB : 184).
• 721-722 – Bidens connata Muhlenb. ex Willd. : AR
dans le Camp. (AFB : 184-185 ; ANF-2 : 84).
• 722 – Bidens radiata Thuill. : observé depuis 2005 à
plusieurs reprises en Belgique, d’abord en Camp. (Zonhoven, 08.2005, L. Andriessen & C. Nagels), puis dans le
Mar. à Zeebrugge (Port de Zeebrugge, 06.10.2008, F. Verloove 7392, LG) et ensuite dans le Brab. or. à Waremme,
dans la vase exondée d’une ancienne sucrerie (J.-Y. Baugnée & E. Bisteau, photos dans l’herb. LG). Était déjà
connu ailleurs dans le territoire de la Nouvelle Flore, notamment en France [cf. p.ex. J. Duvigneaud, Nat. Mosana
28(1) : 14-15, 1975]. En Belgique, l’espèce a sans doute
été introduite, éventuellement par des oiseaux migrateurs.
Toujours présente au port de Zeebrugge ; elle est donc
susceptible de s’étendre.
• 723 – Galinsoga quadriradiata Ruiz et Pav. : AC-AR
dans le Boul. et le Pic. Dans le Mar., sa répartition est
homogène dans tout le district (AFB : 423 ; AFF : 140).
• 725 – Achillea nobilis L. : observé depuis 2002 sur des
terrils en Camp. or., où il semble bien naturalisé (F. Verloove, Dumortiera 94 : 2, 2008). Dans les années 1950, il
y avait plusieurs stations aux environs de Charleroi (Mosan), également sur terrils, mais l’espèce y a probablement disparu. Existe toujours en Lorr. sept., notamment à
Schiflange au Grand-Duché de Luxembourg (Y. Krippel
& G. Colling, Bull. Soc. Natur. Luxemb. 110 : 3, 2010).
• 728 – Tanacetum corymbosum (L.) Schultz-Bip. : espèce bien présente en Lorr. ; G.H. Parent (Adoxa horssérie 2 : carte p. 67, 2004) indique plusieurs stations relativement récentes.
• 729-730 – Artemisia absinthium L. : dans le Fl. plutôt R
que RR (comme indiqué dans NF5) (AFB : 160).
• 732 – Petasites japonicus (Sieb. et Zucc.) Maxim. :
localement en voie de naturalisation dans le territoire de
la Nouvelle Flore (p.ex. J.-M. Lecron, Dumortiera 98 :
13-22, 2010).
• 732 – Petasites hybridus (L.) P. Gaertn., B. Mey. et
Scherb. : AR-R plutôt que RR (comme indiqué dans NF5)
dans le Mar. (surtout dans les polders) (AFB : 659 ; AFF :
149).
• 733 – Tephroseris palustris (L.) Fourr. : dans le Mar.,
également dans la partie méridionale (p.ex. à Pendé, près
de Villers-sur-Authie ; S. Maillier, Le Jouet du Vent 12 :
2, 2003), ainsi que dans la partie belge (AFB : 872). Une
très grande population a été trouvée dans des bassins de
décantation à Brebières près de Douai (Pic. sept.) (comm.
B. Toussaint 07.2006).
• 736 – Senecio paludosus L. : dans le Lorrain français
présent surtout dans la partie occidentale de ce district,
notamment dans les vallées de la Meuse et de la Woëvre
et en Argonne (G.H. Parent, La Flore de l’Argonne, Biodiv. et Atlas : 121, 2002 ; S. Muller, Pl. prot. Lorr. : 239,
2006).
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
63
• 737 – Senecio ovatus (P. Gaertn., B. Mey. et Scherb.)
Willd. : dans le Brab., beaucoup plus rare dans la partie
occidentale du district. Dans le Fl., elle est RR dans tout
le district, alors qu’en Camp. elle est plus fréquente dans
la partie méridionale (AFB : 819-820). La répartition des
deux sous-espèces mériterait une analyse précise.
• 743 – Arctium nemorosum Lej. : dans le Brab. il y a
des stations assez régulièrement réparties d’ouest en est
(AFB : 155 ; AFF : 125).
• 747 – Cirsium oleraceum (L.) Scop. : R dans le Mar.
(pas seulement dans sa partie septentrionale) (AFB : 292293 ; AFF : 134).
• 747 – Cirsium canum (L.) All. : d’après G.H. Parent
(Adoxa hors-série 2 : 10, 2004), présent aux environs de
Metz mais pas à l’E de cette ville comme indiqué dans
NF5.
• 747 – Cirsium heterophyllum (L.) Hill : jadis naturalisé
dans le Brab. à Tervuren (Kapucijnenbos, au moins entre
1918 et 1964), mais sans doute disparu. Une station près
de Saint-Hubert (Ard.) [cf. L. Delvosalle, Nat. Mosana
19(4): 71-73, 1966] était aussi présumée disparue (NF6),
mais l’espèce y a été retrouvée tout récemment (F. Verloove, Man. Alien Pl. Belg.: http://alienplantsbelgium.be).
• 748 – Serratula tinctoria L. : en régression dans le territoire de la Nouvelle Flore. Devenu R partout. Probablement disparu en Pic. (p.ex. Sorrus-St.-Josse), en Champ.
et en Eifel centr. (R. Hand, Dendrocopos, Sdb. 1 : 33 et
136, carte 576, 1991) (AFB : 824 ; comm. B. Toussaint
01.2007).
• 750 – Centaurea montana L. : dans le Lorr. surtout dans
la partie méridionale du district (S. Muller, Pl. prot. Lorr. :
87, 2006).
• 750 – Centaurea scabiosa L. : plusieurs stations dans le
Mar. (donc R-RR plutôt que RR). Dans le Brab., il n’est
pas seulement présent sur des sols crayeux (bien qu’il
s’agit le plus souvent de stations introduites, p.ex. au bord
des voies ferrées ou de terrils), mais il y est tout de même
R plutôt que AR (AFB : 264 ; AFF : 132).
• 753 – Centaurea jacea L. subsp. jacea : il y a quelques
mentions dans l’arrondissement de Montmédy, donc pas
seulement dans la partie orientale du Lorr. (G.H. Parent,
Ferrantia 45 : 20, 2006). En dehors des districts énumérés, cette sous-espèce est parfois semée dans des « prairies leuries », surtout sur terrils (comm. B. Toussaint
11.2008).
• 754 – Cichorium intybus L. : AC dans le Fluv. (AFB :
287 ; ANF-3 : 52).
• 755 – Arnoseris minima (L.) Schweigg. et Körte : a été
retrouvé en Argonne (Lorr. occ.) (G.H. Parent, La Flore
de l’Argonne, Biodiv. et Atlas : 10, 2002).
• 757 – Leontodon hispidus L. subsp. hispidus var. hispidus : AC dans le Brab. (surtout dans sa partie centrale et
orientale, incl. Fluv.) (AFB : 533 ; AFF : 146).
• 757 – Leontodon hispidus L. subsp. hyoseroides (Welw.
ex Reichenb.) J. Murr : présence conirmée dans le Lorr.
mér., où ce taxon semble limité à la Côte de Meuse (S.
Muller, Pl. prot. Lorr. : 169, 2006).
• 758 – Picris echioides L. : dans NF5, le Boul. n’était pas
cité (rentrant dans la catégorie « ailleurs : RR ou nul »),
alors qu’il y est en fait AC (comm. B. Toussaint 12.2008).
Dans le Brab., il est R dans sa partie occidentale et RR
dans le reste du district (AFB : 666-667 ; AFF : 149).
• 758 – Tragopogon ×mirabilis Rouy (T. porrifolius L.
× pratensis L.) : découvert à Gullegem (O. Heylen, De
Wielewaal 6 : 216-217, 2000). N’était connu jusqu’ici
que dans le sud-ouest du territoire de la Nouvelle Flore
(France).
• 758 – Tragopogon dubius Scop. : est devenu AC-AR
dans le Mar. En dehors des districts énumérés, RR mais
localement en extension, p.ex. dans le bassin minier aux
environs de Lens (Brab. occ., Pic. sept.) (AFB : 882 ;
AFF : 158; D. Petit & J.P. Matysiak, Bull. Soc. Bot. Nord
Fr. 45 : 1, 1992).
• 759 – Tragopogon pratensis L. subsp. orientalis (L.)
Čelak. : taxon probablement sous-observé localement,
p.ex. en Tert. Par. (AR) (comm. B. Toussaint 07.2006).
• 759 – Podospermum laciniatum (L.) DC. : probablement disparu dans le territoire de la Nouvelle Flore (p.ex.
J. Saintenoy-Simon, Première liste des espèces rares,
menacées et protégées de la Région Wallonne, 2006 ; G.
Colling, Ferrantia 42 : 42, 2005 ; S. Muller, Pl. prot. Lorr.
: 235, 2006). Très rarement adventice, p.ex. dans le port
d’Anvers en 2011 (Port d’Anvers, Samga, Amerikadok,
quai de déchargement pour céréales, 19.06.2011, F. Verloove 8834, BR).
• 760 – Chondrilla latifolia Bieb. : un pied découvert en
2009 dans une zone ferroviaire désaffectée à Cambrai
(Pic. mér.), sans doute adventice (J.-M. Lecron, Le Jouet
du Vent 22 : 2, 2010).
• 760 – Chondrilla juncea L. : observé en Baie de Somme
à St.-Valéry (Mar. mér.) (comm. B. Toussaint 07.2006).
• 762 – Taraxacum lacistophylloides Dahlst. : également
présent dans l’Eifel centr. [C. Reisch & M. Schmid, Flor.
Rundbr. 34(2) : 111-116, 2001].
• 766 – Taraxacum palustre (Lyons) Symons : également
présent dans l’Eifel centr., près de Schönecken (comm. R.
Hand 05.2004).
• 767 – Taraxacum delanghei v. Soest : également présent dans le Mar. mér. (comm. J.P. Matysiak 01.2009).
• 767 – Taraxacum hollandicum v. Soest : également présent dans le Tert. Par. (comm. J.P. Matysiak 01.2009).
• 767 – Taraxacum ciliare v. Soest : également présent dans le Mar. mér. et le Boul. (comm. J.P. Matysiak
01.2009 et B. Toussaint 12.2004).
• 767 – Taraxacum udum Jord. : également présent dans
le Tert. Par. (comm. J.P. Matysiak 01.2009).
• 771 – Sonchus palustris L. : en Camp. semble être limité à la partie occidentale du district (AFB : 843 ; ANF-2 :
296).
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
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• 772 – Lactuca saligna L. : probablement disparu du
territoire de la Nouvelle Flore, à l’exception peut-être du
Lorr. (vallée de la Moselle au Grand-Duché de Luxembourg) où il est « critically endangered » (G. Colling,
Ferrantia 42 : 35, 2005) (cf. aussi : R. van der Meijden,
Heukels’ Fl. Nederl., ed. 23 : 629, 2005 ; AFB : 763).
• 774 – Crepis sancta (L.) Bornm. subsp. nemausensis
(Vill.) Babc. : après une extension remarquable dans les
années 1960-1970, a presque totalement disparu dès le début des années 1980 (Pic. mér., Lorr., Champ., Tert. Par.)
et est devenu RR partout (comm. B. Toussaint 12.2008).
• 775 – Crepis polymorpha Pourr. : C-AC dans le Boul.
(au lieu de AR) (comm. B. Toussaint 12.2008). Dans le
Pic. et le Brab., plus fréquent dans la partie occidentale de
ces districts (AR) (AFB : 318 ; AFF : 137).
• 775 – Crepis pulchra L. : trouvé récemment à Cardonette, en Pic. mér. (à considérer comme indigène ou, plus
vraisemblable, anciennement naturalisé) (J.M. Lecron, Le
Jouet du Vent 22 : 3, 2010).
• 780 – Hieracium aurantiacum L. : espèce en extension
et R-RR (au lieu de RR) dans l’entièreté du territoire de
la Nouvelle Flore (p.ex. AFB : 463 ; J. Saintenoy-Simon,
Adoxa 55-56 : 41, 2007).
• 780 – Hieracium zizianum Tausch : d’après G.H. Parent
(La Flore de l’Argonne, Biodiv. et Atlas : 22, 2002), il y a
une station en Argonne (Dombasle-en-Argonne, carrière
de la Gueulle de Lemmes). Cette donnée reste cependant
à conirmer par un spécialiste du groupe.
• 781 – Hieracium onosmoides Fries : présent dans la vallée de la Prüm près d’Oberweiler en Allemagne (Ard. or.)
(comm. R. Hand 05.2004).
• 781 – Hieracium glaucinum Jord. : plusieurs stations
dans le Fl. (ou en limite Fl./Brab.), où l’espèce est naturalisée, p.ex. à Courtrai et à Poperinge (AFB : 464).
• 781 – Hieracium wiesbaurianum Uechtr. : également
présent dans la vallée de l’Our près de Gemünd en Allemagne (Ard. or.) (comm. R. Hand 05.2004, det. G.
Gottschlich).
• 781-782 – Hieracium murorum L. : dans le Brab., plus
rare qu’indiqué dans NF5 ; donc AC-AR plutôt que C-AC
(AFB : 466-467 ; AFF : 142).
• 782 – Hieracium maculatum Schrank : connu également dans le Fl., soit RR (AFB : 466).
• 782 – Hieracium sabaudum L. : dans le Brab., ce n’est
que dans la partie centrale du district que l’espèce est AR.
Ailleurs dans ce district (notamment en France), sa présence est exceptionelle (AFB : 468 ; AFF : 143).
• 783 – Butomus umbellatus L. : AC-AR dans le Brab.
occ. (en France et en Belgique) et le Fluv. et AR dans
le Fl. (AFB : 204-205 ; AFF : 381). Du fait de sa culture
comme plante ornementale, on peut la trouver en dehors
de son aire de distribution naturelle.
• 786 – Luronium natans (L.) Rain. : dans le Lorr., du
moins à l’heure actuelle, seulement connu en Argonne à
l’étang de Belval, dans la partie occidentale du district
(jadis aussi dans les parties septentrionale et orientale)
(G.H. Parent, La Flore de l’Argonne, Biodiv. et Atlas :
24, 2002 ; idem, Adoxa hors-série 2 : 17, 2004). Toujours
présent en Camp. (R) et Fl. (RR) (AFB : 559-560), Fluv.
(Pays-Bas) et Champ. (comm. L. Delvosalle). Probablement disparu des autres districts, p.ex. en Pic. mér. (vallée
de la Somme) et Tert. Par. (comm. B. Toussaint 12.2008).
• 787 – Alisma gramineum Lej. : en forte régression dans
le territoire de la Nouvelle Flore et devenu RR partout.
Existe toujours dans le Mar. (p.ex. en Zélande), en Camp.
(surtout dans sa partie septentrionale, notamment aux
Pays-Bas), Fluv., Mosan occ. (p.ex. étang de la Folie),
Lorr. et Tert. Par. (p.ex. vallée de l’Oise à Quierzy) (S.
Muller, Pl. prot. Lorr. : 42, 2006 ; AFB : 120 ; ANF-3 : 21 ;
comm. B. Toussaint 12.2008).
• 790 – Elodea canadensis Michaux : présent en Haute
Ard. (p.ex. dans le Schneifel ; cependant RR) (comm. R.
Hand 05.2004). AC-AR plutôt que AC dans le Fl., et AC
plutôt que AR-R dans le Mar. (AFB : 361 ; ANF-3 : 62 ;
AFF : 401). Egalement AC-AR dans le Pic. et le Boul.
(comm. B. Toussaint 12.2008). Son expansion dans le territoire de la Nouvelle Flore s’est manifestement arrêtée,
voire inversée aujourd’hui, au proit d’Elodea nuttallii
(Planch.) St John.
• 790-792 – Elodea nuttallii (Planch.) St John : AC-AR
plutôt que AR-R sur l’ensemble du Mar. (AFB : 362 ;
ANF-3 : 61 ; AFF : 401). Dans le Pic., il est surtout présent dans le cours inférieur de la Somme (avec quelques
localités éparses ailleurs, notamment en vallées d’Authie
et de Canche) ; il y est R-RR (et non AR-R) (comm. B.
Toussaint 12.2008).
• 792 – Stratiotes aloides L. : dans le Brab. occ. et en
Champ., limité à présent respectivement aux environs de
St.-Omer et dans la vallée de l’Aisne. Disparu du Pic. mér.
(dernière mention en 1984 à St.-Quentin) et du Tert. Par.
(AFF : 402 ; comm. B. Toussaint 12.2008).
• 792 – Vallisneria spiralis L. : dans le Lorr., RR dans
la Meuse, mais devenu AC-AR dans la Moselle (S. Muller, Pl. prot. Lorr. : 266, 2006). La première apparition
de cette espèce en Belgique remonte à 1864 (F. Verloove,
Catal. Neoph. Belg. : 84). Bien qu’elle semble en expansion localement (notamment dans la Moselle française)
elle a probablement disparu de Belgique (J. SaintenoySimon, Première liste des espèces rares, menacées et protégées de la Région Wallonne, 2006).
• 793 – Scheuchzeria palustris L. : dernière trouvaille en
Belgique (un pied seulement !) en 1974 et donc probablement disparu (AFB : 802).
• 794 – Triglochin palustris L. : dans le Lorr., pas seulement dans la partie septentrionale du district, mais aussi
plusieurs stations dans la partie orientale (G.H. Parent,
Adoxa hors-série 2 : carte p. 70, 2004 ; S. Muller, Pl. prot.
Lorr. : 261, 2006). Dans le Mar. (bien qu’en régression),
il y a des stations en dehors de la Zélande et de la partie méridionale du district, p.ex. aux environs d’Anvers
(AFB : 891-892 ; AFF : 411).
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
65
• 794 – Triglochin maritima L. : devenu AR dans le Mar.
(p.ex. AFB : 891).
• 794-796 – Najas marina L. : une trouvaille dans le Lorr.
occ. (Vaubécourt ; G.H. Parent, La lore de l’Argonne.
Biodiv. et Atlas : 26, 2002). Observé dans le Brab. pas
seulement en France , mais aussi en Belgique à Hensies
(J. Saintenoy-Simon, Première liste des espèces rares,
menacées et protégées de la Région Wallonne, 2006) et à
Webbekom au SE de Diest (Webbekom, 2006, E. Molenaar s.n., BR).
• 796 – Aponogeton distachyos L. f. : trouvé également
en Camp. (http://waarnemingen.be).
• 797 – Groenlandia densa (L.) Fourr. : encore présent
(AR-R plutôt que R-RR) dans le Brab. occ. (surtout au
contact du plateau artésien) et le Pic. occ. et mér.; (AFF :
465). Il y a aussi quelques stations dans le Champ. (n’y est
donc pas absent) (IFFB).
• 804 – Potamogeton pectinatus L. : AR plutôt que AC dans
le Fl. et le Camp. (et peu présent en Haute Camp.) (AFB :
699).
• 804 – Potamogeton acutifolius Link : il y a quelques
observations dans le Mar. (AFB : 690).
• 804-805 – Potamogeton friesii Rupr. : existe également
en Pic. mér. (vallée de la Somme à Blangy-Tronville)
(comm. B. Toussaint 12.2008). En voie de disparition
dans le territoire de la Nouvelle Flore et sans doute déjà
disparu de certains districts.
• 805 – Potamogeton trichoides Cham. et Schlecht. : AR
dans le Mar., Fl., Camp. et Fluv. (AFB : 703).
• 805 – Potamogeton pusillus L. : AC-AR dans le Mar.
(surtout dans les polders) (AFB : 702 ; AFF : 469). Pour
le Boul., il n’y a qu’une seule donnée (vallée de la Slack)
(RR au lieu de AR-R) ; l’espèce est également RR dans
le Pic. (très rares mentions, surtout dans la vallée de la
Somme), le Champ. et le Tert. Par. (comm. B. Toussaint
12.2008).
• 805-806 – Potamogeton berchtoldii Fieb. : quelques
observations dans le Mar. et même un noyau de populations dans les polders de la Flandre française (AFB : 692 ;
AFF : 465).
• 806 – Potamogeton alpinus Balb. : en Ard., existe aussi
dans le Schneifel (RR), donc pas seulement dans la partie
méridionale du district (comm. R. Hand 05.2004).
• 806 – Potamogeton praelongus Wulfen : très probablement disparu en Belgique (jadis en Camp., Brab. et Mar.).
Les seules stations dans le territoire de la Nouvelle Flore
se trouvent aux Pays-Bas (Fluv. et Camp. : RR) (AFB :
701-702 ; ANF-3 : 249 ; R. van der Meijden, Heukels’ Fl.
Nederl., 23e ed. : 95, 2005).
• 806 – Potamogeton gramineus L. : jadis dans le Brab.
(en Belgique et en Flandre française) et dans le Tert. Par.
(AFB : 696 ; AFF : 467 ; IFFB).
• 806-807 – Potamogeton natans L. : devenu RR dans le
Mar., voire disparu localement (AFB : 697 ; AFF : 467).
• 807 – Potamogeton coloratus Hornem. : sa rareté (RRR) a été conirmée dans le Mar. mér. et le Tert. Par. Egalement connu (RR) du Mar. (sauf mér., p.ex. à Blankenberge), Pic. mér. (vallée de la Somme) et Brab. (Berg).
La station découverte récemment en Camp. (Wechelderzande-Lille) n’existe plus (L. Denys et al., Dumortiera
90 : 19-24, 2006 ; comm. B. Toussaint 12.2008).
• 808 – Ruppia cirrhosa (Petagina) Grande et R. maritima L. : ces deux espèces ont probablement disparu du
littoral belge (AFB : 778-779). En France et aux PaysBas, il y a encore des stations, mais ces espèces y sont
devenues RR (AFF : 473 ; ANF-2 : 266-267 ; R. van der
Meijden, Heukels’ Fl. Nederl., 23e ed. : 90, 2005).
• 813 – Luzula sylvatica (Huds.) Gaudin : dans le Brab.,
plus rare qu’indiqué dans NF5 (AR-R plutôt que AC-AR).
Dans ce district, sa distribution est assez uniforme, bien
que plus abondant en Brab. occ. (France) (AFF : 410).
AR-R aussi dans le Tert. Par. (IFFB).
• 819-820 – Juncus ensifolius Wikstr. : cette espèce
d’Amérique du Nord, parfois cultivée comme plante ornementale, était déjà citée dans NF5 (adventice au GrandDuché de Luxembourg). Vue ces dernières années à plusieurs reprises, p.ex. à Mardyck près de Dunkerque (Mar.)
en 2008 (comm. B. Toussaint) et à Hergenrath dans la
vallée de la Gueule (Mosan) en 2006 (P. Hauteclair, LG).
• 820 – Juncus squarrosus L. : au moins deux localités en
Argonne (Lorr. occ.) (G.H. Parent, La lore de l’Argonne.
Biodiv. et Atlas : 23, 2002).
• 822 – Juncus tenuis Willd. subsp. dudleyi (Wiegand) P.
Fourn. : trouvé à nouveau dans le Mar., cette fois en Belgique (Koksijde) en 2009 (comm. M. Leten ; Koksijde,
Noordduinen, 30.07.2009, F. Verloove 7710, LG).
• 822 – Juncus gerardii Loisel. : en dehors du Mar. et du
Lorr., pas seulement adventice, mais parfois en voie de
naturalisation (AFB : 505-506).
• 823 – Juncus tenageia Ehrh. ex L. f. : il y a quelques
stations en Argonne, dans le Lorr. occ. (G.H. Parent, La
lore de l’Argonne. Biodiv. et Atlas : 23, 2002). Trouvé
également au camp militaire d’Elsenborn (Ard.), dans des
dépressions formées par les ornières laissées par les chars
(Bütgenbach, 21.08.2007, J. Lambinon 07/91, Ph. Frankard & J.-L. Gathoye, LG).
• 823 – Juncus inlexus L. : absent dans une partie du Fl.,
et donc AR-R plutôt que AC. Dans le Camp. et l’Ard., par
contre, il est plutôt R-RR que RR (AFB : 506 ; ANF-3 :
90 ; IFFB).
• 824 – Juncus iliformis L. : a existé jadis dans le Fl.
(AFB : 504-505).
• 824 – Juncus capitatus Weigel : existe toujours dans le
Camp. et pas seulement aux Pays-Bas ; découvert en 1995
à Aarschot (AFB : 502) et en 2008 près de Diest (réserve
naturelle Dassenaarde) [Anonyme, Nieuwsbrief Natuurpunt 8(3) : 11-12, 2008].
• 825 – Juncus anceps Laharpe : disparu depuis longtemps (1924) dans sa station bien connue à Knokke.
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
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Trouvé dans le Mar. en 1983 dans la réserve naturelle de
Groenendijk entre Oostduinkerke et Nieuwpoort (et y est
peut-être toujours présent, au moins dans la banque de
graines du sol). Ailleurs, parfois adventice, p.ex. sur une
digue à Willebroek en 1914-1916 (J. Lambinon, Dumortiera 40 : 41, 1988 ; AFB : 498-499).
• 828 – Dulichium arundinaceum (L.) Britton : pas revu
dans sa station dans la vallée de la Deûle (J. Lambinon,
Dumortiera 85-87 : 36, 2005) ; une naturalisation éventuelle est donc peu probable (comm. B. Toussaint).
• 829 – Eriophorum vaginatum L. : trouvé dans des pelouses plus ou moins calaminaires à Plombières (Mosan
nord-or.) (Ph. Martin et al., Nat. Mosana 63(4) : 87-96,
2010).
• 831 – Eleocharis parvula (Roem et Schult.) Link ex
Bluff, Nees et Schauer : cité dans NF5 comme « sera peutêtre observé dans le Mar. mér. ». Ceci est peu probable :
les stations les plus septentrionales se situent, d’après Y.
Guillevic & C. Lahondère (Bull. Soc. Bot. Centre-Ouest
N.S. 30 : 121-150, 1999), au S du Finistère, en France.
Cette espèce a été dès lors supprimée dans NF6.
• 831 – Eleocharis quinquelora (F.X. Hartm.) O. Schwarz :
en forte régression dans le territoire de la Nouvelle Flore.
Egalement dans le Brab. (oublié dans NF5), où l’espèce
avait jadis une série de stations et où elle existe encore à
Berg (Belgique) et dans le marais de Festubert (France)
(AFB : 360 ; AFF : 397).
• 831 – Eleocharis ovata (Roth) Roem. et Schult. : trouvé
également à Aalter (Fl.) et à Turnhout (Camp.). Dans ce
dernier district, donc pas seulement dans la partie orientale du district (AFB : 358-359).
• 831 – Eleocharis multicaulis (Smith) Desv. : encore
présent au plateau d’Helfaut, dans le Brab. occ. (France)
(AFF : 397).
• 831-832 – Eleocharis palustris (L.) Roem. et Schult. :
indiqué AC-AR pour l’entièreté du territoire dans NF5,
mais bien plus rare en Fl., Pic. et Ard. sept. (R) (AFB :
359 ; IFFB ; comm. B. Toussaint 12.2008). La distribution des deux sous-espèces reconnues dans notre territoire
devrait être précisée.
• 832 – Blysmus compressus (L.) Panzer ex Link : en
forte régression dans le territoire de la Nouvelle Flore.
Devenu RR (jadis AR-R !) dans le Mar. (encore une seule
station), Pic. (p.ex. vallée de la Somme), Mosan (p.ex.
Doische), Lorr. (S. Muller, Pl. prot. Lorr. : 60, 2006) et
Champ. (p.ex. marais de Goudelancourt à Pierrepont) (J.
Saintenoy-Simon, Première liste des espèces rares, menacées et protégées de la Région Wallonne, 2006 ; AFB :
187-188 ; AFF : 382).
• 834 – Isolepis setacea (L.) R. Brown : dans NF5, le
Mar. et Fl. n’étaient pas cités et rentraient donc dans la
catégorie « ailleurs : RR ou nul » ; or, cette espèce y est
AR (Mar.) ou R (Fl.) (AFB : 495-496 ; AFF : 398).
• 835 – Bolboschoenus maritimus (L.) Palla : dans le
Lorr., surtout dans la vallée de la Moselle et dans la région
de Château-Salins (G.H. Parent, Adoxa hors-série 2 : 21,
carte 61, 2004).
• 835 – Scirpus sylvaticus L. : existe également dans le
Mar. (RR) (AFB : 808).
• 836 – Scirpus atrovirens Willd. : découvert aussi dans le
Boul. (Bournonville : comm. B. Toussaint 09.2008) et le
Mosan mér. (camp militaire de Marche-en-Famenne : cf.
J.-L. Giot, Les Barbouillons 216 : 1-3, 2004 ; M. Lannoy,
id. : 4-6, 2004). Les populations du territoire de la Nouvelle Flore appartiennent à deux taxons distincts : subsp.
georgianus (R.M. Harper) Verloove et Lambinon (Mosan
mér., Tert. Par.) et subsp. hattorianus (Makino) Verloove
et Lambinon (Boul.) (F. Verloove & J. Lambinon, Dumortiera 104 : 34, 2014).
• 837 – Schoenoplectus mucronatus (L.) Palla : aurait été
observé (donnée douteuse) à Morbeque dans le Brab. occ.
au 19e siècle (AFF : 70).
• 838 – Cyperus lavescens L. : espèce disparue de Belgique et de la partie néerlandaise du territoire de la Nouvelle Flore. Devenu RR dans le Pic. (p.ex. Sailly-Laurette) et en Champ. (p.ex. Pierrepont et Chivres-lès-Laonnois dans les marais de la Souche) (comm. B. Toussaint
12.2008 ; AFB : 325).
• 838-839 – Cyperus esculentus L. : trouvé en 2008 à Waremme (Brab.), dans une friche sur une digue de décantation (y semble bien naturalisé) (J.-Y. Baugnée, herb. LG).
• 839 – Cyperus longus L. : en expansion dans notre territoire ; il y a plusieurs récoltes récentes dans le Fl. et
le Brab. (p.ex. E. Henrion, Adoxa 57 : 7, 2007). Deux
stations également dans le Gutland luxembourgeois
(NE-Lorr., cf. : Y. Krippel & G. Colling, Bull. Soc. Nat.
Luxemb. 109 : 63, 2008). Cette espèce est fréquemment
cultivée comme plante ornementale et est le plus souvent
à considérer comme non indigène. On ne peut exclure
cependant une extension par ornithochorie.
• 839 – Rhynchospora alba (L.) Vahl : connu aussi du
Pic. occ. (sur le plateau de Sorrus-Saint Josse près de
Montreuil). Dans NF5, indiqué pour la Haute Ard. (R)
mais pas pour le reste du district. Or, il y a plusieurs mentions récentes en Ard. française, p.ex. aux Hauts-Buttés et
au plateau de Rocroi (comm. L. Delvosalle, B. Toussaint
2008).
• 839 – Rhynchospora fusca (L.) Ait. f. : en forte régression dans le territoire de la Nouvelle Flore. Disparu du
Lorr. (Belgique et France ; n’a jamais existé au GrandDuché de Luxembourg) (S. Muller, Pl. prot. Lorr. : 224225, 2006). Il y a d’assez nombreuses stations anciennes
dans le Tert. Par. (comm. L. Delvosalle 11.2007).
• 860 – Carex davalliana Smith : en forte régression dans
le territoire de la Nouvelle Flore et présumé disparu en
Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg (J. Saintenoy-Simon, Première liste des espèces rares, menacées
et protégées de la Région Wallonne, 2006 ; G. Colling,
Ferrantia 42 : 22, 2005). En Lorraine française (surtout
Woëvre) devenu RR et très menacé (G.H. Parent, Adoxa
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
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hors-série 2 : 9, carte 30, 2004 ; S. Muller, Pl. prot. Lorr. :
78, 2006). Idem pour le Tert. Par. (p.ex. marais de Branges
à Arcy-Ste.-Restitue ; comm. B. Toussaint 07.2006) et
le Champ. (deux stations encore ; comm. L. Delvosalle
11.2007).
• 860 – Carex bohemica Schreb. : retrouvé en Camp. en
2010, dans des étangs du domaine de Bokrijk à Genk (R.
Berten & C. Nagels, Dumortiera 100 : 12-15, 2012). Disparu depuis longtemps du Tert. Par. (comm. B. Toussaint
12.2010).
• 860 – Carex divisa Huds. : encore vu sur une digue en
1999 à Oostduinkerke (Mar. belge) (AFB : 237-238).
• 860-861 – Carex arenaria L. : dans le Mar., pas seulement dans les dunes littorales mais aussi dans les polders
(AFB : 229).
• 861 – Carex brizoides L. : une station à Aalter, dans le
Fl. (AFB : 231).
• 861 – Carex praecox Schreb. subsp. praecox : la seule
station connue avec certitude en Lorr. a été détruite (G.H.
Parent, Bull. Jard. Bot. Nat. Belg. 44 : 173-185, 1974 ;
id., Adoxa hors-série 2 : 10, 2004). Existe toujours dans le
Fluv. aux Pays-Bas (ANF-1 : 77, 1980 ; B. Odé, Gorteria
25 : 25, 1999), mais au N de la limite du territoire de la
Nouvelle Flore.
• 862 – Carex cuprina (Sándor ex Heuffel) Nendtvich ex
A. Kerner : dans le Fl., plutôt AR-R que C. Dans le Boul.
beaucoup plus répandu (AC) que dans le Pic. voisin (RR).
(AFB : 233 ; comm. B. Toussaint 12.2008).
• 862 – Carex spicata Huds. : R plutôt que RR dans le
Camp. (AFB : 253).
• 863 – Carex divulsa Stokes : dans le Brab. (surtout dans
la partie centrale et orientale) et le Tert. Par. au plus R (au
lieu de RR) (AFB : 238 ; IFFB).
• 864 – Carex appropinquata C.F. Schumach. : distribution dans le Lorr. à préciser : d’après G.H. Parent (Adoxa
hors-série 2 : 9, carte 30, 2004), surtout présent dans le
nord-ouest du district. Existe aussi dans le Brab. occ., dans
le marais du Vivier de Rodignies près de Saint-Amandles-Eaux (et historiquement aussi dans les marais tourbeux alcalins de Beuvry et d’Annequin et dans le marais
d’Emmerin-Haubourdin) (comm. B. Toussaint 11.2008).
• 864 – Carex crawfordii Fernald : découvert en abondance en 2010 dans le camp militaire de Brasschaat
(Groot Schietveld, Camp.).
• 865 – Carex canescens L. : il y a quelques rares observations dans le Fl. (AFB : 232).
• 865 – Carex strigosa Huds. : dans le Brab., ce n’est que
dans la partie centrale que l’espèce est AC-AR, alors que
dans le Lorr. elle est surtout présente en Argonne, donc
dans la partie occidentale du district (IFFB ; AFB : 253254 ; AFF : 393).
• 865 – Carex pseudocyperus L. : dans le Mar., répandu en Zélande aux Pays-Bas (Mar. sept.), alors qu’il y a
quelques stations dans le Mar. belge et en Flandre fran-
çaise. Dans le Camp., visiblement plus fréquent dans la
partie occidentale du district (AFB : 249 ; AFF : 391 ;
ANF-3 : 45).
• 866 – Carex binervis Smith : dans le Fl., pas seulement
aux environs de Bruges (AFB : 230).
• 866-867 – Carex mairei Coss. et Germ. : peut-être disparu du territoire de la Nouvelle Flore, p.ex. dans sa seule
station en Lorr. (G.H. Parent, Adoxa hors-série 2 : 10,
2004). Dans le Tert. Par. (Laonnois), la dernière mention
remonte à 1985 (comm. B. Toussaint 07.2006). Signalé
cependant à plusieurs reprises dans le Nord de la France
(Picardie, Thiérache) par J.-C. Hauguel (Le Jouet du Vent
20 : 3, 2008). A conirmer pour ces localités.
• 867 – Carex viridula Michaux var. viridula : également
présent dans les polders du Mar. en Flandre française,
ainsi que dans le Pic. mér. (vallée de la Somme). Dans le
Brab., pas seulement dans la partie orientale du district.
RR dans tous ces districts (AFF : 395 ; comm. B. Toussaint 12.2008).
• 868 – Carex rostrata Stokes : il y a une série de stations
dans le Fl. (AFB : 252-253).
• 868 – Carex vesicaria L. : il y a une série de stations
dans le Fl. (AFB : 255-256).
• 869 – Carex acuta L. : en fait AC-AR (au lieu de ACR) partout, sauf en Mar., Boul., Pic. (grandes vallées) et
Brab. occ. (R-RR) (AFB : 228 ; AFF : 383 ; ANF-3 : 40).
• 869 – Carex umbrosa Host : nettement plus répandu
dans le Mosan (notamment dans l’Entre-Sambre-etMeuse, jusqu’à la Forêt de Trélon, ainsi qu’en Allemagne)
que dans l’Ard. (J.-M. Lecron, Adoxa 52-53 : 7-30, 2006).
• 869 – Carex ericetorum Pollich : une grande population a été découverte à Vance, dans le Lorr. sept. Toujours
présent (R-RR) dans le Tert. Par. Des données anciennes
(19e siècle) conirment sa présence jadis dans l’Ard. or.
(Hertogenwald) et le Fl. (Torhout) (A. Remacle et al.,
Dumortiera 91 : 7-15, 2007).
• 870 – Carex pilosa Scop. : dans le territoire de la Nouvelle Flore, connu uniquement du Lorr. méridional et
nord-oriental (G.H. Parent, Adoxa hors-série 2 : 10, carte
p. 31, 2004 ; S. Muller, Pl. prot. Lorr. : 84, 2006).
• 870 – Carex lacca Schreb. : dans le Brab., distribution
plutôt homogène dans tout le district (AFB : 241 ; AFF :
388).
• 871 – Carex limosa L. : il y avait jadis une station dans
le Mar. belge (AFB : 244-245).
• 889 – Panicum schinzii Hack. : est au moins aussi répandu dans le Camp. que dans le Fl. (R) (AFB : 644).
• 890 – Echinochloa crus-galli (L.) Beauv. : en forte
expansion et devenu C-AC dans une grande partie du territoire de la Nouvelle Flore (AFB : 353), sauf en Boul.,
Pic. sept., Ard. et Champ. (toujours AR-R) (AFF : 443).
Apparemment toujours RR dans l’Eifel centr.
• 890-891 – Echinochloa muricata (Beauv.) Fernald :
espèce longtemps méconnue [par confusion avec E. crus-
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
68
galli (L.) Beauv. ; I. Hoste, Belg. Journ. Bot. 137(2) : 163174, 2004] ; en expansion depuis les années 1970, surtout
en Fl. et Camp. (AR) (AFB : 353-354).
• 892 – Setaria pumila (Poiret) Roem. et Schult. : la répartition de cette espèce en Flandre (Belgique) est à peu
près similaire en Mar., Fl. et Camp., mais elle reste curieusement très rare en Flandre française (AFB : 826-827 ;
AFF : 461). Dans le Lorr., elle est absente dans la partie
occidentale du district (IFFB).
• 895 – Digitaria sanguinalis (L.) Scop. : dans le Pic.,
sans doute RR (IFFB).
• 895 – Digitaria ischaemum (Schreb. ex Schweigg.)
Muhlenb. : indiqué dans NF5 comme étant AC-AR dans
le Brab., mais y est plutôt R (AFB : 341 ; AFF : 442).
• 900 – Eragrostis pilosa (L.) Beauv. subsp. damiensiana
(Bonnet) Thell. : présent également en région liégeoise
(Mosan : RR) (J. Lambinon 04/535, LG).
• 901 – Danthonia decumbens (L.) DC. : dans le Boul.,
AR plutôt que R et R dans le Mar. et le Fl. (AFB : 332333 ; AFF : 441).
• 903 – Anthoxanthum aristatum Boiss. : il y avait quelques stations en Lorraine, où l’espèce est aujourd’hui présumée éteinte (G.H. Parent, Adoxa hors-série 2 : 8, 2004).
La première récolte remonte à 1881 pour la Belgique, et à
1837 pour les Pays-Bas (mais hors du territoire de la Nouvelle Flore) [F. Crépin, Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 20(2) :
97-98, 1881 ; ANF-3 : 27] (comm. I. Hoste 10.2004).
• 904 – Koeleria macrantha (Ledeb.) Schult. : est sans
doute RR dans le Brab. (au lieu de R) (AFB : 514 ; IFFB).
• 905 – Gaudinia fragilis (L.) Beauv. : trouvé en 2001
dans le Mosan à Hour (Houyet), dans une station qui
semble « naturelle » (J. Saintenoy-Simon et al., Adoxa
43/44 : 27, 2004). Il s’agit de la première trouvaille en
Belgique.
• 910 – Aira praecox L. : AC dans le Mar. (surtout dans
les dunes décalciiées), le Fl. et le Camp. (AFB : 116 ;
ANF-3 : 21 ; AFF : 429). Dans le Pic., bien présent dans
sa partie septentrionale, notamment dans le bassin minier
(AR). Egalement AR dans le Brab., le Lorr. sept. et le Tert.
Par. (IFFB).
• 910 – Aira caryophyllea L. subsp. caryophyllea : AR
dans le Mar. et le Fl. (AFB : 116-117 ; ANF-3 : 20 ; AFF :
429). Dans le Pic., bien présent dans la partie septentrionale, notamment dans le bassin minier (également AR).
• 911 – Parapholis incurva (L.) C.E. Hubbard : découvert
en 2009 dans le Fluv. belge à Rekem et Lanaken, sans
doute introduit (comm. R. Barendse 06.2009). Au moins
dans cette première localité, l’espèce est représentée par
de nombreux individus et semble bien établie.
• 913 – Elymus farctus (Viv.) Runemark ex Melderis
subsp. boreoatlanticus (Simonet et Guinochet) Melderis :
en dehors du Mar., rarement adventice en Flandre (en Belgique ainsi qu’en France) (AFB : 363-364 ; AFF : 444).
• 913 – Elymus athericus (Link) Kerguélen : il y a un certain nombre de données à l’intérieur des terres, surtout
dans le Fl., où l’espèce semble bien implantée (R). Dans
le Mar., elle est C-AC plutôt que C (AFB : 362-363).
• 921 – Alopecurus bulbosus Gouan : espèce disparue de
Belgique (jadis aussi dans le Fl.) (AFB : 126).
• 921 – Alopecurus aequalis Sobol. : plus répandu dans le
Camp. (AR) que dans le Fl. (R) (AFB : 125-126).
• 922 – Polypogon monspeliensis (L.) Desf. : est naturalisé dans le Mar. (surtout aux environs d’Anvers), plus
rarement dans le Fl. ; les autres stations sont a priori adventices (AFB : 685).
• 922 – ×Agropogon lutosus (Poir.) P. Fournier [Agrostis stolonifera L. × Polypogon monspeliensis (L.) Desf.] :
le matériel belge ainsi nommé n’appartient pas à ce nothogenre mais à Agrostis exarata Trin. (F. Verloove & J.
Lambinon, Plant Syst. Geogr. 78: 74, 2008). Or, il existe
une mention peut-être plus crédible dans le territoire de
la Nouvelle Flore, à savoir dans le Mar. français près de
Dunkerque (A. Camus, Bull. Jard. Bot. Etat Bruxelles
28(4) : 346, 1958).
• 924 – Phleum arenarium L. : également en Fl., Camp. et
Brab. (R-RR), mais généralement introduit (AFB : 662).
• 925 – Crypsis alopecuroides (Pill. et Mitterp.) Schrad. :
cette espèce a été signalée à Etaples, en baie de Canche
dans le Mar. mér. (cf. NF5). En fait, il s’agit d’un pied
minuscule de Koeleria albescens DC. [Etaple (sic), dunes
ixées, W. Fasseaux & F. Hagon, 23.06.1988, LG] !
• 928 – Agrostis canina L. : non indiqué pour le Mosan
dans NF5 (et rentrait donc dans la catégorie « ailleurs :
RR ou nul »), alors que l’espèce y est R, voire localement
AC (p.ex. dans la Fagne avesnoise). Dans le Brab., elle est
en effet R sauf dans la partie orientale du district, où elle
est RR (AFB : 113 ; AFF : 427 ; IFFB).
• 928 – Agrostis vinealis Schreb. : n’est pas RR dans le
Fl. (localement abondant, p.ex., au S de Bruges) (AFB :
115-116).
• 929 – Agrostis stolonifera L. var. pseudopungens
(Lange) Kerguélen : des plantes peut-être attribuables
à cette variété ont été signalées, sans doute introduites,
sur des sables apportés ou sur des terrils (Pic. sept., Brab.
occ.) (comm. B. Toussaint 03.2008).
• 929-930 – Agrostis gigantea Roth : distribution mal
connue, mais pourrait être plus commun qu’indiqué dans
NF5 (R dans le Fl. et le Camp.) (AFB : 114).
• 931 – Melica ciliata L. : dans le Lorr., surtout dans la
partie centrale et nord-orientale du district (S. Muller, Pl.
prot. Lorr. : 185, 2006 ; IFFB). En dehors des districts
énumérés, parfois introduit (p.ex. au Fort de Borsbeek
près d’Anvers, herb. BR).
• 931-932 – Brachypodium pinnatum (L.) Beauv. : dans
le Mar., R plutôt que RR. Dans le Brab., pas seulement sur
craie (aire de distribution plus étendue, p.ex. dans le Brab.
occ. en Flandre française) (AFB : 191 ; AFF : 433).
• 932 – Brachypodium sylvaticum (Huds.) Beauv. : on
peut regrouper les districts Fl., Camp., Ard. et le Mar. (où
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
69
il y a quelques données, en particulier en Zélande) dans
une seule catégorie (« ailleurs : R-RR ») (AFB : 191-192 ;
AFF : 434 ; ANF-2 : 86).
• 944-945 – Bromus ramosus Huds. subsp. benekenii
(Lange) Schinz et Thell. : dans le Tert. Par., sa présence
est à conirmer (comm. B. Toussaint 12.2008).
• 932 – Cynosurus cristatus L. : espèce généralement
banale (C-AC) ; plus rare localement, notamment dans
le Mar., le Fl., le Pic. or., le Brab. occ. et le Champ. où
elle est plutôt R-RR (AFB : 324 ; comm. B. Toussaint
11.2008).
• 945 – Bromus inermis Leyss. : dans l’Ard. or., pas seulement dans l’Oesling et en Allemagne (p.ex. une grande
population dans le périmètre d’une ardoisière à Martelange ; comm. A. Remacle 10.2006). Abondant dans le
Brab. occ. et centr. (AFB : 198 ; AFF : 437). Dans le Tert.
Par., semé en bordure d’autoroute et susceptible de se propager (IFFB).
• 934 – Briza media L. : serait, d’après NF5, AC dans le
Mar. et le Pic. or alors que l’espèce y est plutôt AR (AFB :
192-193 ; AFF : 434; comm. B. Toussaint).
• 935 – Poa bulbosa L. : R-RR dans le Mar. (pas seulement à l’ouest de La Panne) et pour le Fluv. (Belgique et
Pays-Bas) (AFB : 675-676 ; ANF-2 : 240).
• 935 – Poa palustris L. : R en Zélande (Mar. sept.) et
donc présent dans le Mar. ; R également pour le Brab. occ.
(p.ex. plaine de la Scarpe ; colonise aussi les terrils) et
le Fluv. (AFB : 678 ; ANF-3 : 120 ; comm. B. Toussaint
12.2008).
• 936 – Poa pratensis L. subsp. angustifolia (L.) Gaudin : existe également dans les dunes du Mar., surtout
en France (en Flandre française mais aussi dans le Mar.
mér.) ; elle y est AR-R (AFF : 459).
• 938 – Poa compressa L. : bien présent dans le Mar. (AR
plutôt que R-RR), dans les dunes mais surtout dans les
polders et dans les environs d’Anvers (AFB : 676-677 ;
ANF-2 : 241 ; AFF : 458). Semble en expansion dans le
territoire de la Nouvelle Flore, surtout en milieu urbain.
• 941 – Bromus madritensis L. : cette espèce, connue
depuis longtemps comme adventice fugace, semble localement en voie de naturalisation (F. Verloove, Dumortiera
90 : 24-26, 2006).
• 941 – Bromus racemosus L. : AC-AR dans le Boul. et
AR-R ailleurs (sauf dans le Champ. et l’Eifel centr., où
elle est RR, nulle ou disparue). Existe également dans le
Mar. (dunes et polders) et est AR-R plutôt que RR dans
le Fl. (AFB : 198-199 ; AFF : 437 ; comm. B. Toussaint
12.2008).
• 942 – Bromus secalinus L. : également dans le Mar.,
ainsi que dans l’Eifel centr., bien que R-RR partout (AFB :
200 ; IFFB ; R. Hand, Faunistik, Floristik und Naturschutz im Regierungsbezirk Trier : carte 76 p. 53, 1991).
Apparemment disparu récemment du Champ. (comm. B.
Toussaint 12.2008).
• 942 – Bromus grossus Desf. ex DC. : trouvé en 2006
dans un champ à Samer dans le Boul. (W. Vercruysse in
herb. LG). Il s’agissait de la var. glaber Spenner, la variété
la plus rare dans notre territoire (présente surtout dans le
Mosan).
• 944 – Bromus ramosus Huds. subsp. ramosus : dans
le Brab., R plutôt que RR ; AR en Pic., excepté dans la
partie orientale du district, où l’espèce est en fait RR. Il
y a également une donnée dans le Fl. (AFB : 199 ; AFF :
437 ; IFFB).
• 945 – Bromus erectus Huds. : également dans le Mar.,
dans des stations probablement naturelles (AFB : 195196 ; AFF : 436).
• 945 – Bromus diandrus Roth : dans le Mar., présent
dans la région d’Anvers, donc pas seulement sur le littoral
au S de Nieuport (AFB : 195).
• 948 – Glyceria declinata Bréb. : AC-AR dans le Boul.,
le Fl. et le Camp. Dans NF5, le Brab. rentrait dans la catégorie « ailleurs : R-RR ou nul », alors qu’elle y est au plus
AR-R (AFB : 444 ; AFF : 448).
• 948 – Glyceria striata (Lam.) A.S. Hitchc. : une deuxième station lorraine a été découverte en 2002 au bois
de Halles au SW de Stenay (G.H. Parent, Ferrantia 45 :
31, 2006). Dans le Brab. occ., aussi trouvé dans une deuxième localité (en 2008) : une grande population dans un
bois marécageux à Beuvry près de Béthune (comm. B.
Toussaint 12.2008).
• 950 – Puccinellia maritima (Huds.) Parl. : dans le Mar.,
AC-AR plutôt que C (p.ex. AFB : 720-721).
• 950 – Nardurus maritimus (L.) Murb. : existe également dans le Champ. (RR) (IFFB).
• 952-954 – Vulpia membranacea (L.) Dum. : c’est à tort
qu’on a situé, dans NF5, sa première trouvaille en Belgique vers 1979. En fait, cette espèce a été récoltée en
abondance au 19e siècle dans le Hainaut (surtout environs
d’Obourg ; Brab. occ.), où elle était probablement bien
indigène (ou du moins naturalisée) (P. Auquier, Bull. Jard.
Bot. Nat. Belg. 47 : 117-137, 1977).
• 954 – Vulpia ciliata Dum. subsp. ciliata : il y a quelques
stations dans le Mar. en France, notamment sur le littoral en Flandre française (dans la région de Calais-Dunkerque) et dans les dunes de Fort-Mahon-Plage (Mar.
mér.) ; il s’agit probablement d’une apparition récente
(pas de mentions anciennes) (AFF : 463 ; comm. B. Toussaint 12.2008). Ce taxon semble en expansion dans le territoire de la Nouvelle Flore.
• 954 – Vulpia ciliata Dum. subsp. ambigua (Le Gall)
Stace et Auquier : existe également dans le Fl. et dans le
Brab. occ. (France), probablement introduit (p.ex. sur les
terrils) (AFB : 936-937 ; AFF : 463).
• 958 – Festuca gautieri (Hack.) K. Richt. subsp. scoparia (A. Kerner et Hack.) Nyman : signalé à l’état subspontané [W. Fasseaux, Bull. Soc. Roy. Natur. Charleroi
45(2) : 26, 1992].
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
70
• 959-960 – Festuca pratensis Huds. : AR dans le Fl.
(AFB : 404).
• 964 – Festuca brevipila R. Tracey : AR dans le Camp.
comme dans le reste de la Flandre. Cette fréquence s’applique également au Mar., Brab. et Mosan ; dans les autres
districts (y compris l’Eifel centr.) elle est R-RR (AFB :
402-403 ; AFF : 445 ; comm. R. Hand 12.2004).
• 964 – Festuca marginata (Hack.) K. Richt. : d’après S.
Muller (Pl. prot. Lorr. : 134-135, 2006), surtout présent
dans la vallée de la Moselle entre Metz et le Toulois. Cette
espèce est souvent confondue avec Festuca longifolia
Thuill. subsp. pseudocostei Auquier et Kerguélen.
• 964 – Festuca longifolia Thuill. subsp. pseudocostei
Auquier et Kerguélen : existe, selon G.H. Parent (Adoxa
hors-série 2 : 13, carte 40, 2004), surtout dans la partie
nord-orientale du Lorr. (AR-R). Taxon souvent confondu
avec F. marginata (Hack.) K. Richt.
• 966-968 – Sparganium emersum Rehm. : sa répartition
en Lorr. est plus ou moins uniforme (G.H. Parent, Adoxa
hors-série 2 : carte 66, 2004).
• 968 – Sparganium natans L. : en Lorr. il y a quelques
observations en dehors de la partie septentrionale du district (G.H. Parent, Adoxa hors-série 2 : carte 66, 2004).
A existé jadis aussi dans le Brab. et le Fl. (AFB : 847 ;
AFF : 71).
• 968 – Typha ×glauca Godron (T. angustifolia L. × latifolia L.) : connu aussi dans le Brab. (p.ex. localement
abondant dans le marais audomarois ; AFF : 472) et dans
le Mosan (camp militaire de Marche-en-Famenne ; J.
Lambinon 05/592, LG).
• 972 – Acorus calamus L. : également connu des vallées
de l’Aisne et de la Marne en France (IFFB). A partir de
1998, connu aussi de la vallée de la Somme (Mar. mér.
et Pic. mér.), mais probablement introduit volontairement
(comm. B. Toussaint 12.2008).
• 974 – Wolfia arrhiza (L.) Hork. ex Wimm. : moins
rare dans le Mar. qu’indiqué dans NF5 (R plutôt que RR)
(AFB : 939-940 ; AFF : 413).
• 976 – Lemna turionifera Landolt : espèce en expansion
dans le territoire de la Nouvelle Flore, connue maintenant
aussi dans le Fl., le Camp. et le Brab. (pas uniquement en
France) [P. Wolff & J. Bruinsma, Gorteria 31(1) : 18-26,
2005 ; I. Hoste & J. Bruinsma, Dumortiera 91 : 20-22,
2007]. Découvert en 2005 dans le Mosan dans la vallée
de la Lesse (comm. L. Denys 02.2006). Contrairement
à ce qu’on a cru jusqu’il y a peu, la première trouvaille
en Europe ne remonte pas à 1965 mais déjà à la in du
19e siècle (en Scandinavie notamment ; cf. P. Wolff & J.
Bruinsma l.c.).
• 976 – Lemna minuta Humb., Bonpl. et Kunth : dans
le Mar., cette espèce n’est plus seulement localisée aux
environs d’Anvers et elle est plus fréquente qu’indiqué
dans NF5 (AR plutôt que RR) (AFB : 531 ; AFF : 412).
• 976 – Lemna gibba L. : beaucoup plus répandu dans le
Mar. (AC) que dans le Fl. (R) et le Fluv. (RR). En Camp.,
RR plutôt que R (bien qu’il est un peu plus répandu dans
la partie néerlandaise du district). Dans le Brab., surtout
présent dans la partie occidentale (AFB : 530 ; AFF : 411 ;
ANF-3 : 92).
• 977 – Spirodela polyrhiza (L.) Schleid. : cette espèce
n’a été signalée que récemment dans l’Oesling (Ard.),
mais y semble en légère expansion (R plutôt que RR) (Y.
Krippel & G. Colling, Bull. Soc. Natur. Luxemb. 107 :
101, 2006).
• 981 – Colchicum autumnale L. : R dans le Brab., le Pic.,
le Mar. (surtout mér. : dunes) (AFB : 299 ; AFF : 414) et
le Champ. (IFFB).
• 981 – Tulipa gesneriana L. : espèce ornementale, signalée parfois à l’état subspontané (F. Verloove, Catal.
Neoph. Belg. : 83, 2006).
• 982 – Fritillaria meleagris L. : a existé jadis aussi dans
le Brab. centr. et or. (AFB : 410-411).
• 983 – Gagea villosa (Bieb.) Sweet : au moins deux
stations dans le Brab. centr. (donc pas seulement dans le
Brab. or. aux Pays-Bas) (AFB : 417-418). Dans le territoire de la Nouvelle Flore, cette espèce est en forte régression, mais pas en voie de disparition comme indiqué dans
NF5 ; en Lorraine française, p.ex., elle est nettement plus
fréquente (S. Muller, Pl. prot. Lorr. : 141, 2006).
• 983 – Lilium martagon L. : existe également dans le
Lorr. sept., où il est naturalisé (G.H. Parent, Adoxa horssérie 2 : 16 et 48, 2004).
• 985 – Polygonatum odoratum (Mill.) Druce : il y a une
donnée pour le Mar. belge (réserve naturelle du Westhoek
à La Panne, 1992). Jadis aussi dans le Brab. centr. et le Pic.
mér. (AFB : 682 ; IFFB ; comm. B. Toussaint 12.2008).
• 985 – Maianthemum bifolium (L.) F.W. Schmidt : cette
espèce est pratiquement absente à l’ouest du méridien
de Paris. Elle est absente, p.ex., dans le Boul. et le Mar.
(sauf en Zélande, aux Pays-Bas) et RR dans le Brab. occ.
(AFF : 416 ; IFFB) et dans le Fluv. (ANF-3 : 101).
• 985-986 – Ornithogalum umbellatum L. : dans le Mar.,
AR-R (AFB : 635-636 ; ANF-3 : 113 ; AFF : 417). Les
deux sous-espèces reconnues dans le territoire de la Nouvelle Flore devraient être considérées séparément.
• 986 – Ornithogalum pyrenaicum L. : découvert en
2006 le long d’un chemin forestier à Chaumont-Gistoux
(Brab. centr.) (J. Saintenoy-Simon et al., Adoxa 52/53 :
62, 2006).
• 987-988 – Hyacinthoides non-scripta (L.) Chouard
ex Rothm. : une mention de cette espèce dans NF5 dans
l’Ard. à Nassogne résulte d’une confusion avec H. ×massartiana Geerinck (J. Duvigneaud & J. Saintenoy-Simon,
Adoxa 39 : 20, 2003). A l’ouest de la ligne Malines-Gembloux-Namur, cette espèce est C-AC (plutôt que C) (p.ex.
AFB : 479).
• 988 – Hyacinthoides ×massartiana Geerinck : il faudrait ajouter la région bruxelloise (Brab. centr.) comme
zone de naturalisation, d’où ce nothotaxon est d’ailleurs
décrit [AFB : 478-479, sub H. hispanica (Mill.) Rothm.].
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
71
• 990 – Paris quadrifolia L. : en Ard. surtout présent dans
les vallées (IFFB).
• 994 – Allium scorodoprasum L. : dans le Fluv. également en Belgique (AFB : 123). Son indigénat dans le
territoire de la Nouvelle Flore est douteux, bien que les
auteurs néerlandais la considèrent comme indigène dans
les vallées des grands leuves aux Pays-Bas (R. van der
Meijden, Heukels’ Fl. Nederl., 23e ed. : 127, 2005).
• 995-996 – Galanthus nivalis L. var. nivalis : en dehors
des districts Brab. et Mosan, R-RR plutôt que RR (p.ex.
AFB : 418-419).
• 997 – Gladiolus italicus Mill. : il y a deux nouvelles
localités dans le Lorr. nord-occidental, comme « adventice occasionnelle » (G.H. Parent, Adoxa hors-série 2 : 14,
2004). On peut se demander si l’aire de cette espèce n’est
pas en extension.
• 998 – Iris pumila L. : disparu depuis longtemps de
l’Entre-Sambre-et-Meuse, mais découvert récemment
sur le mur du château de Waulsort dans la vallée de la
Meuse (Mosan) (http://waarnemingen.be/waarneming/
view/64581855).
• 1005 – Cephalanthera rubra (L.) L.C.M. Rich. : existe
dans le Mosan en dehors de la vallée de la Lesse, p.ex. à
Belvaux (ravin du Colébi) (D. Tyteca, Atlas des Orchidées de Lesse et Lomme, 2008).
• 1011 – Spiranthes aestivalis (Poiret) L.C.M. Rich. :
jadis aussi dans le Brab. occ. en France (AFF : 71).
• 1011 – Spiranthes spiralis (L.) Chevall. : disparu du
Boul., Fl., Camp., Mosan, Lorr. et Tert. Par. (AFB : 854855 ; S. Muller, Pl. prot. Lorr. : 245, 2006 ; comm. B.
Toussaint 12.2008). Par contre, sa présence a été conirmée récemment dans le Mar. mér. (pré communal d’Ambleteuse), le Mar. sept., le Brab. or. (R. van der Meijden,
Heukels’ Fl. Nederl., 23e ed. : 108, 2005) et le Pic. mér.
(coteau de Bofles à Noeux-les-Auxi).
• 1011 – Limodorum abortivum (L.) Swartz : R plutôt que
RR dans le Lorr. (S. Muller, Pl. prot. Lorr. : 171, 2006).
Dans le Mosan occ. (vallée du Viroin) et en Champ. probablement disparu (comm. B. Toussaint 12.2008).
• 1012 – Goodyera repens (L.) R. Brown : cette espèce
connaît une nette régression dans le territoire de la Nouvelle Flore, surtout depuis les années 1980 (p.ex. D. Tyteca, Atlas des Orchidées de Lesse et Lomme : 109, 2008 ;
id., Les Barbouillons 250 : 27, 2009).
• 1012 – Liparis loeselii (L.) L.C.M. Rich. : existe dans
deux localités dans la vallée de la Somme dans le Pic.
mér. (comm. B. Toussaint 12.2008). Conirmé récemment
aussi dans le Mar. (près d’Anvers) (G. Spanoghe et al.,
Dumortiera 95 : 1-3, 2008).
• 1013 – Platanthera ×hybrida Brügger [P. bifolia (L.)
L.C.M. Rich. × chlorantha (Cust.) Reichenb.] : indiqué
dans NF5 pour le Brab. or., Mosan et Lorr., mais peut-être
plus répandu. D’après D. Tyteca (Atlas des Orchidées de
Lesse et Lomme : 116, 2008) présence de nombreux individus localement.
• 1013-1014 – Platanthera bifolia (L.) L.C.M. Rich. :
existe toujours dans le Fl. (AFB : 673-674).
• 1014 – Pseudorchis albida (L.) Á. et D. Löve : espèce
retrouvée en Belgique : il y a plusieurs stations dans
le camp militaire d’Elsenborn (Ard. nord-or.), où elle
semble même en légère expansion (J. Saintenoy-Simon et
al., Adoxa 43/44 : 3-57, 2004).
• 1014 – Gymnadenia conopsea (L.) R. Brown : indiqué
dans NF5 comme étant AR dans le Brab. or. (sur craie).
Or, il est RR dans la totalité du district (AFB : 450-451 ;
AFF : 422).
• 1016 – Ophrys apifera Huds. : observé de façon sporadique en dehors des districts énumérés, mais alors souvent
éphémère (AFB : 626-627).
• 1017 – Himantoglossum hircinum (L.) Spreng. : R plutôt que RR dans le Mar. (surtout le long du littoral de la
Flandre française (AFB : 469-470 ; AFF : 423). AR dans
le Lorr. (F. Dusak & D. Prat, Atl. Orch. Fr., 2010).
• 1020 – Orchis anthropophora (L.) All. : a existé jadis
dans le Brab. centr. (région bruxelloise) (AFB : 628-629).
• 1020 – Orchis mascula (L.) L. : il y a aussi quelques
rares observations dans le Brab. occ. en France (donc pas
seulement dans la partie orientale du district) (AFF : 425).
• 1021 – Anacamptis pyramidalis (L.) L.C.M. Rich. :
dans le Mosan, R au lieu de RR (J. Saintenoy-Simon et
al., Adoxa 43-44 : 8, 2004).
• 1026 – Dactylorhiza praetermissa (Druce) Soó : trouvé
récemment dans l’Eifel centr. (comm. R. Hand 05.2004).
• 1027 – Dactylorhiza fuchsii (Druce) Soó : AC dans le
Boul. (présent dans presque chaque maille !) et le Tert.
Par. (au moins dans la partie Laonnois), AR en Pic., Brab.
(sauf occ.), Mosan et Lorr. sept., et R dans le Mar., le
Brab. occ. et le Lorr. (sauf sept.). RR ou absent dans les
autres districts (AFB : 329 ; AFF : 420 ; comm. B. Toussaint 12.2008).
• 1027 – Dactylorhiza maculata (L.) Soó : cette espèce
est bien présente en Argonne (Lorr. occ.) (G.H. Parent, La
lore de l’Argonne. Biodiv. et Atlas : 16, 200).
Références
Anon. (2013) – Atlas de la Flore Lorraine. Strasbourg, Editions
Vent d’Est.
Delvosalle L. (2010) – Atlas loristique IFFB : France NW. N
et NE. Belgique-Luxembourg: Ptéridophytes et Spermatophytes. Bruxelles, chez l’auteur. [2 volumes + 1 CD.]
Delvosalle L., Duvigneaud J., Lambinon J. & De Langhe J.-E.
(1988) – Mises au point chorologiques. Dumortiera 40 : 2347.
Lambinon J. (coll. V. Boullet, L. Delvosalle & J. Duvigneaud)
(1998) – La troisième édition de la version néerlandaise de
la lore de la Belgique et des régions voisines : commentaires
taxonomiques, nomenclaturaux et chorologiques. Dumortiera 70-71 : 2-44.
Lambinon J. (coll. V. Boullet, B. Toussaint, D. Mercier, P. Dardaine, R. Hand, F. Verloove, L. Andriessen, C. Nagels & D.
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
72
Geerinck) (2005) – La cinquième édition de la « Nouvelle
Flore » de la Belgique et des régions voisines : commentaires
taxonomiques, nomenclaturaux et chorologiques. Dumortiera 85-87 : 1-94.
(1980-1989) – Atlas van de Nederlandse Flora. Vol. 1 : Uitgestorven en zeer zeldzame planten, Vol. 2 : Zeldzame en
vrij zeldzame planten, Vol. 3 : Minder zeldzame en algemene
soorten. Amsterdam, Kosmos.
Lambinon J., Delvosalle L., Duvigneaud J. (coll. Geerinck D.,
Lebeau J., Schumacker R. & Vannerom H.) (2004) – Nouvelle Flore de la Belgique, du Grand-Duché de Luxembourg,
du Nord de la France et des Régions voisines. Cinquième
édition. Meise, Jardin botanique national de Belgique.
Saintenoy-Simon J. (& coll.) (2006) – Première liste des espèces
rares, menacées et protégées de la Région Wallonne (Ptéridophytes et Spermatophytes). Version 1 (7/3/2006). [http://
biodiversite.wallonie.be/fr/plantes-protegees-et-menacees.
html?IDC=3076]
Lambinon J., Delvosalle L., Duvigneaud J. & De Langhe J.-E.
(1994) – Notes taxonomiques, nomenclaturales et chorologiques relatives à la quatrième édition de la « Nouvelle
Flore » de la Belgique et des régions voisines. 2. Données
chorologiques. Dumortiera 58-59 : 3-27.
Tison J.-M. & de Foucault B. (2014) – Flora Gallica. Flore complète de la France. Mèze, Editions Biotope. [Sous presse]
Lambinon J. & Verloove F. (coll. Delvosalle L., Toussaint B.,
Geerinck D., Hoste I., Van Rossum F., Cornier B., Schumacker R., Vanderpoorten A. & Vannerom H.) (2012) – Nouvelle
Flore de la Belgique, du Grand-Duché de Luxembourg, du
Nord de la France et des Régions voisines. Sixième édition.
Meise, Jardin botanique national de Belgique.
Mennema J., Quené-Boterenbrood A.J. & Plate C.L. (eds.)
Toussaint B., Mercier D., Bedouet F., Hendoux F. & Duhamel
F. (2008) – Flore de la Flandre française. Bailleul, Centre
régional de phytosociologie agréé Conservatoire botanique
national de Bailleul.
Van Landuyt W., Hoste I., Vanhecke L., Van den Bremt P., Vercruysse W. & De Beer D. (2006) – Atlas van de lora van
Vlaanderen en het Brussels gewest. Brussel/Meise, INBO,
Nationale Plantentuin van België en Flo.Wer.
Vreeken B. (2011) – Nieuwe atlas van de Nederlandse lora.
Nijmegen, Floron.
F. Verloove & J. Lambinon, La Nouvelle Flore, 6e édition : commentaires chorologiques [Dumortiera 104/2014 : 41-73]
73
Casuals omitted from the sixth edition of Nouvelle Flore
de la Belgique
Filip VerLooVe1*, Ivan Hoste1 and Jacques Lambinon2
Botanic Garden Meise, Nieuwelaan 38, B-1860 Meise, Belgium
Université de Liège, Institut de Botanique, Sart Tilman B22, B-4000 Liège, Belgique
*
[ilip.verloove@br.fgov.be]
1
2
Résumé. – Taxons supprimés dans la sixième édition de la Nouvelle Flore de la Belgique.
Une liste comprenant les noms de 321 taxons non indigènes supprimés de la sixième édition
de la Nouvelle Flore de la Belgique est présentée et accompagnée de commentaires. La plupart des suppressions concernent des taxons non revus en Belgique depuis 1950. D’autres
se rapportent à des erreurs de détermination ou à des taxons pour lesquels aucune référence
iable (herbiers, littérature) n’a été retrouvée.
Samenvatting. – Exoten geschrapt in de zesde editie van de Nouvelle Flore de la Belgique. De namen van 321 niet-inheemse taxa die geschrapt werden in de zesde editie van de
Nouvelle Flore de la Belgique worden opgesomd en deze lijst wordt van commentaar voorzien. In de meeste gevallen betreft het soorten die in België niet meer werden waargenomen
na 1950. Andere schrappingen hebben betrekking op determinatiefouten of op taxa waarvoor
geen enkele controleerbare referentie (herbarium, literatuur) werd teruggevonden.
Aliens in the Nouvelle Flore
The loristic composition of a given area is very dynamic
and permanently inluenced by numerous factors, e.g. the
increase or decrease of populations, the continuous introduction of neophytes, the naturalization of some of these
recent arrivals, and the extinction of native species. At the
same time – as a result of changing taxonomic insights, the
publication of new monographs, and improved identiication keys – the knowledge about the composition of the
Belgian lora has been constantly evolving. Moreover, the
focus of ield botanists has considerably changed during
the past decades and this evidently affects our knowledge
as well: for instance, more attention has been increasingly paid to garden escapes, the lora of urban habitats,
the weed lora of containers in garden centres and several other aspects of our non-native lora; see for instance
http://www.loraofbrussels.be/loraofbrussels/ (based on
Allemeersch 2006), Hoste et al. (2009), Verloove (2013)
and Verloove et al. (2007). All of this continuously necessitates important updates in the consecutive editions of
the Belgian Flora.
In October 2012 the sixth edition of the Nouvelle Flore
de la Belgique, du Grand-Duché de Luxembourg, du
Nord de la France et des Régions voisines (Lambinon &
Verloove 2012; hereafter Nouvelle Flore) was published.
From the very irst edition of this Flora (De Langhe et al.
1973) all native, more or less widely naturalized and frequently encountered casuals or escapes could be keyedout. For the sake of completeness rare aliens were always
Dumortiera 104/2014 : 74-82
listed with the corresponding families or genera. These
lists were cumulative: in each new edition newly discovered aliens were added while all the old ones were kept on
the list. As a consequence the lists evidently lengthened
edition after edition. For instance, in the ifth edition of
the Nouvelle Flore (Lambinon et al. 2004) the list of alien
Poaceae (a family known to be particularly rich in alien
species), exclusively restricted to genera not treated in detail in the Flora, included more than 75 species. Tens of
other alien grasses were moreover listed with the corresponding genera (e.g. more than 20 species of Eragrostis).
The Nouvelle Flore and the Manual of the Alien
Plants of Belgium
In recent years much attention has been paid to the nonnative Belgian lora. Old herbarium collections were critically revised with the help of recent international taxonomic literature. Field work in the entire territory of the
Nouvelle Flore enabled us to better document the constant inlux of aliens in various habitats and their various
vectors of introduction. In 2006, participation in the INPLANBEL project, supported by the Belgian Federal Ofice for Scientiic, Technical and Cultural Affairs (OSTC)
resulted in the publication of an exhaustive Catalogue of
Neophytes in Belgium (1800-2005) (Verloove 2006).
After publication of the paper version, the species list
of the Catalogue has been permanently kept up-to-date
and is available online at the website of the Manual of the
Alien Plants of Belgium (http://alienplantsbelgium.be).
74
Since the entire list of Belgian aliens can be consulted on
the Internet, it no longer seemed necessary to reproduce it
completely in the Nouvelle Flore. Moreover, without additional information to permit identiication of these species, such lists of exotics are of little use to ield botanists.
It was therefore decided to remove from the sixth edition
of the Nouvelle Flore (Lambinon & Verloove 2012) all
aliens that were recorded in Belgium prior to 1950 only.
Likewise, ephemeral aliens that have been recorded in the
territory of the Nouvelle Flore but not in Belgium were
removed, even when they were observed after 1950. In
this way, numerous less relevant or even irrelevant names
of taxa were deleted from the Nouvelle Flore, including
those of many species that were introduced in Belgium
only a long time ago and exclusively with imported wool.
A series of other exceptional, historically introduced aliens, often originating from areas that are no longer important as sources of exotics, were also eliminated.
Part of the information on these omitted casuals was already published elsewhere (e.g. Verloove 2006, Verloove
& Lambinon 2008). However, after the publication of the
sixth edition of the Nouvelle Flore it seemed useful to provide a complete overview of these species (see annex).
A mere snapshot
The removal of 321 non-native taxa with a limited relevance for the ield botanist emphasizes the essence of the
Nouvelle Flore, namely providing information on the current lora of Belgium and adjacent areas. A large majority
of the omitted taxa will probably not appear again in Belgium in the near future, simply because their main vectors
of introduction do no longer exist. This particularly holds
true for the numerous wool aliens that were repeatedly
seen, up to the 1970s, in the valley of Vesdre river in the
surroundings of Verviers.
The changing dynamics of our lora, as described in the
introduction of this paper, will of course not cease. After
the completion of the manuscript for the sixth edition of
the Nouvelle Flore some of the omitted aliens were once
again recorded in Belgium, for example Arctotheca calendula, Eragrostis pectinacea and Trisetum paniceum (all
seen as grain aliens in 2012; observations F.V.), Centaurea dealbata (Châtelineau 2013; comm. M. Lannoy), Sedum sediforme (Ampsin 2013; comm. J.-Y. Baugnée) and
Cuscuta epilinum (recently seen alongside river Maas;
Barendse 2012). If criteria for inclusion in the next edition of the Nouvelle Flore remain unchanged, these aliens
need to be inserted again in a future edition of the Flora.
In two cases (Heteranthemis viscidehirta and Pholiurus pannonicus) a reliably identiied herbarium collection
was recovered after publication of the sixth edition of the
Nouvelle Flore. These aliens can therefore be reinstated
as well.
A few taxa that are not listed in the annex require some
additional comment. All Belgian claims for ×Agropogon
lutosus turned out to be attributable to Agrostis exarata
(Verloove & Lambinon 2008). However, this hybrid tax-
on was recently seen in the French part of the Maritime
district and thus inally upheld. The name Smilax rotundifolia appeared in both the ifth and sixth editions of the
Nouvelle Flore but it was erroneously referred to as S.
excelsa by Verloove & Lambinon (2008). Finally, in the
past decades no progress at all was made on the genus
Taraxacum in Belgium. Some alien species of Taraxacum, all with a very obscure status and distribution, were
omitted from the sixth edition of the Nouvelle Flore but
not included in the annex.
New topics studied by ield botanists, for instance new
or previously poorly studied vectors of introduction, can
produce remarkable records. Beside aliens that are newly
reported from Belgium, aliens that were historically associated with introduction mechanisms that no longer exist (e.g. wool aliens) have popped up again in Belgium
in the past few years. For instance, a recent painstaking
inventory of the weed lora associated with plant containers introduced from the Mediterranean area (olives,
palms, igs, etc.), yielded several alien species that had
not been recorded after 1950, such as Aster squamatus,
Carrichtera annua, Galium murale, Lathyrus angulatus,
Mesembryanthemum nodilorum, Plantago sempervirens
and Rumex bucephalophorus (Hoste et al. 2009, Hoste
2013; unpublished data I.H.). Moreover, some of these
container aliens are not rare at all.
Bonsai trees constitute another segment of the horticultural trade. A typical weed associated with this trade is
Centipedia minima, a tiny Asteraceae formerly introduced
as a wool alien in Belgium but not seen since 1911.
The relevance for aliens checklists of exotics that are
merely found as stowaways that arrive in plant containers
or with bonsai trees is open to discussion (Hoste 2013).
Whether one-off oddities from these categories of aliens
should be included in future editions of the Nouvelle
Flore may be questioned. However, such records perfectly illustrate the phenomenon of ‘non-natural’, human
induced dispersal of plants and animals over shorter or
longer distances. These movements are characteristic of
the ‘Global Village’ created by intercontinental transportation networks and cannot be ignored by students of the
current and evolving lora of Belgium. Each new edition
of the Nouvelle Flore inevitably has to cope with this topic of ‘new’ and ‘old’ exotics. The work is never inished.
The omitted taxa
The annex includes all taxa from the ifth edition that
were no longer upheld in the sixth edition of the Nouvelle
Flore. In total, this concerns 321 taxa.
The names in the annex are those from the ifth edition
of the Nouvelle Flore (Lambinon et al. 2004). In some
cases these names have become out-of-date for nomenclatural or taxonomical reasons (e.g. Chenopodium multiidum, Melilotus siculus and Trigonella glabra). For such
taxa the currently accepted name is added in the column
‘Remark’. Some of the omitted taxa were fully treated in
the ifth edition (i.e. included in the identiication keys
F. Verloove et al., Casuals omitted from the sixth edition of Nouvelle Flore [Dumortiera 104/2014 : 74-82]
75
and with a species account); these are given in bold face.
Comments provided in the column ‘Remark’ exclusively
refer to the rejected name mentioned in the irst column.
The reasons for the removal of a given taxon can be
manyfold. We distinguish seven different categories, the
irst by far being the most important one:
• <1950 [254 taxa]: all veriied records are prior to 1950.
• E / <1950 (Error) [15 taxa]: erroneously included name;
the correct name (see column ‘Remark’) is not included
in the sixth edition of the Nouvelle Flore since it refers to
a taxon that was only recorded in Belgium prior to 1950.
• E / >1950 (Error) [17 taxa]: erroneously included name;
the correct name (see column ‘Remark’) is included in the
sixth edition of the Nouvelle Flore since at least a part of
the available herbarium material has been collected after
1950. See Verloove & Lambinon (2008) for additional information on taxa from this category.
• NiB (Not in Belgium) [5 taxa]: never reliably recorded
in Belgium; within the territory covered by the Nouvelle
Flore only known from records outside Belgium.
• ? [12 taxa] and *? [14 taxa]: primary source unknown;
no herbarium collection available for conirmation. Some
of the taxa from this category were apparently initially
introduced by De Langhe et al. (1967) but it remains unclear on which basis; see Verloove & Lambinon (2008).
An asterisk precedes the question mark of those 14 taxa.
The remaining 12 taxa were probably introduced last minute by one of the authors of the previous editions for an
unknown reason.
• Wrongly omitted [3 taxa]: taxa omitted for which, after completion of the manuscript of the sixth edition of the
Nouvelle Flore, a reliably identiied collection from after
1950 was recovered.
• Uncertain [1 taxon]: a herbarium collection is available but the material is insuficient and does not warrant
an accurate identiication; taxon not taken into account by
Verloove (2006) either.
lorakartering. Meise, Nationale Plantentuin van België.
[Studie in opdracht van het Brussels Instituut voor Milieubeheer, Afdeling Groene Ruimten.]
Barendse R. (2012) – Cuscuta epilinum (vlaswarkruid) voor het
eerst sinds 1938 weer waargenomen in België, nu als neofyt.
Dumortiera 101: 48-49.
De Langhe J.E., Delvosalle L., Duvigneaud J., Lambinon J.,
Lawalrée A., Mullenders W. & Vanden Berghen C. (1967)
– Flore de la Belgique, du Nord de la France et des Régions
voisines. Liège, Editions Desoer.
De Langhe J.E., Delvosalle L., Duvigneaud J., Lambinon J. &
Vanden Berghen C. (1973) – Nouvelle Flore de la Belgique,
du Grand-Duché de Luxembourg, du Nord de la France et
des Régions voisines (Ptéridophytes et Spermatophytes).
Bruxelles, Jardin botanique national de Belgique.
Hoste I. (2013) – Olijfbomen, palmen en tuincentra: een inleiding tot de containerloristiek. Dumortiera 102: 10-16.
Hoste I., Verloove F., Nagels C., Andriessen L. & Lambinon J.
(2009) – De adventievenlora van in België ingevoerde mediterrane containerplanten. Dumortiera 97: 1-16.
Lambinon J. (1957) – Valeriana pyrenaica L. en Belgique. Bull.
Soc. Roy. Bot. Belg. 89: 107.
Lambinon J., Delvosalle L., Duvigneaud J. (2004) – Nouvelle
Flore de la Belgique, du Grand-Duché de Luxembourg, du
Nord de la France et des Régions voisines (Ptéridophytes et
Spermatophytes). Cinquième édition. Meise, Jardin botanique national de Belgique.
Lambinon J. & Verloove F. (2012) – Nouvelle Flore de la Belgique, du Grand-Duché de Luxembourg, du Nord de la
France et des Régions voisines. Sixième édition. Meise, Jardin botanique national de Belgique.
Meerts P. (1985) – La lore adventice d’un chantier du métro à
Bruxelles. Dumortiera 32: 1-11.
Verloove F. (2006) – Catalogue of neophytes in Belgium (18002005). Meise, Jardin botanique national de Belgique. [Scripta Botanica Belgica 39.]
Verloove F. (2013) – Het genus Cotoneaster (Rosaceae) in het
wild in België: een voorlopig overzicht. Dumortiera 103: 329.
References
Verloove F. & Lambinon J. (2008) – Neophytes in Belgium: corrections and adjustments. Syst. Geogr. Pl. 78: 63-79.
Allemeersch L. (2006) – Opmaak van een volledige loristische
inventaris van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest en een
Verloove F., van der Ham R. & Denters T. (2007) – Exotische
muurvarens in België en Nederland. Dumortiera 92: 1-16.
F. Verloove et al., Casuals omitted from the sixth edition of Nouvelle Flore [Dumortiera 104/2014 : 74-82]
76
Annex. – Alphabetical list of taxa that are non-native to Belgium and that were omitted in the sixth edition of the Nouvelle Flore de la Belgique (Lambinon & Verloove 2012). See the text (under ‘The omitted taxa’) for details on the criteria used to distinguish the categories. In
the second column ‘Page’ refers to the ifth edition of the Nouvelle Flore.
Name taxon
Achillea lanulosa Nutt.
Achillea setacea Waldst. et Kit.
Aegilops speltoides Tausch
Aegilops triuncialis L.
Aegilops ventricosa Tausch
Agrimonia repens L.
Alchemilla hoppeana (Reichenb.) D. Torre
Alternanthera caracasana Humb., Bonpl. et Kunth
Alternanthera paronychioides A. St. Hil.
Alternanthera pungens Humb., Bonpl. et Kunth
Alyssum simplex Rudolphi
Amaranthus acutilobus Uline et Bray
Amaranthus capensis Thell.
Amaranthus clementii Domin
Amaranthus dinteri Schinz var. uncinatus Thell.
Page
716
716
876
876
876
348
351
166
166
166
263
168
168
168
170
Amaranthus macrocarpus Benth.
Amaranthus mitchellii Benth.
Amphibromus neesii Steud.
Amsinckia eastwoodiae Macbr.
Amsinckia intermedia Fisch. et C.A. Mey.
Amsinckia retrorsa Suksd.
Anacyclus valentinus L.
Anchusa ovata Lehm.
Anthemis hyalina DC.
Antinoria agrostidea (DC.) Parl.
Apera intermedia Hack.
Aptenia cordifolia (L. f.) Schwantes
Arctotheca calendula (L.) Levyns
Aristida echinata Henrard
Artemisia ludoviciana Nutt.
Artemisia pontica L.
Asperula laevigata L.
Asperula taurina L.
Asperula tinctoria L.
Asphodelus tenuifolius Cav.
Aster squamatus (Spreng.) Hieron.
170
170
876
551
551
551
694
561
715
876
917
120
694
876
720
720
660
660
660
966
697
Asteriscus aquaticus (L.) Less.
Asterolinum linum-stellatum (L.) Duby
Astragalus boeticus L.
Astragalus cymbicarpos Brot.
Astragalus onobrychis L.
Astragalus pelecinus (L.) Barneby
Astragalus stella L.
Athanasia trifurcata L.
Atriplex eardleyae Aell.
Atriplex pseudocampanulata Aell.
Avena brevis Roth
Avena hispanica Ard.
Avena madritensis Baum
Bassia lanilora (S.G. Gmel.) A.J. Scott
Beta macrocarpa Guss.
Beta trigyna Waldst. et Kit.
Bidens bipinnata L.
Blumenbachia insignis Schrad.
694
297
388
388
388
388
388
694
164
164
896
896
896
155
162
162
713
211
Category Remark
NiB
<1950
NiB
<1950
<1950
<1950
E / <1950 Corrected name: Alchemilla conjuncta Bab.
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950 Current name: Amaranthus capensis Thell. subsp.
uncinatus (Thell.) Brenan
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
NiB
?
<1950
<1950 Current name: Mesembryanthemum cordifolium L. f.
<1950
E / <1950 Corrected name: Aristida adscensionis L.
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950 Current name: Symphyotrichum subulatum (Michaux)
Nesom
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950 Current name: Biserrula pelecinus L.
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
E / >1950 Corrected name: Blumenbachia hieronymi Urban
F. Verloove et al., Casuals omitted from the sixth edition of Nouvelle Flore [Dumortiera 104/2014 : 74-82]
77
Name taxon
Boreava orientalis Jaub. et Spach
Bothriochloa decipiens (Hack.) C.E. Hubbard
Brachiaria eruciformis (Smith) Griseb.
Brachyachne tenella (R. Brown) C.E. Hubbard
Brachycome heterodonta DC.
Brassica elongata Ehrh. subsp. integrifolia (Boiss.)
Breistr.
Bromus briziformis Fisch. et C.A. Mey.
Bupleurum fontanesii Guss. ex Caruel
Bupleurum praealtum L.
Calamintha grandilora (L.) Moench
Calotis hispidula F. Muell.
Calotis lappulacea Benth.
Calystegia japonica (Thunb.) Choisy
Camelina alyssum (Mill.) Thell.
Camelina rumelica Velen.
Carduus ×theriotii Rouy
Carduus pycnocephalus L.
Carrichtera annua (L.) DC.
Carthamus leucocaulos Smith
Cenia turbinata (L.) Pers.
Page
248
884
876
876
694
278
928
500
500
580
694
694
541
268
268
735
735
248
746
694
Category Remark
<1950
<1950
<1950 Current name: Moorochloa eruciformis (Smith) Veldkamp
E / <1950 Corrected name: Brachyachne convergens (F. Muell.)
Stapf
<1950
<1950
Centaurea alba L.
Centaurea algeriensis Coss. et Durieu
Centaurea dealbata Willd.
Centaurea depressa Bieb.
Centaurea diffusa Lam.
Centaurea glaberrima Tausch
Centaurea orientalis L.
Centaurea phrygia L.
Centipeda minima (L.) A. Braun et Aschers.
Cephalaria leucantha (L.) Roem. et Schult.
Chaetotropis chilensis Kunth
Chaetotropis elongata (Humb., Bonpl. et Kunth)
Björkman
Chasmanthium latifolium (Michaux) Yates
Chenopodium macrospermum Hook. f. subsp. salsum
(Philippi) A. Tronc.
Chenopodium multiidum L.
742
742
742
742
742
742
742
742
694
677
876
876
Chloris scariosa F. Muell.
Coleostephus myconis (L.) Reichenb. f.
Conyza lechleri (Schultz-Bip.) Cabrera
Corispermum intermedium Schweigg.
Cosmos sulfureus Cav.
Cotula australis (Sieber ex Spreng.) Hook. f.
Crassula decumbens Thunb.
Crepis nicaeensis Balb.
Crypsis aculeata (L.) Ait.
Cullen cinereum (Lindl.) J.W. Grimes
Cuscuta epilinum Weihe
Cyclospermum leptophyllum (Pers.) Sprague ex Britton
et P.G. Wilson
Cynara cardunculus L.
Cynara scolymus L.
Cyperus difformis L.
Cyperus dives Delile
Cyperus virens Michaux
Dactyloctenium aegyptium (L.) Beauv.
876
694
701
155
712
694
308
765
912
381
544
493
<1950
<1950
<1950
<1950 Current name: Clinopodium grandilorum (L.) O. Kuntze
<1950
<1950
*?
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
E / >1950 Corrected name: Carthamus lanatus L.
<1950 Current name: Cotula turbinata L. / Recorded as a wool
alien only; omitted, although last collected 1951
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
?
<1950 Current name: Polypogon chilensis (Kunth) Pilger
<1950 Current name: Polypogon elongatus Humb., Bonpl. et
Kunth
<1950
<1950 Current name: Oxybasis macrosperma (Hook. f.) Fuentes
et al.
<1950 Current name: Dysphania multiida (L.) Mosyakin et
Clemants
<1950 Current name: Oxychloris scariosa (F. Muell.) Lazarides
*?
E / <1950 Corrected name: Dittrichia graveolens (L.) Greuter
E / >1950 Corrected name: Corispermum pallasii Steven
E / >1950 Corrected name: Coreopsis tinctoria Nutt.
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
694
694
828
828
828
876
*?
*?
<1950
E / <1950 Corrected name: Cyperus imbricatus Retz.
<1950
<1950
876
158
158
F. Verloove et al., Casuals omitted from the sixth edition of Nouvelle Flore [Dumortiera 104/2014 : 74-82]
78
Name taxon
Danthonia racemosa R. Brown
Page
889
Category Remark
<1950 Current name: Austrodanthonia racemosa (R. Brown) H.P.
Linder var. racemosa
<1950 Current name: Austrodanthonia setacea (R. Brown) H.P.
Linder
E / >1950 Corrected name: Datura stramonium L.
<1950
<1950
<1950
Danthonia setacea R. Brown
889
Datura pruinosa Greenm.
Daucus aureus Desf.
Daucus durieua Lange
Daucus glochidiatus (Labill.) Fisch., C.A. Mey. et AvéLall.
Desmazeria sicula (Jacq.) Dum.
Diplachne fascicularis (Lam.) Beauv.
539
519
519
519
Diplachne parvilora (R. Brown) Benth.
Diplotaxis viminea (L.) DC.
Doronicum orientale Hoffmann
877
277
731
Dorycnium pentaphyllum Scop. subsp. herbaceum
(Vill.) Bonnier et Layens
Dysphania glomulifera (Nees) P.G. Wilson
Ecballium elaterium (L.) A. Rich.
Echinaria capitata (L.) Desf.
Echinochloa turneriana (Domin) J.M. Black
Ehrharta longilora Smith
Elymus trachycaulus (Link) Gould ex Shinners
Enneapogon desvauxii Beauv.
Enneapogon scaber Lehm.
Eragrostis advena (Stapf) S.M. Phillips
Eragrostis alveiformis Lazarides
Eragrostis atrovirens (Desf.) Trin. ex Steud.
Eragrostis bahiensis Schrad. ex Schult.
Eragrostis barrelieri Daveau
Eragrostis bicolor Nees
Eragrostis chloromelas Steud.
Eragrostis ciliaris (L.) R. Brown
Eragrostis dielsii Pilger
Eragrostis elongata (Willd.) Jacq.
Eragrostis lacunaria F. Muell. ex Benth.
Eragrostis leptocarpa Benth.
Eragrostis leptostachya (R. Brown) Steud.
Eragrostis nigra Nees ex Steud.
Eragrostis obtusa (Munro ex Ficalho) Hiern
Eragrostis pectinacea (Michaux) Nees
Eragrostis plana Nees
Eragrostis planiculmis Nees
Eragrostis procumbens Nees
Eragrostis rotifer Rendle
Eragrostis trichophora Coss. et Durieu
Erigeron atticus Vill.
Erigeron philadelphicus L.
Eriochloa procera (Retz.) C.E. Hubbard
Erodium chium (L.) Willd.
Erodium ciconium (L.) L’Hérit.
Erysimum grandilorum Desf.
Euphorbia falcata L.
Galeopsis pubescens Besser
Galium murale (L.) All.
Geranium bohemicum L.
Geranium collinum Steph. ex Willd.
Geranium rivulare Vill.
381
<1950
E / >1950 Corrected name: Diplotaxis muralis (L.) DC.
E / >1950 Corrected name: Doronicum ×excelsum (N.E. Brown) C.A.
Stace
<1950
149
223
877
880
877
900
877
877
887
887
887
887
887
887
887
887
887
887
888
888
888
888
888
888
888
888
888
888
888
699
699
877
470
470
252
445
585
663
466
466
466
<1950
<1950
<1950
E / >1950 Corrected name: Echinochloa inundata Michael et Vickery
<1950
NiB
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
E / >1950 Corrected name: Erigeron acris L.
<1950
<1950
<1950
<1950
E / <1950 Corrected name: Erysimum ruscinonense Jord.
?
<1950
<1950
*?
*?
*?
876
876
<1950
<1950
Current name: Diplachne fusca (L.) Beauv. ex. Roemer.
et Schult. subsp. fascicularis (Lam.) P.M. Peterson & N.
Snow
F. Verloove et al., Casuals omitted from the sixth edition of Nouvelle Flore [Dumortiera 104/2014 : 74-82]
79
Name taxon
Geranium versicolor L.
Gilia capitata Sims
Glinus lotoides L.
Gnaphalium calviceps Fernald
Gnaphalium involucratum G. Forster
Gnaphalium undulatum L.
Page
466
546
120
704
704
704
Harpachne schimperi A. Rich.
Helianthus petiolaris Nutt.
Heliophila pusilla L. f.
Hemizonia fasciculata Torr. et A. Gray
Hemizonia pungens (Hook. et Arnott) Torr. et A. Gray
Heteranthemis viscidehirta Schott
877
711
248
694
694
694
Hieracium hirsutum Bernh. ex Froel.
Hieracium pilosum Schleich. ex Froel.
Hieracium speciosum Willd. ex Hornem.
Hordeum pusillum Nutt.
Hydrophyllum virginianum L.
Iberis gibraltarica L.
770
770
770
906
546
271
Iberis pinnata L.
Inula hirta L.
Ipomoea cairica (L.) Sweet
Ipomoea hederifolia L.
Juncus imbricatus Laharpe
Lamarckia aurea (L.) Moench
Lathyrus angulatus L.
Lathyrus clymenum L.
Lathyrus inconspicuus L.
Lathyrus sphaericus Retz.
Lavatera thuringiaca L.
Lens nigricans (Bieb.) Godr.
Leonurus sibiricus L.
Lepidium fasciculatum Thell.
Lepidium schinzii Thell.
Leptochloa mucronata (Michaux) Kunth
Linaria genistifolia (L.) Mill.
Lotus angustissimus L.
Lotus conimbricensis Brot.
Lycopus exaltatus L. f.
Madia sativa Molina
Marrubium peregrinum L.
Medicago carstiensis Wulfen
Medicago ciliaris (L.) All.
271
705
540
540
812
877
395
395
395
395
204
394
590
274
274
877
623
411
411
567
694
590
401
401
Medicago doliata Carmign.
Medicago ischeriana (Seringe) Trautv.
Medicago italica (Mill.) Fiori
401
401
401
Medicago littoralis Rohde ex Loisel.
Medicago monantha (C.A. Mey.) Trautv. subsp. incisa
(Benth.) Verloove et Lambinon
Medicago turbinata (L.) All.
Melica altissima L.
Melilotus siculus (Turra) B.D. Jackson
Mesembryanthemum nodilorum L.
Microlonchus salmanticus (L.) DC.
Misopates calycinum Rothm.
Modiola caroliniana (L.) G. Don f.
401
401
401
918
399
120
694
624
204
Category
E / >1950
<1950
<1950
E / <1950
E / <1950
<1950
Remark
Corrected name: Geranium ×oxonianum Yeo
Corrected name: Gamochaeta antillana (Urban) Anderberg
Corrected name: Euchiton sphaericus (Willd.) Holub
Current name: Pseudognaphalium undulatum (L.) Hilliard
et Burtt
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
Wrongly Specimen recently discovered in herbarium L. Delvosalle
omitted
?
<1950
<1950
<1950
*?
E / >1950 Corrected name: Iberis amara L. var. coronaria (D. Don)
Voss
<1950
<1950
E / >1950 Corrected name: Ipomoea wrightii A. Gray
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950 Current name: Malva thuringiaca (L.) Vis.
<1950
E / >1950 Corrected name: Leonurus japonicus Houtt.
<1950
<1950
?
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950 Current name: Medicago intertexta (L.) Mill. subsp. ciliaris
(L.) Ponert
<1950
<1950
<1950 Current name: Medicago tornata subsp. helix (Willd.)
Ooststr. & Reichg.
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
Current name: Melilotus messanensis (L.) All.
F. Verloove et al., Casuals omitted from the sixth edition of Nouvelle Flore [Dumortiera 104/2014 : 74-82]
80
Name taxon
Monsonia angustifolia E. Mey. ex A. Rich.
Monsonia brevirostrata R. Knuth
Muscari tenuilorum Tausch.
Myosotis sicula Guss.
Nemophila menziesii Hook. et Arnott
Neslia paniculata (L.) Desv. subsp. thracia (Velen.)
Bornm.
Nicotiana longilora Cav.
Nonea pulla DC.
Odontites viscosus (L.) Clairv.
Oenothera angustissima R.R. Gates
Oenothera cruciata Nutt. ex G. Don
Oenothera longilora L.
Oenothera oakesiana (A. Gray) Robbins ex S. Watson
et Coult.
Omphalodes linifolia (L.) Moench
Onobrychis caput-galli (L.) Lam.
Ononis mitissima L.
Orobanche lava C.F.P. Mart. ex F.W. Schultz
Panicum bulbosum Kunth
Panicum coloratum L.
Panicum decompositum R. Brown
Panicum laevinode Lindl.
Paronychia brasiliana DC.
Paspalum vaginatum Swartz
Pentaschistis airoides (Nees) Stapf
Periploca graeca L.
Phalaris angusta Nees ex Trin.
Phalaris coerulescens Desf.
Phalaris platensis Henrard ex Heukels
Pholiurus pannonicus (Host) Trin.
Page
461
461
975
560
546
268
Category Remark
<1950
<1950
?
E / >1950 Corrected name: Myosotis arvensis (L.) Hill and M. laxa
Lehm. subsp. cespitosa (C.F. Schultz) Hyl. ex Nordh.
<1950
<1950
540
550
633
422
422
423
422
<1950
<1950
E / <1950 Corrected name: Parentucellia viscosa (L.) Caruel
<1950
<1950
E / >1950 Corrected name: Oenothera afinis Cambess. ex A. St. Hill.
<1950
550
415
398
642
878
878
878
878
124
877
877
526
891
891
891
877
Piptochaetium bicolor (Vahl) Desv.
Plagiobothrys elachanthus (F. Muell.) I.M. Johnston
Plantago altissima L.
Plantago heterophylla Nutt.
Plantago myosuros Lam.
Plantago sempervirens Crantz
Poa glauca Vahl
Podolepis auriculata DC.
Polycnemum arvense L.
Polygonum plebejum R. Brown
Polypogon fugax Nees ex Steud.
Puccinellia stricta (Hook. f.) C. Blom
Pulicaria arabica (L.) Cass.
Ranunculus lanuginosus L.
Rapistrum perenne (L.) All.
Reseda crystallina Webb et Berth.
877
550
603
603
603
603
922
694
153
182
909
936
706
82
282
284
<1950
<1950
?
?
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
*?
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
Wrongly
omitted
?
Uncertain
E / >1950
<1950
<1950
*?
E / <1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
E / <1950
Rumex bucephalophorus L.
Rumex obovatus Danser
Sagittaria graminea Michaux
Salvia aethiopis L.
Salvia glutinosa L.
Sanvitalia procumbens Lam.
Scandix australis L. subsp. grandilora (L.) Thell.
Sclerolaena muricata (Moq.) Domin var. villosa (Benth.)
Ulbr.
Scolymus hispanicus L.
178
178
776
574
574
694
498
149
<1950
<1950
?
<1950
<1950
E / <1950 Corrected name: Helianthus petiolaris Nutt.
<1950
<1950
694
Current name: Zuloagaea bulbosa (Kunth) Bess
Specimen recently discovered in herbarium L. Delvosalle
Specimen too young for certain identiication
Corrected name: Plantago lanceolata L.
Corrected name: Poa nemoralis L. var. glauca Gaudin
Corrected name: Reseda lutea L. subsp. vivantii (P.
Monts.) Rovira
<1950
F. Verloove et al., Casuals omitted from the sixth edition of Nouvelle Flore [Dumortiera 104/2014 : 74-82]
81
Name taxon
Scutellaria hastifolia L.
Securigera securidaca (L.) Degen et Dörl.
Sedum anopetalum DC.
Sedum sediforme (Jacq.) Pau
Senecio gallicus Vill.
Senniella spongiosa (F. Muell.) Aell. var. holocarpa (F.
Muell.) Aell.
Sideritis lanata L.
Sigesbeckia orientalis L.
Sisymbrium strictissimum L.
Solanum linnaeanum Hepper ex Jaeger
Solanum retrolexum Dun.
Solanum scabrum Mill.
Soliva anthemifolia (Juss.) R. Brown
Soliva pterosperma (Juss.) Less.
Sporobolus caroli Mez
Stachys atherocalyx K. Koch
Stachys cretica L.
Stenotaphrum secundatum (Walter) O. Kuntze
Stipa bromoides (L.) Dörl.
Stipa capillata L.
Page
592
414
310
310
727
149
Stipa formicarum Delile
Stipa pennata L.
Taeniatherum caput-medusae (L.) Nevski var. crinitum
(Schreb.) C.J. Humphries
Thlaspi brachypetalum Jord.
Thymus marschallianus Willd.
Trachyspermum ammi (L.) Sprague ex Turrill
877
877
877
Tragus koelerioides Aschers.
Trifolium retusum L.
Trigonella glabra Thunb.
Trigonella procumbens (Besser) Reichenb.
Trigonella spinosa L.
Trigonella stellata Forssk.
Triraphis mollis R. Brown
Trisetum paniceum (Lam.) Pers.
Triticum polonicum L.
Urtica incisa Poiret
Valeriana pyrenaica L.
877
407
400
400
400
400
877
894
904
106
674
Valerianella coronata (L.) DC.
Verbascum banaticum Schrad.
Verbascum chaixii Vill.
Verbascum sinuatum L.
Verbena litoralis Kunth
676
612
612
612
562
Verbena supina L.
Veronica ceratocarpa C.A. Mey.
Vicia hybrida L.
Vicia peregrina L.
Vicia sylvatica L.
Vulpia eriolepis (Desv.) C. Blom
Vulpia ligustica (All.) Link
Vulpia octolora (Walter) Rydberg
Xanthium ambrosioides Hook. et Arnott
Zinnia linearis Benth.
562
618
391
391
391
940
940
940
710
694
Zygophyllum fabago L.
458
567
694
249
536
536
536
694
694
877
587
587
877
877
877
269
576
498
Category Remark
*?
<1950
<1950
NiB
<1950
<1950 Current name: Atriplex holocarpa F. Muell.
<1950
<1950
<1950
E / <1950 Corrected name: Solanum sisymbriifolium Lam.
*?
?
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
?
<1950
E / <1950 Corrected name: Austrostipa scabra (Lindl.) S.W.L. Jacobs
et J. Everett subsp. scabra
<1950 Current name: Nassella formicarum (Delile) Barkworth
<1950
*?
<1950
<1950
Wrongly
omitted
<1950
<1950
E / <1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
Current name: Noccaea brachypetala (Jord.) F.K. Mey.
Current name: Thymus pannonicus All.
See Meerts (1985)
Corrected name: Trigonella hierosolymitana Boiss.
Current name: Trisetaria panicea (Lam.) Maire
Collection date uncertain; record published in Lambinon
(1957)
<1950
<1950
<1950
<1950
E / >1950 Corrected name: Verbena litoralis Kunth var. brasiliensis
(Velloso) Briq.
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950
<1950 Current name: Vulpia antucensis Trin.
<1950
<1950
<1950
<1950 Current name: Zinnia angustifolia Humb., Bonpl. et Kunth
var. angustifolia
*?
F. Verloove et al., Casuals omitted from the sixth edition of Nouvelle Flore [Dumortiera 104/2014 : 74-82]
82
Nederlandse plantennamen in de Nouvelle Flore de la Belgique:
verschillen tussen de 5de en 6de editie.
Ivan Hoste1*, Leni Duistermaat2, Baudewijn oDé3 en Fabienne Van rossum1
Agentschap Plantentuin Meise, Domein van Bouchout, 1860 Meise, België
Naturalis, Postbus 9517, 2300 RA Leiden, Nederland
3
FLORON, Postbus 9010, 6500 GL Nijmegen, Nederland
*
[ivan.hoste@br.fgov.be]
1
2
Abstract. – Dutch plant names in the Nouvelle Flore de la Belgique: differences between
the 5th and 6th editions. A list of new and modiied Dutch plant names in the 6th edition as
compared with the 5th is published and some general remarks are given on the aim of further
reducing the differences in Dutch names between the Belgian and Dutch loras.
Résumé. – Les noms néerlandais des plantes dans la Nouvelle Flore de la Belgique :
différences entre les 5e et 6e éditions. Une liste reprenant les nouveautés et les changements
dans les noms néerlandais des plantes dans la 6e édition par rapport à la 5e édition est établie
et commentée. Les efforts pour réduire les différences entre les lores belge et hollandaise en
ce qui concerne les noms néerlandais sont également discutés.
Inleiding
Dat bij opname van een nieuwe soort in de sleutels en
beschrijvingen in de Nouvelle Flore een ‘nieuwe’ Nederlandse (en ook een Franse en Duitse) naam vereist is,
hoeft weinig betoog. Daarnaast kan het om uiteenlopende
redenen nodig zijn om bestaande namen te wijzigen. Bij
elke nieuwe editie wordt ernaar gestreefd het aantal aanpassingen in de Nederlandse namen tot het minimum te
beperken.
Deze bijdrage geeft een overzicht van de nieuwe en
gewijzigde namen in de 6de editie van de Nouvelle Flore
(Lambinon & Verloove 2012) in vergelijking met de 5de
editie (Lambinon et al. 2004).
Voor de duidelijkheid is in de tekst de eerste letter van
de Nederlandse naam van een soort met een hoofdletter
geschreven; bij genera is dat een kleine letter. Een hoofdletter gebruiken we ook wanneer ‘Flora’ verwijst naar een
gepubliceerd overzicht van de lora.
De alfabetisch gerangschikte lijst met nieuwe en gewijzigde Nederlandse namen (met toegevoegde wetenschappelijke namen) is opgenomen als bijlage bij dit artikel.
of er misschien al een naam voor dit taxon beschikbaar
was in Heukels’ Flora van Nederland (van der Meijden
2005 en vroegere edities) of in een gepubliceerde standaardlijst van de Nederlandse en/of Belgische lora (van
der Meijden & Vanhecke 1986, Tamis et al. 2004). Ook
gebeurt het dat artikels over nieuwe soorten voor de Belgische en/of Nederlandse lora bruikbare suggesties voor
nieuwe Nederlandse namen bevatten.
Het grote aantal nieuwe namen (67, in de bijlage met
de vermelding ‘Ni’) wijst erop hoe snel de samenstelling
en kennis van de lora van dit intensief onderzocht stukje
West-Europa blijven evolueren. De groeiende belangstelling voor al dan niet invasieve exoten speelt hierin een
grote rol.
Of een naam bij de ‘nieuwe’ of bij de ‘gewijzigde’ namen is ondergebracht, berust soms op een wat arbitraire
keuze. Peen was in de 5de editie van de Nouvelle Flore
de naam voor de soort Daucus carota; in de 6de editie is
die naam doorgeschoven naar het genus Daucus, dat in
het verleden geen Nederlandse naam had. De genusnaam
peen is in de bijlage aangestipt als een nieuwe naam.
Nieuwe namen
Gewijzigde namen
De omschrijving ‘nieuwe namen’ heeft uitsluitend betrekking op taxa die niet voorkwamen in de vorige editie van
de Nouvelle Flore of die hierin, zonder toevoeging van
een Nederlandse naam, alleen vermeld stonden in een opmerking. De nieuwe Nederlandse plantennamen in de 6de
editie van de Nouvelle Flore zijn deels ontleend aan de
literatuur of zijn nieuw gecreëerd. Bij opname van een
nieuw taxon in de Flora, werd in principe eerst gecheckt
Het wijzigen van plantennamen van de ene naar een volgende editie wordt in principe tot het minimum beperkt.
In het verleden lieten de auteurs van een nieuwe editie
van de Belgische of Nederlandse Flora soms na vooraf de
bestaande Flora’s of namenlijsten te checken, waardoor
voor eenzelfde soort in België en Nederland verschillende
namen in gebruik kwamen. In andere gevallen gaan de
verschillen terug op meningsverschillen tussen de auteurs
Dumortiera 104/2014 : 83-88
83
van de Flora’s. Een voorbeeld daarvan zijn de verschillen
in de naamgeving van cultuurgewassen, een punt waaraan
in de toekomst nog aandacht moet besteed worden.
In de loop van de jaren is herhaaldelijk geprobeerd om
de verschillen – vooral indien ze ontstonden als een gevolg van onzorgvuldigheid – te reduceren. Die inspanning
is verdergezet tijdens het voorbereiden van de 6de editie
van de Nouvelle Flore. In de praktijk is een aantal gewijzigde plantennamen gewoon overgenomen uit Heukels’
Flora of uit de Nederlandse standaardlijst.
De wijzigingen in de 6de editie van de Nouvelle Flore
vallen uiteen in drie categorieën.
• Gewijzigde spelling: de tussen-n (in de bijlage met
de vermelding ‘n’). Niet minder dan 65 namen moesten
aangepast worden ingevolge een kleine wijziging in de
spellingsregels van de Taalunie uit 1996. Door het schrappen van de zogenaamde ‘paardebloem-regel’ (zie http://
nl.wikipedia.org/wiki/Paarde%28n%29bloemregel) krijgen tientallen plantennamen waarvan het eerste deel verwijst naar een dier en het tweede naar een plant (of een
onderdeel ervan) voortaan een tussen-n.
• Schrappen ‘Gewoon/Gewone’. In een tweede reeks gewijzigde namen is de toevoeging ‘Gewoon’ of ‘Gewone’
geschrapt (‘Gew’ in de bijlage). Veel van die langere namen ontstonden als een gevolg van de zogenaamde Heimans-regel, die bepaalde dat eenzelfde naam niet mocht
gebruikt worden voor een soort en een genus (Heimans
et al. 1983). Dit had bijvoorbeeld tot gevolg dat in het
genus Fraxinus (es) de ‘gewone’ – dit wil zeggen: zeer
algemeen voorkomende – Fraxinus excelsior voortaan
Gewone es moest genoemd worden in plaats van Es.
Het streng toepassen van de Heimans-regel leidde tot
onnodig lange namen, zoals in het genus Capsella (herderstasje). De 5de editie van de Nouvelle Flore vermeldt
voor C. bursa-pastoris de Nederlandse naam Gewoon herderstasje omdat in het gebied van de Flora ook de (zeer)
zeldzame soort C. rubella (Rood herderstasje) voorkomt.
Het gros van de loristen kreeg – en krijgt – nooit te maken met C. rubella, maar toch was die ‘onzichtbare’ soort
de reden waarom iedereen tot vervelens toe ‘Gewoon’
moest toevoegen wanneer hij het had over de alomtegenwoordige soort ‘herderstasje’ (C. bursa-pastoris).
De makers van de Nouvelle Flore/Flora van België en
Heukels’ Flora besloten enkele jaren geleden in onderling overleg om voortaan af te zien van een al te rigide
toepassing van de Heimans-regel. Dat leidde al direct tot
een aantal gewijzigde namen in de Vlaamse plantenatlas
(Van Landuyt et al. 2006). In de 6de editie van de Nouvelle
Flore is de toevoeging ‘Gewoon/Gewone’ geschrapt in de
namen van de volgende 18 soorten: Addertong, Boekweit,
Brem, Duizendblad, Engels gras, Es, Framboos, Helm,
Herderstasje, Kropaar, Lamsoor, Paardenhoefklaver, Robertskruid, Robinia, Sering, Vingerhoedskruid, Wilgenroosje en Zonnebloem.
Dat de naam herderstasje ook gebruikt wordt voor het
genus Capsella, levert in de praktijk zelden problemen
op. Eventueel kan – zoals in deze bijdrage, al is het in
tegenspraak met de oficiële regels van de spelling! – het
hoofdlettergebruik het verschil duidelijk maken: soorten
met hoofdletter, genera zonder.
• Overige wijzigingen – De 36 wijzigingen die niet terug
te voeren zijn op de regel van de tussen-n of het schrappen
van ‘Gewoon/Gewone’ zijn opgesomd in tabel 1 (en in de
bijlage aangeduid met de vermelding ‘Wijz’).
De reden voor het wijzigen van een naam varieert van
geval tot geval. We lichten niet voor elke wijziging de
precieze reden toe, maar volstaan met enkele voorbeelden. Veel veranderingen zijn bedoeld als stapjes in de
richting van het uniformiseren van de plantennamen in
België en Nederland.
Sommige namen met de toevoeging ‘Echt(e)’ of
‘Wild(e)’ waren, net als een gedeelte van de namen met
‘Gewoon/Gewone’, een gevolg van het toepassen van
de Heimans-regel. Bij enkele namen is de toevoeging
‘Echt(e)’ of ‘Wild(e)’ in de 6de editie geschrapt.
Soms is gekozen voor vereenvoudiging, zoals bij
Zandlangbaardgras (i.p.v. Langgenaald langbaardgras),
een naam die ook al in Heukels’ Flora wordt gebruikt.
Bij Duinriet keren we terug naar een vroegere naam met
een lange traditie, omdat gebleken is dat de recenter ingevoerde naam Gewoon struisriet bij nogal wat loristen
nooit goed is aangeslagen.
Om het dubbel gebruik van de naam Hyacint/hyacint
voor de soort Hyacinthus orientalis en het genus Hyacinthoides te vermijden, heet het genus Hyacinthoides voortaan boshyacint.
Een minuscule en weinig consequente ingreep in de
6de editie is het veranderen van de schrijfwijze Armbloemige look in Armbloemig look voor Allium paradoxum.
De woordenlijst van de Nederlandse taal (http://woorden
lijst.org/) vermeldt voor look “de[m.] en het”. De beide
schrijfwijzen zijn dus correct en hetzelfde geldt voor
Rond(e) en Kantig(e) look.
Diverse veranderingen zijn het gevolg van het wegwerken van varianten die ooit door onachtzaamheid waren
ontstaan. Meestal gaat het om namen die werden gecreeerd zonder dat de redacteur van de Flora (Nouvelle Flore/
Flora van België of Heukels’ Flora) zich realiseerde dat er
al een correcte naam voor het betreffende taxon bestond.
Een enkele keer is het allemaal wat ingewikkelder, zoals
bij Vroege krokus (voorheen Gele krokus).
Sinds 1978 (Nouvelle Flore, 2de editie) werd Crocus
chrysanthus in de Belgische Flora altijd Gele crocus/krokus genoemd, en kreeg C. lavus enkel een vermelding
zonder Nederlandse naam. De aanduiding ‘chrysanthus’
verwijst naar de ‘goudkleurige’ bloemen, maar in cultuur
komen variëteiten met uiteenlopende kleuren voor. In
Heukels’ Flora dook C. chrysanthus pas op in 2005 (23ste
druk), als Vroege krokus! Gele krokus was in die editie
voorbehouden voor de hybride C. angustifolius × lavus (C. ×stellaris). In de edities van 1990 en 1996 (resp.
21ste en 22ste druk) was, net als in de naamlijst van Van
der Meijden & Vanhecke (1986), geen sprake van die hy-
I. Hoste et al., Nederlandse plantennamen in de 6de editie van de Nouvelle Flore [Dumortiera 104/2014 : 83-88]
84
Tabel 1. Alfabetisch overzicht van de vervallen Nederlandse plantennamen uit de 5de editie van de Nouvelle Flore, met vermelding van de
voortaan te gebruiken namen in de 6de editie (exclusief taxa met toepassing van de regel van de tussen-n en schrapping van ‘Gewoon/
Gewone’). Namen van genera worden gevolgd door de vermelding ‘(G)’.
Nederlandse naam 5de editie
Nederlandse naam 6de editie
Wetenschappelijke naam 6de editie
Armbloemige look
Beemdkamgras
Bruine orchis
Californische schijncipres
doddengras (G)
Echt waterlepeltje
Echte heemst
Echte karwij
Echte kruisdistel
Gele krokus
Gewoon struisriet
Grote ambrosia
hyacint (G)
Japanse lork
Kalkdoddengras
Kleinbloemige steentijm
Kleine klit
Kleine roos
Kortarige zeekraal (S. europaea)
+ Donkere zeekraal (S. obscura)
Langgenaald langbaardgras
Mahonia
Olijfgroen kroos
Oost-Amerikaanse hemlockspar
Pyreneese raket
Rijnse centaurie
Rode bastaardpaardekastanje
spirea (G)
Stinkende alant
Strandkweek
Vlotvaren
Waardzegge
West-Amerikaanse hemlockspar
Wilde averuit
Wilde hokjespeul
Zanddoddengras
Armbloemig look
Kamgras
Purperorchis
Californische cipres
doddegras (G)
Waterlepeltje
Heemst
Karwij
Kruisdistel
Vroege krokus
Duinriet
Driedelige ambrosia
boshyacint (G)
Goudlork
Kalkdoddegras
Kleine bergsteentijm
Gewone klit
Kleinbloemige roos
Roodachtige zeekraal
Allium paradoxum
Cynosurus cristatus
Orchis purpurea
Chamaecyparis lawsoniana
Phleum (G)
Ludwigia palustris
Althaea oficinalis
Carum carvi
Eryngium campestre
Crocus chrysanthus
Calamagrostis epigejos
Ambrosia triida
Hyacinthoides (G)
Larix kaempferi
Phleum phleoides
Calamintha nepeta
Arctium minus (incl. A. pubens)
Rosa micrantha
Salicornia europaea subsp. europaea
(incl. S. obscura)
Vulpia membranacea
Mahonia aquifolium
Lemna turionifera
Tsuga canadensis
Sisymbrium austriacum subsp. chrysanthum
Centaurea stoebe
Aesculus carnea
Spiraea (G)
Dittrichia graveolens
Elymus athericus
Salvinia natans
Carex divisa
Tsuga heterophylla
Artemisia campestris
Astragalus glycyphyllos
Phleum arenarium
Zandlangbaardgras
Mahonie
Knopkroos
Oostelijke hemlockspar
Maasraket
Rijncentaurie
Rode paardenkastanje
struikspirea (G)
Kamferalant
Zeekweek
Kleine vlotvaren
Kustzegge
Westelijke hemlockspar
Averuit
Hokjespeul
Zanddoddegras
bride, maar wel van C. lavus (Gele krokus). De Nouvelle
Flore volgt nu Heukels’ Flora met de duidelijke naam
Vroege krokus, terwijl de historisch verwarrende naam
Gele krokus uit de Belgische Flora verdwijnt.
De schaduwzijde van het soort veranderingen dat we
zonet hebben beschreven, is dat wat gewijzigd of ‘herschreven’ werd nooit echt verdwijnt. Oudere edities van
de Flora’s gaan niet mee met het oud papier en niemand
– op een uitzondering na? – overschrijft of corrigeert de
oude namen erin. Dit is George Orwells 1984 niet!
De naam blijft, de inhoud wijzigt
In enkele gevallen dekt een ongewijzigde naam in de 6de
editie van de Nouvelle Flore niet precies dezelfde lading
als in de 5de editie. Zo is Gele monnikskap voortaan de
naam voor de soort Aconitum lycoctonum in plaats van
alleen de ondersoort vulparia. Iets gelijkaardigs gebeurde
met Dichte bermzegge (Carex muricata, voordien C. muricata subsp. lamprocarpa), Stekelige hanenpoot (Echinochloa muricata, voordien E. muricata subsp. microstachya) en Zomerijnstraal (Erigeron annuus, voordien E.
annuus subsp. annuus; de naam Madelief-ijnstraal voor
subsp. septentrionalis is overbodig geworden).
Omdat Phytolacca esculenta in de 6de editie van de
Nouvelle Flore is ondergebracht in de ruim opgevatte
soort P. acinosa, heeft de overgenomen Nederlandse
naam Oosterse karmozijnbes (in de 5de editie gebruikt
voor P. esculenta) nu een ruimere inhoud dan voordien.
Tenslotte: ten onrechte zou je kunnen denken dat ook
de naam Noordelijke waterlelie hier thuishoort. Het genus
Nymphaea is in de 6de editie inderdaad herschikt, maar
‘Noordelijke waterlelie’ (Nymphaea alba subsp. candida;
syn. N. candida) dekt nog altijd precies dezelfde lading
als in de vorige editie van de Nouvelle Flore. En dat kan je
I. Hoste et al., Nederlandse plantennamen in de 6de editie van de Nouvelle Flore [Dumortiera 104/2014 : 83-88]
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ook zeggen van de naam Eenbloemige zeekraal (voordien
Salicornia pusilla, nu S. europaea subsp. disarticulata).
De toekomst: op weg naar één naamlijst van de lora
van Nederland en België?
Meer dan hun Franstalige collega’s, verkiest een aanzienlijk deel van Nederlandstalige loristen plantennamen in
hun eigen taal te gebruiken boven de wetenschappelijke
namen. Die zijn – indien we genera als Taraxacum en
Rubus even negeren – in de regel beschikbaar voor alle
inheemse of goed ingeburgerde plantensoorten, plus een
beperkt aantal ondersoorten. Wie belangstelling heeft
voor de lora van exoten en verwilderde sierplanten constateert echter geregeld dat Nederlandse namen ontbreken
of dat voor eenzelfde plant in boeken en op Internetsites
meerdere namen circuleren. Dat is vervelend voor wie
zijn waarnemingen met anderen wil delen via fora als
Waarnemingen.be of Waarneming.nl. Het gevolg is dat
de Plantentuin in Meise en Naturalis in Leiden vaker dan
vroeger vragen krijgen over Nederlandse plantennamen.
Omdat Vlamingen en Nederlanders veelvuldig elkaars Internetsites consulteren en elkaars loristische literatuur en
Flora’s gebruiken, hebben loristen bovendien bij herhaling aangedrongen op een uniforme naamgeving voor het
hele Nederlandstalige gebied.
De in deze bijdrage beschreven naamsveranderingen
illustreren dat het niet altijd evident is om Nederlandse
namen eenduidig te koppelen aan wetenschappelijke namen. Het probleem wordt alleen maar complexer wanneer de auteurs van de Belgische en Nederlandse Flora’s
er voor sommige taxa uiteenlopende taxonomische standpunten op nahouden, bijvoorbeeld wanneer de ene Flora
twee aparte soorten onderscheidt waar de andere Flora het
houdt bij één soort met twee ondersoorten. Ook schaffen
niet alle loristen zich meteen elke nieuwe editie van de
Flora aan. Dit draagt ertoe bij dat praten over het wijzigen
van plantennamen een oefening is in het balanceren tussen behoud en verandering, traditie en vernieuwing.
Wanneer medewerkers van Meise of Leiden vragen of
suggesties voorgelegd krijgen over nieuwe of te wijzigen Nederlandse plantennamen, leidt dit de laatste jaren
steeds vaker tot wederzijdse consultatie van medewerkers
van die beide instituten. Niemand betwijfelt immers het
nut van een meer uniforme naamgeving.
De lijst van nieuwe en aangepaste namen in de 6de editie van de Nouvelle Flore is het resultaat van overleg tussen de vier auteurs van deze bijdrage. Voor diverse namen
vroegen en kregen we extra advies van andere ervaren
loristen. Jacques Lambinon, de eerste auteur van de Nouvelle Flore, nam nadien onze voorstellen nagenoeg integraal over. We beseffen heel goed dat hiermee het werk
niet af is. Om uiteenlopende redenen verschillen sommige
namen in de nieuwste editie van de Nouvelle Flore nog
altijd van de 23ste druk van Heukels’ Flora of de Nederlandse standaardlijst van Tamis et al. (2004).
Speciiek ter voorbereiding van de 6de editie van de
Nouvelle Flore, zaten we in februari 2011 in Leiden aan
tafel voor het deinitief oplijsten van voorstellen voor
nieuwe en te wijzigen plantennamen. Daar kwam ook het
idee ter sprake om in de toekomst werk te maken van een
Belgisch-Nederlands gegevensbestand van Nederlandse
plantennamen. Het idee verzeilde een tijdlang in de koelkast, maar er komt binnenkort wellicht toch beweging in.
In de eerste plaats zal het bestand gebaseerd zijn op de namen in de beide standaard Flora’s en op de standaardlijst
van de Nederlandse lora. Toevoegingen, bijvoorbeeld
namen voor recent vastgestelde en zich uitbreidende exoten die nog geen Nederlandse naam hebben, kunnen aan
het bestand toegevoegd worden en krijgen zo een meer
‘oficieel’ karakter. Bij verwilderde sierplanten kan uit
het bestaande aanbod van namen in de sierteeltliteratuur
een keuze gemaakt worden. Het is de bedoeling om alle
‘geaccepteerde’ namen via het Internet voor iedereen permanent consulteerbaar te maken. Ook voor de redacteurs
van toekomstige edities van de Belgische en Nederlandse
Flora’s wordt dit een praktisch werkinstrument.
We hopen de gezamenlijke naamlijst van de Nederlandse plantennamen binnen afzienbare tijd via het Internet ter beschikking te kunnen stellen van alle veldloristen
in België en Nederland.
Literatuur
Heimans J., Vethaak Th.C.Th. & Westhoff V. (1983) – Naamlijst
van de Nederlandse plantesoorten. Hoogwoud, KNNV. [Wetenschappelijke Mededeling 161]
Lambinon J., Delvosalle L. & Duvigneaud J. (2004) – Nouvelle
Flore de la Belgique, du Grand-Duché de Luxembourg, du
Nord de la France et des Régions voisines. Cinquième édition. Meise, Jardin botanique national de Belgique.
Lambinon J. & Verloove F. (2012) – Nouvelle Flore de la Belgique, du Grand-Duché de Luxembourg, du Nord de la France
et des Régions voisines. Sixième édition. Meise, Jardin botanique national de Belgique.
Tamis W.L.M., van der Meijden R., Runhaar J., Bekker R.M.,
Ozinga W.A., Odé B. & Hoste I. (2004) – Standaardlijst van
de Nederlandse lora 2003. Gorteria 30: 101-195.
van der Meijden R. (2005) – Heukels’ Flora van Nederland. 23ste
druk. Groningen/Houten, Wolters-Noordhoff.
van der Meijden R. & Vanhecke L. (1986) – Naamlijst van de
lora van Nederland en België. Gorteria 13: 87-170.
Van Landuyt W., Hoste I., Vanhecke L., Van den Bremt P., Vercruysse W. & De Beer D. (2006) – Atlas van de Flora van
Vlaanderen en het Brussels Gewest. Brussel/Meise, INBO,
Nationale Plantentuin van België & Flo.Wer.
I. Hoste et al., Nederlandse plantennamen in de 6de editie van de Nouvelle Flore [Dumortiera 104/2014 : 83-88]
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Bijlage
Alfabetische lijst met de nieuwe en gewijzigde Nederlandse plantennamen in de 6de ten opzichte van de 5de editie van de Nouvelle Flore. Bij de namen van genera is
tussen haakjes de vermelding ‘G’ toegevoegd. De namen
zijn verdeeld over vier categorieën: ‘nieuw’ [Ni]; ingekort
door weglaten van ‘Gewoon/Gewone’ [Gew]; toevoeging
van een tussen-n [n]; overige wijzigingen [Wijz]. Bij de
laatste categorie is ook de naam in de 5de editie vermeld.
Zie de tekst voor meer uitleg. De namen van genera beginnen met een kleine letter, deze van soorten met een
hoofdletter.
Gewone klit, Arctium minus (incl. A. pubens) (Wijz); was Kleine
klit
Gewone sneeuwbes, Symphoricarpos albus var. laevigatus
(Wijz); was Sneeuwbes
Gewone witte waterlelie, Nymphaea alba subsp. alba (Ni)
Gewoon biggenkruid, Hypochaeris radicata (n)
Glad biggenkruid, Hypochaeris glabra (n)
Goudknopje, Cotula coronopifolia (Ni)
Goudlork, Larix kaempferi (Wijz); was Japanse lork
Grijze melde, Atriplex micrantha (Ni)
Groene wespenorchis, Epipactis phyllanthes (n)
Groot prachtriet, Miscanthus saccharilorus (Ni)
Groot schapengras, Festuca lemanii (n)
Grote muggenorchis, Gymnadenia conopsea (n)
Addertong, Ophioglossum vulgatum (Gew)
Grote vlotvaren, Salvinia auriculata s.l. (incl. S. molesta) (Ni)
Amerikaanse hazenzegge, Carex crawfordii (n)
Hazenzegge, Carex ovalis (n)
Argentijns vingergras, Digitaria aequiglumis (Ni)
Heemst, Althaea oficinalis (Wijz); was Echte heemst
Helm, Ammophila arenaria (Gew)
[Armbloemig look, Allium paradoxum (Wijz); was Armbloemige
look; zie toelichting in de tekst]
Herderstasje, Capsella bursa-pastoris (Gew)
Averuit, Artemisia campestris (Wijz); was Wilde averuit
Hertenkruid, Peucedanum cervaria (n)
Bastaardstruisgras, Agrostis ×fouilladeana (Ni)
Hidcote-smeerwortel, Symphytum ×hidcotense (Ni)
Bastaardteunisbloem, Oenothera fallax (Ni)
Hoge voorjaarszonnebloem, Doronicum ×excelsum (Ni)
biggenkruid (G), Hypochaeris (n)
Hokjespeul, Astragalus glycyphyllos (Wijz); was Wilde hokjespeul
Bijenblad, Melittis melissophyllum (n)
Bijenorchis, Ophrys apifera (n)
Hondshelmkruid, Scrophularia canina (Ni)
Blauwe kogeldistel, Echinops bannaticus (Ni)
IJle lamsoor, Limonium humile (Ni)
blazenstruik (G), Colutea (Ni)
Blazenstruik, Colutea ×media (Ni)
Bleek cypergras, Cyperus eragrostis (Ni)
Boekweit, Fagopyrum esculentum (Gew)
Bokkenorchis, Himantoglossum hircinum (n)
boshyacint (G), Hyacinthoides (Wijz); was hyacint
Brede wespenorchis, Epipactis helleborine (n)
ijzervaren (G), Cyrtomium (Ni)
Japanse honingboom, Styphnolobium japonicum (Ni)
Japanse mispel, Eriobotrya japonica (Ni)
Japanse spirea, Spiraea japonica (Ni)
Kalkdoddegras, Phleum phleoides (Wijz); was Kalkdoddengras
Kamferalant, Dittrichia graveolens (Wijz); was Stinkende alant
Kamgras, Cynosurus cristatus (Wijz); was Beemdkamgras
Breed pijlkruid, Sagittaria latifolia (Ni)
Kamtsjatka-vetkruid, Sedum kamtschaticum subsp. ellacombianum (Ni)
Brem, Cytisus scoparius (Gew)
Karwij, Carum carvi (Wijz); was Echte karwij
Bruinrode wespenorchis, Epipactis atrorubens (n)
Kattendoorn, Ononis spinosa (n)
Californische cipres, Chamaecyparis lawsoniana (Wijz); was
Californische schijncipres
Kaukasische vleugelnoot, Pterocarya fraxinifolia (Ni)
Dichtbloemige duivenkervel, Fumaria densilora (n)
doddegras (G), Phleum (Wijz); was doddengras
Driedelige ambrosia, Ambrosia triida (Wijz); was Grote ambrosia
Duinriet, Calamagrostis epigejos (Wijz); was Gewoon struisriet
Klein prachtriet, Miscanthus sinensis (Ni)
Klein vlooienkruid, Pulicaria vulgaris (n)
Kleinbladige wespenorchis, Epipactis microphylla (n)
Kleinbloemige roos, Rosa micrantha (Wijz); was Kleine roos
duivenkervel (G), Fumaria (n)
Kleine bergsteentijm, Calamintha nepeta (Wijz); was Kleinbloemige steentijm
Duizendblad, Achillea millefolium (Gew)
Kleine duivenkervel, Fumaria parvilora (n)
eendenkroos (G), Lemna (n)
Kleine vlotvaren, Salvinia natans (Wijz); was Vlotvaren
Engels gras, Armeria maritima (Gew)
Klifpeen, Daucus carota subsp. gummifer (Ni)
Es, Fraxinus excelsior (Gew)
klimop (G), Hedera (Ni)
Fijn schapengras, Festuca iliformis (n)
Klitgras, Tragus racemosus (Ni)
Framboos, Rubus idaeus (Gew)
Knopkroos, Lemna turionifera (Wijz); was Olijfgroen kroos
Geelgroene wespenorchis, Epipactis muelleri (n)
Knotszegge, Carex buxbaumii (Ni)
Gele den, Pinus ponderosa (Ni)
Krabbenscheer, Stratiotes aloides (n)
Gele ganzenbloem, Glebionis segetum (n)
kransgras (G), Polypogon (Ni)
Geribde wolfsmelk, Euphorbia prostrata (Ni)
Kransgras, Polypogon viridis (Ni)
Gestreepte winde, Calystegia silvatica (Ni)
Kropaar, Dactylis glomerata (Gew)
Gevlekt biggenkruid, Hypochaeris maculata (n)
Kruipende smeerwortel, Symphytum grandilorum (Ni)
Gewone duivenkervel, Fumaria oficinalis (n)
Kruisdistel, Eryngium campestre (Wijz); was Echte kruisdistel
I. Hoste et al., Nederlandse plantennamen in de 6de editie van de Nouvelle Flore [Dumortiera 104/2014 : 83-88]
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Kustzegge, Carex divisa (Wijz); was Waardzegge
Slangenden, Araucaria araucana (n)
Lamsoor, Limonium vulgare (Gew)
Slangenkruid, Echium vulgare (n)
lintvaren (G), Pteris (Ni)
Slangenlook, Allium scorodoprasum (n)
Maasraket, Sisymbrium austriacum subsp. chrysanthum (Wijz);
was Pyreneese raket
Slank melkviooltje, Viola elatior (Ni)
Slangenwortel, Calla palustris (n)
Mahonie, Mahonia aquifolium (Wijz); was Mahonia
Smallippige wespenorchis, Epipactis leptochila (n)
Middelste duivenkervel, Fumaria muralis subsp. boraei (n)
sneeuwbes, koraalbes (G), Symphoricarpos (Ni)
Moeraswespenorchis, Epipactis palustris (n)
Spaans vetkruid, Sedum hispanicum (Ni)
Mottenkruid, Verbascum blattaria (n)
Spinnenorchis, Ophrys sphegodes (n)
muggenorchis (G), Gymnadenia (n)
steeneppe (G), Sison (Ni)
Nieuw-Zeelandse veldkers, Cardamine corymbosa (Ni)
Stekelige muizendoorn, Ruscus aculeatus (n)
Noordse rus, Juncus balticus (Ni)
Stompe waterbies, Eleocharis obtusa (Ni)
Ongelijkbladig schapengras, Festuca heteropachys (n)
Struikganzerik, Potentilla fruticosa (Ni)
Ongelijkbladig vederkruid, Myriophyllum heterophyllum (Ni)
struikspirea (G), Spiraea (Wijz); was spirea
Oostelijke hemlockspar, Tsuga canadensis (Wijz); was OostAmerikaanse hemlockspar
Oostenrijkse waterbies, Eleocharis austriaca (Ni)
paardenbloem (G), Taraxacum (n)
Texaanse ganzenvoet, Chenopodium berlandieri (Ni)
Tuilganzenbloem, Tanacetum corymbosum (n)
Tweekleurig springzaad, Impatiens balfourii (Ni)
Paardenbloemstreepzaad, Crepis polymorpha (n)
Valse duindravik, Bromus hordeaceus subsp. pseudothominei
(Ni)
Paardengras, Bromus catharticus (n)
venushaar (G), Adiantum (Ni)
Paardenhoefklaver, Hippocrepis comosa (Gew)
Vertakt muizenoor, Hieracium lagellare (Ni)
paardenkastanje (G), Aesculus (n)
Vingerhoedskruid, Digitalis purpurea (Gew)
Paardenzuring, Rumex aquaticus (n)
Vinkenzaad, Neslia paniculata (n)
Paarse wespenorchis, Epipactis purpurata (n)
Vliegenorchis, Ophrys insectifera (n)
Paddenrus, Juncus subnodulosus (n)
vlooienkruid (G), Pulicaria (n)
Papegaaienkruid, Amaranthus retrolexus (n)
vlotvaren (G), Salvinia (Ni)
Paprika, Capsicum annuum (Ni)
Vreemde bevernel, Pimpinella peregrina (Ni)
Pauwengerst, Hordeum distichon subsp. zeocriton (n)
Vroege krokus, Crocus chrysanthus (Wijz); was Gele krokus
peen (G), Daucus (Ni)
Wantsenorchis, Orchis coriophora (n)
Pennsylvaanse es, Fraxinus pennsylvanica (Ni)
Waterlepeltje, Ludwigia palustris (Wijz); was Echt waterlepeltje
pijlkruid (G), Sagittaria (Ni)
Welriekende muggenorchis, Gymnadenia odoratissima (n)
prachtriet (G), Miscanthus (Ni)
wespenorchis (G), Epipactis (n)
Purperorchis, Orchis purpurea (Wijz); was Bruine orchis
Westelijke hemlockspar, Tsuga heterophylla (Wijz); was WestAmerikaanse hemlockspar
Rankende duivenkervel, Fumaria capreolata (n)
Reimse lijsterbes, Sorbus remensis (Ni)
Ribbelzegge, Carex vulpinoidea (Ni)
Rijncentaurie, Centaurea stoebe (Wijz); was Rijnse centaurie
Robertskruid, Geranium robertianum (Gew)
Robinia, Robinia pseudoacacia (Gew)
Rode paardenkastanje, Aesculus carnea (Wijz) + (n); was Rode
bastaardpaardekastanje
Roodachtige zeekraal, Salicornia europaea subsp. europaea
(incl. S. obscura) (Wijz); was Kortarige zeekraal (S. europaea) + Donkere zeekraal (S. obscura)
Roze duivenkervel, Fumaria vaillantii (n)
Westelijke witte waterlelie, Nymphaea alba subsp. occidentalis
(Ni)
Wild kattenkruid, Nepeta cataria (n)
Wilde peen, Daucus carota subsp. carota (Ni)
Wilgenroosje, Epilobium angustifolium (Gew)
Witte muggenorchis, Pseudorchis albida (n)
Witte paardenkastanje, Aesculus hippocastanum (n)
Wollige andoorn, Stachys byzantina (Ni)
Zanddoddegras, Phleum arenarium (Wijz); was Zanddoddengras
Zandlangbaardgras, Vulpia membranacea (Wijz); was Langgenaald langbaardgras
Ruig schapengras, Festuca ovina subsp. hirtula (n)
Zeedruif, Ephedra distachya (Ni)
Ruige ijnstraal, Conyza bilbaoana (Ni)
Zeekweek, Elymus athericus (Wijz); was Strandkweek
Ruw struisgras, Agrostis scabra (Ni)
Zinkschapengras, Festuca ovina subsp. guestfalica (n)
Schapenzuring, Rumex acetosella (n)
Zonnebloem, Helianthus annuus (Gew)
Sering, Syringa vulgaris (Gew)
Zwaardherik, Eruca vesicaria subsp. sativa (Ni)
Slaapkamergeluk, Soleirolia soleirolii (Ni)
Zwanenbloem, Butomus umbellatus (n)
I. Hoste et al., Nederlandse plantennamen in de 6de editie van de Nouvelle Flore [Dumortiera 104/2014 : 83-88]
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Addenda et corrigenda à l’index alphabétique
des noms latins de la 6e édition de la Nouvelle Flore
Fabienne Van rossum1* et Filip VerLooVe1
1
*
Agence Jardin botanique Meise, Nieuwelaan 38, B-1860 Meise, Belgique
[fabienne.vanrossum@br.fgov.be]
AbstrAct. – Addenda and corrigenda to the alphabetical index of Latin names of the
sixth edition of the Nouvelle Flore. Several corrections and additions to the alphabetical
index of Latin names of the sixth edition of the Nouvelle Flore de la Belgique, du GrandDuché de Luxembourg, du Nord de la France et des régions voisines are given.
sAmenvAtting. – Aanvullingen en correcties bij de alfabetische index van de Latijnse
namen van de zesde uitgave van de Nouvelle Flore. Verschillende correcties en aanvullingen aan de alfabetische index van de Latijnse namen van de zesde uitgave van de Nouvelle
Flore de la Belgique, du Grand-Duché de Luxembourg, du Nord de la France et des régions
voisines worden gegeven.
Lors de son transfert dans un ichier tableur, l’index alphabétique des noms latins (pages 1063-1155) de la 6e édition
de la Nouvelle Flore de la Belgique, du Grand-Duché de
Luxembourg, du Nord de la France et des régions voisines
(Lambinon & Verloove 2012) a été soigneusement comparé aux taxons cités dans le texte (pages 1-1027). Les
corrections et ajouts suivants sont à prendre en compte :
• taxons absents dans l’index mais dont mention est faite
dans le texte [tableau 1] ;
• taxons à supprimer de l’index (aucune mention n’en est
faite dans le texte) [tableau 2] ;
• le numéro de renvoi de page de certains taxons repris
dans l’index est erroné ou est absent [tableau 3] ;
• taxons devant être considérés comme synonymes (et
donc qui devraient être en italiques dans l’index) [tableau
4] ;
• le nom du taxon ou de(s) auteur(s) est à modiier dans
l’index [tableau 5] ;
• le nom du taxon ou de(s) auteur(s) est à modiier dans
le texte [tableau 6].
Pour chacune de ces six catégories les noms corrigés sont
repris séparément dans les listes et tableaux ci-dessous.
Les synonymes sont repris en italiques.
Remerciements. – Nous remercions Francine Bailly et
Georgette Jessen pour leur aide au travail de transfert de
l’index alphabétique dans un ichier tableur.
Littérature
Lambinon J. & Verloove F. (2012) – Nouvelle Flore de la
Belgique, du Grand-Duché de Luxembourg, du Nord de la
France et des régions voisines. Sixième édition. Meise, Jardin botanique national de Belgique.
Tableau 1. Taxons absents dans l’index mais dont mention est faite dans le texte (la pagination ajoutée entre parenthèses renvoie
au texte).
Abutilon ×suntense C.D. Brickell ..... (212)
Agropyron ×obtusiusculum Lange ..... (912)
Agrostis vinealis Schreb. subsp. vinealis ..... (928)
Agrostis vinealis Schreb. subsp. ericetorum (Préaubert et
Bouvet) Valdés et H. Scholz ..... (928)
Alchemilla pastoralis Buser ..... (357)
Allium paradoxum (Bieb.) G. Don ..... (994)
Anemonoides nemorosa (L.) Holub ..... (74)
Anemonoides ranunculoides (L.) Holub ..... (75)
Anemonoides sylvestris (L.) Galasso, Bani et Soldano ..... (75)
Antirrhinum graniticum Rothm. ..... (632)
Aster simplex Willd. ..... (706)
Atriplex babingtonii J. Woods ..... (169)
Dumortiera 104/2014 : 89-93
Atriplex glabriuscula Edmonst. ..... (169)
Bassia hyssopifolia (Pallas) O. Kuntze ..... (158)
Berberis aquifolium Pursh ..... (92)
Calamintha nepetoides Jord. ..... (588)
Carex viridula Michaux subsp. lepidocarpa (Tausch) Nyman .....
(867)
Cotoneaster coriaceus Franch. ..... (371)
Cuscuta gronovii Willd. ex Schult. ..... (550)
Cyclachaena xanthiifolia (Nutt.) Fresen. ..... (719)
Elymus repens (L.) Gould subsp. arenosus auct. non (Spenner)
Melderis ..... (914)
Epipactis purpurata Smith ..... (1010)
Eragrostis virescens J. Presl subsp. virescens ..... (900)
89
Erodium manescavi Coss. ..... (476)
Fallopia compacta (Hook. f.) G.H. Loos ..... (193)
Fraxinus excelsior L. var. excelsior ..... (537)
Galanthus ikariae Baker ..... (996)
Gamochaeta pensylvanica (Willd.) Cabrera ..... (713)
Gaura parvilora Dougl. ex Lehmann ..... (427)
Helichrysum petiolare Hilliard et B.L. Burtt ..... (713)
Helleborus viridis L. ..... (69)
Helosciadium nodilorum (L.) Koch var. ochreatum (DC.) DC. .....
(508)
Juncus tenuis Willd. var. anthelatus Wiegand ..... (822)
Lactuca macrophylla (Willd.) A. Gray ..... (773)
Lysimachia tenella L. ..... (306)
Magnolia grandilora L. ..... (58)
Muscari neglectum Guss. ex Ten. ..... (989)
Myosotis alpestris F.W. Schmidt ..... (566)
Neslia paniculata (L.) Desv. ..... (272)
Nymphaea candida C. et J. Presl ..... (64)
Ophrys holosericea auct. non (Burm. f.) Greuter ..... (1016)
Parthenocissus vitacea (Knerr) Hitch. ..... (457)
Phyteuma spicatum L. var. spicatum ..... (664)
Potentilla collina Wibel ..... (351)
Ranunculus nemorosus DC. ..... (87)
Reynoutria compacta (Hook. f.) Nakai ..... (193)
Rubus perperus H.E. Weber ..... (341)
Sagittaria latifolia Willd. ..... (786)
Salix ×rubens Schrank var. basfordiana (Scaling ex Salter)
Meikle ..... (243)
Schedonorus arundinaceus (Schreb.) Dum. ..... (959)
Scrophularia canina L. ..... (633)
Sempervivum ×barbulatum Schott ..... (313)
Smyrnium perfoliatum L. ..... (499)
Tagetes tenuifolia Cav. ..... (723)
Tilia mandshurica Maxim. ? ..... (207)
Tradescantia luminensis Velloso ..... (811)
Trifolium istulosum Gilib. ..... (413)
Trifolium squarrosum L. ..... (412)
Trifolium stellatum L. ..... (412)
Tripleurospermum decipiens (Fisch. et C.A. Mey.) Bornm. .....
(702)
Verbascum speciosum Schrad. ..... (619)
Vicia assyriaca Boiss. ..... (396)
Vicia hyrcanica Fisch. et C.A. Mey. ..... (396)
Vicia noeana Reut. ex Boiss. ..... (396)
Xanthocyparis nootkatensis (D. Don) Farjon et Hiep ..... (54)
Tableau 2. Taxons à supprimer de l’index (la pagination entre parenthèses renvoie à l’index).
Betula alba L., nom. rejic. var. glabrata (Wahlenb.) Muñoz
Garmendia et Pedrol ..... (1073)
Betula alba L., nom. rejic. subsp. glutinosa (Berher) Holub .....
(1073)
Carex pairae F.W. Schultz subsp. pairae ..... (1079)
Desmazeria sicula (Jacq.) Dum. ..... (1090)
Dryopteris afinis (Lowe) Fraser-Jenkins subsp. stilluppensis
auct. non (Sabr.) Fraser-Jenkins ..... (1091)
Juncus bufonius L. subsp. ambiguus (Guss.) Schinz et Thell. .....
(1107)
Juncus imbricatus Laharpe ..... (1107)
Rubus incurvatus P.J. Muell. var. leventii Sudre ..... (1133)
Schkuhria abrotanoides Roth var. abrotanoides ..... (1139)
Schoenoplectus ×glaucus Smith non Lam. ..... (1139)
Trachyspermum ammi (L.) Sprague ex Turrill ..... (1149)
Trigonella monantha C.A. Mey. ..... (1150)
Tableau 3. Le numéro de renvoi de page dans l’index est à corriger ou est absent pour les taxons ci-après.
Acroptilon repens (L.) DC. ..... (749 → 702)
Ageratina altissima (L.) King et Robinson ..... (575 → 702)
Amaranthus caudatus L. ..... (176 → 172)
Amaranthus hybridus L. subsp. hybridus ..... (175 → 174)
Amaranthus lividus L. ..... (176 → 175)
Arnoseris minima (L.) Schweigg. et Körte ..... (725 → 755)
Arnoseris pusilla Gaertn. ..... (725 → 755)
Arundinaria murielae Gamble ..... (857 → 887)
Arundinaria spathacea (Franch.) McClintock ..... (857 → 887)
Asplenium trichomanes L. ..... (23 → 26)
Azalea pontica L. ..... (194 → 294)
Bromus commutatus Schrad. var. agrestis Grantzow ..... (941 →
942)
Bromus grossus Desf. ex DC. subsp. eburonensis (Nyman)
Tournay ..... (942-943 → 942)
BUDDLEJACEAE ..... (535 → 534)
Callitriche verna L. ..... (608 → 609)
Carex brizoides L. var. curvata (Aschers.) G. Beck ..... (861 →
862)
Carex praecox Schreb. subsp. intermedia (Čelak.)
Schultze-Motel ..... (861 → 862)
Carex pseudobrizoides Clavaud ..... (860 → 861)
Centaurea jacea L. subsp. decipiens (Thuill.) Čelak. var.
decipiens (Thuill.) Briq. ..... (754 → 753)
Centaurea jacea L. subsp. decipiens (Thuill.) Čelak. var.
microptilon (Godr.) Briq. ..... (754 → 753)
Cerastium brachypetalum Pers. subsp. brachypetalum ..... (134
→ 135)
Cerastium brachypetalum Pers. subsp. luridum (Boiss.) Nyman
..... (134 → 135)
Cerastium brachypetalum Pers. subsp. tauricum (Spreng.) Murb.
..... (134 → 135)
Cerastium brachypetalum Pers. var. viscosum Guss. ..... (134 →
135)
Chamaecyparis nootkatensis (D. Don) Spach ..... (54 → 52/54)
Chamaesyce serpens (Kunth) Small subsp. issistipula (Thell.)
Hügin ..... (542 → 452)
Cirsium ×reichenbachianum M. Loehr ..... (747 → 746)
Cotoneaster horizontalis Decaisne ..... (472 → 372)
Crataegus oxyacantha auct. non L., nom. rejic. ..... (376 → 375)
Crataegus oxyacantha L., nom. rejic. ..... (375 → 376)
Cytisus multilorus (L’Hérit.) Sweet ..... (387 → 388)
Dactylorchis maculata (L.) Verm. subsp. arduennensis Zadoks
..... (127 → 1027)
Dryopteris ×ambroseae Fraser-Jenkins et Jermy ..... (36 → 35)
Elytrigia elongata (Host) Nevski ..... (… → 912)
Elytrigia ×laxa (Fries) Kerguélen ..... (914 → 912)
Elytrigia maritima Tzvelev ..... (912 → 914)
F. Van Rossum & F. Verloove, Addenda et corrigenda à l’index de la Nouvelle Flore [Dumortiera 104/2014 : 89-93]
90
Elytrigia ×obtusiuscula (Lange) Hyl. ..... (913 → 912)
Elytrigia repens (L.) Desv. ex Nevski ..... (914 → 913)
Enteropogon acicularis (Lindl.) Lazarides ..... (877 → 887)
Epilobium palustre L. ..... (343 → 434)
Eragrostis pilosa (L.) Beauv. subsp. pilosa ..... (900 → 899)
Erigeron mucronatus DC. ..... (707→ 708)
Festuca ovina L. ..... (… → 962)
Gaillardia pulchella Foug. ..... (995 → 723)
Galium tenuissimum Bieb. ..... (672 → 671)
Gaudinia fragilis (L.) Beauv. ..... (906 → 905)
Geranium macrorrhizum L. ..... (472 → 474)
Hypericum ×inodorum Mill. ..... (202 → 202-203)
Hypericum quadrangulum auct. non L., nom. rejic. ..... (204 →
203-204)
Juncus conglomeratus L. ..... (822 → 823)
Knautia purpurea (Vill.) Borbás ..... (684 → 686)
Lemna minor L. ..... (973 → 976)
Lemna minuscula Herter ..... (973 → 976)
Lemna minuta Humb., Bonpl. et Kunth ..... (973 → 976)
Lobelia pedunculata R. Brown ..... (615 → 665)
Matricaria suaveolens L. ..... (725 → 726)
Medicago sativa L. nsubsp. media (Pers.) Schübl. et Martens .....
(407 → 406)
Ophrys sphegodes Mill. nsubsp. jeanpertii (E.G. Camus) J.
Duvigneaud ..... (1016 → 1015)
Passilora caerulea L. ..... (225 → 226)
Passilora edulis Sims ..... (225 → 226)
Pisum sativum L. var. sativum ..... (402 → 403)
Poa pratensis L. subsp. subcaerulea (Smith) Hiitonen ..... (938
→ 936-938)
Polygala depressa Wender. ..... (483 → 484)
Polygala vulgaris L. subsp. collina (Reichenb.) Borbás ..... (485
→ 486)
Polygala vulgaris L. subsp. oxyptera (Reichenb.) Schübl. et
Martens ..... (485 → 486)
Polygala vulgaris L. subsp. vulgaris ..... (485 → 486)
Puccinellia distans (L.) Parl. subsp. borealis (Holmberg) W.E.
Hughes ..... (95 → 950)
Pulmonaria angustifolia auct. p.p. non L. ..... (562 → 562-563)
Pulmonaria mollis Wulfen ex Hornem. ..... (561 → 562)
Pulmonaria tuberosa auct. p.p. non Schrank ..... (562 → 562563)
Rhinanthus angustifolius C.C. Gmel. subsp. angustifolius .....
(643 → 644)
Rubus bertramii G. Braun ..... (398 → 338)
Rubus melanoxylon P.J. Muell. et Wirtg. ..... (343 → 344)
Salix ×blanda Anderss. ..... (241 → 242)
Sarothamnus scoparius (L.) Wimm. ex Koch ..... (338 → 388)
Sarothamnus striatus (Hill) Samp. ..... (338 → 388)
Senecio jacquinianus auct. non Reichenb. ..... (738 → 737)
Statice armeria L. ..... (195 → 196)
Taraxacum taeniatum Hagl. ex Holmgr. ..... (762 → 763)
Thalictrum simplex L. ..... (… → 90)
Thymus ×braunii Borbás ..... (583 → 584)
Trinia glauca (L.) Dum. ..... (409 → 499)
Trinia vulgaris DC. ..... (409 → 499)
Valeriana oficinalis L. ..... (… → 682)
Weingaertneria canescens (L.) Bernh. ..... (906 → 905)
Tableau 4. Taxons devant être considérés comme des synonymes (mais qui ne sont pas en italiques dans l’index ; les pages
indiquées renseignent la première au texte et la seconde à l’index).
Avellinia michelii (Savi) Parl. ..... (887, 1072)
Bergenia ×schmidtii (Regel) Silva-Tor. ..... (317, 1073)
Cotoneaster lacteus W. Smith ..... (371, 1086)
Elymus obtusilorus (DC.) Conert ..... (912, 1093)
Epipactis purpurata Smith, nom. conserv. propos. ..... (1010,
1094)
Epipactis viridilora Krock., nom. rejic. propos. ..... (1010, 1094)
Erigeron ×lahaultianus Thell. ..... (709, 1095)
Erucastrum incanum (L.) Koch ..... (285, 1095)
Festuca ovina L. subsp. ophioliticola (Kerguélen) M.J. Wilkinson
..... (962, 1098)
Lonicera henryi Hemsl. ..... (678, 1111)
Nepeta mussinii Spreng. ex Henckel ..... (589, 1117)
Ophrys fucilora (F.W. Schmidt) Moench ..... (1016, 1118)
Pimpinella major (L.) Huds. f. orientalis (Gouan) Fiori et Bég. .....
(511, 1123)
Poa pratensis L. var. humilis (Ehrh. ex Hoffmann) Griseb. .....
(938, 1124)
Poa pratensis L. var. maritima Corb. ..... (938, 1124)
Potentilla ×subarenaria Borbás ex Zimmeter ..... (350, 1127)
Salicornia ramosissima J. Woods ..... (154, 1136)
Taraxacum oxoniense Dahlst. ..... (762, 1147)
Verbascum ×pseudophoeniceum Reichard ..... (619, 1151)
Waldsteinia ternata (Stephan) Fritsch ..... (345, 1154)
Tableau 5. Le nom du taxon ou le nom d’auteur est à corriger dans l’index pour les taxons suivants (les additions et les changements
sont soulignés).
Nom corrigé
Au lieu de
Achillea maritima (L.) Ehrend. et Y.-P. Guo
Actinidia deliciosa (A. Chevalier) C.S. Liang et A.R. Ferguson
Agrostis ×sanionis (Aschers. et Graebn.) Chase et Niles
Ajuga ×hampeana A. Braun et Vatke, nom. conserv. prop.
Alchemilla hybrida auct. non (L.) L.
Alchemilla pratensis auct. an Opiz?
Amaranthus muricatus (Gillies ex Moq.) Hieron.
Amaranthus powellii S. Watson
Amaranthus scleropoides Uline et Bray
J.-P.
–
–
–
–
non Opiz
(Moq.) Gillies ex Hicken
powelii
scleropodioides
Page
Index page
702
198
928
601
357
356
172
174
172
1064
1064
1065
1065
1066
1066
1067
1067
1067
F. Van Rossum & F. Verloove, Addenda et corrigenda à l’index de la Nouvelle Flore [Dumortiera 104/2014 : 89-93]
91
[suite du tableau 5]
Nom corrigé
Apium graveolens L. var. dulce (Mill.) Poiret
Apium graveolens L. var. rapaceum (Mill.) Poiret
Apium nodilorum (L.) Lag. var. ochreatum (DC.) O. Kuntze
Arabidopsis arenosa (L.) Lawalrée subsp. borbasii (Zapał.) O’Kane et Al-Shehbaz
Betula pubescens Ehrh. subsp. carpatica (Waldst. et Kit. ex Willd.) Simonk.
Bidens vulgata E. Greene
Bolboschoenus maritimus (L.) Palla subsp. cymosus (Reichenb.) Soják
Brassicella erucastrum O.E. Schulz
Calceolaria L.
Callitriche truncata Guss. subsp. occidentalis (Rouy) Schotsm.
Cardaminopsis arenosa (L.) Hayek subsp. borbasii (Zapał.) Pawl. ex H. Scholz
Carex demissa Hornem.
Carex ×fulva Good.?
Carex ×pseudoaxillaris K. Richt.
Cerasus virginiana (L.) Loisel.
Chenopodium album L. var. reticulatum (Aell.) Uotila
Chenopodium rubrum L. var. humile (Hook.) S. Watson
Coreopsis tinctoria Nutt.
Cotoneaster rehderi Pojark.
Cotoneaster villosulus (Rehd. et E. Wilson) Flinck et Hylmö
Cullen americanum (L.) Rydberg
Cupressus macrocarpa Hartw. ex Gord.
Dactylorhiza pulchella (Druce) Averyanov
Daucus carota L. subsp. gummifer (Syme) Hook. f.
Daucus carota L. subsp. sativus (Hoffmann) Schübl. et Martens
Dipsacus fullonum L. subsp. sativus (L.) Thell.
Equisetum hyemale L. subsp. hyemale
Fragaria ×ananassa (Weston) Rozier
Helictotrichon bromoides (Gouan) C.E. Hubbard
Hypericum perforatum L. subsp. veronense (Schrank) Cesati
Juncus tenageia Ehrh. ex L. f.
Laburnum alpinum (Mill.) Bercht. et J. Presl
Lavatera punctata All.
Leucanthemum praecox (Horvatić) Horvatić
Libanotis pyrenaica (L.) Bourgeau ex Nyman var. libanotis (L.) Reduron
Monolepis nuttalliana (Schult.) Greene
Nicotiana forgetiana Hemsl.
Oenothera lipsiensis Rostański et Gutte
Oenothera nuda Renner ex Rostański
Oenothera perangusta R.R. Gates
Ophrys apifera Huds. var. apifera f. bicolor (Nägeli) P.D. Sell
Ophrys apifera Huds. var. bicolor (Nägeli) Nelson
Orchis ×bispuria (G. Keller) Kretzschmar, Eccarius et H. Dietrich
Orchis ×spuria Reichenb. f.
Ornithogalum nutans L. subsp. boucheanum (Aschers.) Hayek
Persicaria lapathifolia (L.) Delarbre subsp. pallida (With.) Á. Löve
Petroselinum crispum (Mill.) Fuss
Physalis grisea (Waterfall) M. Martínez
Physalis longifolia Nutt. var. subglabrata (Mack. et Bush) Cronq.
Pieris japonica (Thunb.) D. Don
Pimpinella saxifraga L. var. hircina (Leers) Schinz f. dissectiformis Weide
Polystichum setiferum (Forssk.) T. Moore ex Woynar
Potentilla fragariastrum Ehr. ex Pers.
Potentilla ×subarenaria Borbás ex Zimmeter
Potentilla tormentilla Neck.
Pterocarya fraxinifolia (Poir.) Spach
Pulmonaria montana Lej. subsp. mollis (Wulfen ex Hornem.) Gams
Rhus ×pulvinata E. Greene
Au lieu de
Page
Index page
DC.
DC.
Bab.
(Zapat.)
Aschers. et Graebn.
–
subps.
Schulz p.p.
Calceoolaria
Br.-Bl.
Pawł.
Vahl ex Hartm.
–
–
Loisel
Votila
Gürke
L.
Pojark
–
–
et Dallim.
Averganov
–
Arcang.
auct. non L.
hymale
Decaisne et Naudin
H. Scholz
Lindb.
–
Berchtold
(L.) Alef.
Horvatif / Horfatif
Redouron
E. Greene
forgettiana
Rosta½ski
Rosta½ski
perangustata
Naegeli
Naegeli
–
–
subps.
Love
Nyman ex A.W. Hill
Martinez
subsp. / Mak. / Cronquist
G. Don
(Mill.) DC.
–
–
–
Stokes
Lam.
–
–
507
507
508
265
121
721
835
285
618
608
265
867
860
859
366
164
163
719
371
371
386
52
1025
525
525
685
11
352
907
203
823
387
208
727
515
153
547
429
428
428
1016
1016
1018
1018
986
190
508
547
547
292
511
32
348
350
350
110
562
463
1069
1069
1069
1069
1074
1074
1074
1075
1077
1077
1078
1078
1079
1079
1082
1083
1083
1085
1086
1086
1087
1087
1089
1089
1089
1091
1094
1099
1103
1105
1107
1108
1109
1110
1110
1115
1117
1118
1118
1118
1118
1118
1119
1119
1119
1121
1122
1123
1123
1123
1123
1126
1127
1127
1127
1128
1128
1130
F. Van Rossum & F. Verloove, Addenda et corrigenda à l’index de la Nouvelle Flore [Dumortiera 104/2014 : 89-93]
92
[suite du tableau 5]
Nom corrigé
Au lieu de
Ridolia segetum (Guss.) Moris
Rubus delectus P.J. Muell. et Wirtgen
Rubus lesdainii Sudre
Salicornia europaea L. subsp. brachystachya (G. Mey.) Dahmen et Wisskirchen
×Schedolium holmbergii (Dörl.) Holub
Setaria faberi R.A.W. Herrmann
Setaria sphacelata (C.F. Schumach.) Stapf et C.E. Hubbard ex M.B. Moss
Silene baccifera (L.) Durande
Spergula arvensis L. subsp. sativa (Boenn.) Cesati
Spergula arvensis L. var. sativa (Boenn.) Mert. et Koch
Spiraea japonica L. f. f. albilora (Miquel) Kitamaro
Symphyotrichum novae-angliae
Thalictrum simplex L. subsp. tenuifolium (Swartz ex Hartm.) Sterner
Tilia dasystyla Steven
Tripleurospermum inodorum (L.) Schultz-Bip.
Verbascum ×divaricatum Kittel
Verbena brasiliensis Velloso
Verbena ×hybrida (Grönland et Rümpler) Nesom et Pruski
Vicia angustifolia L. subsp. segetalis (Thuill.) Cesati
Vicia sativa L. subsp. segetalis (Thuill.) Čelak.
Xanthium albinum (Widder) H. Scholz subsp. riparium (Čelak.) Widder et Wagenitz
Zingeria pisidica
–
Wirtg.
Sudre ex Gandoger
K. König
P. Fourn.
–
–
Roth.
(Mert. et Koch) Celak.
–
Geerinck
novae-belgicae
Swertz
×dasystyla
Koch
Kitel
Vellozo
Voss
Corb.
Gaudin
,,elak.
Zingera
Page
Index page
499
331
341
154
965
894
892
145
138
138
327
706
90
207
726
619
570
570
399
399
718
887
1131
1133
1134
1136
1139
1141
1141
1142
1144
1144
1145
1146
1148
1148
1150
1151
1152
1152
1152
1153
1154
1155
Tableau 6. Le nom du taxon ou le nom d’auteur est à corriger dans le texte dans les cas suivants (les additions et les changements
sont soulignés)
Page
Ligne
Nom corrigé
Au lieu de
58
265
368
387
387
399
399
432
511
547
705
863
887
887
912
931
1016
1016
7
26 (C. arenosa, a)
15 (P. cerasifera, Obs.)
10 (Laburnum, Obs. 1)
15 (Laburnum, Obs. 1)
1 (Vicia sativa)
2 (Vicia sativa)
20 (Obs. 2)
38 (P. major, Obs.)
14 (Physalis, Obs.)
37 (A. tripolium)
36 (C. divulsa, a)
38 (Obs. 2)
dernière (Obs. 2)
47 (Obs. 3)
37 (Brachypodium, Obs. 1)
36 O. apifera var. apifera
36 O. apifera var. apifera
1. Magnolia L.
subsp. borbasii (Zapał.) Pawl. ex H. Scholz
P. cerasifera ‘Nigra’
L. alpinum (Mill.) Bercht. et J. Presl
L. alpinum (Mill.) Bercht. et J. Presl
Vicia angustifolia L. subsp. segetalis (Thuill.) Cesati
Vicia sativa L. subsp. segetalis (Thuill.) Čelak.
E. ×schmidtianum Rostkov.
var. dissecta est R-RR
Physalis longifolia Nutt. var. subglabrata (Mack. et Bush) Cronq.
Tripolium pannonicum (Jacq.) Dobrocz.
C. guestphalica (auct. non Boenn. ex Reichenb.) Boenn. ex O.F. Lang
Helictotrichon sempervirens
Zingeria pisidica
Elytrigia elongata (Host) Nevski subsp. elongata
Trachynia distachya
f. bicolor (Nägeli) P.D. Sell
var. bicolor (Nägeli) Nelson
–
Pawł.
L. ‘Nigra’
McMillan
Berchtold
Corb.
Cesati
Rostkow
bipinnata
subsp.
Dobroez
Boenningh. / Boenningh.
Helictotrichum
Zingera
–
distachyos
Naegeli
Naegeli
F. Van Rossum & F. Verloove, Addenda et corrigenda à l’index de la Nouvelle Flore [Dumortiera 104/2014 : 89-93]
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